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| Sujet: Ada - Rosée ignescente Dim 8 Sep - 8:18 |
| save the queens ---- / Adama Sparks-Hope
23 ans ---- / Carreaux---- / Alycia Debnam-Carey
identité complète - Adama, un vieux prénom mixte, désuet, que tu n'as jamais vu chez personne d'autre et ce sentiment d'être unique te rend fière comme cela te fait peur. Personne ne t'appelle par ton prénom, pour tout le monde tu es Ada, et toi même tu te présentes ainsi. Court, simple, immédiatement complice. T'es la bonne amie, la fille qu'on apprécie au premier regard et dont on ne cherche pas à gratter le vernis. Ada, la bienheureuse, Ada la chanceuse. P'tetre que t'assumes pas Adama, être toi, Être singulier, Être distinct. Sparks-Hope - l'espoir d'une étincelle, d'une lueur ? C'est drôle comme ce nom te va si bien. lieu de naissance et origines - Née dans Brooklyn, t'as déménagé avant que tu ne t'en souviennes dans l'Upper East Side lorsque tes parents sont devenus des nouveaux riches en lieu et place de petits bourgeois. Issue de deux grandes familles aux portefeuilles déjà bien remplis et aux comptes en banque débordant. Sparks d'un côté : le rêve américain réalisé en Louisiane, grâce à l'esclavage et au coton. Heureusement, à un moment de ton histoire les esclaves et les esclavagistes se sont mélangés, par amour, et t'assumes un peu mieux. Tu as encore un peu de famille à la Nouvelle-Orléans, une grand-mère métisse, un lieu de vacances que t'adore. Katrina n'a pas eu raison de tes aïeux, ni même n'a affecté leurs entreprises, pour autant, et pour une fois ils ont aidé autrui. Hope : autrefois noblesse écossaise, le whisky dans les veines. Il y a encore des Hope dans les vieilles pierres balayées par les vents salées, trop lointaines pour vous, mais t'as déjà fait quelques tours là-bas, à la recherche de tes racines. T'aurais aimé avoir le feu dans tes cheveux, comme ton père. Entre les celtes et les vaudous, t'espère avoir la flamme sacrée quelque part en toi alors que la réalité est moins fascinante : t'es New-yorkaise jusqu'au bout des ongles. études ou métier - Tu fais plaisir à tes parents en faisant des études de commerce à Columbia, mais ça ne t'intéresse pas. Tu fais profil bas en attendant de vivre ton rêve. Et le petit boulot dans une bijouterie est une diversion, autant qu'un moyen de s'en rapprocher. T'avais pas besoin de cet argent de poche à la base, néanmoins tes parents ont eu vent d'une de tes soirées trop arrosée, et surtout des photos prises cette nuit-là et ils ont décidé que tu devrais désormais te démerder un minimum. Jeunesse dorée, fille gâtée-pourrie. Travailler remettrait un peu de plomb dans ta cervelle, parait-il. Ironie quand tu nous tiens. orientation sexuelle - La curiosité au bout des lèvres, tu embrasses bien qui tu veux quand l'ivresse guide tes désirs. Tu n'imagines pas pousser la sensualité plus loin avec elles, mais tu ne refuses pas l'idée ; ce que tu détestes c'est qu'on te mette dans un tiroir avec une appellation précise et immuable, comme si t'étais un bon ou un mauvais vin. A l'université d'ailleurs, tu serais un vin de table, pas mauvais mais pas très chère, à ton grand dam. Tu as oublié que la société te ferait payer tes tentatives libertines. statut civil - Célibataire officiellement, officieusement une histoire qui va, qui vient avec un jeune de ton milieu, jeux sensuels sans sentiments. L'amour, tu le connais de nom, t'aimerais qu'il fasse vibrer ton cœur et tous tes sens, mais pour le moment, personne n'a su éveiller ça en toi. pi, scénario ou prélien - Scénario de @Vince Barlow
