Sujet: Re: Remercie la personne critique, car prisonnière de sa jalousie, elle ne fait que t'admirer | Ft. Cassey Lun 23 Sep - 16:18
☆ ☆ ☆ { eaten up with jealousy } crédit/ tumblr ☆ w/@Owen Swaguer
Elle n'avait pas prévu une telle conversation, Cassey. Elle n'avait rien prévu du tout. Elle repassait tranquillement chez lui, pour lui apporter ce qu'elle lui avait pris à la pharmacie. Puis, elle s'est retrouvée face à cette scène désagréable. Cette scène qu'elle n'a pas cherché à commenter, qu'elle a fui aussi vite qu'elle le pouvait. Mais c'est lui qui l'a rejointe, lui qui a cherché à deviner le fond de ses pensées, lui qui a tout engendré. Il voulait savoir ce qui se passe, il est servi. Elle serait partie sans rien lui demander, sans rien lui reprocher, si seulement il l'avait laissée faire. Mais non, il a insisté, Owen. Il a voulu savoir, il a voulu comprendre. Il ne peut s'en prendre qu'à lui-même. La discussion risque de rapidement dégénérer à présent, d'autant plus s'il se met à sourire aussi franchement. Le jeune homme essaie bien de retrouver son sérieux, mais c'est trop tard. Elle est lancée, Cassey. Ce n'est pas avec sa tentative lamentable pour la calmer qu'il va y arriver. - Ouais, comme elle faisait son travail, « rien de plus ». qu'elle lance avec ironie. Mais le sarcasme ne lui va pas très bien, c'est plutôt l'explosion qui lui ressemble bien. Et elle arrive, l'explosion, elle arrive avec toute sa colère, sa mauvaise foi et, surtout, sa jalousie qui la ronge complètement. Elle est tellement aveuglée par ses émotions, Cassey, qu'elle ne réalise même pas tout ce qu'elle est en train d'affirmer. Toute cette conversation qui n'a aucun sens. - Tu l'as laissée faire, alors que je suis juste à côté en plus ! Tu peux au moins attendre que je me barre avant de trouver tes prochains plans ! Qu'au moins, elle ne sache rien. Qu'il fasse tout ce qu'il veut sans qu'elle le sache, cela lui va très bien. Ou pas. Mais pas devant elle, surtout pas devant elle. Pourtant, la jolie blonde ne s'attend pas une seconde à l'entendre lui renvoyer la pareille. Il évoque ses propres demandes, le fait qu'elle ne voulait pas quelque chose de sérieux. Pas mettre de mots. C'est vrai, bordel, ce n'est pas du tout ce qu'elle voulait. Mais cela ne signifie pas qu'elle est prête à tout accepter. Le respect qu'elle s'apprête à lui rappeler, elle s'arrête net quand elle entend le nom de Toby. - Bordel, t'es sérieux là ? Il lui parle de Toby… Mais comment il peut lui parler de Toby. - Toby, il était là avant toi, déjà, c'est toi qui est revenu subitement ! Tu ne peux même pas comparer ma relation avec lui à ton futur plan cul ! Et je ne t'ai jamais imposé sa présence, alors tu m'excuses, tu ne parles pas de Toby. Il n'est, éventuellement, plus dans sa vie, Toby. Mais elle ne le dit même pas, elle ne voit pas pourquoi elle devrait se justifier. Pas avec ce que lui, il peut se permettre sous ses yeux. Et tu fais ce que tu fais toujours, Cassey. Tu laisses tes émotions prendre le dessus, alors que tu ne devrais pas. Alors que t'as pas le droit.
