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 panglao (philippines - 1996) / gold dust woman.

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Message Sujet: panglao (philippines - 1996) / gold dust woman.   panglao (philippines - 1996) / gold dust woman. Empty Ven 25 Oct - 1:49

ile de panglao, philippines, deux semaines après le mariage, 1996.
il avait posé le genoux à terre il y a tout juste un mois.
fébrile. une bague de fiançailles Cartier aux milles éclats.
il n'avait fait que suivre les ordres de son père, et la femme qui se trouvait en face de lui en faisait de même. ce n'était pas un mariage d'amour. ce ne serait pas une union sacrée. et pourtant les noces attirèrent la foule. un événement en grandes pompes, qui aurait pu rendre jalouses les héroïnes de conte de fées. leurs familles respectives avaient tout fait pour que le pacte semble des plus légitimes. une affaire qui ne pouvait pas rester dans l'ombre. le serrage de main de deux rivaux, qui scellaient leurs amitiés naissante dans le malheur de leurs deux aînés.
c'est comme si on l'avait élevé pour ce moment. un jour tout ça t'appartiendra, et tu devras faire tout les sacrifices nécessaires mon fils. et il les avait fait, sans même tenter de se plaindre. il avait suivie les lignes directrices, s'était égaré en chemin -entre les cuisses de celle qui devenait dès lors sa belle-soeur, l'amante maudite qui pris la fuite. tomás avait prononcé ses voeux avec assurance et sincérité, le coeur à l'agonie mais la droiture en étandard.


il avait posé le genoux à terre il y a tout juste un mois.
et aujourd'hui, le coeur toujours lourd d'amertume, ses entrailles recouverte d'un brasier incandescent, il essayait tant bien que mal d'apprendre à connaître Frida, celle qui partagerait sa vie jusqu'à ce que la mort les sépare.
quatre jours.
ils étaient là depuis quatre jours.
quatre-vingt-seize heures interminables.
durant lesquelles l'irlandais n'avait cessé de ruminer.
le paysage paradisiaque lui même ne parvenait pas à le sortir de ses pensées les plus sombres. il avait la sensation d'être monté sur la potence, que son père lui avait glissé une corde autour du cou avant de lui demander de se jeter dans le vide. chose qu'il avait fait sans même un regard en arrière. cet acte lui valait-il tout les applaudissements du monde ?
il tentait le gosse de vingt-trois ans, il tentait d'être aux petits soins. avait même appris l'espagnol pour qu'elle soit plus à l'aise. pourtant il ne pu retenir son hoquet de surprise le jour où le concierge de leur séjour de luxe les avait appelé monsieur et madame mcgrath.
frida n'était qu'un mur de glace qu'il ne voulait pas grimper.
frida l'impressionnait.
frida était la soeur de celle qui avait fait battre son coeur.

il est en train de boire un énième cocktail, les pieds enfoncés dans le sable, le corps jeté dans un transat avec vue sur une eau turquoise paisible. une cigarette entre les lèvres, et des rayban posées sur le nez. sa femme, elle, n'avait de cesse de profiter de l'océan et de la pisicne privée attenante à leur chambre. il faisait pas loin de trente huit degrès, mais le mcgrath n'avait toujours pas retiré sa chemise à manchue courte depuis le début de leur séjour. gardant son corps et ses cicatrices à l'abris de tout les regards. elle était là, sa punition, l'incapacité de se dévétir à son bon vouloir. elle lui avait demandé, à plusieurs reprise dans sa langue maternelle, no tienes calor ? no quieres disfrutar de la piscina ? Estás planeando pasar tu tiempo sentado allí ? en esa puta silla ? il avait trouvé des excuses, et bientôt les excuses ne suffiraient plus. sans prononcer le moindre mot, il la regarde la colombienne. s'affairer à ses longueurs. sans prononcer le moindre mot, il ne rate rien de sa sortie de piscine. se surprends même à lâcher un sourire. c'est qu'en quatre putain de jours, il avait eu le temps de l'observer, il se rendait même compte que dans son malheur il n'était pas le plus malchanceux des hommes. là où à l'époque des rois, certains se voyait épouser des femmes disgracieuses, on lui avait donné le privilège d'avoir à son bras une femme sortie tout droit d'un magasine de lingerie. il pouvait nier bien des choses, mais pas la beauté sulfureuse qui avançait jusqu'à lui. sur la table était posé un cocktail qu'il avait commandé spécialement pour elle, s'étant rappelé ce qu'elle préférait. je ne sais pas si tu en voulais. mais, il est encore frais. qu'il lança dans un espagnol quasiment parfait -si l'on oublié l'accent irlandais qui prenait le dessus par moment. tu, tu es très belle. à peine les mots étaient-il sortis de sa bouche qu'il a l'impression d'être un parfait abruti. putain d'idiot, putain d'incapable. il retire ses lunettes de soleil, ses azurs se plantent dans son regard, j'suis trop con, pardon, qu'il lâche dans un demi-rire, l'eau est bonne ? encore plus con. les banalités il n'avaitjamais su faire, il apprenait sur le tas.
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Message Sujet: Re: panglao (philippines - 1996) / gold dust woman.   panglao (philippines - 1996) / gold dust woman. Empty Ven 25 Oct - 8:29

