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 i'm not your party favor (caesar)

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Message Sujet: i'm not your party favor (caesar)   i'm not your party favor (caesar) Empty Ven 27 Sep - 20:47


And she said "hey, let's get away
And I'll be your new religion, baby"


Ça tourne dans ta tête depuis ce soir-là ses mots acides, sa jalousie, les fantômes de ses doigts et les marques doucement rouges qu'il a laissées sur ton bras, la broderie de ses dents qu'il a laissée en plein centre de ta poitrine. De l'égo plein la gorge, jusqu'à en déborder, jusqu'à en vomir, jusqu'à en être fatalement malade, parce que c'est même pas vrai que tu suces mal. Ça ne se désapprend pas, sucer, c'est comme faire du vélo, suffit de remonter dessus et hop, ça revient. Ça cogne quand même contre ton crâne, surtout tard la soir quand tu joues avec tes doigts sur ce putain de téléphone, repasse sur les photos de sa sale gueule, rejoue les stories de sa journée, instagram, snapchat, regarde qui il a insulté sur tweeter, lui envoie quelques messages haineux. C'est pas assez, tu vas devenir folle trop loin de lui, comme ça. C'est pas ton état naturel et il cogne partout à l'intérieur de toi comme un manque. Chaque fois que tu vois une phrase ou un truc qui te fais penser à ce petit bâtard qui n'accepte pas ta nouvelle fausse relation publique. Tu pourrais simplement laisser Bowie, pour satisfaire ton petit con, mais t'as pas envie d'obéir juste pour ses beaux yeux, de la fierté plein la gueule, le menton bien haut, la solitude au creux du bide.

Heureusement que ton faux mec est là, avec ses mots de charmeur qui remontent ton estime un petit peu trop haut. Avec tes envies de sortir de ta déprime pour te repeindre le minois, remettre ta crinière en place, ranger tes seins dans un soutif qui le remontent jusqu'à dans ta gorge, de quoi briller, de quoi attirer cette attention dont t'as tant besoin.

Bowie qui répond à l'appel, pointe le bout de son nez de rockeur chez-toi quand ça va pas. Avec son sourire et la simplicité de votre pseudo-relation. Pas de casse-tête, juste des petits drames inoffensifs qui se règlent en une pelle ou deux, une nuit ou trois. C'est avec lui que tu te rends à la petite fête dont Riley t'as parlé. Celle où vous paradez joyeusement, ta main dans celle de la rockstar, un verre dans une main et sa cuisse dans l'autre pendant que ça parle, que tu t'emmerdes à chercher ta pouffiasse blonde dans la foule. Ennuyée, glissant ta main vers l'intérieur de la cuisse de Bowie sans même le regarder, juste pour l'entendre se butter sur ses mots dans son petit speech passionné à un gars dont t'as rien à foutre.

Puis, l'ennuie se transforme en bordel quand au loin sa sale gueule apparait. Fucking Shapiro. Ta main se resserrer autour de ton prétendu petit ami, quand ses yeux se posent sur toi et que tu te sens fondre comme une glace jetée dans un brasier. Tu fais comme si de rien n'était, le regarde de haut en bas avant de sourire, puis de l'ignorer, d'agripper le visage de Bowie de tes mains et quémander toute son attention. Retrouvant bien vite ses cuisses, ses mains qui glissent sur tes fesses alors que tu l'embrasses à pleine bouche, juste assez longtemps pour donner un joli spectacle, que quelques flash de caméra se cognent contre vous. Juste assez longtemps pour que tu t'inquiètes, de s'il regarde encore, ou s'il a foutu le camp. Ton regard qui le cherche dans la foule dès que t'as repris possession de ta bouche, tes yeux qui ne le trouvent plus. Fuck, bien joué Andra. Tu renvois un sourire léger à Bowie.

