C’est douloureux. Tellement douloureux de la voir souffrir. Tellement douloureux de la voir malheureuse. Elle a beaucoup trop souffert, Katheryn. Elle est devenue cette femme forte, aujourd’hui, mais c’est en grande partie parce qu’elle a dû se braquer, très jeune, pour pouvoir survivre. En grande partie parce qu’elle s’est retrouvée livrée à elle-même, abandonnée de tous. Parce qu’elle a rencontré une femme qui n’a jamais su l’aimer correctement. Elle est forte, indéniablement, mais elle a ses failles, comme chaque personne en ce monde. La seule différence, c’est que ses failles, elle ne les montrent pas, Katheryn. Et tu le sais, Kristina. Tu as appris à vivre avec elle, à la comprendre, à l’apprivoiser. Tu connais, désormais, toutes les difficultés qu’elle éprouve à se livrer. Elle tente, pourtant. Elle tente de la retenir, Kristina. Elle ne veut pas la laisser fuir, pas alors qu’elle vient de revoir son père après tant d’années. La quadragénaire semble totalement chamboulée, et cela est tout naturel. Personne ne serait capable de rester insensible à cela. Et elle est mal, elle aussi, Kristina. Elle est mal parce qu’elle espérait de tout son cœur que la discussion se passe bien. Que la discussion soit apaisée. Elle espérait même qu’avec un tout petit peu de bon sens, le père de Katheryn serait un peu heureux de la revoir. Mais en entendant ses paroles, elle comprend rapidement que ce n’est pas le cas. Elle comprend rapidement qu’il a été odieux avec elle, qu’il a été méchant, et qu’il a certainement passé ses nerfs sur elle, comme avant. - Oh mon cœur… Je suis tellement désolée… Et elle n’a même pas les mots. Elle n’a même pas les mots pour décrire combien elle l’est. Elle n’a pas les mots pour lui exprimer comme elle regrette. Parce qu’elle ferait tout, pour le sourire de Katheryn. Parce qu’elle ferait tout, pour le bonheur de la femme qu’elle aime. - Il devait être surpris de te voir… Peut-être qu’il va se calmer… Réaliser...T’as ce naturel optimiste, Kristina. T’as pas envie de croire qu’il puisse tirer un trait définitif sur elle. T’as pas envie de croire qu’elle soit destinée à avoir le cœur brisé. Mais elle veut s’en aller. Elle veut partir. Et Kristina ne peut que le comprendre, elle ne peut que l’accepter. - Oui, on s’en va, viens… On en quand tu voudras… Son bras passe instinctivement autour de Katheryn et elle se dirige avec elle jusqu’à la sortie de l’hôpital. Elle aimerait tellement être certaine qu’elle va bien. Être certaine qu’elle parviendra à encaisser le choc, à se remettre de cette rencontre avec son père. Mais elle sera là pour ça, Kristina. Elle sera là pour l’aider à oublier, toujours.
Sujet: Re: let's love like there's no goodbyes. (ainswell) Lun 25 Nov - 18:36
Let's love like there's no goodbyes
Ainswell
"Quelle idiote" ... elle ce sent stupide d'avoir pu croire que son père puisse l'accepter alors qu'il n'a jamais su le faire. Stupide de croire qu'il avait changé, de croire qu'il pourrait l'aimer. Elle n'y avait jamais cru et pourtant une partie d'elle avait espéré qu'il puisse changer. Stupide ! Au final, elle n'avait fait que ce prendre la réalité en pleine figure, son père est un monstre et ça faisait déjà depuis bien trop longtemps qu'il l'avait rayé de la famille sans le moindre scrupule. Ça faisait déjà des années qu'elle avait tourné cette page, des années qu'elle avait apprit à vivre avec en ce disant qu'elle n'avait plus la moindre famille autour d'elle. Cette lettre avait tout chamboulé mais elle n'aurait pas dû y croire. Au final ça faisait plus de mal que de bien ... il c'était montré odieux avec elle, cruel, horrible. En faite il était toujours fidèle à lui même. Au moins elle avait préservé Kristina d'assister à ce spectacle, sachant très bien que la jolie rousse n'aurait pas pu résister à l'envie de l'envoyer balader. Désormais, il fallait qu'elle claque cette porte, elle devait arrêter d'y penser et tourner la page et rayer à jamais cette partie de sa vie. Comme toujours, c'est auprès de sa jolie rousse qu'elle trouve le réconfort dont elle a cruellement besoin. Kristina l'attendait avec patience dans le hall d'entrée. Patiente mais inquiète et forcément en la voyant arriver avec une tête d'enterrement, normal qu'elle soit en panique totale. Katheryn ne préfère pas entrer dans les détails de cette conversation avec son père, c'était encore trop frais, trop douloureux pour qu'elles puissent en parler. Mais les grandes lignes suffisent à lui faire comprendre que ça c'était très mal passé. - Tu n'y es pour rien ... ne soit pas désolée ! J'aurais pas dû espérer que ça puisse bien ce passer. Je crois que je déteste les réunions de famille ! Souffle t'elle ne baissant légèrement le regard sans avoir quoi ajouter de plus. Au moins c'était fait maintenant ! Comme arracher un pansement, ça faisait mal mais avec la temps ça finissait par passer. Pourtant Kristina essaie de lui remonter le moral, essayer d'y croire. Mais elle en avait assez de devoir faire un pas vers lui et à chaque fois ce prendre un mur. Il avait eu le temps de cogiter toutes ces années loin d'elle mais ce n'était pas pour autant qu'il avait changé ! Au contraire, il avait empiré ! La jugeant responsable de tous ses malheurs.