Sujet: The night is still just getting started - Wayatte Ven 20 Sep - 14:45
( The night is still just getting started.)
Deux jours que Rafaël ne démordait pas de sa colère. Deux jours qu'il tournait en rond, incapable de ne rien faire d'autre que de maudire la Terre entière pour son chagrin. Il était malheureux car il ne comprenait pas pourquoi il lui arrivait tant de chose douloureuses. Il n'avait pas été un gentil garçon dans son enfance mais il était certain de ne pas mériter une galère pareille. Entre la maladie de son père qui s'agravait de jour en jour, ne lui permettant presque aucune visite sur son lieu de travail, sa mère qui tombait dans l'alcoolisme parce qu'elle craignait de se retrouver seule sans son mari et lui, abandonné, par la femme qui lui avait permis de rêver un peu, d'un temps d'accalmie et d'amour. Il n'arrivait pas à y croire, il avait même l'impression que toutes ses bonnes manières ne lui attiraient que des merdes. Il riait bien devant ses témoins de jehova tapant à sa porte pour prêcher les bonnes paroles : « les bonnes actions apportent que des bonnes choses. » On ne pouvait pas dire que leur laïus touchait le trentenaire.
Bougon, il ne s'était pas non plus mis à mal pour ne plus répondre de ses actes. Il était beaucoup plus réactif l'esprit clair. Rafael avait seulement besoin de reprendre ses esprits, de faire le tris sur ce qui n'était pas important et de se reprendre. Parce que même s'il n'aimait pas perdre, parce que même s'il venait de voir son château de carte voler en éclat en quelques secondes, il n'avait pas dit son dernier mot. Ce pauvre type ne savait pas de quoi il était capable et il avait bien l'intention de montrer qu'il avait plus d'un tour dans son sac. Pour cela, il devait reprendre du poil de la bête et quoi de mieux qu'une sortie entre potes pour requinquer n'importe qui. Un message instantanée avait suffit pour que Wayatte, fidèle ami depuis toujours, pour répondre par l'affirmatif. Il était toujours toujours partant et Rafael savait qu'il pouvait compter sur lui pour sa discrétion et surtout sa loyauté. Meilleur ami depuis.. depuis les couches culottes, ils avaient tous les deux grandis avec une cuiller en or dans la bouche. Eduqués sur le même pied d'égalité, Raf savait aussi qu'il n'y avait aucun point d'envie ou pire, de jalousie entre les deux compères. Comment gamins, ils pouvaient compter l'un sur l'autre.
Ne désirant pas sortir trop tôt aujourd'hui, préférant s'introduire dans les endroits où l'ambiance était déjà au beau fixe, il se prépara un pet' en attendant son pote. Il n'était que dix neuf heures quand ça toquait déjà à la porte. Alors le tube cancérigène coincé entre ses lèvres, il se leva pour aller ouvrir la porte : « Salut vieux. » lança t-il suivi d'une accolade amicale, après qu'il l'avait laissé entrer. Wayatte entra et sans se préoccuper de rien, Rafael le laissa s'installer comme chez lui pendant que lui, allait chercher deux corona bien fraîches : « Les pizzas arrivent, je les ais appelé déjà. » lança t-il en lui tendant les bouteilles. Nonchalamment, il chopa le décapsuleur du tiroir de la table basse et un cendrier contenant lui-même le briquet. En s'installant sur le fauteuil en cuir usé, son fauteuil, il lâcha un « quoi de neuf ? » tout en mettant en route youtube à la TV pour instaurer une ambiance calme de sorte à pouvoir discuter tranquillement.
