Can’t keep my hands to myself. (Warston) /Hot\

♛ Can’t keep my hands to myself. 

Can’t keep my hands to myself No matter how hard I’m trying to I want you all to myself You’re metaphorical gin and juice So come on, give me a taste Of what it’s like to be next to you Won’t let one drop go to waste You’re metaphorical gin and juice Cause all of the doubts and the outbursts Keep making love to each other And I’m trying, trying, trying, trying All of the doubts and the outbursts Keep making love to each other And I’m trying, trying, trying, trying But I… Can’t keep my hands to myself My hands to myself...

Une semaine. Une semaine qu’elle ne l’a pas vu. Si, au début, elle a tenté de se le sortir de la tête, plus les jours ont passé, plus cela s’est avéré impossible. Il est tout le temps dans sa tête, dans ses pensées, dans ses fantasmes et, pire que tout, dans son cœur. Même quand elle est avec Luke, c’est à lui qu’elle pense. Comme si, subitement, il est devenu une véritable obsession. Une obsession malsaine, violente et incontrôlée. Elle n’a jamais été aussi obsédée par un homme. Elle ne sait pas si c’est parce que c’est lui, Nikolaï, ou bien si c’est à cause de la relation hors norme qu’ils partagent. Le fait est que l’attraction dangereuse d’une liaison ne suffit pas à expliquer son mal-être des derniers jours. Elle se sent triste, esseulée. Comme si elle se retrouvait abandonnée, tout à coup. Mais c’est elle la seule responsable, c’est bien le pire. Il l’a blessée à cette soirée, un peu plus qu’il n’est censé avoir le pouvoir de le faire. Il lui a fait du mal, il s’est excusé. Mais elle n’a même pas accepté ses excuses, elle a nié l’idée même qu’il puisse lui en offrir. Elle a fait bonne figure, elle a fait semblant, pour une obscure raison. Elle ne se comprend pas elle-même, Isabella. Elle est quelqu’un de raisonné, pourtant, d’ordinaire. Elle a un esprit pragmatique, logique. Mais il n’y a aucune logique dans ses sentiments, aucune logique sauf celle qu’elle se refuse d’admettre. Elle abandonne cependant. Une semaine loin de Nikolaï aura eu raison d’elle. Le manque devient trop violent. Ce n’est pas le manque de sexe, Luke est toujours là malgré leur relation imparfaite, il est là. Mais il ne suffit pas à remplacer Nick. Ce devrait être l’inverse pourtant. Ce devrait être à son amant de pallier les absences de son mari. Elle ignore à quel moment la tendance s’est inversée, Isa. Elle ignore comment expliquer que la présence même de son mari ne suffise pas à lui faire oublier l’absence de son amant. Mais qu’importe. Elle a craqué au bout du compte. La voilà ici, dans cette chambre d’hôtel, dans leur chambre, à l’attendre. Elle ne sait pas s’il va venir, elle l’a prévenu relativement tard. Puis, surtout, elle ignore son état d’esprit. A-t-il seulement envie de la voir ? Elle a déconné, lors de leur dernier échange. Même si c’est lui qui a admis qu’elle était plus qu’une maîtresse pour lui... C’est elle qui a joué le rôle de la petite-amie qui lui en veut. Ils se sont pris la tête, alors qu’ils sont censés partager du bon temps, uniquement du bon temps. Elle redoute les effets de cette dispute sur Nikolaï. Et pourtant, elle a toujours l’espoir de l’entendre taper à cette porte. Le regard posé sur son reflet dans le miroir de la salle de bains, la belle déplace l’une de ses mèches de cheveux, avant de la remettre en place finalement. Elle est nerveuse, elle ne devrait pas être si nerveuse. Ce n’est pas n’importe qui, c’est Nikolaï. Elle se sentira bien une fois qu’il sera là. Encore faut-il qu’elle sache comment agir avec lui... Encore faut-il qu’il vienne surtout. Mais, comme s’il lisait dans ses pensées, elle entend subitement quelqu’un toquer à la porte de la chambre. Son cœur se met instinctivement à battre bien plus vite alors qu’elle quitte très vite la salle de bains pour aller jusqu’à la porte. Elle prend une profonde inspiration avant de l’ouvrir et se retrouver face à son amant. Son regard se plonge dans le sien, il s’y perd quelques secondes de trop. Elle oublie ses doutes, elle oublie ses craintes. Elle oublie même le monde qui l’entoure alors qu’elle se noie dans les grands océans qu’il a à la place des yeux. - Bonjour Nikolaï... Elle réagit enfin. Encore un peu déstabilisée, elle ne se laisse toutefois pas submerger par son trouble. Elle se pousse pour qu’il entre, refermant soigneusement la porte derrière le jeune homme. - Comment est-ce que tu vas ? demande-t-elle d’une voix sincèrement concernée. Une semaine entière qu’ils n’ont aucun contact. Elle a besoin de savoir qu’il va bien. Même si, clairement, elle a besoin de beaucoup plus maintenant qu’il est face à elle.
   

