Sujet: Re: Remercie la personne critique, car prisonnière de sa jalousie, elle ne fait que t'admirer | Ft. Cassey Jeu 19 Sep - 21:33
☆ ☆ ☆ { eaten up with jealousy } crédit/ tumblr ☆ w/@Owen Swaguer
Il y a comme un goût de renouveau. Un parfum de fraîcheur qui règne dans la vie de Cassey depuis peu. Ses problèmes d’argent sont en train de se régler, ne lui reste plus qu’à tirer dessus un dernier trait. Mais il y a autre chose, depuis quelques temps, il y a cette sensation qu’elle a d’avoir pris un nouveau départ avec Owen. Elle ne sait pas ce qu’il signifie, ni ce qu’il peut engendrer. Elle sait juste qu’elle se sent bien à ses côtés. Qu’elle aime sa présence, peut-être même qu’elle en a besoin. Besoin d’avoir quelqu’un. Besoin de l’avoir, lui. Mais ce n’est pas de l’amour, elle refuse que ce soit de l’amour. Elle n’a plus envie d’être lui, ni avec aucun homme en vérité. C’est pour cette raison qu’elle a préféré mettre un terme à sa relation avec Toby. Il en attendait plus d’elle qu’elle était capable de lui donner, plus qu’elle ne pouvait aimer. Ce serait encore plus difficile avec celui qui est son ex. Car si elle avait accordé une totale confiance au jeune prêtre, c’est bien différent avec lui. Elle n’a pas confiance en Owen, elle ne l’a plus. Plus depuis quelle a compris, à l’âge de seize ans, qu’il est capable de partir à tout instant. La quitter sans se retourner. Alors, non, elle ne pourrait plus être avec lui.
Pourtant, c’est un peu comme si t’étais déjà avec lui.
Elle passe un bon nombre de ses nuits chez lui. Plus encore depuis qu’il a été agressé, comme si elle avait peur de le laisser. Elle le voit régulièrement, plus que n’importe lequel de ses amis, quand elle n’est pas en train de penser à lui. Elle se sent, comme, intégrée à sa vie. Même Gabriella semble accepter sa présence, elle semble s’attacher à elle. La vérité, c’est qu’elle est bien dans l’existence d’Owen, mais elle ne le laisse pas pour autant intégrer la sienne. Personne, dans son entourage, n’est au courant de ce qui se passe entre eux. Comme s’il était devenu son amant, sa liaison cachée. Une partie de sa vie qu’elle refuserait de dévoiler. C’est peut-être parce qu’elle a trop peur de ce qu’on lui dirait, Cassey. Elle n’a aucune envie d’entendre les mises en garde des uns, les rancœurs des autres. Elle a envie de garder ce petit morceau de sa vie pour elle toute seule. Puis, après tout, elle peut bien le faire. C’est sans conséquence, sans danger. Owen sait pertinemment qu’elle ne veut pas d’une relation de couple, enfin, elle pense qu’il sait. Il doit bien s’en douter vu son attitude. Ou bien c’est elle qui se voile la face. Elle qui refuse de voir la réalité en face.
Peut-être bien que t’as trop peur, D’te dire qu’il peut encore te voler ton cœur. Peut-être même qu’il l’a déjà fait, Mais que t’es juste pas prête à te l’avouer.