- Non, il a eu des années pour réfléchir, ce préparer à mon retour, des excuses. Il n'a pas envie Kristina ! Il me déteste et pour lui je suis la cause de tous ses malheurs. Quoi que je fasse il ne changera jamais et j'en ai assez d'espérer qu'il puisse m'accepter un jour. A quoi bon ? Pourquoi devait elle attendre après lui alors qu'il n'en n'avait strictement rien à faire. - Il aurait clairement préféré que je ne vienne pas le voir ! Alors a quoi bon rester ici ... on s'en va. Et heureusement, elle n'insiste pas. Glissant juste son bras autour d'elle, Kristina l'entraine avec elle en dehors du bâtiment tournant en même temps cette page, désormais sa seule famille c'était Kristina.
Le reste de la journée ce déroule plutôt vite, après ce mauvais moment auprès de son père, Kate décide de ne plus aborder le sujet pour profiter de ces quelques heures en compagnie de sa petite amie. Loin des problèmes, loin de tous ce qui peut leur faire du mal, loin de la réalité. La blonde en profite pour lui faire visiter sa ville d'enfance, elle lui fait partager ses souvenirs, ses joies, ses peines, elle ose lui parler de ses premiers amours comme de ses douleurs, de ses craintes. Elle s'offre a elle en lui parlant de son passé, chose qu'elle n'avait jamais osé faire avant. C'était bien plus intime que de lui montrer ses vieux albums photos. Et en même temps, elle renouait un peu avec son passé. Kate n'avait jamais oublié d'ou elle venait, son histoire, ses souffrances. Mais désormais en brisant ce contact avec son paternel c'était comme si elle ce libérait enfin de cette souffrance. C'était idiot, puisque la rencontre c'était mal passé mais dans le fond elle avait surtout finit par comprendre qu'elle devait arrêter de ce bloquer sur cette histoire, arrêter d'y croire et enfin espérer quelque chose de meilleur pour elle. Ce n'était pas elle la méchante dans cette histoire mais bel et bien un père qui n'avait jamais su l'aimer. Aujourd'hui, elle pouvait aller de l'avant, avec Kristina. C'était elle son souffle de vie, sa seconde chance, son espoir de pouvoir recommencer à zéro malgré un départ plus qu'anarchique. Elle ne croyait pas forcément au destin mais avec Kristina ... ça ne pouvait qu'être le destin ! Elles passent le reste du temps à flâner en ville, jusqu'à tard le soir avant qu'elles ne ce décident à rentrer. En fin de compte, passer du temps avec Kristina l'avait aidé à oublier complètement le reste. Elle ne pensait plus à rien, sauf au sourire de sa belle, son rire, sa façon de la regarder quand elle lui parle d'elle, de la toucher pour la rassurer, de l'embrasser. Le reste n'avait plus d'importance.
C'est tard dans la soirée qu'elles débarquent finalement dans la maison avec un repas déjà tous prêt et de quoi passer la soirée. Mais Kate refusait que les mauvais souvenirs refassent surface. Elle trouvait l'endroit plutôt glauque comparé à la journée qu'elle avait passé avec Kristina. Et puis ce n'était pas du tout l'ambiance pour une soirée romantique. - Tu devrais aller mettre tous ça dans la cuisine, je vais ... m'occuper du reste ... c'est un peu trop glauque ici je trouve. Même si sa maison d'enfance restait la même, ce n'était pas le souvenir qu'elle voulait en garder, pas ce soir ... elle voulait tourner cette page et elle y arrivait doucement alors autant continuer dans la même lancé. Déposant un simple baiser contre les lèvres de sa belle, elle la pousse en direction de la cuisine afin qu'elle prépare le reste, même si ce n'était qu'une petite diversion pendant qu'elle refusait la déco du salon. Il ne fallait pas grand chose. Juste quelques bougies, une ambiance plus chaude et agréable. Le petit feu dans la cheminé et peut être un peu de musique. Elle n'avait pas beaucoup de choix, mais un vieux disque de jazz sur le vieux tourne disque pourrait faire l'affaire. C'était déjà mieux ... non ? Il ne lui manque plus que Kristina et ce sera parfait.