Sujet: Re: Remercie la personne critique, car prisonnière de sa jalousie, elle ne fait que t'admirer | Ft. Cassey Lun 23 Sep - 19:56
☆ ☆ ☆ { eaten up with jealousy } crédit/ tumblr ☆ w/@Owen Swaguer
Non, elle ne sait pas. Elle ne sait pas combien il peut changer avec elle. Combien il ne voit que par elle. Tout cela, elle ne le remarque pas, Cassey. Parce qu'il veut tellement respecter son besoin de liberté, qu'il ne laisse rien transparaître sur ce que lui il désire. Peut-être aussi parce qu'elle ne cherche aucunement à connaître ses sentiments, peut-être parce qu'elle a simplement trop peur de ce qu'elle pourrait découvrir. Elle n'est pas prête à envisager de se mettre en couple. Elle n'a aucune envie de se perdre elle-même en se mettant avec quelqu'un. L'engagement qu'elle fuit désormais, après s'être trop donnée, après s'être trop blessée. Comme elle refuse de souffrir une nouvelle fois, elle refuse de se laisser avoir une nouvelle fois. Encore moins par celui qui l'a déjà eue, mais qui a soudainement disparu. Celui qu'elle a déjà, une première fois, perdu. Elle ne veut pas de ces engueulades, de cette routine, de ces conflits du quotidien. Mais elle n'est pas capable, pour autant, de contenir toute la jalousie qui l'a submergée. C'est en colère qu'elle se transforme alors qu'il ne prend aucunement au sérieux ses reproches. Il va même jusqu'à lui dire qu'elle se fait des films, il use d'ironie, simplement pour se défendre. - Visiblement, ils finiraient vite en porno. qu'elle lâche, toujours dans l'excès, toujours dans l'abus. Elle part beaucoup trop loin, Cassey, mais elle ne peut plus contenir tout ce qu'elle a tenté tant bien que mal de garder pour elle. Plutôt mal que bien, d'ailleurs. Elle est tellement furieuse, tellement blessée en réalité, qu'elle entend à peine ses tentatives pour la rassurer. La déclaration d'amour à demi-dévoiler. Il affirme qu'il ne voit personne d'autre qu'elle, sauf qu'elle n'est pas sûre de pouvoir se fier à lui. La confiance qui manque encore, elle garde un instant le silence. Mais elle reprend finalement, son regard toujours ancré dans le sien. - Ouais, bah ça n'avait pas l'air de te déranger non plus. Un peu calmée, pas pour autant apaisée, elle est toujours rongée par la jalousie. Elle a envie de le croire, mais elle ne peut pas s'empêcher d'en rajouter. La mauvaise foi palpable rien qu'à son regard, elle ne sait plus tout à fait où se mettre. C'est sans compter sur la bombe que, lui, décide soudain de désamorcer. Elle n'était pas préparée à entendre le nom de Toby. Pas préparée non plus à devoir parler de lui. - Alors, quoi, tu retournes la situation sur moi ? Elle ne peut rien dire sous prétexte qu'elle a eu quelqu'un ? Quelqu'un qu'elle n'a même plus. Mais il ne le sait pas, Cassey. La relation envolée, le cœur pourtant qui se souvient, elle réagit un peu trop brutalement. Un peu trop excessivement. Sauf qu'elle ne s'attend pas aux paroles aussi violentes d'Owen. - C'est tout ce que tu sais répondre, putain. rétorque-t-elle avant de commencer déjà à reculer, prête à s'en aller. Elle a déjà le dos tourné quand elle entend sa question. Dans un soupir, elle pivote doucement pour lui faire face. Elle remarque qu'il s'est assis, comme s'il n'allait pas si bien. Elle se mord la lèvre inférieure sans savoir ce qu'elle peut bien dire, ou faire, là tout de suite. L'impression de l'épuiser, sans rien faire, juste en étant elle-même. - Rien. Tu sais quoi, je veux rien du tout. Elle ne perd pas plus de temps pour récupérer son sac à main et s'en aller. Elle a le cœur qui, déjà, se serre. Comme pour le retenir auprès de lui. Mais elle est trop remontée, trop énervée, pour pouvoir l'écouter.