Sujet: Re: The night is still just getting started - Wayatte Lun 23 Sep - 16:34
❝ Wayatte & Rafael o1. ❞
Tu n'as qu'une vie. des problèmes, des tracas, des soucis tu en as beaucoup. depuis son départ, si soudain, sans mots ni lettres, tu te sens chaviré. le cœur serré, tu espères effacer cette douleur dans les bras des minettes raffolant de ta gueule d'ange. il y a un vide en toi. Comment pourras-tu vivre sans elle? Comment pourras-tu faire à nouveau confiance à nouveau. Pourquoi les femmes sont-elles si compliqué, si trouillardes? Et à la fois si délicieuse, prête à vous envoûter pour la nuit? Tu sors de tes pensées, en entendant la sonnerie de ton iphone. Rafael, un vieil ami au coeur blessé, tout comme toi. Tes doigts pianote sur le téléphone. Acceptant son invitation. Passer du temps à ses côtés ne te fera pas de mal. Bien au contraire! Tu lèves ton cul du sofa pour faire un brun de toilette, histoire d'être un minimum présentable. Un jean et simple tee shirt blanc feront l'affaire. Tu enfile tes basket nike, avant de prendre ta route. Sur le chemin, tu t'arrête en magasin prendre un pack de bière et un saucisson pour l'apéro. Quelques minutes plus tard, te voilà devant sa porte. Quelques secondes après avoir toquer, la porte s'ouvre. Tu souris à ton ami, semblant avoir une sale gueule. Tous comme la tienne. Une accolade en guise de bonjour, tu finis par te reculer pour entrer dans sa demeure. Une demeure que tu connais par coeur. Tu poses le pack de bierre sur sa table basse. - Tu as une sale gueule! Tu t'avances à la cuisine, fouillant dans le tiroire pour prendre un couteau, un assiette. Tu le rejoinds, t'asseyant sur le sofa, tu commences à coupé le saucisson. -"En attendant, j'ai pris un encas pour nous faire patienter." Le saucisson dans l'assiette, tu t'actives à lé découpe. -"Quoi de neuf?!" Même si la soirée s'annonce morose, tu es contents de la passé ) à ses côtés. Autant déprimé ensemble!
Sujet: Re: The night is still just getting started - Wayatte Jeu 26 Sep - 15:50
( The night is still just getting started.)
Il accueille son pote d'une belle embrassade. Ça n'a jamais changé et leur amitié réussit toujours à passer au-dessus de tout le reste. Ils sont même particulièrement honnête l'un envers l'autre et leur avis compte énormément. Sur n'importe quoi. « Tu as une sale gueule ! » Raf acquiesce comme un con, il préfère rendre les choses plus faciles en le laissant entrer et faire comme chez lui : « T'as toujours le mot pour remonter le moral. » Il prend un petit temps pour essayer de ne pas gâcher la soirée dès son arrivée, à garder le silence pour essayer d'embrayer sur quelque chose de moins tendu. Hors, il ne voit pas trop ce qu'il peut bien dire. Les mots de Tessa lui tourne en boucle dans la tête, comme une mauvaise musique de mauvais chanteurs.
« En attendant, j'ai pris un encas pour nous faire patienter. » lâche t-il dans la cuisine alors que Raf lui annonce que les pizzas sont bien commandés, qu'il n'est question que de minutes avant qu'elles n'arrivent. Enfin installé sur son fauteuil, en entendant son pote faire comme chez lui, fouillant dans la cuisine pour y trouver ce dont il a besoin pour faire, il ne sait quoi. « Tu trouves ce qui t'faut ? » Il demande en s'impatientant. Il a envie de picoler et rien de mieux que de se foutre une murge avec son pote de toujours.
Rafa connaît parfaitement ce qui se passe dans la vie de son pote alors quand Wayatte lui demande ce qui se passe dans sa petite vie, il médite. Par quoi il commence : « Depuis que Tessa s'est barrée ? » Il fait une moue négative, comme s'il ne veut pas accorder la moindre importance à ce qu'il vient de dire. Alors qu'en fait, c'est tout le contraire. Il est au trente-sixième dessous : « Rien. C'est comme si je n'existais plus.... » Un geste de la main pour signifier le néant puis elle atterri dans ses cheveux, pour les remettre en brosse : « Et toi, vieux ? Ou en es-tu ? » Si ce n'est pas malheureux, deux mecs honnêtes parlant de leur déception amoureuse, l'un après l'autre.