Elle a encore du mal à réaliser qu’elles ont fait tout ce chemin, toutes les deux, pour se retrouver face à un mur. Pour se retrouver face à un père odieux, un monstre, qui ne cesse de faire du mal à la femme qu’elle aime. Prétextant qu’elle est la cause de tout ce qui arrive de mal dans sa vie, alors qu’il est le seul et unique responsable de ses malheurs. Également responsable des souffrances que renferme la quadragénaire. Parce qu’elle le sait, Kristina, si Katheryn a autant souffert c’est parce qu’elle a été rejetée par les personnes censées l’aimer plus que tout au monde, ses parents. Et c’est une femme extraordinaire, Katheryn. Une femme qui mérite d’être aimée, qui mérite d’être heureuse. Mais également une femme très fermée, presque dure, parfois, et tu sais que c’est uniquement de la faute de ses parents, Kristina. Tu sais que c’est également la faute de la femme qu’elle a épousée. Et tout ce que tu souhaites, toi, aujourd’hui, c’est pouvoir la libérer de tout ce mal. Comme elle a su le faire pour toi. Parce que Katheryn a été parfaite, elle a été sans failles, lorsqu’elle a aidé Kristina à combattre son viol. Et elle l’aide encore, chaque jour. Elle l’aide par sa présence. Elle l’aide en lui offrant l’amour dont elle a besoin. Elle l’aide avec son regard toujours aussi beau. Elle l’aide, en lui permettant de comprendre chaque jour qu’elle n’est pas responsable. Et aujourd’hui c’est à Kristina d’aider Katheryn à son tour. C’est à Kristina de lui faire comprendre qu’elle n’est pas responsable de la haine de son père. Toutefois, elle respecte sa volonté. Elle accepte de ne plus en parler, de partir faire un tour et découvrir la jolie ville de Bâton-Rouge. Et lorsque Katheryn sera prête à en parler, si elle en a besoin, si elle a besoin de pleurer ou bien de crier, la rousse sera là. Elle sera là pour elle, toujours. Découvrant la ville, elle découvre par la même occasion le passé de Katheryn. Son enfance, son adolescence, tous les moments qu’elle n’a pas vécu avec elle et qui font d’elle la merveille qu’elle est aujourd’hui. C’est un sentiment de bonheur, qui gagne son cœur, malgré la tristesse du moment passé. Un sentiment de bonheur, parce qu’elle réalise combien Katheryn se livre à elle. Elle prend conscience qu’aujourd’hui, elle est prête à tout partager avec elle et c’est tout ce qu’elle demandait. Après des mois à se faire mal, des mois à se déchirer, elles sont plus fortes que jamais.
On se perdra, c'est sûr mais jamais longtemps. On se retrouvera, j'suis sûre comme un jeu d'enfant.
Une journée emplie d’émotions, une journée riche en bouleversements, et ce retour dans cette maison triste. Eteinte. Ce que Katheryn ne semble pas pouvoir supporter. Alors elle s’occupe de la cuisine, préparant les petits plats qu’elles ont pris à emporter. S’assurant que tout est bien chaud, elle revient dans le salon avec le repas. - Oh, c’est beaucoup mieux comme ça… Un sourire, elle dépose le tout sur la table, avant d’attraper la main de Katheryn, l’attirant vers elle. - Tu as mis de la musique… Passant une main contre sa taille, elle commence à danser un peu avec sa femme, l’embrassant tendrement, avec amour. - Je suis contente de pouvoir passer cette soirée avec toi mon cœur, après cette journée… Elle veut lui faire oublier son père, oublier cette soirée, et lui prouver qu’elles ne sont pas venues ici pour rien. Parce qu’aujourd’hui, Kristina s’est retrouvée pleinement intégrée dans l’histoire de la femme de sa vie.