Can't keep my hands to myself
you & me

Voilà une semaine que Nick et Isabella avaient rompu tous contact. Une affreuse et longue semaine ou il n'avait pas eu la moindre nouvelles de son amante, c'était comme si depuis cette soirée tous était terminé entre eux, comme si leur "histoire" n'avait jamais existé. Pourtant, ce soir là ils c'étaient dit des choses, des choses qu'ils ne pouvaient pas oublier, l'un comme l'autre. Pourtant, l'un comme l'autre ils restaient bornés sur leurs idées, campés sur leur positions et refusait obstinément de faire un pas l'un vers l'autre. Le pire dans tous ça c'est qu'ils en souffrent, Nick en souffre en tous cas ... il ne dit rien, il ce lève tous les matins pour aller bosser et rentre tous les soirs. Rien n'a changé excepté son humeur ... Nick est d'une humeur exécrable. Claire n'arrange pas les choses bien qu'elle tente de comprendre son mari en vain. Rien ne va plus depuis qu'elle est entrée dans sa vie, plus rien ne vas depuis qu'ils ont rompu tous contact. Il cogite, elle lui manque, il essaie de comprendre ce qu'il a fit de travers bien qu'il sache déjà ... il tente de trouver une solution pour arranger les choses mais il n'essaie pas d'entrer en contact avec elle même si ça le démange de le faire. Aujourd'hui, il était au bureau, il venait tout juste de rentrer d'un patrouille avec l'un de ses collègues, une altercation assez musclé mais rien de bien méchant. Nick était juste de mauvaise humeur comme presque tous les jours depuis le début de la semaine. Traînant le jeune délinquant jusqu'en cellule, il le fait sans délicatesse. - Mais lâche moi vas y ! Il était pas à moi ce sac à dos, je sais pas à qui il est ! Je le jure ! Le sac à dos en question était bourré de petit sachet d'herbe, un petit dealer qui lui avait donné du fil à retorde. - T'expliquera ça au juge ! Allez avance ! Le poussant dans la cellule sans ménagement, il referme la porte et la verrouille. - Tu as tout le temps de réfléchir aux conséquences de tes actes maintenant ! Et je ne veux pas t'entendre c'est clair ! Le prévient il d'un air autoritaire avant de quitter la pièce pour rejoindre son bureau et croiser sur le chemin son partenaire de patrouille. - Warren ! Est ce que je peux te parler deux minutes ? - Deux minutes ... - C'était quoi ça ? Tu étais vraiment obligé d'être aussi violent ? C'est qu'un gamin ! - Un gamin qui vend de la merde, c'est un criminel ... gamin ou pas ! - Putain mais qu'est ce que tu as en ce moment ? T'es vraiment irritable ! - Je fais simplement mon travail ! Et si tu faisais pareil plutot que de me donner une putain de leçon de morale ! Répondit il froidement avant de rejoindre son bureau et claquer la porte de colère. Jetant son badge sur le bureau, il ce laisse tomber dans son siège et attrape son téléphone qu'il avait laissé là avant de partir en patrouille. Un message ... c'était surement Claire. Elle lui en envoyait souvent en ce moment pour "lui parler" ou plutot essayer de savoir ce qui le tracasse vraiment. Mais, ce n'était pas elle ... c'était une toute autre femme. Isabella, elle lui donnait rendez vous à l'endroit habituel sans lui donner plus de détails. Intrigué, il ne cherche pas vraiment à comprendre, ça faisait une semaine qu'il attendait d'avoir des nouvelles de la Latina alors hors de question de rester là alors qu'elle semblait vouloir le voir. Attrapant son badge, il l'accroche à sa ceinture proche de son arme de service et sort de son bureau pour rejoindre sa voiture. - Je m'absente un moment ... Sans plus d'explications, il saute dans sa voiture pour rejoindre le lieu de rendez vous. Ce n'était pas la plage, mais cette chambre d’hôtel ou ils avaient pour habitude de ce retrouver. Le genre d’hôtel ou il ne posait pas souvent les pieds, luxueux. Prenant l'ascenseur, le message qu'elle lui avait envoyé indiquait aussi numéro de la chambre. Il avance dans le long couloir puis s'arrête devant la porte de la chambre avant de frapper contre celle ci sans savoir à quelle personnalité de la jeune il aurait à faire aujourd'hui. La porte ne tarde pas à s'ouvrir sur la brune et tout de suite son regard croire de sien. Bon sang que ça fait du bien de la revoir. - Isabella ... Dit il en guise de salut avant qu'elle ne s'écarte pour le laisser entrer. Lui tournant le dos alors qu'il avance doucement dans la chambre, il reste silencieux comme si il appréhendait un peu leur rencontre ou peut être attendait il qu'elle parle la première. - Bien ... ça va ! Et toi ? Tu voulais me voir ? Je suis là ! Il n'était pas très chaleureux, parce qu'il ne savait pas du tout pourquoi elle l'avait fait venir mais il était là ! Et il mourrait d'envie de la prendre dans ses bras, mais ce serait bien trop déplacé de le faire.

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Can’t keep my hands to myself No matter how hard I’m trying to I want you all to myself You’re metaphorical gin and juice So come on, give me a taste Of what it’s like to be next to you Won’t let one drop go to waste You’re metaphorical gin and juice Cause all of the doubts and the outbursts Keep making love to each other And I’m trying, trying, trying, trying All of the doubts and the outbursts Keep making love to each other And I’m trying, trying, trying, trying But I… Can’t keep my hands to myself My hands to myself...