Elle avait piqué une de ces crises Frida. Elle était folle de rage. Qu'elle mouche avait piqué son père d'un coup ? La marier, à quelqu'un qu'elle n'avait pas choisi, avec cet irlandais et ce afin de créer une alliance entre familles. Soit un mariage où le divorce ne serait pas en option. Il n'avait jamais même évoqué l'idée une seule fois pour qu'au moins elle s'y prépare. Même si elle ne pouvait être étonnée, leur père avait toujours pris les décisions à leur place et de façon unilatérale. Après tout il ne fallait même pas imaginer convoiter ses filles, ou à ses risques et périls. Frida avait dû rompre avec ce petit ami qu'elle voyait donc en cachette, même si elle n'avait pas de sentiments pour lui, comme pour aucun autre parce qu'elle avait tendance à prendre autrui pour son jouet, elle était furibonde parce qu'elle n'avait pas d'autre choix.

Cet homme qu'elle épousait, elle lui avait déjà parlé en de rares moments mais elle le connaissait à peine. Et puis surtout elle l'avait vu avec sa sœur, amoureux. Sœur qui avait disparu, elle au lieu de son amant cette fois, elle avait fui, Frida le savait, sans même prendre le temps de lui dire au revoir ou de lui expliquer. Et personne n'avait voulu le faire. Au mariage, entre deux regards noir pour son padre, elle avait sourit, bonne comédienne et fille obéissante malgré l'adversité. Il fallait prétendre être heureux, elle l'avait fait. Elle avait posé ses lèvres glaciales sur les siennes au moment des vœux, un baiser pas du de cinéma tant il transpirait l'absence d'envie des deux époux. Elle n'était pas bonne actrice à ce point.

Ensuite, au moins, on les laissa enfin tranquilles, tous les deux, mais tranquilles. Elle avait craint que Tomás la force dans une nuit de noces qu'elle ne désirait pas, il n'avait même pas suggéré l'idée. Ils se comprenaient au moins sur une chose, ils avaient la vie pour s'appréhender et il n'était pas utile de commencer si mal. Et ce n'était donc pas un mauvais type. Les deux époux tiraient la gueule, se parlaient à peine, plongés dans leur marasme. Et puis Tomás proposa de s'éloigner juste tous les deux, une fausse lune de miel, histoire de s'apprivoiser sans avoir à jouer un rôle pour les autres.

Île paradisiaque, plage de sable fin, tous les plaisirs du farniente ne comblaient pas l'ennui mortel de ce séjour. Les minutes s'écoulaient avec une langueur infinie. Ils faisaient toujours la tête, et les tentatives de discussion tournaient rapidement au silence. Frida était en colère contre lui aussi désormais, à chaque fois qu'elle posait ses yeux sur lui elle le revoyait avec sa sœur. Et c'était bien de la jalousie. Elle était partie se baigner, pour la quarantième fois en quatre jours, lui il était toujours là, ridicule dans sa chemise. Il aurait mieux fait de l’emmener voir la neige qu'elle n'avait jamais vu si c'était pour ne pas profiter de la plage. En revenant vers lui, trempée, un cocktail l'attendait. Elle devait bien admettre qu'il faisait des efforts, ne serait-ce que pour se souvenir de ce qu'elle aimait. Et elle, elle était plutôt injuste avec lui. Elle prit place dans le transat à ses côtés, comme d'habitude entre deux bains, où elle allait parfaire ce teint déjà bien halé. Merci. J'en avais envie. Confirmer qu'il ne se plantait pas, c'était déjà pas mal.

Elle le dévisagea soudain, repoussant la paille de ses lèvres alors qu'un drôle de compliment venait de s'échapper de sa bouche. La suite lui fit lâcher un sourire inopiné, et presque plus espéré. Il était touchant à essayer de lui faire la conversation, à s'emmêler les pinceaux dans sa gène. Et puis cet aveu qu'il la trouvait belle, c'était important mine de rien, ça lui permit de se rendre compte qu'il la regardait, et qu'il la désirait. Et ça Frida, elle y était très sensible.