Sujet: Re: let's love like there's no goodbyes. (ainswell) Dim 1 Déc - 14:56
Let's love like there's no goodbyes
Ainswell
Son père ! C'était uniquement son père le problème. Sa mère ... elle n'avait jamais vraiment eu de problème avec elle, elle n'avait juste pas eu d'autre choix que de suivre les ordres de son époux. Son père avait toujours eu une certaine emprise sur sa mère, elle n'avait jamais vraiment eu son mot à dire en réalité. C'était lui qui avait débuté cette guerre, lui qui avait tous fait pour empirer les choses, lui qui avait abandonné sa propre fille parce qu'elle n'était pas comme il le voulait. Pour lui, elle c'était juste écarté du droit chemin et il ne pouvait plus rien pour son âme. Au final, il avait tous perdu mais ça n'avait pas franchement l'air de le déranger plus que ça ! Alors pourquoi est ce qu'elle devrait ce sentir coupable ? Pourquoi devrait elle penser à tous ça alors qu'elle n'avait rien fait de mal ? Toutes ses années à s'en vouloir parce qu'elle ce pensait coupable de tous ... mais c'était juste lui qui l'avait poussée. C'était terminé ! Cette rencontre venait de lui enlever un poids. Un fardeau qu'elle porte depuis bien trop longtemps ... il ne changera jamais alors autant arrêter d'essayer. Autant vivre sa vie comme bon lui semble comme elle la toujours fait plutôt que de ce préoccuper du rester. Couper le lien avec son passé pour ce concentrer sur le présent. Sur Kristina. Tous allait bien désormais, plus rien ne pouvait l'atteindre.
Le reste de la journée ce déroule à merveille, elles prennent le temps de visiter la ville, passer du temps ensemble. Elle n'était pas venue ici pour ce promener mais au final c'était tellement plus agréable. Elle refusait de penser à son père, à ce mauvais moment passé avec lui. Et c'était tellement mieux de faire découvrir son passé à Kristina. Elle s'ouvrait à elle comme jamais elle ne l'avait fait avant, ses petits secrets à ses moment de bonheur, ses rires, ses pelures. Kristina n'échappait à aucun détails. Elle savait tous d'elle désormais et ce séjour ne pouvait que renforcer leur lien un peu plus encore. Mais la soirée ne faisait que commencer. Poussant sa petite amie en direction de la cuisine, elle ce charge du reste. Des bougies, de la musique, une ambiance beaucoup agréable. La maison restait la même mais l'ambiance elle ... était beaucoup plus douce. Elle ce retourne vivement vers sa petite amie qui venait tous juste de débarquer dans la pièce, l'ambiance semble lui plaire.- Tu trouve ? C'était déjà pas mal ... et puis elle ne pouvait pas trop faire de miracle non plus. Elle ce laisse attirer dans ses bras, sourire aux lèvres. - Oui, c'est pas super moderne mais c'est tous ça. Elle sent sa main ce glisser contre sa taille, l'entrainant à danser avec elle. Elle ce laisse entrainer doucement, son regard plongé dans le sien, prolongeant son baiser quelques instants. Cette journée ... oh bon sang, elle ne veut surtout pas en parler. Elle vient poser son index contre ses lèvres de sa belle pour la faire taire. - Je t'aime. Murmure t'elle doucement avant de passer ses bras autour de son cou. - Je veux juste oublier tous ça ... l'oublier lui, tous le reste sauf ce qu'on partage toi et moi. C'est tous ce qui m'importe.