Il lui a manqué. C’est à l’instant où ses yeux rencontrent enfin les siens, après une semaine interminable, qu’elle en prend pleinement conscience. Comme si, jusqu’à présent, elle se refusait de l’avouer. Elle préférait se dire que c’est l’adrénaline que lui procurent leurs rendez-vous enflammés. Elle préférait se dire que c’est le regret de leur dernière rencontre bien trop mal terminée. Mais non, ce n’est rien de tout ça. C’est juste ce constat évident, celui qu’elle s’est toujours empêchée d’avoir jusqu’à aujourd’hui. Il est devenu une drogue, Nikolaï. Une drogue dont elle ne peut plus se passer. Elle ignore si c’est une bonne chose, ou une mauvaise. Cela ne risque que davantage de compliquer leurs relations, leur situation. Mais il y a cet équilibre dans sa vie, cet équilibre qui la rend heureuse, cet équilibre qu’il a créé. Elle refuse de perdre tout ce qu’il lui apporte, elle refuse de le perdre lui. Et, finalement, c’est bien ce qui compte. Ça, bien entendu, et le fait qu’il éprouve la même chose. Car elle ne sait pas, Isabella. Elle ne sait pas ce qu’il ressent, ce qu’il ne ressent pas. S’il lui en veut, ou bien si elle lui manque, elle aussi. Tu es pas qu’une simple amante. Ces mots, ils sont ancrés en elle. Ils ont résonné, tant et si bien dans son esprit, qu’elle ne peut plus les oublier. Mais elle ne sait pas s’ils sont censés rassurer ses craintes, ou bien lui faire plus peur encore. Elle ne sait pas grand-chose, finalement, si ce n’est qu’elle est heureuse de le voir. Soulagée, aussi. Elle a l’impression qu’une éternité les a séparés, mais non, cela ne fait qu’une semaine. La jeune femme réfrène néanmoins ses ardeurs et l’accueille, en toute sobriété. Elle n’a aucune idée de son état d’esprit. Et elle est bien incapable de se laisser guider par sa seule envie pour lui montrer celui dans lequel elle, elle se trouve. C’est avec lui qu’elle parvient à mettre de côté ses réserves, seulement quand lui, il l’aide. Autrement, elle redevient cette femme douce, mais distante. Chaleureuse, mais inaccessible. Le regard posé sur lui, elle le contemple, comme si elle tentait de l’analyser. C’est un peu le cas, elle voudrait le sonder avant de se lancer à l’eau. Car elle est comme ça, Isa. Prudente, elle observe avant d’agir. Mais il ne lui laisse presque rien entrevoir. Nikolaï se détourne d’elle alors qu’il entre dans la chambre. Il ne l’embrasse pas, il la salue à peine. Même le ton de sa voix n’est pas habituel, elle est monocorde, plate. Il n’a pas l’air heureux de la voir. Mais il est venu tout de même, elle lui en est reconnaissante. – Je vais bien aussi, je te remercie. C’est faux. Elle fait semblant, depuis une semaine. Elle doit sûrement mentir à la perfection, parce que personne ne s’en est rendu compte. Même pas son propre mari. Mais elle n’est pas là pour parler de son humeur, mais… Pour lui, pour eux. Approchant, prudemment, comme un félin devant une proie imprévisible, elle hésite quant aux mots qu’elle peut utiliser. Elle avait prévu tout un discours mais, là tout à coup, devant Nikolaï, elle ne se souvient plus de rien. Sa présence a le don de lui faire perdre les esprits. – Je tiens à te remercier d’être venu, je sais que tu travailles et... Enfin, merci. balbutie-t-elle, tant bien que mal. Merde, elle ne sait pas du tout ce qui lui prend. Ce n’est pas dans ses habitudes de se laisser impressionner, sûrement pas. Alors elle prend une nouvelle inspiration, puis elle se lance, sans plus réfléchir cette fois. – J’ai beaucoup réfléchi, et… Elle se mordille la lèvre inférieure, embarrassée. Dévoiler ses sentiments, c’est tellement loin d’être pour elle. Avouer seulement combien il est important pour elle, c’est déjà trop pour la belle. Mais elle se rend compte qu’elle se doit d’être honnête avec lui. Il l’a été avec elle, lui. – En fait, je n’ai pas arrêté de penser à ce que tu m’as dit à cette soirée. Tu t’es excusé pour tes paroles, je t’ai assuré que tu n’avais aucune raison de le faire. Sauf que c’était faux. Je t’en voulais, et… Et si je t’en voulais, c’est parce que… Elle s’y prend mal, mais tellement mal. Elle a l’impression d’être une ado qui avoue son béguin à un garçon. Minable. Elle croise les bras, en signe défensif,  comme pour se protéger alors que, paradoxalement, elle est en train de se livrer pour la première fois à lui. – Ça m’a fait du mal. Ça m’a fait du mal que, toi, tu utilises les faiblesses de mon couple, mes… Propres faiblesses, comme ça, sans réfléchir. Et si ça m’a fait si mal, c’est parce qu’il s’agissait de toi. termine-t-elle dans un murmure presque inaudible. Comme un secret inavouable, et pourtant avoué. Car l’évidence est là, elle s’en rend compte. Elle est en train de s’attacher.