- Tu saurais si tu y avais mis les pieds... Question con, réponse con. Les irlandais n'aiment pas ça ? Généralité stupide, mais puisqu'ils étaient lancé. C'est qu'elle ne connaissait rien du tout de ce pays ou d'un autre, elle avait juste remarqué qu'il ne semblait pas bronzer au soleil mais juste rougir, du moins sur les zones de peau qu'il osait exposer. Elle avait d'ailleurs fini par arrêter de faire des remarques sur sa chemise, au bout de la vingtième. Pourquoi tu as voulu venir ici si tu n'aimes pas ? Tu aurais pu me faire découvrir l'Irlande. Toujours en espagnol. Elle avait tout faux Frida, mais cette situation, bien que cocasse, était complètement incompréhensible à ses yeux.
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Message Sujet: Re: panglao (philippines - 1996) / gold dust woman.   panglao (philippines - 1996) / gold dust woman. Empty Ven 25 Oct - 12:34

ile de panglao, philippines, deux semaines après le mariage, 1996.
on l'avait bien éduqué le gosse.
bien qu'il n'est jamais eu la notion du bien et du mal. son père avait en sorte de lui inculquer des valeurs familiales qu'il respecterait à la lettre. l'amour ? tu crois que j'aimais ta mère le jour où je l'ai épousé ? c'est ce que mc grath père avait prononcé à de nombreuses reprises. et tomás en était même venu à se demander s'il avait réussi à l'apprécier un seul jour de sa vie. sa mère n'était qu'une oeuvre supplémentaire dans la collection gigantesque du paternel. une femme qui lui avait donné des cinq enfants. des fils qui deviendraient des rois. il ne voulait pas finir comme lui, aux côtés d'une femme qui le détesterait. c'est pour cette raison qu'il essayait, tant bien que mal, de sortir des méandres de son esprit perturbé. il devait tirer une croix sur ce qu'avait été sa vie, tirer une croix sur alba, tirer une croix sur l'avenir qu'il s'était imaginer et se concentrer seulement sur celle à qui il avait passer la bague au doigt.
de la discipline.
de la discipline.
de la discipline.
intérieurement il entendait la voix de son père. il en serait capable. il avait toujours enfouie ses émotions, une fois de plus ne serait pas imbuvable. à quoi bon se lamenter sur son sort, les choses était faites. les voeux prononcés, le premier baiser bien que glacial avait sceller le pacte.

il se perd le brun, dans des banalités qui ne lui ressemble pas. lui qui avait toujours été affirmé et sûr de lui, se retrouvait presque à bafouiller devant une quasi-inconnue. c'est le sourire de frida qui le décoince légèrement, il ricane bêtement etouffant son rire dans une bouffée de nicotine. tu saurais si tu y avais mis les pieds... touché, les irlandais n'aiment pas ça ? il a les yeux rieurs, ce n'est pas d'elle qu'il a envie de se moquer, mais bien de lui. le blanc bec en chemise, face à la naïade. pathétique. pourquoi tu as voulu venir ici si tu n'aimes pas ? tu aurais pu me faire découvrir l'irlande. touché, une nouvelle fois. il avala une gorgée de son coktail, après avoir écraser son mégot dans le cendrier posé devant lui. j'aime ça, et les irlandais aussi je t'assure. mais, il tait la suite de sa phrase. mais, il y avait toujours un mais qu'il n'arrivait pas à prononcer. l'irlande n'est pas aussi splendide que les philippines, ce n'est qu'un pays gris et ... froid. c'était les souvenirs les plus marquant qu'il en avait. il n'était pas de ces chauvins amoureux de leurs terres, c'était le monde entier qui lui mettait des étoiles pleins les yeux. on va dire que je préfère te regarder nager, c'est, apaisant. oui, c'est apaisant. elle va finir par croire qu'il ne sait pas nager, ou qu'il ne supporte pas le soleil. il n'est pas spécialement complexé par les marques qui décorent sa peau, ne veut simplement pas se lancer dans des explications. si jeune et le corps tatoué pour l'éternité. il prend une grande inspiration, se lève. il lui adresse un sourire sincère, passe une main contre sa barbe qu'il n'a pas rasé depuis leur arrivée. il marche jusqu'à la piscine, seulement cinq pas. s’assoit au bord pour laisser ses jambes profiter de l'eau rafraichissante. il serait peut-être temps qu'il prenne des couleurs. elle est plutôt bonne. s'il la regarde encore, c'est parce qu'il espère qu'elle se joigne à lui. il a le corps bouillant et le cerveau brouillé par les cocktails ingurgités. il tente de se sentir plus léger, à vrai dire, il se sent plus léger. je préfère me baigner quand il fait nuit noire. sans lune, ni même étoiles, qu'il reste invisible aux yeux du monde. depuis leur mariage, il évite tout les moments où elle aurait pu le voir torse nu. dors en t'shirt et est soulagé qu'elle ne tente pas la moindre approche physique. ça ne durera pas, parce que malgré lui il la bouffe de ses yeux trop clairs. il n'a jamais su résister aux belles femmes. mais lorsqu'il était adolescent, les filles ne demandaient jamais. elle n'est pas une aventure d'un soir, mais bien l'aventure de sa vie.
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Message Sujet: Re: panglao (philippines - 1996) / gold dust woman.   panglao (philippines - 1996) / gold dust woman. Empty Lun 28 Oct - 23:57