traits de caractère / Studieuse étudiante, tu es plutôt effacée et un brin aigrie de toutes ces années à obéir, à être la petite fille modèle. Passionnée inhibée. Alors t'as développé ton esprit critique, pour transformer ta frustration en sarcasmes chuchotés dans les amphithéâtres. Ton sérieux te permet de rester dans les meilleurs malgré tout. Tu n'es pas de celles que l'on remarque le jour, même si tu sais jouer de tes traits et attraits, et que t'aimes rire. Il faut dire que dans ton université nombreux sont ceux qui sont plus bourges que toi, plus riches, plus hypocrites ou encore plus hautains que toi. T'es quand même une princesse, sans être une héritière fortunée tendance aristocratique, t'as des goûts de luxe, t'aimes les beaux tissus sur ton derme, tu te sens supérieure quand tu foules le monde normal. T'es plutôt couarde aussi, pas du genre à t'interposer dans les conflits, et tu ne vas clairement pas te mettre dans des situations potentiellement dangereuses. Tu fais attention parce que tes parents n'ont eu de cesse de te raconter comme le monde est peuplé de criminels, de violeurs et de cinglés. Malgré toi, t'as peur des pauvres, tu vis dans la crainte des autres, tout simplement, t’appréhende ce que tu ne connais pas et c'est ça qui te rend hautaine. Et puis quand viens la nuit et que tu t'enflammes, c'est une autre histoire et tu sais soudain te faire remarquer, suave brunette libérée de ses chaînes. T'es quand même pas la prude qu'ils pensent que tu es, tous, qu'ils espèrent, tes paternels. T'as des soirées mémorables en tête, et là tu te sens vivre, là tu n'as plus de limites. D'ailleurs tu ne sais pas trop distinguer le bien du mal. T'abuses, beaucoup trop même, aujourd'hui l'alcool, demain quoi ? T'es pas vraiment prête à t'arrêter. Tu t'es trouvé toi-même, dans ces nuits étudiantes déjantées, dans des bras variés aussi et quelques belles conneries déjà à ton compteur. Des photos qui circulent, des bricoles qui se racontent dans les couloirs, pas des grosses bêtises pour autant, pas du genre à te mettre en danger. L'image prude de ta première année est morte lors des premières soirées. T'as le feu à l'intérieur, tu boues, t'es fiévreuse et c'est pas la grippe. Depuis l'incident à la bijouterie cependant, t'es devenue plus prudente encore, et surtout paranoïaque et angoissée, t'as un peu mis de côté les soirées. La plaie est fraiche, tu saignes encore, ils hantent tes nuits.
save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share 01/ Tes parents, ces bons américains, presque caricaturaux. Sans être des fermiers texans ; ils ont des flingues, ils votent Trump, ils sont puritains et contre l'avortement. Sans pour autant réaliser l'image qu'ils peuvent donner, car t'es toi-même américaine, tu te demandes souvent si t'es vraiment leur fille. T'as pas souvenir qu'ils aient toujours été aussi conservateurs. C'est pas un très joli portrait que tu dépeins d'eux alors qu'ils t'ont toujours choyé, c'est pas mal la faute de tes envies de rebellions, tu fais l'impasse sur leurs qualités en ce moment. Crise d'ado tardive pour un véritable besoin d'indépendance, fondamental dans ta transition vers l'âge adulte. 02/ T'as un frère-jumeau, c'est ton âme sœur bien que vos caractères soient différents. Vous partagez toujours les mêmes idées, les mêmes ressentis. Vous n'êtes pas inséparables, mais toujours unis contre les parents ou dans les envies. Enfants rebelles. Lui aussi cherche à s'affirmer et à trouver sa propre voix. Il a eu plus de courage que toi en quittant le cocon familiale le premier pour suivre les études qui lui plaisaient et non qu'on lui imposait. Vous avez une petite sœur aussi, l'enfant chérie, adulée, digne fille de vos parents. Avec elle, c'est compliqué. 03/ Quel ennuie. Absence d'adrénaline. Vie en nuance de gris. La trouille qui t'empêche d'essayer. On te l'a trop fourrée dans le crâne, à coup de marteau, comme un lavage du cerveau. Le monde est dangereux, jaloux, possessif. T'as pas vraiment écouté. Mais quand il s'agit de te laisser aller, la crainte l'emporte souvent, à cause d'eux. "On t'avait prévenu Ada !" Le monde est violent Ada, il ne faut pas avoir confiance. Le fameux j'te l'avais dit inutile et douloureux, c'est la seule chose qu'on t'a rétorqué alors que t'étais traumatisée d'avoir été enlevée. Et depuis, ça n'a rien arrangé, t'es encore plus couarde qu'avant. 