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Il avait traversé la ville pour la revoir, a peine avait il vu ce message qu'il c'était précipité vers sa voiture pour venir la rejoindre. Parce qu'il voulait la voir ! Après une semaine loin d'elle, une semaine sans savoir quoi que ce soit, comment elle allait, ce qu'elle ressentait, bref entièrement coupé d'elle. Alors bien sur qu'il était presque impatient de la retrouver mais une fois devant elle, il ne montrait rien du tout. Lorsqu'elle vint lui ouvrir la porte, c'est avec soulagement qu'il plonge son regard dans le sien, qu'il la regarde longuement tout comme elle noie dans son regard avant d'entrer dans la chambre et lui tourner le dos. Il maintenait cette distance volontairement, il ce montrait froid et pas du tout chaleureux et pourtant son cœur le suppliait presque de profiter de cet instant avec elle. Ce tournant à peine vers elle pour lui répondre, il lui retourne machinalement la question même si il désire vraiment savoir comment elle va. - C'est bien ... je veux dire, c'est bien que tous aille bien ! Il ment, elle ment ... ils ne font que ce mentir à eux même parce que depuis cette semaine plus rien ne vas. Il est heureux de la revoir, mais il ne le montre pas. Enfin il ose ce tourner vers elle, alors qu'elle le remercie d'être venu. Si elle savait ... pour rien au monde il n'aurait évité ce moment. - Tu voulais me voir ! Et ... j'en avais envie moi aussi alors je suis là oui ! Croisant les bras contre son torse, il la fixe, il l'analyse pour s'assurer qu'elle disait bien vrais, elle allait bien. Mais en la regardant il ne pouvait que constater le contraire. Elle semblait nerveuse, mal à l'aise ... ou peut être cherchait elle ses mots ? - Et ? Demande t'il l'ai beaucoup plus intrigué. Il a toujours cette attitude distante mais elle a au moins le mérite d'attirer son regard. Il la fixe longuement alors qu'elle aborde enfin le sujet de leur dernière conversation ou plutot leur première dispute. Bien sur qu'elle lui en voulait ! Il n'était pas stupide il avait parfaitement comprit sinon pourquoi garder le silence toute une semaine ? - Je sais ... enfin j'ai compris que tu m'en voulais et qu'un simple "je suis désolé" n'allait pas changer quoi que ce soit ! Mais elle ne semblait pas vouloir s'arrêter là. La brune ce dévoile peu à peu, elle avoue avoir souffert, elle avoue même combien c'était douloureux mais uniquement parce que ça venait de lui et avec ce qu'elle venait de dire elle ne pouvait que retenir son attention.- Isa ... Soupir t'il doucement tout en s'approchant légèrement d'elle. - Sache que je culpabilise tous les jours ! Ce soir là, j'ai dépassé les bornes et je m'en suis rendu compte beaucoup trop tard. Il n'est pas très doué pour les excuses, ni même pour dire ce qu'il ressent mais tout comme elle, il tente de ce livrer un peu. - Isa, sur le coup je n'ai pas pensé à toi, c'est vrais ... mon seul but c'était d'atteindre ton mari et c'était idiot je te l'accorde. Mais je n'ai jamais voulu te faire le moindre mal Isa ... je pourrais jamais te faire de mal jamais volontairement ! Là pour le coup, il retrouve cette voix qui se veux calme et bienveillante. Entre temps il avait réduit cet distance entre eux. - Tu n'es pas qu'une simple amante ! Je suis maladroit, franc et parfois un peu trop bornée ... je dis des choses sans vraiment me rendre compte. Je sais que m'excuser ne plaide pas vraiment ma cause mais je j'assure que je suis sincère.