C’est tellement plus facile de ne se poser aucune question. Prôner sa liberté plutôt qu’envisager ce que représente réellement leur relation. C’est sans réfléchir que, cette nuit encore, elle l’a passée dans ses bras. C’est sans réfléchir non plus qu’elle a pris l’initiative d’aller emmener sa nièce à l’école elle-même. Comme si c’était son rôle, comme une petite-amie le ferait. Une fois Gabriella à l’école, la jeune femme décide même de passer à la pharmacie avant d’aller à la boutique. De bonne humeur, son petit paquet contenant les médicaments pour Owen entre les mains, elle revient dans l’appartement, entrant sans frapper. Comme si c’était chez elle. - Je suis passée à... Elle s’arrête net quand elle se retrouve devant cette scène. Owen, torse nu, avec cette femme penchée vers lui. Son cœur manque un battement, dans un réflexe idiot, malvenu. Un pincement imprévu. Avant que son cerveau ne lui rappelle l’information qu’elle connaît pourtant. Il s’agit de son infirmière. - À la pharmacie... Elle essaie de se reprendre, laissant échapper un faible sourire. - Bonjour. L’infirmière la salue avant de reprendre ses soins. Elle la contemple un instant, Cassey, comme trop captivée par la scène qui s’offre à elle. Puis, elle s’efforce de détourner les yeux. - Je ne vous embête pas longtemps. Je me prépare un café, et j'y vais. Elle s'éloigne en direction de la cuisine, l'air plutôt décidée. Mais, en réalité, pendant qu'elle prépare sa boisson, elle ne peut pas s'empêcher de tendre l'oreille. Comme un besoin incontrôlé de savoir ce qui se passe juste à côté.
Sujet: Re: Remercie la personne critique, car prisonnière de sa jalousie, elle ne fait que t'admirer | Ft. Cassey Ven 20 Sep - 21:07
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Le parfum de légèreté présent depuis qu’elle a ouvert les yeux vient brusquement de s’évaporer. La cause, cette femme, juste à côté. Cette femme qui profite pleinement de son rôle d’infirmière, cette femme qui est en train de tout faire pour capter l’intérêt d’Owen. Elle ne voit pas la scène, Cassey, mais elle l’imagine parfaitement. Elle imagine ses mains glisser contre le torse de son patient, elle imagine son regard qui se plonge dans le sien avec beaucoup trop d’insistance. Et lui, bien sûr, qui ne dit rien. Il la laisse faire son petit manège alors que, après quelques secondes silencieuse, la jeune femme reprend la parole en se pensant à nouveau seule avec lui. Pourtant, à l’entrée de la cuisine, la jolie blonde ne manque pas un mot. Cette femme est clairement en train de le draguer. Alors qu’elle l’a vue entrer ici, bordel, elle se doute bien qu’elle n’est pas juste la baby-sitter de la petite. Elle sent la colère l’envahir mais, surtout, ce pincement au cœur qui fait mal. Celui qu’elle connaît trop bien, celui qu’elle n’a jamais su contenir. Elle est jalouse, Cassey. Irrémédiablement jalouse. Mais t’as pas le droit d’être jalouse. Il ne t’appartient pas, il n’est même pas avec toi. Elle ne veut même pas être avec lui, bon sang. Elle n’a aucune raison d’être jalouse. Peut-être bien qu’il voit quelqu’un d’autre, peut-être qu’il en voit beaucoup d’autres, sans qu’elle n’en sache rien. Et pas seulement pour discuter. Il en aurait le droit. Mais elle n’a aucune envie d’accepter une chose pareille, Cassey. Aucune envie que le seul homme qu’elle a aimé puisse aller voir ailleurs chaque fois que l’envie lui vient. Toujours tout près d’eux, elle les entend bouger un peu, signe que c’est bientôt terminé. Elle lève les yeux au ciel de manière exaspérée quand elle entend les derniers mots de l’infirmière. Puis, elle réalise que cela signifie qu’Owen risque de venir à tout moment. Elle se rapproche rapidement de la machine à café pour s’en faire un. Le café commence tout juste à couler quand elle entend la voix du jeune homme qui revient. - Pas de problème. lui répond-elle simplement, sans même le regarder. D’ordinaire, elle dirait qu’il sait pourtant qu’il ne doit pas faire trop d’efforts. Que cela ne la dérange pas, elle. Mais elle n’a pas vraiment envie de parler, ni même de s’attarder. - Non merci, je vais y aller. Elle est froide, Cassey. Pourtant elle sait qu’elle n’a aucune raison de lui en vouloir. Elle sait qu’elle n’est pas légitime à lui en vouloir. Mais entrer chez lui et le voir avec cette femme... Ne cherche pas, t’es juste jalouse.