Pourquoi être honnête si c'est pour te faire baiser par derrière ? Franchement. Rafael se demande encore pourquoi se donner autant de mal si c'est pour ensuite, se retrouver le bec dans l'eau. Après qu'il est répondu, Rafa secoue la tête, en prenant une bière, pour rafraîchir sa gorge : « Putain, les nanas sérieux ! » Quand on toque à la porte, il se lève sans rien dire pour aller récupérer de l'argent dans son portefeuille, et d'aller répondre.
Sujet: Re: The night is still just getting started - Wayatte Ven 4 Oct - 19:09
( The night is still just getting started.)
Rafaël sait parfaitement que son pote est apte à se débrouiller dans la cuisine mais par bon sens, il lui demande s'il a besoin d'aide. Son ami refuse mais vu qu'il s'en doute, Raf est déjà assis quand un « Yes » sort de la cuisine. Il a l'air de bonne humeur, plus fort par rapport à la dernière fois. Ce n'est pas pour ça qu'il va baisser ses gardes. Son pote ne va pas bien, son pote est malheureux. Son pote est un homme aussi malchanceux en amour que lui. Tout comme lui, il est franc et honnête, et du coup, il se tape toutes les salopes prêtes à se foutre de sa gueule. L'italo-américain enrage déjà. Aussi vite qu'il n'en faut pour le dire, Wayatte est à côté du dépressif-colérique et quand il lui demande pourquoi il a une sale gueule, la réponse fuse, avec une honnêteté désarmante, transparent comme un vase face à lui.
- J'suis désolé vieux. Que s'est-il passé ? » Il baisse les yeux, cherchant le commencement, les mots sont difficiles à trouver parce qu'il a du mal, lui-même, n'en croit pas en mot : « Pfff... » répond-il en calant sa tête sur le dossier du fauteuil, contre l'appuie-tête et se cacha le haut du visage avec sa main. Pour lui, il peut rendre heureuse Tessa, sans pour autant la faire se sentir mal ou désarmée. Il peut la traiter en princesse comme elle peut déjà l'être sans peut-être, le savoir à la base. « J'en sais rien. Elle m'a sortie une excuse comme quoi elle est en kiffe avec un autre mec depuis longtemps.. et étrangement, trois mois après son aménagement, l'autre connard s'est réveillé ! » Quand il a finit par cracher le morceau, Rafaël prend la bière décapsulée tendu par son ami d'enfance : « Putain de fils de pute ! » lâcha t-il en descendant la moitié de la bière.
Et puis, comme à son habitude, il demande à Wayatte comment ça va de son côté. Alors qu'il pensait être comblé et heureux, il venait soutenir son pote Swaguer dans son malheur. Maintenant ils sont tous les deux malheureux et seuls, probablement enragés par les différents coups de pute de la vie. « Rien nada ! » De ce fait, il lève sa bière vers lui et boit une gorgée, en regardant le plafond, trop meurtri par cette rupture précoce, beaucoup trop précoce à son goût : « Je me console dans les bras des filles ramasser dans les bars. » Il baisse son regard vers son pote, le sourcil perplexe sur lui. Ô combien de nana Rafa a emmené dans sa garçonnière qui, au premier abord est censée repartir le lendemain, a finalement partagé un petit chemin de sa vie. Seulement, ce n'est pas du tout dans leur tempérament de lever une meuf juste pour se noyer dans les méandres d'un plaisir passager : « Tu t'protèges vieux, j'espère ! Fait pas l'con, elles en valent pas la peine... » Rafaël veut s'assurer qu'il ne fait pas de connerie, en tout cas, pas ce qui peut risquer la vie de la seule personne qui ne l'a encore jamais abandonné.