Elle sirote son cocktail en l'écoutant. Ils avaient une descente d'alcool assez importante tous les deux su ce séjour, comme s'ils avaient quelque chose à oublier. Ou ce foutu temps à faire passer. Mais sous un soleil de plomb, l'alcool fait vite tourner les têtes. Puisque ce n'est pas le premier de la journée, ni le dernier et qu'elle avait senti les effets pendant sa baignade, elle ne doute pas que ce verre constituerait un pas de plus vers l'ivresse.

- Je n'aime ni le gris, ni le froid.

Il a fait le bon choix, ça lui convient en effet très bien les Philippines, l'eau turquoise, le sable fin, les cocotiers. C'est une fille du soleil, elle n'a jamais vu la neige et le portrait qu'il vient de dépeindre de son pays ne risque pas de lui faire envie. La pluie, elle l'aime chaude. Elle reste tout de même perplexe sur les raisons qui l'empêchent ou font qu'il ne se baigne pas. Puisqu'il a dit aimer ça. Soit disant qu'il préfère la regarder faire. Ok, ça c'était sans doute valable les deux premières heures. Mais maintenant, après sa quinzième baignade du voyage ?

- C'est l'ennui que tu trouves apaisant ?

Touché... Coulé ? Ce voyage est une initiative très sympathique mais elle se fait clairement chier Frida. Elle le regarde s'éloigner et sirote, sirote encore. Pourvu qu'un autre cocktail vienne vite seconder celui qui disparait plus vite que son ombre. Elle rit pour elle-même en le voyant assis au bord de la piscine. C'est qu'elle se verrait bien le pousser dans l'eau. Son petit doigt lui glisse cependant qu'elle n'a pas la moindre chance d'y arriver alors elle se contente de le rejoindre sagement, répondant à l'appel qu'il lui lance. Et puis maintenant qu'il s'était enfin rapproché de l'eau, elle n'allait pas rester toute seule, à s'ennuyer sur la terrasse.

S'asseyant à ses côtés, Frida ne laisse plus passer une occasion de le provoquer. Il lui avait lancer un certain nombre de piques qui lui avait redonné un peu d'assurance, entre le fait qu'il la trouvait belle et qu'il ne se lassait pas de la regarder. Ou de la mater. Frida avait compris, il la trouvait attirante, ce dont elle avait parfaitement conscience en général ; elle savait très bien se servir de ce physique avantageux. Néanmoins Tomás n'était pas un jeune homme avec qui elle pouvait jouer, et il l'intimidait pour de multiples raisons. Il avait le même charisme que son père, et semble-t-il, un sens moral bien différent. (Par chance.) Il était son mari désormais, il fallait qu'elle abaisse ses défenses, qu'elle le laisse entrer dans sa vie. Et enfin il aimait sa sœur et cette idée ne voulait pas quitter son esprit borné. Où qu'elle soit, la situation devait la rendre folle. Et puis, même si elles n'étaient pas jumelles, le lien de parenté restait indéniable, comment être sûre que ce n'est pas ça qu'il désire ? Un écho de la femme qu'il aime. Tout ça n'empêchait pas de plonger dans son regard bleuté si envoûtant et de flirter innocemment. Pour passer le temps, qu'elle croit la colombienne, incapable de cerner tous les enjeux de ces premiers moments ensemble.

- Un bain de minuit une nuit sans lune ? Tu as peur de me voir nue ? Je te comprends, il faut se méfier des plus belles fleurs, elles sont parfois dangereuses.

Elle se laisse glisser dans l'eau en terminant sa phrase, son cocktail en main, un regard en coin pour lui et même un petit sourire amusé. Elle ne soupçonne rien Frida sur ce T-shirt qu'il n'a jamais enlevé. Elle n'a pas fait le lien. Elle fini son verre, le pose à quelques centimètres de lui et s'éloigne pour faire quelques brasses, rien que pour ses beaux yeux, sans jamais le quitter de son regard sombre.