« Bouge pas, j'reviens. » Que tu lui promets sans être certaine de pouvoir l'honorer. Tu vas surement revenir, tu sais juste pas dans quel état. Tu plaques un petit baiser rapide sur sa bouche avant de le quitter, relâchant doucement sa main lorsque t'es trop loin pour la tenir. Tu ne replace même pas ta petite robe blanche trop courte, descend l'entièreté de ton verre avant de t'en reprendre un et partir en chasse dans le palace qui vous sert de terrain de jeu. Tu files rapidement vers la balcon, puis montes à l'étage s'il s'est pas trouvé une salope à ramener dans une chambre ou a baiser vite-fait dans la salle de bain juste pour te faire chier, parce que c'est pas son genre, c'est toi la dévergondée. Et tu descend de nouveau, trop rapidement ton verre, celui que t'abandonnes sur le comptoir de la salle de bain où tu titubes un peu, la porte même pas verrouillée lorsque tu te regardes dans la glace, te demande si t'es encore belle, parce que tu te sens comme une merde aujourd'hui. Y'as des jours comme ça.

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@Caesar Shapiro
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Message Sujet: Re: i'm not your party favor (caesar)   i'm not your party favor (caesar) Empty Sam 28 Sep - 16:03

Il sait pas ce qu'il fout là.
Le corps coincé dans une chemise blanche à trois mille dollars, à jouer de ses sourires avec chacun des invités. Ce n'est qu'une soirée de plus, une énième à rajouter à sa liste d'excès en tout genre. Un amas de gosses riches avant l'heure, qui ne savent pas profiter autrement qu'en faisant parler d'eux. Il les connait tous, ou presque. S'est déjà retrouvé collé à la bouche de la blonde en robe verte, a déjà touché le cul de Teresa, l'hispanique sulfureuse. Il s'est déjà pris une claque, de la part de Claire, la française qui en fait toujours trop. Et là, il sirote une coupe de champagne, parlant des derniers potins avec Karl, un de ses acteurs au sourire brillant. Il n'écoute pas vraiment Caesar, se contente d'hocher la tête, ou de lâcher quelques rires bien placé. Il n'y a que quand il se met à parler de la fille Parks qu'il obtient toute son attention. ils vont bien ensemble. non, tu ne trouves pas ? il tourne le visage dans la direction indiquée. Il les voit, Andra et Bowie, jouant les couples parfait face à leur public. C'est qu'ils ont du succès, l'un comme l'autre, encore plus l'un avec l'autre. au moins, on a déjà eu la chance de se la faire. qu'il ricane le blond, faisant pâlir le Shapiro plus qu'à l'accoutumé. ouais, c'est ça. qu'il crache, avalant une gorgée de sa coupe pour avaler une nouvelle pilule qui ne parvient pas à passer. Leurs regards se sont croisés, juste une seconde, assez de temps pour que la femme décide de grimper sur les genoux de son homme. Offrant un spectacle lui retournant les tripes. C'est par pure masochisme qu'il reste debout à les regarder. Il ne rate rien, pas une seule ondulation de ses hanches. Il imprime dans sa rétine les mains du mec sur le cul de celle qui fait battre son coeur, il les imprime pour faire décupler sa rage, puis il tourne les talons. Sans s'excuser auprès de Karl. Il fend la foule la coupe vide toujours entre ses doigts. Il fend la foule, n'entend plus rien que le sang qui cogne entre ses tempes. Il entre dans une pièce, ne se formalise pas du monde s'y trouvant et imprègne ses narines d'une trace de cocaïne. De quoi lui foutre une décharge neuronale. Une deuxième par envie, une troisième pour le principe. Les mâchoires crispées quand il se redresse, il arrache un verre des mains d'un type et le boit cul sec avant de le lui rendre. Il sent la colère qui le gagne, qui grignote ses veines aussi rapidement que la cocaïne envahit son sang. Le voilà qui erre dans les couloirs de l'immensse demeure. Nonchalant. Il a un nouveau verre entre les mains, et il est même pas foutue de se rappeller d'où il vient. Surement appartient il à une fille, au vue de la trace de rouge à lèvres accroché au rebord.
Peut-être qu'il devrait passer la nuit chez lui, seul. Mais il veut mettre quelqu'un au bout de sa queue ce soir. N'importe qui. N'importe quand. Un coup vite fait, mal fait, pour se la sortir du crâne.
Mais il l’aperçoit au bout du couloir, entrant dans ce qui semble être une salle de bain. Machinalement, de façon parfaitement incontrôlable il la suit. Il pose sa tête dans l'encadrement de la porte, et il la regarde tituber. Il la regarde s'observer. Elle ne l'a pas vue et ça le fait sourire jusqu'aux oreilles. c'est moi que tu cherches ? qu'il prononce enfin, il fait un pas dans la salle de bain, s'adosse au mur, dépose son verre pour s'allumer une cigarette. Ses yeux clairs glissent doucement sur elle, sur sa robe blanche mal mise, son décolleté, ses cheveux flamboyant. Magnifique. Il l'a toujours trouvé magnifique. Il tire sur la clope, souffle la fumée dans les airs. vous allez pas du tout ensemble. si tu veux mon avis. en tant qu'ami, je me dois d'être honnête. il ricane, mauvais. si tu savais à quel point je te hais de me faire subir ça.
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Message Sujet: Re: i'm not your party favor (caesar)   i'm not your party favor (caesar) Empty Lun 30 Sep - 7:39


