Une violente envie de descente l'avait pris au tripes après cet accrochage avec le frère, passer ainsi pour un dégonflé lui avait fait voir flou. Narek semblait oublier que c'est ainsi que le monde est fait et constitué, quoi qu'il fasse, peu importe l'âge qu'il aurait, les gens trouveraient toujours le moyen de colporter des rumeurs et auraient envie de se mêler de sa vie. Ce qui le mettait particulièrement en pétard, c'était l'idée que des gens aient pu parler à Ezéchiel de choses dont il n'était pas au courant avant que lui ne prenne les devant. Certes il s'était déjà écoulé presque une décennie depuis le début de cette drôle d'aventure qu'était Houna, il devait reconnaître la vérité toute nue, il n'avait pas eut le courage d'en toucher un mot à son pote pour la simple et bonne raison qu'il savait que la nouvelle ne serait pas bien accueillie. Seulement voilà, il ne se trouvait incapable de mettre des mots sur ce qu'ils partageaient tous les deux. Non, c'était irrégulier et imprévu. La soviétique avait ce petit quelque chose qui plaisait néanmoins au mécanicien, quel était ce détail qui l'avait empêché de lui dire "non" ne serait-ce qu'une fois ? Là était toute la question. Pour autant, il devait passer ses nerfs sur quelqu'un et elle allait l'entendre gueuler. Combien de joints s'était t-il enfilé depuis qu'il s'était levé, combien de clopes avait-il allumées en se rendant chez la rouquine, il n'en n'avait pas la moindre idée, toujours était-il qu'il s'y rendait d'un pas ferme. Le portier le laissa entrer, question d'habitude, Narek n'était pas un inconnu et les portes de ce sublime immeubles n'avaient jamais été close pour sa personne. J'vais la niquer. fulminait le brun en attendant que la cabine cesse son ascension pour le lâcher à l'étage. Arsen ne prend pas la peine de frapper, non il pénètre chez la russe sans s'annoncer, n'écoutant que sa rage. Il ne lui faut pas plus de 10 seconde pour repérer la chevelure flamboyante de sa maîtresse, installée bien confortablement dans un immense canapé. Il n'aimait pas son penthouse, trouvait tout cela beaucoup trop chargé, le minimalisme c'était ça son truc, il faisait partie de ces anciens pauvres qui préféraient ne pas se noyer dans le luxe en s'offrant des villas, des fauteuils de massages et tout un tas d'autres conneries de mégalomanes qui ne sait plus quoi faire de sa thune. Rek s'est légèrement penché au dessus du serpent, glissant ses doigts dans sa masse capillaire afin de l'agripper et ainsi, d'obliger l'intéressée à le regarder. Ils restent la un moment, dans cette position qu'il imagine inconfortable pour elle, que Tri puisse observer son visage, qu'elle voit la colère qui s'y dessine puis il la relâche. "On s'est fait grillés par les bikers d'Ezéchiel." sous entendu : c'est de ta faute.
Sujet: Re: russian roulette, houna Dim 25 Aoû - 0:30
russian roulette
Narek - Houna
«La route de la vertu n'est pas toujours la plus sûre, et il y a des circonstances dans le monde où la complicité d'un crime est préférable à la délation.» marquis de sade
T'sais pas vraiment quelle heure il peut-être lorsqu'une de tes pétasses s'en vient à t'réveiller. Vous n'êtes qu'un tas de corps entremêlés, encore une fois t'as noyé ta hargne dans les courbes féminines comme tu l'fais si bien. Tu t'remets doucement d'ta dernière castagne, pourtant quand la coke vient frapper ton crâne ça t'empêche pas d'redevenir Tri l'animale. Ton petit tête à tête avec les irlandais d'y a deux jours reste encore pertinemment marqué sur ta gueule. Parce que ta pommette à morfler, tout comme tes côtes dont l'une s'est brisée teintant ta carcasse d'un noir violacé sur les bords. T'es un vrai canevas à ecchymoses, traînant ta carcasse avec un peu plus de peine l'temps d'te remettre d'aplomb. Tu t'laisseras aller aux bras d'Anya, elle au moins saura prendre un peu soin d'toi avec toute sa douceur. Y'a bien qu'elle, qui pense intense soit peu à ta gueule de camée. T'l'appelleras p'têtre, t'iras p'têtre bien même la chercher à la sortie d'son taf pour qu'elle vienne à nouveau passer la nuit avec toi, vos souffles r'tapissant chacun des murs de ton appartement.