Sujet: Re: Remercie la personne critique, car prisonnière de sa jalousie, elle ne fait que t'admirer | Ft. Cassey Sam 21 Sep - 19:00
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Ce n'est pas le moment pour venir lui parler. Mais alors, vraiment pas. Elle n'est pas quelqu'un de mauvais, Cassey. Elle n'a pas une once de méchanceté. Elle est chaleureuse, douce avec les autres, plutôt agréable à vivre en fait. Mais elle a aussi un tempérament extrêmement caractériel. Lunatique aussi, d'un instant à l'autre, elle peut considérablement changer de comportement. Parce qu'elle est en permanence en proie à ses émotions, elle ne sait pas faire dans la demi-mesure. Excessive, souvent trop dans l'extrême, elle ne sait pas se contrôler. Pourtant, elle est encore relativement calme devant Owen. Quelque part, tout au fond d'elle, la jeune femme a bien conscience qu'elle n'a aucun reproche à lui faire. Mais c'est très difficile de s'en souvenir quand elle pense à la scène à laquelle elle a assistée, celle qu'elle a espionnée. Elle contient autant qu'elle le peut sa jalousie. Mais elle n'est pas pour autant capable de faire bonne figure. Retenir la colère qui l'a envahie, c'est déjà bien assez, pour qu'elle puisse en plus afficher son plus beau sourire. - Je ne vais pas m'amuser, j'te rappelle, je vais juste bosser. Ce qui est vrai. Sauf que, la veille encore, elle ne lui aurait pas refusé de l'accompagner. Mais elle n'a aucune envie de l'avoir avec elle, aucune envie de penser encore à cette conversation avec cette infirmière. Son café qu'elle fait couler dans un thermos, elle a les yeux rivés sur ce qu'elle fait plutôt que sur lui. Encore quelques secondes, et elle sera partie. Peut-être même qu'elle aura oublié. Seulement il revient de plus belle, Owen. Elle lève les yeux au ciel, comme une adolescente un peu trop insolente le ferait. Ces hommes qui ne comprennent rien, bordel. Et elle qui choisit de nier, bien sûr qu'elle nie. - Je ne vois pas pourquoi ça n'irait pas. répond-elle toujours avec froideur avant de fermer le thermos enfin rempli. Plus que quelques secondes, Cassey. Tu pourras t'en aller. Juste, tais-toi encore quelques secondes. C'est se demander l'impossible. - Au fait, je ne pense pas que je serais là ce soir. Et c'est trop tard… Elle prononce ces mots avec détachement, trop pour que ce soit normal, avant d'attraper son sac à main. Prête à partir, prête à le fuir. Et oublier, surtout, cette putain de jalousie.
Sujet: Re: Remercie la personne critique, car prisonnière de sa jalousie, elle ne fait que t'admirer | Ft. Cassey Dim 22 Sep - 10:03
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Elle est comme une bombe à retardement. Le compte à rebours est lancé, reste à savoir quand est-ce qu'elle va exploser. Il ne faut pas se fier aux apparences, pas avec Cassey. Sous ses airs un peu candides, elle a ce feu en elle. Ce feu qui ressort, la plupart du temps, par cette âme passionnée, ce besoin de se sentir vivante qui rythme chacun des battements de son cœur. Mais il y a aussi son tempérament volcanique, celui qui revient quand les choses ne vont pas dans son sens. Celui qui revient quand ses émotions deviennent beaucoup trop fortes, trop intenses, pour qu'elle puisse les contrôler. C'est ce qui arrive, là tout de suite, elle se sent prête à craquer. Elle se retient, pourtant, elle se contient. Autant qu'elle en est capable, elle s'empêche d'ouvrir sa bouche. Mais Owen, il fait tout pour maintenir un semblant de conversation entre eux. Il n'a pas même l'air vexé quand elle refuse sa proposition de l'accompagner, il se contente uniquement de l'interroger gentiment sur son métier. Et cela l'agace un peu plus de voir qu'il insiste, comme pour la faire parler, alors qu'elle n'en a aucune envie. Dans un soupir, elle consent à répondre, sans vraiment lui répondre. - Oui. Bon, je dois y aller. Elle ne va pas tenir longtemps, elle le sait. Elle attrape son sac à main, dans le but de partir enfin. Mais il choisit de moment pour glisser ses doigts contre les siens pour la faire pivoter. Il l'oblige à se retrouver face à lui mais ne s'arrête pas là. Sa main qui se pose sur le menton de la belle, son regard qui s'accroche au sien, l'autre main sur sa hanche, il fait tout pour capter son attention. Tout pour qu'elle soit incapable de le fuir. - Tu me demandes vraiment ce qui se passe ?Tais-toi, Cassey. - Tu ne vois vraiment pas, t'en as aucune idée ?Arrête, Cassey. Sauf qu'elle ne peut pas arrêter. C'est trop tard, elle est lancée. Et ça la rend encore plus dingue de constater qu'il n'a aucune idée de ce qui peut bien la mettre dans cet état. C'est quand même facile à comprendre. Il serait devenu dingue, lui, d'entendre un homme la draguer comme l'autre idiote l'a fait. - Tu sais quoi, si tu ne vois pas, t'as qu'à demander à ta belle infirmière. Et elle se recule enfin pour échapper à son emprise.