- Toujours apaisé ?
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Message Sujet: Re: panglao (philippines - 1996) / gold dust woman.   panglao (philippines - 1996) / gold dust woman. Empty Mar 29 Oct - 16:01

ile de panglao, philippines, deux semaines après le mariage, 1996. Il tente.
Comme il le peut, il tente de détendre l’atmosphère.
Il se fait violence l’irlandais pour ne pas rester enfermé au milieu de ses émotions. C’est à elle qu’il veut accorder toute son attention. Parce qu’elle la mérite Frida, elle mérite bien plus. Il est le mieux placé pour comprendre ce qu’elle vient de subir, ce qu’elle ressent. Ce mariage, elle n’en voulait pas. Ce mariage n’était qu’une farce à ses yeux. Elle sait, ils savaient tous que son cœur était épris de sa sœur cadette. Meme s’ils vivaient un amour caché. Ils se sont aimé, ils s’aiment encore. C’est ce qu’il tente de garder à l’esprit pour garder contenance et ne pas hurler à la mort. Ils s’aiment encore, mais aujourd’hui tout est fini. Aux oubliettes les rêves. Alba s’est barrée, elle a bien fait.
Il est assis au bord de la piscine maintenant, le regard ancré à la colombienne qui daigne enfin se rapprocher. Elle s’assoit à ses côtés, elle a le regard pétillant, un sourire taquin accroché aux lippes. un bain de minuit une nuit dans lune ? tu as peur de me voir nue ? il sent le rouge lui monter aux joues, lui qui n’a jamais été timide se retrouve à bégayer comme un con, évidemment que non, enfin, ... non, je n’ai pas peur de, je te comprends, il faut se méfier des plus belles fleurs, elles sont parfois dangereuses. elle glisse dans l’eau et lui coupe le souffle, il ne peut qu’être sensible à la sensualité qui émane de son être, elle avale les dernières gorgée de son cocktail, il est incapable de la lâcher des yeux. La voilà qui s’éloigne, quelques mouvements de brasse pour lui en mettre plein la vue. Elle a raison. Elle est dangereuse, il n’en a jamais douté. C’est une femme sûre d’elle, qui sait ce qu’elle vaut, qui n’a jais eu du mal à séduire les hommes autour d’elle. En un sourire, elle pourrait obtenir tout ce qu’elle voudrait. [color=indianred]toujours apaisé ?[/b] il a le palpitant qui bat la chamade. Il n’est plus détendu, au contraire. Il crève d’envie de la rejoindre dans cette eau turquoise, nager un petit peu, la taquiner aussi. Laisser le flirt s’installer. Ses doigts se crispent sur le rebord de la piscine. oui, je t’ai dit, te voir nager me détend ... il ricane doucement, puis il finit par soupirer, oh, et puis merde. il en a tellement envie, que c’est toujours avec sa chemise sur le dos qu’il pénètre dans l’eau, en entier. Il refait surface juste devant elle, le tissus lui colle à la peau. c’est peut être moi, qui ait peur que tu me vois nu, qu’il lui lance, à quelques centimètres de ses lèvres. C’est la première fois depuis le mariage qu’il se retrouve aussi proche d’elle. Par réflexe, ses mains viennent s’accrocher à sa taille. Il sourit. L’alcool lui ait monté au crâne. La peur s’évanouit lentement, mais sûrement. Peut-être qu’ils ne devraient pas parler, peut-être que c’est ce qui les handicape. Ce besoin de vouloir meubler des conversations qui n’ont pas lieu d’être. Il se détache finalement, fait quelques pas en arrière et de retrouver coller au rebord. Comme par magie on vient de leur resservir deux cocktails pleins, posés eux aussi au bord de l’eau. Il s’en saisit d’un.
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Message Sujet: Re: panglao (philippines - 1996) / gold dust woman.   panglao (philippines - 1996) / gold dust woman. Empty Jeu 7 Nov - 9:51

Elle rigole aussi la colombienne. Flirté, ça occupe pas mal et puis c'est un domaine dans lequel elle excelle, se rendre scandaleusement attirante. Elle a toujours eu tous les hommes qu'elle voulait, quand bien même ils risquaient leur vie s'ils se faisaient prendre par le padre. Quelques uns sont tombés d'ailleurs, les plus vifs d'esprit s'étant enfuis avant. Elle devrait sans aucun doute se sentir responsable de leur mort mais elle s'en fout, quand elle a décidé qu'elle voulait d'untel ou untel, plus rien ne l'arrêtait. Et c'était pas la culpabilité qui l'étouffait dans ce milieu ou la mort t'attend à chaque tournant. Elle faisait partie de ces personnes à la libido explosive, un peu accroc aux sensations du corps. Elle avait donc eu tous les hommes qu'elle avait désiré et voilà qu'elle se retrouvait avec l'homme qu'elle n'avait jamais voulu. Pas qu'elle ne le trouvait pas à son goût, simplement qu'elle ne s'était pas autorisé à désirer celui dont sa sœur était éprise. Alba lui avait même fait promettre.