L'une des poulettes grogne lorsque tu viens chasser son corps du tiens, t'réveillant difficilement tu viens les faire rouler au sol sans ménagement. "Cassez vous d'là" que tu siffles entre tes lippes serrées, éternelle teigne de bon matin. T'balances les fringues qui traînent à leurs gueule sans faire attention. T'espères bien qu'elles se s'ront barrées quand t'reviendras d'ta douche parce que t'es clairement pas dans l'humeur d'te répeter. Ton regard mauvais s'pose sur les nanas filant à toute allure avant même que t'ai eu l'temps d'gagner le couloir menant à ta salle de bain, claquant de façon sonore la porte derrière elles. Ton crâne t'fait encore un mal de chien, c'est qu'ils t'ont pas loupés ces putains d'irlandais avec leurs batte de baseball de merde là. M'enfin, huit cadavres sur dix, t'es pas peu fière de l'issue d'votre combat mortel. Parce que combien certains ont réussit à s'enfuir de peu, le message est bien passé. Personne ne pourra rivaliser avec tes poisons, ni même les irlandais, ni ézéchiel ou le reste de la populace. Parce que t'pourrais faire cramer l'monde entier si l'envie t'en chantait Houna.
Ta carcasse endolorie trouve l'eau tombant en cascade sur ta gueule dans la cabine de douche. Ta chevelure épaisse vient se tremper se fonçant légèrement d'un teinte plus sombre. Tu grognes, ton corps se réveillant de façon bien trop sobre à ton goût. Tes membres sont encore raidit par les coups reçus et ceux que t'as asséner sans compter pour pouvoir t'relever. Bordel t'es plus aussi réactive qu'il y a dix ans Houna. Parce qu'à l'aube de tes vingt ans, t'étais plus dangereuse que jamais ton aura meurtrière suffisant aux gens à rester bien éloigner de toi. Tu t'rappelles que trop bien d'la jeune adulte révoltée que t'étais, incapable de se socialiser, bien trop habituée à laisser parler les poisons à ta place. Enfant battue, traumatisée, ravagée. Jeune femme enragée, impitoyable, monstrueuse. Adulte puissante, traumatisante, suffisante. T'en as fais du ch'min pour en arriver jusque là. Une bonne dizaine de minutes plus tard, ta silhouette élancée quitte la cabine de douche pour se retrouvée nouée d'une large serviette blanche couvrant tes attributs féminins pendant que tes pas légers regagnent le salon
Tu t'vautres dans ton canapé, ta serviette encore nouée autour de toi lorsque la porte de l'entrée de ton appartement s'ouvre à la volée. T'clignes des yeux, histoire d'être bien sûre de c'que tu vois. Jamais t'as mis autant l'arménien en colère, et faudrait-il encore que tu saches c'que t'as bien pu faire pour mériter ses foudres s'abattant avec violence sur toi. En une dizaine de seconde, l'homme vient mêler ses phalanges à tes boucles flamboyantes pour ramener son visage à lui, brûlant d'un éclat ressemblant à un orage d'été. Vous restez plusieurs secondes comme ça, à entremêler vos souffles l'un avec l'autre vous regardant en chiens de faïence. Tu peux voir la colère déformant ces traits, encore faudrait-il que tu ai fais quoi que ce soit méritant un tel traitement. Agacée, tu retrousses tes babines laissant apparaître tes canines en signe de défense.
Tu l'as jamais cogné, c'est pas pour autant que ça n'arrivera pas. C'pas parce que tu l'laisses venir s'échouer entre tes cuisses qu'il peut s'permettre de t'traiter comme la dernière des merdes. Sa langue claque, et c'est un rire mauvais qui vient secouer ton corps recouvert d'ecchymoses. S'il savait, Narek que t'en as strictement rien à carrer d'ce bouffon tatoué. Ta langue vient quitter ta bouche pour venir caresser les lèvres pincées de l'arménien emplit de colère. Toujours fermement accrochée à sa poigne, tes lèvres à quelques centimètres tu viens lui susurrer. "Et je peux savoir en quoi tu viens déverser ta colère sur ma gueule?" t'arraches tes cheveux d'sa poigne non sans mal tout en t'relevant menaçante. Tu ne t'es comportée que de très rares fois comme ça avec lui, comportement ne vous ressemblant pas. "Et comme le bon chien que tu es tu viens aboyer à ma porte? J'peux savoir à quoi ça t'sers? T'vois pas que j'suis en convalescence putain?" tes pas te mènent vers l'frigo de ta cuisine non loin pour tirer une bouteille de vodka du freezer que tu portes rapidement à tes lèvres. Toujours drapée de ta serviette, tu viens poser un bout d'fesse contre le marbre de l'ilôt. Il devrait être bien placé pour savoir qu't'en as rien à foutre d'Ezéchiel et sa gueule de chien galeux incapable de faire preuve de loyauté. Parce que t'hésiterai pas à l'buter Houna, si t'en avais la possibilité.