- Elles peuvent parler des hommes mais, elle ne sont pas mieux ! - Amen mon frère ! » Et il termine sa bière pendant que Wayatte continue sa tirade : « Elles font des scènes pour un rien, essayant toujours de comprendre le pourquoi du comment. Mais elle ne sont même pas capable de nous affronter en face. De nous dire : C'est FINIT pour tel Raison. » A l'écoute de cette confession, il ne peut pas en dire autant. Même si Tessa l'a évité pendant plusieurs jours sans nouvelle, elle est quand même venue le voir pour lui dire les choses concrètement. Le seul problème c'est qu'il n'est pas du tout en accord avec tout ça. Il sent que quelque chose cloche, que ce n'est pas normal. On le quitte pas comme ça. Pas d'une manière si brutale, il ne mérite pas ça.
Les pizzas sont là alors, après s'être assis en posant les boites carrés sur la tables basses, il tire sur une part pré-découpée à sa demande en jetant sa bière dans la poubelle ronde et noir, en plastique, situé entre les deux hommes pour ne sortir et décapsuler une autre : - Clairement.. Il mâche et avale, comme s'il s'est souvenu qu'il avait quelque chose dans la bouche au dernier moment. On ferait le quart de qu'elles nous ont fait, on passerait pour le pire des salauds. Elles se regardent jamais dans le mirori franchement ? Ça m'dégoûte.
Il mâche une nouvelle part : « Putain, je ne sais même pas si je pourrais faire quoique ce soit avec une autre nana.. A chaque fois, je vais me demander si c'est pas la pire des salopes ! J'ai tellement la haine. Il va me falloir plus de bière ou quelque chose de plus fort, qu'est-ce t'en pense ?
Sujet: Re: The night is still just getting started - Wayatte Dim 27 Oct - 14:11
( The night is still just getting started.)
Il ne se sentait pas bien, il avait l'impression de se faire rouler dessus par un rouleau compresseur. Rafaël cherchait un moyen, toujours maintenant de comprendre la raison qui l'avait rendu aussi aveugle. C'était pourtant très difficile pour lui de se rendre chez son pote en serpillière. Cela dit, il était reconnaissant auprès de Wayatte pour avoir pris sur lui, déjà bien bas dans son malheur, pour venir écouter son meilleur pote, broyant à son tour, la même noirceur que lui. « J'suis désolé vieux ! P'tain ! Jamais je n'aurais pensé qu'elle réagirait ainsi, vous semblez bien ensemble. » C'était sympa d'entendre ça mais ça ne lui permettait pas d'avancer, il pensait réellement que c'était la bonne et elle n'avait jamais rien laissé paraître du contraire. « J'paris que tu n'as rien vu venir. » Il avait gagné son parie bien avant de le dire, parce que c'était la vérité. Rafaël était vraiment dingue de cette fille, il l'avait dans la peau. Il bu une gorgée et chercha des réponses à ses interrogation : « Putain et le pire dans cette putain d'histoire, c'est que ça dure depuis un moment. »
Il prit un temps pour avaler cette nouvelle pilule mais c'était presque impossible : « Ce n'est pas ça le pire... » En prenant une profonde respiration, Raf commença à lui raconter qu'une fois, il avait surprit une conversation plutôt tendancieuse avec un certain Gautier. Cela ressemblait à un simple petit jeu, loin d'être enfantin mais sur le coup, il n'avait rien vu : « Je n'ai vraiment aucune idée de qui ça peut bien être. Ce fils de pute se tapait sûrement Tessa en même temps... » Il jeta la capsule qui tomba habilement dans son cendrier, tournant dans un bruit cristallin pour finalement s'immobiliser en son centre. Il se demandait depuis combien de temps il avait été cocu et puis cette idée l'enrageait encore plus. « A nous vieux ! » Quand il se rendit compte que son pote voulait trinquer alors que le cœur n'y était pas de son côté : « Déso, vieux ! » Il leva à son tour sa bière et choqua le goulot quand il continua : « Ces nanas qui ne nous méritaient pas. » L'unique consolation provenait de cette écoute peu évidente à trouver qui finalement, lui faisait plus de bien que de mal. Heureusement que Wayatte était là et qu'à son tour, il se montrait aussi présent pour son pote.