Sujet: Re: Remercie la personne critique, car prisonnière de sa jalousie, elle ne fait que t'admirer | Ft. Cassey Lun 23 Sep - 9:56
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Elle aurait voulu s’échapper au plus vite. Elle aurait voulu partir avant que la bombe n’explose, avant qu’elle n’explose. Fuir, c’est facile. Bien plus que d’affronter cette jalousie mal placée, bien plus que d’assumer éprouver un tel sentiment. C’était facile, en tout cas, avant qu’il ne l’attire contre lui. Avant qu’il ne lui laisse pas d’autre choix que de plonger son regard dans le sien. C’est beaucoup plus déstabilisant pour la jeune femme qui sent, plus encore, les émotions qu’elle essayait tant bien que mal de refouler. Et toujours un peu plus encore alors qu’il parait si loin de comprendre les raisons de son irritation soudaine. Les émotions la submergent de plein fouet alors que, enfin, ou peut-être déjà, elle ne finisse par craquer. Maintenant qu’elle est lancée, il ne lui est plus possible de s’arrêter. Pourtant, il ne réagit pas comme elle l’aurait imaginé, Owen. Surtout pas comme il le devrait. Elle voit ce sourire amusé qui apparaît sur ses lèvres, comme s’il trouvait la situation drôle, comme s’il la trouvait, elle, drôle. - Ça te fait rire ? qu’elle lui rétorque, loin d’être amusée de son côté. Le jeune homme tente néanmoins de se rattraper en lui expliquant que la fameuse infirmière vient uniquement pour ses soins. Bien sûr, elle n’attend rien d’autre. Il te prend pour une conne en plus. Ses paroles suivantes l’agacent un peu plus là où elles devraient pourtant la rassurer. La vérité trop difficile à encaisser.
Parce que tu ne devrais te faire aucun souci, Parce que tu n’es pas sa petite-amie.
Les yeux qui se relèvent jusqu’au plafond avec insolence, elle reprend très vite la parole pour clarifier un point qui lui paraît primordial. - Je ne me fais aucun souci, c’est toi qui devrais t’en faire. À espérer « être sauvée » par un pompier, elle ne doit vraiment pas être net dans sa tête. C’est sa jalousie qui parle. Sa jalousie qui la dévore. Plus elle repense à cette femme, moins elle se calme. C’est même tout le contraire qui se produit. - Sérieusement, tu trouves ça normal que j’assiste à une scène pareille ? Tu crois que c’est agréable pour moi, alors qu’on a passé la nuit ensemble, de te voir le lendemain matin en train de flirter avec une autre femme ?! Là, elle est injuste. Tout au fond d’elle, elle le sait, Cassey. Elle sait qu’il n’a rien dit, rien fait. Mais le simple fait qu’il l’ait laissée faire la rend dingue. Le simple fait qu’une femme puisse penser avoir ses chances avec lui la rend dingue.