Sujet: Re: For a pessimist, i'm pretty optimistic ± torbjörn Ven 29 Nov - 3:12
for a pessimist, i'm pretty optimistic
Torbjörn - Joanne
«Les noeuds sacrés de la vraie amitié se forment bien plus facilement sous un humble toit et dans les cabanes des bergers que dans les palais des rois.» L'Arioste
Torbjörn, tu le considères comme l'un de tes frères. L'un des rares pour qui tu ferais tout. Il est ce genre de personne bonne envers et contre tout. Ce genre de mec qui malgré sa carrure imposante ne ferait pas de mal à une mouche. Il n'oserait pas faire du mal à quiconque impunément. Il est cette force calme qui t'attires vers le bon côté, le diplomate lorsque tu es incapable de contrôler tes élans violents. Tu peux le sentir son regard désapprobateur, notamment lorsque tu te retrouves en compagnie de Gaby. Jamais il n'osera te dire comment agir, comment te comporter. Mais il se veut toujours de bons conseils lorsqu'il te confesse timidement que tu devrais te calmer. Oublier ta hargne et passer à autres choses. Alors tu l'écoutes, tu t'assagis au fur et à mesure de votre collaboration. Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, cependant depuis que vous tatouez ensemble tu sembles trouver un équilibre. Un point de repère dans cet univers hostile qu'est le votre. Vous vous complétez parfaitement, vous êtes amis envers et contre tout. Il est même ton meilleur ami, ton meilleur collègue, ton meilleur partenaire. Tu ne serais pas là où tu en es aujourd'hui sans lui Joanne. T'en es bien consciente et tu n'auras de cesses que de le remercier indéfiniment.
Enfin pas vraiment ce soir, parce que d'après sa mine renfrognée il ne compte pas te laisser t'échapper pour te planquer chez toi en solo. Qui sait, quelque fois que tu te ferais manger par tes plaids pas vrai? Tu passes son air sadique lorsque vous évoquez l'éventuelle possibilité que tu te mettes au sport. Pour ça, faudrait déjà que tes poumons soient coopératifs et vu l'nombre de clopes que tu t'envoies à longueur de journées, faut dire que pour l'instant ils te diraient plutôt d'aller t'faire voir. Il est bien le seul que t'autorises à rire de toi ouvertement, parce que tu l'sais que ton suédois il n'a pas une once de méchanceté en lui. Mais ça tient presque de la cruauté de te forcer à sortir! T'essaies de le railler à ton tour lui demandant si son absence à tes soirées pyjama et netflix venaient du fait qu'il n'en portait tout simplement pas. Tu te mets à rire lorsque ce dernier te demande s'il à une gueule à ça. "Note à moi même, t'offrir un pyj' à Noël. Non parce que t'y échapperas pas à la soirée chill. Mais je tiens pas trop à te voir débarquer à poil." Nan ça serait gênant presque. 'Fin un corps reste un corps, t'es toi même pas trop pudique. Mais.. C'est comme un frère pour toi alors on va éviter de traumatiser tes yeux innocents. L'mystère c'est bien aussi.
Vous quittez finalement le studio pour rejoindre ton appartement un étage au dessus. T'abandonnes ton collègue tatoueur pour filer dans ta penderie afin de te dégoter une tenue décente. Tu râles, alors que tes doigts effleurent les différents tissus sur lesquels ils s'attardent. Une fois couverte contre le froid, du moins suffisamment pour ne pas te plaindre comme tu sais si bien le faire. Penaude tu reviens sur tes pas en bougonnant chose pour laquelle tu excelles également sans contestes. "Franchement, t'es pas cool." Tu marmonnes à nouveau. Tu vois pas vraiment pourquoi ça lui tient autant à coeur que de te sortir à l'extérieur. Te forcer à voir du monde et à te socialiser. T'as pas envie de voir les gens, t'as pas l'envie de te mêler à eux. Pour dire vrai t'en as très franchement rien à faire et plus tu t'mets en retrait mieux tu te sens. T'aimes pas les foules, te sentir oppressée. De moins en moins d'ailleurs quand t'y penses. Pour ça que tu profites du calme de ton shop presque toute la sainte semaine lorsque tu ne t'enfermes pas chez toi. Avant t'avais le rituel du vendredi/samedi soir avec la bande. Maintenant si t's présente à au moins l'une des soirées c'est que tes potes peuvent se considérer chanceux et s'attendre à ne pas te voir pointer ton nez la semaine suivante. Comme un temps de récupération.
"C'est bon, c'est bon monsieur l'impatient!" Ta voix lance sur un faux ton d'agacement. Tu saisis ton sac à main et précède Tor' dans votre descente vers le rez-de-chaussée. T'as aucune idée de ce que vous allez bien pouvoir faire ce soir, de ce qu'il espère pouvoir tirer de toi. T'es loin d'être un bout en train, tu danses pas franchement bien et mise à part le fait que tu aies une sacré descente t'as rien de spécial lors des soirées. T'es pas celle qui finis raide le plus vite, mais t'es sûrement celle qui le reste le plus longtemps. Parce que premièrement t'as la fâcheuse de finir les verres qui traînent et peu importe son appartenance. (Surtout ceux de Gabriel, rien que pour l'embêter.) Peu à peu Red Devil Tattoo se retrouve dépourvu de lumière et vos deux carcasses encrées gagnent le froid hivernal alors qu tes clefs s'enfoncent dans la serrure. Il est fort quand même Tor, t'ignores par quel magie il a ce don de ne jamais vraiment t'énerver. De t'apaiser même lorsque tu montes en pression comme une sauvage, lorsque tu vois noir sans même passer par le rouge. "Bon t'as dis que tu m'emmenais boire un verre c'est ça?" Que tu lances innocemment un sourire intéressé sur tes babines. T'es jamais contre un coup à boire, bien que vous auriez très bien pu profiter de ta petite cave perso au chaud, sous un plaid. T'es casanière, t'as perdu ton côté aventureux depuis longtemps Joanne. En même temps qu'un certain encré.