- Je ne suis plus un ado. Je gère. Quand Wayatte lui rappelait cette évidence, il secoua la tête comme pour faire un mea culpa. Il se rendait seulement compte de ce qu'il venait de dire et des répercutions. En fait, il avait seulement peur pour son ami. Rafa ne voulait pas perdre ce dernier à cause d'une nana. Il avait lui-même pensé les pires fins dans le sentiment qu'il n'arrivait plus à voir son propre future : « Tu sais bien que je ne voulais pas dire qu't'étais irresponsable, Wayatte. Loin de là ! » Il avait bien senti la pointe d'agacement que son ami avait ressentit alors il souhaitait vraiment que ce dernier se rende compte qu'il y avait méprise. « Tu devrais essayé. Pas d'engagement, pas d'attachement. Juste de la baise. Tu les vires au petit matin, ou tu sors en douce au réveil. » L'idée était plaisante. Vivre sans sentiment et sans évoqué d'avenir éventuel, franchement ce n'était pas si mal.
Rafaël souffla. Il ne savait pas s'il allait y arriver pour la simple et bonne raison de son éducation et puis de ce qu'il recherchait pour lui même. Il l'avait tellement fait auparavant qu'il se demandait s'il était prêt à revivre les mains affres encore des années. Les filles étaient toutes aussi bonnes à jeter, alors il garda la question en option : « C'est tentant hein mais j'veux savoir. » Wayatte était le mieux placé pour comprendre que l'ignorance pouvait bouffer quelqu'un, même le plus connard de tous. Se faire prendre une aussi belle veste peu de temps après avoir officialisé avait le droit à des réponses, selon lui en tout cas.
La pizza enfin arrivée, il s'installa et termina sa bière. Ces bouteilles étaient horriblement petites pour tout le merdier qu'ils avaient à ressasser. Et pendant que ton pote continuait à se laisser aller à son tour, Raf tira sur une part et en fourra la moitié dans sa bouche : « Surtout, quand tu découvres un test de grossesse positif dans la poubelle. » Les yeux de l'italien s'arrondissaient au fur et à mesure les informations lui revenaient au cerveau : « Putain ! T'es sérieux ? T'as vu ça quand ? » avait-il dit, la bouche encore pleine. Le choc avait été tel qu'il en avait oublié qu'il mangeait encore. Putain ! pensa le trentenaire en roulant des yeux après s'était passé une main dans les cheveux. C'était vraiment des grosses poufs, encore capable d'aller pleurer à qui voulait bien l'entendre que le père n'était qu'un incapable, qui l'avait laissé à cause de leur grossesse. Au fond, il était certain que Wayatte aurait bien été dans son rôle de père surtout qu'il était dingue de cette... Isis.
- Pour moi les choses sont claires, nettes et précises : Le sexe sans lendemain ! Cependant, je me demande qu'est-ce qu'on a pu faire pour les fuir ainsi. - J'en sais rien mais si y'a un putain de karma ici, j'espère qu'il va agir parce que j'en ai ras le cul là... » Rafaël but plusieurs gorgées pour faire passer la pilule : « Tu as de la vodka qui traîne ? » Il répondit un « Hum... ? » Il sortit de ses songes, il imaginait Tessa enceinte et bien qu'il doutait énormément d'elle quant à ses fréquentations et à sa fidélité, Rafaël voulait tout simplement imaginer qu'elle portait son enfant et non celui d'un autre : « Ouais, dans le bar. Sers toi ! » lâcha t-il en se perdant à nouveau dans la noirceur de ses pensées. Tessa l'obnubilait et s'il se sentait au dessus de tout drame, au-dessus de tout problème, fou amoureux comme il était, aujourd'hui il s'en mordait les doigts.
- Tu sais quoi ? On finit de manger et on va s'éclater. Ras le cul de jouer le mec bien sous tout rapport. On va aller s'en lever des meufs rien que pour le cul. Il est temps qu'on arrête de bouffer de la poussière à cause d'elles.
Sujet: Re: The night is still just getting started - Wayatte Sam 16 Nov - 13:38
( The night is still just getting started.)
