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| Sujet: la nuit je mens (mattie) Lun 16 Sep - 23:07 |
| la nuit je mens mon regard dans les étoiles lentement se noie, j'aimerais y plonger pour dilater le temps. j'ai dans ma collection de souvenirs une image de toi, ce soir-là tes pupilles brillaient faiblement. @mattie bowens (sarasvati) elle est salie, onaë. elle a beau s'être lavée que les empreintes de river lui collent toujours au poignet. elle est restée avec lui, samedi. pendant la nuit ennemie. elle a louangé le blanc stellaire, s'est extasiée devant le spectacle astral d'un ciel affable - dont les étoiles couvaient les ombres terrestres. perchée à la fenêtre, ses billes adoratrices sautaient de vide en lumières, le cœur emballé par la plénitude, l'âme endormie par l'insomnie. elle n'a pas fermé l’œil de la nuit. et tandis qu'elle romantisait l'instant, la vie l'eût déconcentré de sa moitié. à quelques milliers de mètres d'elle, on violait l'antre de son frère, on le fit s'anéantir au sol et se soumettre aux ordres, on lui passa les menottes pour lui prendre sa liberté. et onaë, elle, jouait les anges. auprès du diable.
le portrait qui miroite à travers l'objet de verre lui fait monter les larmes aux yeux. sa peine au cœur étend son intensité jusque dans sa beauté. il n'y a toujours eu que moïse pour la rendre exquise. sans lui, que fera-t-elle de ses délices ? quand elle ose se confronter à son reflet, elle en découvre la réponse. sans lui, l’innocence ne lui sera plus jamais.
derrière la porte, il y a le passé réflecteur. elle entend mattie s'approcher - perçoit même son étincelle corporelle alors que les murs séparent leurs deux visages, comme le temps a séparé leurs êtres. « bonsoir bébé. » sourit onaë quand elle découvre son amie, le ventre grossi de huit mois depuis leurs dernières retrouvailles. comme avant, elle la prend dans ses bras. apprécie l'étreinte réconfortante, se soulage à travers l'authenticité de leur amitié. mais onaë a changé. parce qu'à présent, l'innocence ne lui sera plus jamais. |
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| Sujet: Re: la nuit je mens (mattie) Lun 23 Sep - 11:30 |
| la nuit je mens mon regard dans les étoiles lentement se noie, j'aimerais y plonger pour dilater le temps. j'ai dans ma collection de souvenirs une image de toi, ce soir-là tes pupilles brillaient faiblement. @onaë knox (sarasvati) Poupée qui porte la vie, vie qu’elle essaye de dessiner de ses opales sur le mur immaculé de son salon, les songes qui se mélangent à l’espoir. La kyrielle de question qui pollue ton esprit, jour après jours, jamais de réponse, jamais car tu attends quand te donne la main pour les trouver. Princesse qui n’a pas encore brisé ses liens invisibles qui la gardait prisonnière des volontés de ses monstres. Les siens, ses parents. Ici ou là, ça ou cela, tu devais obéir et tu as dit non pour une première fois dans ta jeune vie. Tu ne voulais qu’une chose l’amour, cet amour dont tu as manqué, objet de sauvetage, bouée de sauvetage de l’astre Sol’, la grande sœur qui tenait ta main dans cette épreuve, de joie et pourtant la tristesse est si présente. Ce choix n’a pas aidé ta sœur, elle devra y laisser la vie pour ton choix, pour sauver ces deux petits êtres qui ne cessent de bouger, de jouer dans ton ventre si arrondi. C’est le vide qui t’attend poupée, mais toi tu cherches encore à échapper au précipice, la peur au ventre, cette peur qui creuse ton estomac à chaque seconde qui défile sous tes opales. Tu attends tes ordres, les mots devant franchir le seuil de tes lèvres abimés de tes dents qui les martyres. Ton être qui se mouve jusqu’à la porte, le cœur chantonnant une mélodie esquisse et connue, ça te fait toujours un bien fou de retrouver Onaë. Divinité à elle seule. Ton cœur qui se heurte à ton émoi quand tes prunelles se posent sur elle, la quiétude qui rejoint ton être. La solitude est pesante, sans doute bien trop. Dans ses bras, tu respires, glissant dans une plénitude somptueuse. Elle avait manqué et tu le réalise à ce moment précis, peut être trop tard. Ton ventre vous sépare un peu plus qu’avant durant ce câlin de retrouvaille. « tu m’as manqué. » Hormone ou non, des perles salées glissèrent de ton doux visage, perdu dans tes émotions tu ne sais plus si tu es heureuse de la retrouver ou bien triste de ne pas l’avoir vu depuis tant de temps. Tu glisses dans ce nuage de sentiment sans même savoir comment tu pourrais te sortir de cet orage d’émotion. Tu laisses ton amie entrer chez toi, alors que cette coloc n’en est plus une et tu as bien du mal avec cette solitude, tu veux qu’on te tienne la main et ceux qui ne t’ont jamais aimé, te manque, car il te guidait, même si ce n’était jamais pour ton plus grand bien, tout au contraire. |
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