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Il y a cette tension qui flotte dans l’air. Ils sont calmes pourtant, courtois, sûrement même un peu trop pour que ce soit vrai. Ils n’ont pas l’air de deux amants à cet instant mais de deux inconnus qui se trouvent dans une chambre pour la première fois. Il est froid, elle est mal à l’aise. Pourtant, c’est évident qu’ils avaient envie de se voir, c’est tellement évident. Leurs rendez-vous sont devenus importants aux yeux d’Isabella, précieux. Elle ne pourrait pas s’en passer, même si elle le voulait. Mais il y a toujours cette distance entre eux. Il faut dire qu’il ne l’aide pas, Nikolaï. Il ose tout juste la regarder, c’est même à peine s’il est tourné vers elle. Elle ne se fie pas aux apparences toutefois, elle le connaît bien désormais. Elle sait qu’il ne serait pas venu s’il n’en avait pas envie. C’est même ce qu’il finit par confirmer contre toute attente. Il fait un premier pas, tout petit, vers elle. Mais il n’est pas pour autant plus chaleureux. Les bras croisés, il la toise, comme s’il l’analysait, comme s’il attendait son verdict avant de montrer lui-même un quelconque sentiment. Et, quand elle se lance enfin, il n’a pas l’air surpris. Évidemment qu’il n’est pas surpris. Elle a beau avoir tu ses pensées, elle n’a pas pour autant été capable de réprimer sa rancœur. Elle est secrète, Isabella, c’est un fait établi, mais elle ne joue pas un rôle. Le regard enfin ancré dans le sien, elle l’écoute attentivement alors qu’il affirme avoir compris qu’elle lui en voulait. Seulement ce n’est pas tant le fait qu’elle ait été blessée qui importe à la jeune femme, c’est plutôt l’origine de cette douleur. Le fait est qu’elle tient à lui, bien plus prévu, bien plus qu’elle ne le devrait. Il semble s’en rendre compte puisqu’il choisit ce moment pour s’approcher d’elle. - Non, ce n’est pas si dramatique en soit, je veux dire... J’ai déjà entendu des choses bien pires, crois-moi. Elle sait aussi que ce n’est pas elle qu’il voulait atteindre, elle n’a aucun doute là-dessus. Mais ce qui l’inquiète, c’est justement d’avoir été aussi touchée. Elle se sent, tellement, vulnérable avec lui. C’est comme si la protection habituelle autour de son cœur n’existe pas, pas avec Nikolaï. Elle ne le quitte pas des yeux, alors qu’il avance toujours jusqu’à elle, elle écoute avec attention les moindres mots qu’il prononce. Son cœur s’accélère, elle se sent à nouveau déconnectée du monde. Reconnectée avec lui. Un faible sourire se dessine sur ses lèvres alors qu’il énumère la liste de ses défauts. - Je te crois... Et je te pardonne, sincèrement. Sans s’en rendre compte, elle s’est approchée elle aussi, effaçant le peu de distance qui restait entre eux. Sa main attrape la sienne, laissant leurs doigts s’entrelacer alors qu’elle le dévore des yeux. - J’ai confiance en toi et, c’est peut-être pour ça que ça m’a fait si mal mais... Ça ne change rien de ce que je peux penser ou... Ressentir... Elle s’engage sur un terrain glissant. Elle n’en a même pas conscience, trop obnubilée par les grands yeux bleus de son amant. - Tu comptes pour moi Nikolaï, je le savais, mais je n’avais pas conscience à quel point...

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Il la fixait comme si il attendait qu'elle ose dire quelques choses. Comme si il attendait qu'elle lui explique pourquoi elle l'avait fait venir même si il lui était reconnaissant de l'avoir fait. Sa présence lui avait manqué, la voir lui avait manqué,il gardait malgré tous cette distance avec elle, de peur qu'elle ne l'ai pas fait venir pour les raisons qu'il pense. Des excuses ? Non c'était plutôt à lui de lui en devoir, c'est lui qu avait fait un faux pas ! Lui qui avait un peu trop parlé ce soir là. Lorsqu'elle commence à parler, Nick ce sent presque soulagé, au moins elle désirait mettre les choses aux claires, éclaircir leur situation aussi. Ce qu'il avait dit lui avait fait du mal ... hors ce n'était pas elle la cible mais bien Luke. Ce soir là il avait laissé sa haine pour cet homme prendre le dessus alors qu'il aurait dû garder cet air détaché. - Peu être ... mais je n'aurais pas dû dire ça ! C'était ... un peu facile de vouloir l'atteindre avec ce genre de remarque et c'est toi qui en a souffert. Je te présente toutes excuses ... Il est tellement loin d'être parfait, Nick c'est le genre de mec un peu trop grande gueule, il dit des choses et il regrette de suite. Il fait beaucoup de fautes et s'en veux ensuite. Il ne réfléchis pas toujours, c'est ça façon d'être et il s'en excuse. Mais au moins il arrive à obtenir un sourire de la jeune femme, de quoi le faire sourire lui aussi. - D'accord, pour de vrais cette fois ? Tu dis pas ça pour me faire plaisir ou pour que j'arrête de me sentir coupable ? Entre temps, la distance entre eux c'était vraiment réduite, au point de sentir les doigts de la jeune femme venir ce mêler aux siens. C'était leur première contact physique depuis cette longue semaine. Serrant ses doigts entre les siens, il sent déjà ce trouble si familier envahir tous son être, alors qu'il l'attire doucement vers lui un peu plus. - Ressentir ? Ils ne parlent jamais sentiments, du moins elle évite toujours soigneusement le sujet mais là, elle parle, elle ce confit ... elle en dit même un peu trop puisqu'elle dit lui accorder sa confiance. Il compte pour elle, la brune n'avait encore jamais rien dit de tel et pourtant elle venait bel et bien de lui avouer qu'il avait beaucoup d'importance pour elle. Souriant presque déstabilisé, il vient poser sa main contre sa joue. - Tu comptes aussi beaucoup pour moi ... comme j'ai dis tu n'es pas qu'une simple amante à mes yeux ! Son regard plongé dans le sien, son visage qui ce rapproche dangereusement. Il la dévore des yeux. - Tu m'as manquée ! Souffle t'il contre ses lèvres avant d'aller lui voler un baiser.