Maintenant que faire de cette promesse alors qu'ils étaient enchainés l'un à l'autre pour une vie entière. Elle ne savait pas trop encore, si elle devait la rompre ou s'imposer une froideur punitive. Elle était plutôt parti pour la première option clairement, même si ce flirt avait une saveur étrange jusque là. Il manquait clairement de piment et d'excitation. Il était son mari et à un moment ou à autre, elle devrait bien lui faire un gosse et donc y passer, et qu'importe s'ils ne s'entendent pas sur le plumard. Enfin la finalité était connue quoi, ils pouvaient bien mettre deux jours, deux semaines ou deux ans, ils finiraient par coucher ensemble, c'était écrit et c'est bien ce qui l'ennuyait. Pour le moment. Même si elle le provoque jusqu'à lui en faire perdre la raison.

C'est qu'il finit par la rejoindre dans l'eau et le moment d'ennui ne durera peut-être pas plus longtemps que ça, qu'elle se dit alors qu'il la prend par les hanches. Tout comme la promesse. C'est que malgré cette maudite chemise, son corps d'Apollon se dessine. On ne lui a pas fait épousé le poux du village, ça non. Son petit sourire narquois ne change mais son regard s'embrase quand elle se prend soudain à le désirer. Enfin, qu'il dirait surement. Et quand Frida se met à vouloir quelque chose, il n'y a plus de retour en arrière possible. Elle a l'addiction dans le sang, en plus de la chaleur colombienne et de l'intensité tropicale. " Tu as raison d'avoir peur, je pourrais te sauter dessus. " Qu'elle lui rétorque très sérieusement alors qu'il s'éloigne et qu'elle se surprend à le regretter.

Ce ne sont pas les idées qui manquent pour lui faire ôter cette épaisseur superflue, au point que ça devient louche et qu'elle est tentée de lui arracher sans prévenir. Elle se refait une petite longueur de brasse avant de se poser à côté de lui, dos à la paroi et de s'enfiler un autre cocktail. Ils font finir dans un bel état, tiens, à cette allure-là. Elle l'observe, lui et sa chemise... " T'as quelque chose à caché sur ce torse ? " Ça ne peut être que ça à force... " Ohoh, ne me dis pas que t'as fait un tatouage en étant ivre mort et t'en as honte ? " Elle tend la main pour lui ouvrir la chemise, la paille toujours dans la bouche et le cocktail qui descend trop vite. Puis soudain se ravise et lui jette un regard noir. " Tu t'es tatoué Alba ? "

Elle qui a déjà l'impression de voir écrit son nom partout sur le corps de son mari, il ne manquerait plus que ça.
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Message Sujet: Re: panglao (philippines - 1996) / gold dust woman.   panglao (philippines - 1996) / gold dust woman. Empty Jeu 7 Nov - 18:58

ile de panglao, philippines, deux semaines après le mariage, 1996. Tu as raison d'avoir peur, je pourrais te sauter dessus.
il la regarde du coin de l'oeil en sirotant une nouvelle gorgée de cocktail. l'alcool s'immisce dans ses veines, jusqu'à ses neurones qui commencent à s'éteindre un à un. c'est ce qu'il faut. désamorcer les pensées néfastes qui tournent en boucle dans sa tête. la plus mauvaise étant alba, la soeur fantôme. il n'y peut rien, il la voit dans les traits de sa soeur. elles se ressemblent mais pourtant n'ont rien avoir l'une avec l'autre. c'est une tigresse qui se trouve en face de lui, un feu ardent brûle dans ses yeux sombres, un feu qui ne s'éteindra jamais. la cadette avait toujours été plus calme, plus douce, semblable à une eau paisible. c'est sans doute pour ça, qu'il en est tombé bêtement amoureux.
elle se rapproche.
ça lui suffit à dissiper ses pensées. au moins jusqu'au lendemain. il veut se concentrer sur Frida, il le fera. ce n'est que de la discipline après tout. rien de plus, n'est-ce pas ? T'as quelque chose à caché sur ce torse ? il grimace l'irlandais, il aimerait pouvoir répondre un simple oui. il n'y parvient pas. Ohoh, ne me dis pas que t'as fait un tatouage en étant ivre mort et t'en as honte ? il reste interdit alors qu'elle approche sa main des premiers boutons de sa chemise. il se crispe, pousse un soupir de soulagement lorsqu'elle se stoppe. Tu t'es tatoué Alba ? il manque de s'etouffer avec son coktail, un rire nerveux le prend, quoi ?! il sourit bêtement, non ! non ! biensur que non ! il lit l'inquiétude dans les yeux de sa femme. elle sait, qu'elle a peur d'être enfermée à vie dans un mariage qui la rendra malheureuse. ça, il le refuse. c'est... hum, c'est plus compliqué que ça. qu'il lâche enfin, déposant le verre sur le rebord de la piscine pour entreprendre de déboutonner cette chemise ridicule maintenant trempée. il n'est pas serein, le regard de plus en plus dans le vide quand il arrive au dernier bouton. il se débarrasse du vêtement, le jette loin d'eux. c'est au jugement de frida qu'il s'abandonne. ses yeux clairs se plongent dans les siens, ses cicatrices à l'air libre, il se sent mis à nu. je sais, c'est pas beau à voir, je suis désolé. il est sincère, trop sincère. il est désolé, pour tout, ce mariage, sa soeur, et maintenant ce poids qu'il lui transmet sur les épaules.
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Message Sujet: Re: panglao (philippines - 1996) / gold dust woman.   panglao (philippines - 1996) / gold dust woman. Empty Jeu 7 Nov - 20:48