Il est beau votre petit numéro. C'est fun de déconner avec Bowie, qu'il te fasse sentir comme une princesse, même si tu sais que t'es pas la seule à passer sous son corps. Que c'est pas ce que tu cherches de toute façon. Surement que de voir le bad boy casé ça excite les critiques, aussi. Ça compte plus votre mascarade quand tu le cherches frénétiquement, parce que c'est bien joli le coup de pub, mais que c'est pas la vraie vie. Tu le cherches, ton vrai prince, cours derrière lui sans savoir où il est, ni ce que tu lui diras, ce que t'arriveras à réparer ou casser plus fort.

T'es quand même bien assommée, le rosé ça te rend un peu conne, à te mater dans le miroir pour t'assurer d'être encore bonne. Tu sursautes quand la voix de Caesar résonne dans l'encadrement de la porte. Emmenant machinalement tes deux mains devant ta poitrine pour protéger ton coeur de la décharge de la surprise. Ton ventre fait plusieurs tours quand il entre dans la salle de bain, ton regard qui coule sur lui, sa jolie chemise, sa belle gueule. Ta faim de lui qui a jamais trop su comment se calmer, surtout pas avec tous ses verres dans le système, le corps encore plus léger que les mœurs. Et ce fucking magnétisme entre vous, gravitant comme deux lunes en orbite l'une autour de l'autre. Il s'allume une clope, encore plus beau petit bâtard quand il s'enfile des cigarettes, quand sa silhouette danse dans la fumée bleutée.

« J'ai l'air de chercher quelqu'un ? » Que tu te moques, que tu mens pour qu'il ne gagne pas encore, pas tout de suite. Parce que tu peux pas juste ramper jusqu'à ses cuisses chaque fois qu'il est dans la même pièce que toi. Tu fais volte-face, appuyant tes fesses contre le comptoir pour tenir sur tes jambes que t'allonges doucement pendant qu'il râle encore sur Bowie. « Ah non ? On va pas bien ensemble ? À cause de quoi ? La presse dit pas du tout ça, elle. » Que tu lui répliques presque innocente, avant de doucement rigoler. Même si ça t'irrites tu ne peux pas t'empêcher de trouver ça adorable qu'il soit autant jaloux. Adorablement chiant. Tu ne peux pas t'empêcher de t'approcher de lui, pour mieux le narguer à quelques centimètres de son corps. Pour compter les secondes avant qu'il n'explose. Fronçant tes sourcils, ton corps tanguant à quelques centimètres du sien. « Mais tu me parles toujours de Bowie. T'es amoureux de lui au fond, c'est ça ? » Que tu te moques, petite garce, encore plus quand tes yeux glissent sur son visage, trouvent un souvenir laissé près de sa narine. Tu fais passer ta langue sur ton index, pour l'humidifier, aller lentement récupérer la neige contre sa peau, ramenant tes doigts jusqu'à ta bouche, pour glisse la poudre restante contre ta langue. L'effet qui ne se fait certainement pas sentir de suite, mais qui ne tardera pas. T'as pourtant pas besoin de ça pour avoir envie qu'il te retourne contre le comptoir. Ton index et ton majeur qui quittent lentement ta bouche, coulant sur tes lèvres. Tes yeux qui ne se détournent pas de lui une seconde et tout ce qu'il fait gronder dans ton ventre avec sa petite gueule de bâtard.