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Elle n’a pas voulu parler, la fois dernière. Elle a eu besoin d’un peu de temps, pour comprendre ce qu’elle ressentait, pour se comprendre elle-même. Et, surtout, pour accepter ce qu’elle a compris. C’est qu’elle n’est pas une femme facile, Isabella. Elle est douce, patiente, pleine de bonnes intentions. Mais elle est aussi beaucoup plus complexe. Elle a énormément de mal à admettre ses faiblesses devant les autres. Elle se protège, elle se protège depuis toujours, car personne ne l’a fait pour elle. Seulement elle se rend bien compte qu’elle ne peut pas laisser la situation telle quelle avec Nikolaï. Elle ne peut simplement pas se passer de lui plus longtemps. Alors elle a pris les devants. Elle fait ce qu’elle aurait dû faire déjà une semaine plus tôt. C’est peut-être mieux comme ça finalement. Le jeune homme lui-même se montre plus calme, plus prompt à l’écouter. Il lui présente ses excuses, il le fait même plusieurs fois alors qu’elle lui a d’ores et déjà pardonné. Elle lui avait pardonné avant même qu’il ne franchisse cette porte. C’est ce qu’elle finit par lui dire, d’ailleurs, clairement. Pour la première fois depuis une éternité, ils partagent un sourire. Il n’imagine pas à quel point elle se sent soulagée… A quel point tout le poids qu’elle sentait sur son cœur vient de s’évaporer. Lorsqu’il lui demande confirmation, la belle ne peut retenir un petit sourire alors qu’elle le contemple d’un regard beaucoup plus malicieux. – Hum… Laisse-moi réfléchir… Elle fait mine de lever la tête avant de plonger à nouveau son regard dans ses grands yeux bleus. – Pour de vrai. Je te le promet. déclare-t-elle d’un ton beaucoup plus sérieux, presque solennel. Elle ne veut plus de dispute avec lui. C’est beaucoup trop difficile de rester loin ensuite. Ils se rapprochent justement, peu à peu, l’un de l’autre. Elle attrape sa main alors qu’il en profite pour l’attirer plus encore auprès de lui. Elle sent déjà ce trouble désormais familier, mais qui lui manquait beaucoup trop. Son regard planté dans le sien, alors que la main du jeune homme vient se poser sur sa joue, elle se risque à se confier bien plus encore. Elle perd ses réserves, sûrement un peu trop. Ça ne faisait pas partie du contrat. Elle refuse de parler sentiments, pas avec son amant. Elle est mariée, ils le sont tous les deux. Il y a des limites qu’ils ne sont pas censés franchir. Mais elle n’y réfléchit pas, Isabella. C’est une habitude quand elle est avec Nikolaï. Comme s’il lui ôtait toute raison, toute logique, tout ce en quoi elle a toujours cru. Elle se sent trop bien avec lui. Elle resserre un peu plus l’emprise de ses doigts contre ceux de son amant alors qu’il lui affirme qu’elle aussi, elle compte beaucoup pour lui. Il répète ce qu’il lui a dit, cette nuit-là. Mais cela n’empêche pas les battements de son cœur de s’accélérer comme si c’était à nouveau la première fois. A moins que ce soit la façon dont il la regarde qui lui fasse perdre la tête. Elle se mordille la lèvre inférieure, un tic qui revient décidément souvent mais qu’elle n’a jamais eu autrement qu’avec lui. Elle lui a manqué. Elle n’a même pas le temps de capter ses mots qu’il s’empare de ses lèvres. Aussitôt, Isabella prolonge son baiser avec langueur, avec cette fougue plus forte encore que d’ordinaire à cause du manque. Le manque, justement. Ils s’embrassent de longues secondes durant, jusqu’à ce que le souffle commence à manquer à la jeune femme. – Toi aussi, tu m’as manqué… murmure-t-elle contre ses lèvres. Et ce n’est pas peu significatif. La première fois qu’il lui a dit une chose pareille, elle est presque tombée des nues. Cette fois, elle lui répond sans même réfléchir. Parce que c’est évident qu’il lui a manqué, il lui manque encore en réalité. Approchant à nouveau ses lèvres des siennes, elle lui offre un nouveau baiser plus intense, plus passionnel encore. Elle ne retient pas son envie. Depuis une semaine qu’elle supporte cette distance, elle ne veut pas le faire une seconde de plus. Elle laisse glisser ses mains contre le torse de son amant avant d’arriver jusqu’à son bassin. Elle sent alors la crosse de son arme alors qu’elle esquisse un faible sourire à travers leur baiser. – Tu es encore en service ? Elle ne voulait pas le déranger. Elle voulait juste… Clarifier la situation pour eux. Elle devrait sans doute le laisser partir… Mais maintenant qu’elle le retrouve enfin, s’en détacher lui paraît bien trop impossible.