Elle ne pouvait espérer réponse plus spontanée et donc sincère, elle en est certaine. Ce qui entretient encore un peu plus le mystère. Finalement, son insistance aura eu raison de lui alors qu'elle le regarde défaire sa chemise. Ce qu'il dévoile elle ne s'y attendait pas le moins du monde. Des cicatrices, des tas de cicatrices aux formes étranges. C'est à la fois tragique et un peu repoussant, elle doit bien se l'admettre un instant. Pensée qu'elle chasse pour sa méchanceté évidente. Quelle importance... Elle était à deux doigts de lui piquer une crise sur sa sœur, chose qu'il a déjoué avec brio. Il se dévoile et elle est touchée, par ce geste, et bien sûr par l'état de sa peau. Qu'est-ce qui a pu lui arriver pour se retrouver ainsi défiguré ? Pourtant c'est lui qui en a fait une montagne en voulant lui cacher le plus longtemps possible, elle ne croit pas qu'il ait pu avoir honte de se montrer.

- Tu es un crétin, qu'elle lui lance toujours en espagnol avec une douceur étonnante, qu'il ne connait pas d'elle et qui lui rappellera sans doute encore plus Alba, ce qu'elle maudit intérieurement. Nous sommes mari et femme maintenant, tu n'as pas à me craindre. Et ça elle le dit pour elle-même aussi, parce qu'elle doit aussi se détendre et accepter qu'il va faire partie de sa vie qu'elle le veuille ou non. Alors autant que ça se passe le mieux possible plutôt que d'invoquer sa propre colère chaque jour qui passe.

Elle s'approche de lui, pose délicatement ses doigts sur l'une des nombreuses cicatrices de son torse et la redessine.

- Tu es idiot de dire que tu es désolé, aussi. Je ne suis pas désolée d'être ce que je suis. Elle ne saisit pas qu'il ne parle que de ses cicatrices alors qu'elle continue de lui caresser la poitrine, presque contre lui. Elle a l'impression de flotter, à cause de l'alcool, comme si tout était doux et moelleux d'un coup, et cette sensation, avec lui si proche, elle ne trouve pas ça si mal finalement. Il reste une question, évidente et prévisible " Et alors comment as-tu fais ton compte ? "
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Message Sujet: Re: panglao (philippines - 1996) / gold dust woman.   panglao (philippines - 1996) / gold dust woman. Empty Mar 12 Nov - 18:46

ile de panglao, philippines, deux semaines après le mariage, 1996.tu es un crétin. il ne peut qu’acquiescer à ses mots. il est parfaitement idiot. de s'être infligé de telle souffrance, d'avoir marqué sa peau à vie, et encore plus d'avoir pensé pouvoir le lui cacher. comme elle le dit si bien, ils sont mari et femme maintenant. ils sont liées par des voeux, des alliances et sans aucun doute par leurs principes. ils ne pourront rompre cette union, c'est ainsi. il faut qu'ils fassent avec, du mieux qu'ils le peuvent. pour le moment, l'apprivoisement est toujours en cours. sans doute le sera-t-il durant quelques mois encore, quelques années, toutes leurs vies.
elle s'est rapprochée frida. il la laisse faire quand elle laisse ses doigts glisser le long d'une cicatrice. elle retrace les reliefs de sa peau, il se surprend à trouver ça agréable mcgrath. il se surprend à vouloir la garder encore un peu plus près de lui. ses yeux clairs ne la quittent pas un instant quand elle parle. Tu es idiot de dire que tu es désolé, aussi. Je ne suis pas désolée d'être ce que je suis. en seule réponse, il laisse sa main glisser dans le bas de son dos, resserant doucement leurs deux corps. puis vient la question à dix milles dollars: et alors, comment as tu fais ton compte ? il ferme les yeux un instant, quand il les ouvre de nouveau il pousse un long soupir alors qu'elle est toujours pressé contre lui. ses doigts caressant toujours son torse. à coups de lames de rasoirs, ou divers couteaux, qu'il avoue, sans la moindre fierté, ce n'est pas quelque chose que je contrôle. j'ai commencé quand j'avais douze ou treize ans, je n'ai jamais réussis à m'arrêter. il se décale légèrement, juste assez pour pouvoir la regarder dans les yeux, et, je saurai bien incapable de d'expliquer les véritables raisons... je crois que, je m'inflige ça pour ne pas faire de mal aux autres qui m'entourent. il y a trop de colère en lui, trop de sentiments qui s'entrechoquent. dans le fond, il est mauvais l'irlandais. comme son père, mais il refoule plus que quiconque. les gênes de ma famille sont pourris. j'sais bien que je risque de finir comme mon père, et ce n'est pas ce que je veux.
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Message Sujet: Re: panglao (philippines - 1996) / gold dust woman.   panglao (philippines - 1996) / gold dust woman. Empty Mer 13 Nov - 10:46