Elles traversent les pires moments, toujours main dans la main. Elles affrontent les pires épreuves. Capable de sortir des sentiers battus pour être ensemble. Et aujourd’hui, elle se retrouvent ici, dans cette maison en Louisiane. Cette vieille maison, triste et sans vie. Dans cette ville qui est celle de sa petite-amie. Celle qui l’a vu naître, qui l’a vu grandir. Un moment loin d’être réjouissant, une période douloureuse pour Katheryn. Katheryn qui retrouve son père malade, alors qu’elle l’est elle-même. Katheryn qui retrouve un père qui la rejette, une fois de plus, une fois de trop. Trop, parce qu’elle ne pourra pas lui pardonner une fois de plus. Elle ne pourra pas laisser courir une fois de plus. La femme que tu aimes a déjà été bien trop abîmée, Kristina. Bien trop brisée. Et tu ne supporterais pas qu’elle souffre encore, ni à cause de son père, ni à cause de qui que ce soit d’autre. Alors elle fait tout ce qu’elle peut pour lui redonner le sourire. Tout ce qu’elle peut pour lui faire passer une belle journée. Pour lui faire passer une belle soirée. Et en un instant, elles se retrouvent dans une bulle. Une bulle d’amour. Dans les bras l’une de l’autre, se laissant aller au rythme de la musique, profitant simplement de l’instant et du moment présent. Un beau sourire s’installe sur les lèvres de la rousse, alors qu’elle lui répond. - Oh ne t’en fais pas, cela a son charme… Elles pourraient même se trouver dans un taudis, cela ne changerait rien au bonheur qu’elle ressent. Au bonheur qu’elle ressent chaque fois qu’elles sont ensemble. Depuis qu’elles sont ensemble. Et son sourire ne s’efface pas, lorsque la quadragénaire lui explique qu’elle l’aime. Combien elle l’aime. Des paroles qu’elle ne se lassera jamais d’entendre, parce qu’elles lui font du bien, plus que tout. - Je t’aime aussi mon amour… Ses yeux se perdent dans les siens. Ses yeux se perdent dans les siens parce qu’elle est tout ce qu’elle désire. - Et tu as raison… C’est nous deux, c’est tout. Elle laisse planer quelques secondes de silence, avant de reprendre plus sincère que jamais. - Peu importe si nous n'avons plus de parents, ni toi, ni moi. Parce que notre famille, on va la construire ensemble. Elle a dû tirer un trait sur sa mère, pour Katheryn, Kristina. Et elle ne l’a jamais regretté. Elle n’a jamais regretté cette cassure, parce qu’elle était la seule façon de pouvoir vivre librement avec son ancienne professeure. Parce qu’elle ne peut pas pardonner à sa mère tout le mal qu’elle a causé dans leur relation. Tout ce qu’elle a tenté contre leur amour.
Sujet: Re: let's love like there's no goodbyes. (ainswell) Ven 13 Déc - 17:10
Let's love like there's no goodbyes
Ainswell
Tant pi pour son père ... tant pi pour sa pseudo famille. Pour elle, ce n'était plus important désormais. Elle c'était battue pour essayer d'avoir le pardon de son père, battue également pour essayer de lui pardonner elle aussi. En vain ... mais elle ne voulait plus y accorder la moindre importance. Sa famille désormais c'était celle qui ce trouvait actuellement dans ses bras. Kristina et seulement Kristina. Le reste n'avait plus la moindre importance à ses yeux. Elle préfère largement tourner cette page de sa vie, oublier tous ce qui venait de ce passer et avancer. Bien trop longtemps elle c'était sentie prise au piège par ce passé, par son père. Aujourd'hui elle a enfin l'occasion de passer outre, cette occasion de tourner enfin la page et écrire une nouvelle histoire. Et c'est ce qu'elle fait avec elle ! Cette soirée c'était la leur ! Et rien ne pourrait changer quoi que ce soit ! Elle profite de son absence pour modifier quelque peu la déco du salon. Une ambiance bien plus agréable et même si ce n'est pas grand chose, ça semble suffire à Kristina. Elle trouvait que ça avait un certain charme. Heureuse de l'apprendre, elles ce rapprochent l'une de l'autre pour danser. Sur cette mélodie douce, jazzy, ça avait un coté plutôt romantique. Elle profite de cet instant pour lui confier combien elle l'aime, combien elle est folle amoureuse. Depuis qu'elles avaient déposés leurs valises en Louisiane, Kate c'était énormément ouverte à elle. "Mon amour", ça sonne tellement bien au creux de son oreille, elle ne peut retenir ce sourire rêveur alors qu'elle la dévore des yeux, noyant son regard dans le siens juste quelques secondes. - Il n'y a rien d'autre ! Nous ... uniquement nous. Ajoute t'elle l'air presque rêveur. C'était presque trop beau pour être vrais, le calme avant la tempête ! Mais jusqu'ici elles avaient toujours réussi à ce retrouver. Malgré les ruptures, la maladie ... elle n'oubliait pas qu'elle était encore malade mais elle avait désormais une raison de ce battre. - Je sais ! On a pas besoin d'eux ou de qui que ce soit ! Juste toute les deux. une famille ... c'est un bien grand mot. Pour le moment elles ne sont que toutes les deux et c'était plutôt bien comme ça non ? Pour le moment elles ne savaient pas trop ou elles allaient. Kristina cherchait encore sa voie pour son avenir professionnel quant à Katheryn, elle devait déjà ce battre son la maladie pour espérer avancer un peu plus auprès de sa jolie rousse. Mais l'avenir leur réserve sans doute encore de très belles surprises ... comme de mauvaise sans doute ? -Quoi qu'il en soit, on restera ensemble toi et moi, malgré nos nombreux faux départ.