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Il espérait sincèrement qu'ils puissent passer au delà de cette dispute. Leur première et en tant qu'amant ça ne devrait pas avoir d'importance pourtant ça en a. Mais elle semble le pardonner et ça c'est une bonne chose ! Il ce sent même rassuré de l'entendre dire au point de même lui offrir un petit sourire. Leur premier sourire depuis qu'ils ce revoient. Il voulait surtout s'assurer que cette fois c'était bien vrais, qu'elle le pardonnait pour de vrais et pas seulement pour qu'il arrête de ce sentir coupable. - Bon, ça va alors ! Dit il dans un petit sourire mi amusé mi attendrit. Il ne voulait plus de dispute entre eux c'était bien trop difficile de rester en froid avec elle, de ne pas la voir .. il venait de vivre ça pendant une semaine complète et il ne pouvait plus supporter ça ! La conversation est bien plus sérieuse maintenant puisqu'ils s'aventure tous les deux sur le terrain des sentiments. Des sentiments qu'ils partagent visiblement bien plus qu'il ne le pensait. Cette fois, ils ne sont plus de simples amants, il y a bien sur que ça entre eux cette fois c'est sûr ! Elle lui parle sentiment, de ce qu'elle ressent. C'était la première fois qu'elle le fait et Nick est attentif aux moindres mots. Il n'est pas du genre à être touché ou sensible à ce genre de déclaration pourtant quand ça vient d'elle c'est vraiment différant. Entrelaçant ses doigts aux siens il en profite pour l'attirer un peu plus vers lui avant de venir lui voler un baiser qu'elle prolonger de suite. Un baiser qu'elle prolonge avec langueur, avec envie pendant de longues secondes avant de finalement reculer, seulement une fois à bout de souffle. Reculant son visage sans pour autant prendre de la distance, son front est juste posé contre le sien, leur regards ce captent de nouveau avant qu'elle ne murmure que lui aussi lui avait manqué. Là encore, c'est la première fois qu'elle lui dit un truc pareil, avant elle aurait simplement esquivé mais là elle semblait tellement sincère. Sans lui laisser le temps de répondre à son tour, la belle vient capturer de nouveau ses lèvres dans un baiser bien plus passionné que le précédent. Il sent ses doigts glisser le long de son torse pou arriver à sa ceinture ou ce trouve encore son badge et son arme de service accrochée. - Ouais, mais je leur ai dis que je m'absentais pour un petit moment ... alors si tu n'as rien d'autre à faire ... Souriant doucement d'un air malicieux il capture de nouveau ses lèvres avant de dévier dans le creux de son cou. Retrouvant avec plaisir son odeur, sa chaleur ... elle tous simplement.

♛ Can’t keep my hands to myself. 

Can’t keep my hands to myself No matter how hard I’m trying to I want you all to myself You’re metaphorical gin and juice So come on, give me a taste Of what it’s like to be next to you Won’t let one drop go to waste You’re metaphorical gin and juice Cause all of the doubts and the outbursts Keep making love to each other And I’m trying, trying, trying, trying All of the doubts and the outbursts Keep making love to each other And I’m trying, trying, trying, trying But I… Can’t keep my hands to myself My hands to myself...

Envolée, leur dispute. Elle n’y pense plus, Isabella. Elle n’y pense plus depuis l’instant où il l’a attirée contre lui pour laisser son regard se plonger dans le sien. Elle se sent transportée dans un autre monde, une autre réalité que celle de son quotidien. Il a ce pouvoir dingue sur elle, Nikolaï. Il la coupe du reste de l’univers. Son travail, sa famille, son mari, toutes les préoccupations qu’elle peut avoir chaque jour, tout disparaît à chaque fois que ses prunelles rencontrent les siennes. Pourtant, tout doucement, l’évidence apparaît : l’inverse n’est pas vrai. Quand elle se retrouve loin de lui, peu importe ce qu’elle peut faire… Il n’est jamais loin de ses pensées. Elle pense toujours à leur dernière rencontre, à leur prochain rendez-vous. Elle se languit de le retrouver, elle se languit de lui. Et plus encore durant cette semaine entière qu’elle a passée loin de lui. Il lui a terriblement manqué. Elle en prend bien conscience, Isabella, quoiqu’elle ne mesure pas tout ce que cela peut signifier. Elle s’est attachée à leurs rencontres, c’est un fait, elle s’est attachée à lui. Jamais, elle ne nierait cette vérité. C’est sûrement pour cette raison qu’elle parvient si facilement à lui confier ce qu’elle ressent sous l’oreille attentive de son amant. Peut-être bien trop attentive finalement. C’est peut-être un tort en vérité. C’est peut-être compliquer les choses pour l’avenir, pour leur relation, pour toutes ces limites qu’elle s’était pourtant fixée. Mais elle ne se pose pas la question à cet instant. Le moment qu’elle vit avec Nikolaï est bien trop authentique, bien trop prenant surtout. Et très vite, les mots laissent place aux actes alors qu’elle retrouve ses lèvres avec fougue, presque, comme si elle retrouvait la surface après être restée trop longtemps sous l’eau. Sa langue rejoint la sienne dans ce ballet endiablé alors que ses doigts font déjà leur chemin sur le corps du jeune homme. Il lui a manqué. Vraiment manqué. Elle meurt d’envie de combler enfin ce manque, seulement la réalité la rattrape quand elle sent qu’il porte toujours son arme de service sur lui. Elle tente tant bien que mal de se détacher de lui pour savoir si elle peut vraiment poursuivre son petit manège, ou si elle ferait mieux de freiner ses ardeurs. Ce sourire malicieux qu’elle ne connaît que trop bien sur les lèvres, Nick lui fait comprendre qu’il est tout à elle. Elle sourit instantanément, presque un peu trop rêveusement, avant qu’il n’aille à la rencontre de son cou. Elle sent tout de suite un frisson parcourir tout son corps. Après tant de jours à se passer de lui, elle est encore plus fébrile, encore plus réceptive au moindre de ses gestes. Elle bascule la tête sur le côté pour mieux sentir ses lèvres brûlantes contre sa peau. Chaque baiser renvoie une décharge d’électricité dans tout son corps. Il voudrait la torturer qu’il ne s’y prendrait pas autrement. – Hum… Je crois que je n’ai rien de plus intéressant à faire, non… laisse-t-elle échapper d’une voix amusée. Elle ne croit pas, elle en est sûre. Détachant avec précaution son badge de sa ceinture, elle le contemple quelques secondes avant de relever la tête vers le jeune homme. – Je dois admettre que c’est assez excitant d’avoir une liaison avec un policier. Ça paraît encore plus… Interdit. murmure-t-elle à son oreille alors qu’elle en profite pour retirer également tout en délicatesse son arme. Elle pose le tout contre une commode non loin d’eux avant de s’avancer à nouveau vers lui. – Et plus c’est interdit, plus c’est excitant… Non ? déclare-t-elle avec beaucoup trop d’assurance alors qu’elle l’incite à s’asseoir sur le lit. Elle n’a jamais manqué de confiance en elle mais avec Nikolaï… Elle est plus sensuelle, plus joueuse. Plus aguicheuse, aussi. Attrapant le bas de son pull, elle s’en débarrasse aussitôt. Elle retire ses escarpins l’un après l’autre, puis se décide à détacher sa jupe qu’elle laisse tomber à ses pieds sans le quitter des yeux. Puis, une fois vêtue uniquement de ses dessous, elle vient s’asseoir sur lui, à califourchon, son regard toujours ancré dans le sien alors qu’elle murmure, la voix suave. – Et toi, Nikolaï… Dis-moi ce qui t’excite.