@Caesar Shapiro
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Message Sujet: Re: i'm not your party favor (caesar)   i'm not your party favor (caesar) Empty Lun 30 Sep - 17:58

j'ai l'air de chercher quelqu'un ? il crache sa fumée vers la principale intéressée, oui/ qu'il répond dans un sourire satisfait. c'est lui qu'elle cherche, il s'en persuade tout du moins. Ah non ? On va pas bien ensemble ? À cause de quoi ? La presse dit pas du tout ça, elle. il secoue la tête de gauche à droite, lève même les yeux au ciel alors que la princesse s'installe à son aise. elle est saoule, ça l'amuse. elle est saoule, il le voit, dans ses yeux qui brillent, dans son sourire bancale. qu'est-ce que j'en ai à foutre de ce que dis la presse ? vous êtes juste un couple de plus qui fait mouiller les adolescentes à peine pubère. elle se rapproche, il ne peut pas reculer, son dos déjà collé au mur derrière lui. Mais tu me parles toujours de Bowie. T'es amoureux de lui au fond, c'est ça ? il serre les dents le Shapiro, ses molaires vont exploser quand elle passe ses doigts au niveau de sa narine -un oubli ridicule qu'elle fait disparaître tout contre sa langue. il a l'coeur battant Caesar, les doigts qui abîment la clope qu'il tient entre ses doigts. le spectacle qu'elle lui offre, il n'en rate pas une miette comme à son habitude. elle le fait exprès, devient sensuelle. veut sans doute lui rappeler ce dont elle est capable avec cette bouche envoûtante. il lutte intérieurement pour reprendre ses esprits. mais il y parvient.
je te parle toute le temps d'lui, parce que vous passez votre vie à vous exposer aux yeux de tous. qu'il crache, jettant d'un coup de doigts le mégot dans le lavabo. surtout aux miens. tu crois qu'j'ai pas vue ton petit manège ? il arque un sourcil. celui de tout à l'heure, quand tu ne voulais capter que ma seule intention. même Karl a failli être jaloux, pause d'ailleurs, depuis quand tu te tapes des connards comme Karl ? nouveau haussement de sourcils. finalement, leurs vies ne se résument qu'à ça. une éternelle chasse, de laquelle aucun des deux ne sortira ni gagnant, ni repu. ils ne sont bons qu'à donner des coups de crocs, laisser des marques indélébiles sur les épidermes. depuis toujours. depuis gamins. depuis que leurs hormones ont pris le dessus et que la demoiselle est devenue plus qu'une simple copine de chambre. une soeur en devenir qu'il rêvait de mettre dans son pieu. bon, en même temps j'peux pas leur en vouloir... t'es sacrément, il laisse ses yeux glisser sur son corps une nouvelle fois, s'attarde sur ses jambes interminables, remonte péniblement jusqu'à ses iris clairs, bonne. une nouvelle clope qu'il cale entre ses lèvres, l'allumant presque au ralentit alors qu'il la fixe intensément. l'alchimie n'est plus à prouver. il la ressent à travers tout les pores de sa peau. les frissons qui le traversent. un mélange intelligent de haine et d'amour. l'genre de truc qui prends aux tripes.
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Message Sujet: Re: i'm not your party favor (caesar)   i'm not your party favor (caesar) Empty Lun 30 Sep - 22:39


C'est un beau petit bâtard. Tellement qu'il t'en donne mal au ventre quand il te crache sa fumée à la gueule, arrogant à souhait. Parce que c'est comme ça que tu l'aimes, du bout des dents, les ongles enfoncés dans la chair. Petit sourire con aux lèvres, que tu lui arracherais d'un coup de mâchoire. T'es bourrée, te tiens contre le comptoir tandis qu'il s'exaspère, rigole doucereusement à ses mots claquants. Ceux qui te donne envie d'avancer vers lui, pour le narguer, fusionner si possible, le coincer contre le pan du mur. Ton tour de lui vomir des conneries avant de récupérer la drogue contre sa peau. Le trop peu qu'il t'a laissé.