Elle est là contre lui, étonnement bien, bien mieux qu'elle n'aurait pu l'imaginer, sur son petit nuage alcoolisé, entre l'eau délicieuse et la douce chaleur du soleil. C'est un vrai moment de tendresse qui la prend par surprise, elle qui n'a rien d'une fille tendre. Et ça l'énerve même un peu, par esprit de contradiction, comme s'il était plus important d'avoir des raisons de se plaindre auprès du padre plutôt que d'accepter qu'il aurait pu faire un bon choix. Même si choix ne lui semblait pas pouvoir être celui de l'amour. Tomás avait beau la regarder avec envie, ce n'était rien comparé à la façon dont il regardait Alba et Frida n'arrivait pas à passer au-delà de cette déception lorsqu'elle croisait son regard azur. Elle était belle, elle le savait très bien et lui il n'était qu'un homme qui s'en rendait compte. Rien de plus. Elle était jeune et pleine de paradoxes.

Et puis elle a posé cette question, comme une évidence sans savoir qu'il la redoutait ni que la réponse ne lui plairait pas. Loin de la pitié c'est une forme de dégoût qui la prend subitement. Jamais elle ne s'était attendue à ça, ni n'y avait été confrontée d'une manière ou d'une autre. Se scarifier. Elle n'avait juste jamais entendu parler d'une telle chose. Dans un premier temps elle n'a juste pas compris ce qu'il voulait dire en parlant de lames et de couteaux, elle ne bouge pas, répète intérieurement ses mots, les sourcils légèrement froncés. Ses doigts ne bougent plus, ils sont figés. Puis elle hoche la tête négativement et recule, les sourcils complètement froncés cette fois. Elle n'ose plus le regarder, et en vérité elle a peur, peur de l'inconnu, peur de lui aussi. Il a quand même parler d'une envie de faire du mal aux autres, alors sur le coup, elle se laisse envahir par ses propres émotions et ne produit pas du tout la réponse qu'il espérait. Elle sort même de l'eau mais reste assise sur le rebord à quelques mètres de lui. Elle n'a aucune idée de quoi dire ou quoi faire alors qu'il vient de partager son plus lourd secret. Au fond elle le sent, et il y a un peu de honte qui se mélange au reste.

- Je ne comprends pas...
Qu'elle finit par dire, parce que c'est la vérité. Tu voudrais faire du mal alors tu te blesses à la place, volontairement ? Mais du mal à qui ? Elle ose enfin lever un œil sur lui, et cet œil est inquiet, terrifié même. Elle ignore sa remarque sur ses gènes et son père, mais au fond c'est bien là le problème, même si sa famille ne vaut pas beaucoup mieux. Le père McGrath l'a toujours terrifié et elle a beau être du genre désinvolte, elle n'a jamais moufté face à lui. Elle aurait pu fuir ce mariage, mais elle le craignait trop justement, elle aurait vécu avec la trouille au ventre. Pourtant la chose qui l'a retenu de le faire c'était bien que Tomás ne ressemblait en rien à son père selon elle, parce qu'elle avait cette image de lui, amoureux et tendre avec sa sœur. Frida avait beau avoir du caractère et du mordant, elle n'aurait jamais voulu un bourreau comme mari, quelqu'un qui lui aurait fait du mal dans un mariage violent dans l'intimité. Jamais elle n'aurait pu supporter ça. Et d'un coup, alors qu'aucun moment partagé depuis leurs vœux ne pouvait la faire douter, elle n'en était plus si sûre. Simplement parce qu'elle n'était pas prête à entendre cette confession.
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