Can't keep my hands to myself
you & me

Ils ne devraient pas parler sentiments, ils ne devaient pas ce dire toutes ces choses. En tant qu'amants ... seulement ils semblaient oublier peu à peu ou ce trouvait leur place respective et à cet instant précis ils n'étaient plus de simple amant. Ça faisait déjà depuis un bon bout de temps qu'il n'était plus de simples amants. Parler sentiment ne faisait que compliquer d'avantage les choses entre entre eux, ça prouvait leur attachement l'un à l'autre, ce sentiment fort, une relation dangereuse. Nick savait tous ça ! Mais maintenant qu'elle était là, le regard rivé dans le sien, ça n'avait pas la moindre importance. Ou plutot si, ça en avait ... parce que ça le touchait vraiment ce qu'elle venait de lui dire, elle tenait à lui ! Elle avait des sentiments pour lui et c'était réciproque. Ça avait de l'importance pour lui, peut être un peu trop, bien plus que ça ne devrait. Il retrouvait avec plaisir les lèvres de la jeune femme, ça lui avait manqué en une semaine ... bien trop manqué ! Elle prolonge jusqu'à bout de souffle et surtout avant de remarquer qu'il était toujours en service. Il avait mit son travail de côté pour elle, il avait tous mit de côté uniquement pour la rejoindre et pourtant c'est pas du tout son genre ! Maintenant qu'il venait de la retrouver, hors de question pour le brun de s'en aller ou de patienter encore. Déviant ses lèvres dans le creux de son cou, il compte bien rattraper cette semaine loin d'elle, profiter de quelques heures uniquement avec elle. - Ça tombe bien, moi non plus ...   Murmure t'il au creux de son oreille avant de reprendre ses baisers en enlaçant doucement sa taille pour la garder prêt de lui. Ce n'est qu'après quelques baisers qu'il recule doucement alors qu'elle contemple son badge. - C'est l'uniforme qui fait cet effet, enfin j'ai toujours entendu dire que les femmes avaient un faible pour les hommes en uniformes. Dit il avec malice, ce petit sourire sur le coin des lèvres. - A moins que ce soit l'autorité qui te plaise ... les hommes de lois. Retournant déposer un baiser contre sa joue, il retrouve son cou, sa peau si chaude et attirante. Il s'en délecte presque repoussant même doucement les cheveux de la jeune femme pour avoir bien plus d'accès. Elle le débarrasse de son badge ainsi que de le son arme. - Voyez vous ça ... toi qui me dit ça ? Mais ou est donc passé la bien trop sage madame Kingston ? Ce n'est pas ce qu'elle avait dit lors de leur premier rendez vous sur la plage. Reculant jusqu'au lit, il ce laisse tomber assis sans la quitter des yeux, sans lâcher des yeux ne serait ce qu'une seconde le spectacle qu'elle lui offre. Il ce met même à rire alors qu'il la dévore des yeux. Son pull, ces escarpins puis enfin sa jupe. Elle est plus sexy et attirante que jamais ! Et là, depuis cette semaine c'était bien trop difficile de ne pas céder à la tentation. Il ne la quitte toujours pas des yeux alors qu'elle s'installa à califourchon sur lui, lui demandant de cette voix sensuelle ce qui pouvait bien l’exciter. - Là ? Tout de suite ? Toi ! C'est toi qui me rend dingue ! Et comment ne pas l'être ? - L'interdit, les risques ... le danger ... les femmes fatales ... les femmes dans ton genre. C'est ça qui me plait ! Murmure t'il contre ses lèvres en frôlant sa peau du bout des doigts.