Le temps des accusations, quand sa cigarette vole jusqu'au fond de l'évier hors de prix. Ses mots haineux qui te plaisent, conasse qui aime bien le rendre jaloux, pour te prouver comment il est dingue de toi. Jamais assez certaine de ce qu'il y a dans son ventre, ce qui bat sous sa peau, juste pour toi. Cette maladie fatale que vous partagez depuis bien trop longtemps. Il se plaint même de Karl et tu fronces les sourcils un instant, cherche à replacer sa gueule.

« Karl ? » Que tu demandes avant un pause, cherchant vraiment au fond de tes quelques neurones pas trop imbibée d'alcool. « J'sais plus, c'est qui ? Peut-être que j'étais trop bourrée. » Que tu souffles dans un rire d'idiote, ta main jouant doucement dans ta crinière lorsque ça se calme, ou plutôt, ça s'alourdit, s'alanguît quand il te regarde comme ça. Quand il te donne envie d'abandonner tout le reste de ta vie juste pour ses beaux yeux, comme ses petites connes dans les films romantiques. T'es exactement cette conne-là. Celle qui rigole tendrement, souffle un : « Merci... » Plus lourd encore que les autres mots, parce que la distance de son corps au tien est douloureuse. Parce que t'as juste envie qu'il te fasse payer toute sa rage, qu'il te rappelle à qui t'appartient. Comme si t'arrivais à l'oublier une seule seconde de ta putain de vie. Tu t'approches encore, ta main qui court sur sa chemise, l'agrippe pour le coller contre toi, le tirer contre le comptoir d'un geste brusque, l'enfermer entre tes jambes. Une main toujours contre son ventre, l'autre qui a retrouvée sa nuque. L'envie terrible de l'embrasser, même si la porte est joliment ouverte, besoin de le retrouver, de passer la nuit à te rouler contre lui, rire de ses conneries, retrouver l'odeur de ses draps, te souvenir de la puissance de ses bras. Te faire croire qu'un jour il pourrait être, vraiment, complètement, entièrement à toi. « T'es pas mal non plus. » Que tu lui souffles douloureusement. Euphémisme. Parce qu'il est canon ton Caesar, parce que même les mecs et les meufs plus plastiques, t'en a rien à foutre, en vrai. Parce que même si Bowie est sympa, que vous ne vous prenez pas la tête avec rien, il ne te fait pas ressentir ça. Tout ce bordel dans ton ventre, cette impression d'être vivante, d'être complète, que la vie c'est peut-être pas juste une grosse mascarade.
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Message Sujet: Re: i'm not your party favor (caesar)   i'm not your party favor (caesar) Empty Mar 1 Oct - 17:38