Rafaël savait qu'il pouvait compter sur Wayatte pour le soutenir jusqu'au bout. Son meilleur pote l'avait même suivi dans diverses combines qu'il avait lui-même mit en place, heureusement, son ami était toujours là pour lui dire : « stop! Tu vas trop loin. » à sa manière. Il prit une profonde respiration puis il répondit : « Non, tu sais que je n'aime pas me salir les mains. » S'il y avait une chose que Rafaël n'était pas, c'était un tricheur, il s'accompagnait seulement de bonnes personnes pour user de son influence et forcément, son argent l'aidait beaucoup aussi. - Putain, ce que ça fait mal bordel ! » lâcha t-il en imaginant, bien malgré-lui, Tessa en compagnie de ce connard. Ce n'était qu'un état d'esprit pousser entre deux phrases, entre deux informations qui le poussaient y penser. La suite des informations fit qu'il reçu la réaction dont il avait besoin : « C'est pas vrais. C'est tellement minable. Elle t'en a pas dit plus? » Un rire douloureux s'échappa de sa gorge et il mordit dans son morceau de pizza. Il était amèrement déçu par tout ça, par le fait qu'elle lui avait menti et se portait en victime, stipulant tristement qu'elle était désolée de lui avoir monté un bateau. Rafael voulait tout jeter mais se contenait, il avait quand même une fierté à toute épreuve. « Ouais mais ça ne m'avance pas plus. Tout ce que j'sais, c'est qu'elle m'a mené en bateau en sachant pertinemment que ça n'allait que dans un sens. Elle m'a lancé des excuses à la con, tout en pensant qu'j'allais gober tout ce qu'elle pouvait me raconter. » Il prit un autre morceau de pizza, son amertume le pousser à remplacer ce goût par un autre dans la bouche.
Rafael avait bien comprit qu'il avait été extrêmement malvenu de dire quoique ce soit sur le comportement de Wayatte. Ce n'était pas tant qu'il n'avait pas confiance, c'était surtout de l’inquiétude. Il ne voulait pas que son pote tombe dans un tourbillon infernale, pour un moment d'insouscience : « Je sais, mec, y'avait aucun sous-entendu, je t'assure. Je sais que tu gères. » Et puis, en voyant qu'il en prenait autant de plaisir que de galère, faire les choses sans soucis, sans contrainte, Rafael ne pouvait pas ignorer la puissance qui le poussait vers cette grande direction : « Pendant quelques heures... » Il répéta comme pour se convaincre lui même. Ça pouvait le libérer également de cette nouvelle addiction qu'était l'alcool. Elle, elle était devenue sa meilleure amie, sa confidente aussi, il s'endormait souvent avec elle parce que Tessa n'était plus là. Grâce à elle, il oubliait sa tristesse sans forcément en éprouver un quelconque plaisir : « Ouais, t'as raison. J'en ai ras-le-cul de me faire enculer.. Et sans mauvais jeu de mot. » Il prit une profonde respiration, soufflant ensuite la grosse bouffée d'air qui, auparavant, l'aider à rester calme. Là, au contraire, il voulait se défouler et pas de la manière catholique. Et puis, la révélation, putain. Son meilleur pote allait devenir papa mais ce qui était le plus dingue, c'était qu'il s'en était en rendu compte en... « En vidant la poubelle ? » Répéta t-il, en coupant la parole de ce dernier, incrédule. « C'est clair que t'as ton mot à dire sérieusement. Mais je comprends pas, tu crois qu'elle allait voir ailleurs au point que tu penses que ça soit pas l'tient. » Rafael sentait une pointe d'envie, de jalousie aussi. Le pire, c'était qu'il se voyait déjà père de famille, accueillant le bébé que lui aurait donné la douce Tessa. Tout d'un coup, Raf réalisait qu'il comprenait la perdition de son meilleur pote et qu'il préférait plus que tout, le suivre pour essayer de ne pas perdre la raison. - Je sais pas. T'as pas un endroit de prédilection à proposer ? » Après tout, il avait certainement de bien meilleures adresses, surtout que l'italien s'était rangé et que forcément, le monde ne s'était pas arrêté de tourner pour lui.