04/ Effectivement, t'es une fille assez craintive. T'as toujours eu peur dans la rue, tard, si un inconnu vient te parler ou si t'entends des pas derrière toi. C'est le genre de traits que l'alcool efface, ivre t'es l'opposée de tout ça. Pourtant ça n'a jamais mal tourné, tu n'as jamais subi tout ce dont on te parle constamment, dans ces fameuses rues, enfin juste un peu de harcèlement. T'aurais jamais cru que ça t'arriverait sur ton lieu de travail, là où tu n'avais jamais peur. Ça remet les choses en perspective. La violence de la rue, ces racailles qui trainent la nuit. Mafias, dealers, gangs, tu ne saurais même pas tous les lister ces mythes qu'on t'a conté. 05/ Y'a autre chose qui te fait peur : toi-même. Un peu moins depuis qu'on a mis un mot dessus : phobie d'impulsion. Tu te vois faire quelque chose et tu flippes en te demandant si tu céderas à la pulsion. Parfois c'est juste ridicule, d'autres fois profondément dangereux pour ta propre vie. En conséquence t'as peur des trains et des armes à feu, tu détestes Anna Karénine autant que ça te fascine, tu pleures quand on parle de fusillades aux infos, et tu évites les boites de médicaments. Tu fermes les yeux, tu t'accroches, et ça passe. C'est pas plus que ça d'ailleurs, juste des peurs dans ta tête. Mais tu te demandes.06/ Ta passion, elle est dans ce que tu voudrais être : chaleureuse, embrasée, vibrante. Tu rêves du feu, du feu dans tes entrailles, des flammes qui sortent des lèvres, de températures extrêmes. Ton souffle qui distord le verre fondu. Tes mains gantées qui laissent parler ta créativité afin de créer dans la matière molle des objets et des bijoux. C'est pour cette raison que t'as choisis une bijouterie comme petit boulot. Tu as voyagé plusieurs fois à Venise, passant ton temps à Murano, là-bas tu as pu t'y essayer puis tu as confirmé. Tu apprends cet art autant que possible alors que tes études sont déjà prenantes. Tu aimerais bien essayer de cracher du feu aussi, pour boucler la boucle. 07/ Il y a quelques semaines la bijouterie dans laquelle tu travailles comme vendeuse a été cambriolée. T'étais là, face à ces hommes, face à leurs armes. Tu te souviens de leurs regards que tu fixais sans le vouloir, paralysée par la panique, t'as pas su abaisser le tiens, et c'est sans doute ça qui t'as condamnée. Ils t'ont enlevé en te rendant aveugle. Tu te souviens de leurs mots, de la trouille, de la menace de te mettre un plomb dans la cervelle. Tu te souviens que l'un d'eux a dit non. Et puis ils t'ont largué quelque part, te laissant dans tes larmes et ta morve, recroquevillée dans ta peur. La paranoïa, tu la découvres, elle fait partie de toi. Il suffit d'une porte qui claque, d'un bruit de pas, d'un vêtement qui se froisse. Tu ne supportes plus le noir, toi qui adore la nuit. Tu sursautes au moindre imprévu. T'as l'impression de voir leurs yeux partout, chez toute personne que tu croises. D'entendre leur voix chez chaque homme qui te parles. Tu ne sais plus ce qui se passe dans ta tête, si ce n'est l'angoisse permanent. Mais tout le monde se moque de tes terreurs nocturnes, à part ton frère, à part ce gars, cet inconnu qui est venu te réconforter. Et tes parents, tu n'as juste pas cherché à leur en parler, même s'ils comprendraient. C'est pas anormal de se faire braquer dans une bijouterie selon le sens commun, pas besoin d'en faire tout un plat. Et dans ce monde matérialiste, le plus grave c'est tous ces carats qui se sont envolés. save the queens ---- / BEHIND THE MASK
Nyny ---- / 00 ans ---- / rpgiste
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