il n'est pas étonné, qu'elle ne s'en souvienne pas. ou qu'elle fasse semblant de ne pas s'en souvenir. elle n'est pas de ce genre là, à épingler ses conquêtes sur un tableau de chasse bien décoré. elle est de ces collectionneuses qui se lassent aussi vite qu'elles s'enflamment. laissant des portes ouvertes, pour les refermer sur des doigts insouciants. elle n'a pas besoin de grand chose andra, les hommes se traîneraient à ses pieds si elle venait ne serait-ce que papillonner des cils devant eux. c'est d'une facilité déconcertante. le charme à la Parks comme on le dit si bien dans leur monde. la mère Parks étant connu pour ses mariages aussi répétitifs qu'expéditifs. elle tient de sa mère, pour sûr. un charme aveuglant, qui ensorcelle. il s'est coincé dans ses filets il y a des années. autant d'années qu'il cherche à s'en défaire. autant d'année qu'il n'y parvient pas. alors, certains soirs, il renonce. certains soir, mais ce soir. pas encore.
la cigarette entre ses lèvres, l'allure d'un prince des temps modernes. il la bouffe littéralement d'ses yeux. c'est que ça vibre sous son épiderme, la mémoire dans la peau, son corps entier se remémore. ses neurones s'activent et envoie des signaux, oui, ça fait beaucoup trop longtemps qu'ils ne se sont pas laissé aller l'un contre l'autre. que leurs souffles ne se sont plus côtoyer, leurs ongles n'ont plus accroché. beaucoup trop longtemps qu'ils n'ont pas partagé le même rires, passer des heures à se prélasser sur un canapé, ou bien à l'ombre d'un cocotier sur une plage privé. la gamine Parks lui manque. pas seulement physiquement et c'est ce qui lui fait serrer les dents. d'autant plus lorsqu'elle laisse ses griffes s'accrocher à sa chemise et que très vite il se retrouve pris au piège entre les cuisses de la femme. t'es pas mal non plus. qu'elle lui souffle, il sourit autant qu'il le peut. s'il se débarrasse une nouvelle fois de sa clope -à peine entamée- ce n'est que pour passer ses doigts dans les cheveux roux. l'index de son autre main occupé à descendre le long de la jugulaire, jusqu'à la naissance de ses seins.
complètement aimanté.
foutrement hypnotisé.
de ses jambes qui l'encerclent elle l'éperonne. foutu étalon qui se laisse aller contre son bassin. l'coeur qui bat la chamade, malgré lui. il ne parviendrait même pas à s'enfuir, même s'il le désirait. le cocktail est détonnant: porte ouverte, soirée animée, drogue, alcool, son mec qui traîne dans les parages. j'peux pas prendre le risque que tu te souviennes pas de moi. qu'il parvient à dire, à quelques centimètres de ses lèvres. il ne l'embrasse que par pensée, mais ça lui fait le même effet. des bourasques dans le bide. le bas ventre qui s'anime. j'profite pas des filles trop saoule. il ricane contre sa peau, laisse son index courir jusqu'à son nombril par dessus la robe. ton gars n'apprécierait pas. il ne cesse de parler, pour rester un tant soit peu concentré, sans doute aussi pour sentir l'énervement percer au coin de ses yeux, puis j'suis sur que t'as pas de capote. le ton trop sérieux quand il prononce ces derniers mots. juste une façon de lui faire comprendre, qu'il ne digère toujours pas, de passer officiellement après un autre. alors que toutes les fois officieuses ne lui ont jamais autant arraché les entrailles.
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Message Sujet: Re: i'm not your party favor (caesar)   i'm not your party favor (caesar) Empty Jeu 3 Oct - 7:33

Tu sais vraiment plus très bien qui est Karl. Ni son nom, ni sa gueule. Tu ne retiens pas les noms de boytoys, surtout quand ils ont tous la même dégaine. Rien à voir avec le petit bâtard sous tes yeux, sous tes doigts. Parce que tu le veux, irrémédiablement. Avec une faim qui ne sait jamais se taire. Même après te l'être fait, ça continue, ça crie encore à l'intérieur, ne se calme que lorsque t'es tout contre lui. Serré, ton coeur contre le sien, peau à peau de préférence. C'est pas de réussir à le manipuler qui te fait jouir, quand il abandonne encore son cancer pour glisser ses phalanges dans tes boucles. Non, c'est de te convaincre qu'il te veut tout aussi démesurément, que toi. Ses mains qui coulent sur toi, promettent qu'elles ne savent pas mieux faire. Tes jambes qui deviennent sa cage, de celle de laquelle il ne veut pas s'échapper, tu l'espères, même s'il est un professionnel pour te frustrer. Parce que t'as envie de lui, là, maintenant, avec urgence, comme si t'en mourrais dans le cas contraire. C'est pas raisonnable, la porte ouverte, vos âmes perdues dans les vices et pourtant, tu n'acceptes pas les non, comme réponse. Ses lèvres tellement près des tiennes que tu vrilles, tes joues rouges de désir et dela chaleur qui te bouffe.

« On s'connait d'où déjà ? » Que tu le nargues lui, comme si tu pouvais oublier ta rencontre avec lui, super môme disney sur qui tout le monde flashait déjà. Pire encore quand on te l'avait présenté comme étant ton frère. « Ah si, on a déjà été de la même famille, non ?» Que tu te moques ramenant quand même tous ses souvenirs à la surface. Cette chasse épuisante, cette envie qu'il t'attrape et n'en fasse qu'une bouche de sa demie-soeur, exactement comme dans ses pornos trop fabriqués. Parce que le jeu de pieds sous la table ne te suffisais plus. Tu rigoles quand il ajoute qu'il ne profite pas des filles trop bourrées. Ton rire clair, ton front qui retrouve le sien, tes lèvres qui le taquinent.

« Nan, t'as pas envie d'abuser d'moi ? Même pas un peu ?» Que tu ronronnes, te frottant à lui, à son doigt qui court contre ton ventre, le conservant contre toi tandis qu'il se cherche des excuses. Ton mec, le pape, quoi d'autres ?  « Ça va t'inquiètes, on est bien ouverts, il peut même s'joindre à nous, si tu veux.» Que tu proposes, provoques, préfère le garder pour toi, préfère les avoir séparés, rien que pour toi, égoïste. Probablement aussi jalouse que lui, sinon plus. Parce qu'il te remet encore tes baises avec Bowie sous le nez, exige une capote. Tu sais qu'il y en a surement quelques part dans les armoires, pas loin, quand on cherche bien, mais t'as pas envie de chercher. « J'en ai pas besoin, pas avec toi...» Que tu lui murmures, pas certain si c'est sexy ou juste un peu trop vrai. Parce que s'il était pour t'engrosser, lui, ba tant pis, tu commencerais à produire des mômes comme ta mère. C'était pas vraiment dans tes plans, mais tu ne supporterais pas qu'il y ai une capote entre vous. Tu veux juste le sentir entièrement à l'intérieur de toi quand il te retourne les tripes. Un peu comme là, il le fait, avec son regard de braise, la petite mèche qui lui retombe devant les yeux, ses mains, sa façon de se tenir, coké ou pas. Tes mains glissent sur ses fesses, le pressent encore à ton bassin, le sentir se dessiner contre toi. « Putain Shapiro, baises-moi.» Que tu lui ordonnes, tes mains qui taquinent déjà sa ceinture. Parce que le manque c'est transformé en cruauté. Que t'as besoin de lui, besoin de son corps, de perdre dans son odeur encore, jusqu'à en asphyxier.
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Message Sujet: Re: i'm not your party favor (caesar)   i'm not your party favor (caesar) Empty Dim 6 Oct - 14:03

elle se joue de lui.
fait remonter des souvenirs qui devraient rester enfouis à tout jamais. cette période où son père et ta mère partager leurs vies. cette période où on les a obligé à se comporter comme une famille des plus bancales. ils en passaient des heures à se tourner autour, à jouer avec leurs limites. surtout elle. il en devenait dingue caesar, passant des nuits entières à rêver des courbes adolescentes de la rouqine. jusqu'au jour où ils se sont glissé dans la chambre l'un de l'autre, mettant les fantasmes en oeuvres, à coups de baisers et de branlettes innocentes. il y repense, quand elle se tord sous son doigt. il y repense, quand son souffle caresse sa peau. il y repense tellement, que son sang pulse avec vigueur entre ses jambes. alors il jette de nouveau bowie sur le tapis, dans l'espoir que les imaginer tout les deux fasse descendre son plaisir. en vain. la colère elle, ne fait que l'accentuer. c'est elle, qu'il cherche à énerver en parlant de capotes. en vain aussi, puisqu'elle n'a de cesse de murmurer contre ses lèvres.
il souffle bruyamment quand les mains d'andra se presse contre ses fesses, que leurs bassins se caressent langoureusement. il a la trique quand elle lui ordonne d'en finir. il montre les crocs quand elle vient à défaire sa ceinture. c'est toujours hypnotisé qu'il lui remonte sa robe, il ne prend même pas la peine de lui retirer son sous-vêtement, descend juste assez son boxer et il s'immisce en elle avec hargne. il perd son souffle au premier coup de bassin shapiro, ses lèvres s'accrochant avec cruauté à celle de mademoiselle parks. il a plaqué ses mains à son cul quand il la malmène, sans la moindre douceur.
c'est son amour qui parle. sa haine qu'il retranscrit dans chacun de ses mouvements. très vite les objets se trouvant sur le comptoir de la salle de bain se retrouve au sol. trés vite leurs gémissements emplissent la pièce. il la bouffe, de ses lèvres, de ses doigts qui agrippent la chaire ici et là. la vérité, c'est qu'il perd déjà pieds entre ses reins. qu'il se retient déjà de jouir. parce que c'est le manque qui se fout de sa gueule et le met déjà au pied du mur.
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