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| Sujet: borderline (ismaël) Sam 24 Aoû - 2:57 |
| from: mom, 05:42 am émile, il est rentréil est encore tôt lorsque dehors le vent tourbillonne et apporte son lot de mauvais pressentiments. l’obscurité silencieuse du matin porte avec elle ces milliers de questions. le message miroite encore sur ton écran que tes azures fixent un instant et observe silencieusement. tu l’as tant espéré, émile, mais tu l’as aussi redouté, ne sachant sur quel rythme te caler. trois mois plus tard. quelques semaines après. l’enfant prodige est rentré trois mois une éternité de silences fluctuants scande de tes maux. des journées à accorder quelques sourires pour cacher une réalité bien plus terne. de ces soirées sans lunes, à ces matinées sans buts. trois mois sans autres nouvelles que quelques messages. des paroles intériorisées puis crachées sans détours. quelques mots artificiels détournés de leur réalité, un tissu de mensonges vaporeux dont le venin de ces vérités factices ne cherchaint qu’à blesser. il est rentré. un mélange douceâtre d’amour et de colère vient peindre tes pensées. des couleurs ternes à l’image d’une amertude insomniaque. des remords qui s’accumulent au creux de ta gorge et viennent chercher un rire nerveux sonnant l’heure de vos retrouvailles - promesses houleuses voire douloureuses à ces lendemains inconnus. le temps s’écoule trop rapidement alors que tes songes ankylosés ne répondent plus. tu tournes en rond, incapable de prendre une décision, alors que ton premier appel pour ismaël te laisse sur messagerie. un autre message pour eden te confirme qu’elle n’est pas avec et c’est tête baissée que tu t’enfonces dans ta voiture pour rejoindre son loft en ville. le temps est électrique et l’orage gronde en ton coeur. il bat fort / très fort / trop fort, semble sur le point d’exploser lorsque tu passes l’entrée du loft de ton frère. la porte crisse lorsque tu l’ouvres, et tu mentirais émile, en disant qu’à ce moment pile ton coeur n’est pas au bord de l’arrêt. t’es revenu que tu cracherais presque non sans mal lorsqu’il se retourne vers toi. il a au fond de ses iris, ismaël, cette lueur qui brille. elle ressemble à l’écho lointain de ses menaces qui planent encore autour de vous. il y a aussi ce lien fraternel, indescriptible et encore vibrant qui semble avoir perdu de son éclat. et ton coeur émile, il palpite, il crépite, jusqu’à manquer un battement lorsque tu t’approches d’ismaël. tu te plantes devant lui, le regard impassible face à tes pensées beaucoup plus fragiles dérivant vers des images plus ténébreuses. c’est tout un bordel qui t’anime, du doute à colère. de la joie à la tristesse lorsque tes mains l’attrapent instinctivement par le tshirt pour le tirer vers toi. mais le doute t’oppresse, tu ne sais pas faire, tu ne veux pas le faire. ce sont ses jointures à lui qui sont abîmées par les coups donnés. ce sont ses mains qui portent encore la couleur pourpre de l’hémoglobine, un mélange d’émotions saturées par l’adrénaline et le désespoir de toutes ces causes perdues. Ses traits dessinent un rictus témoignant de sa victoire. silenceil n’y a pas plus d’un mot. quelques minutes s’ajoutant à ces trois mois d’impatience.la frayeur passe un instant sur ton visage, y dévoile la candeur évanescente de tes traits. Ta raison te crie au calme avant d’être étouffée par la colère de ces trois mois de silence redouble d’intensité et que tu lui craches de nouveaux regrets. alors, t’attends quoi pour me buter maintenant que je suis devant toi ?! un trou béant se creuse dans ta poitrine. tout ça pour une fille. tout ça pour une fille. tout ça pour une fille. ça tourne en boucle dans ta tête alors que vos souvenirs ne semblent pas avoir assez de force pour vous réunir. @ismaël sartier |
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| Sujet: Re: borderline (ismaël) Sam 24 Aoû - 12:26 |
| il a pris la fuite. a sauter d'un pays à l'autre, à la recherche de réponse qui apaiseraient ses tourments. de l'europe à l'asie du sud-est. à l'image des films hollywoodien, il s'est entouré de créature sublimes, a noyé son chagrin et sa rage dans des alcools et drogues aux effluves dévastatrices. il a fait souffrir son corps à coup de trous noirs et d'excès répétitif. il a pris la fuite. mais le monde lui même n'est pas venu à bout de la colère qui le ronge et anime son être tout entier. il brûle ismaël perpétuellement. il brûle et pourrait faire flamber tout ceux assez idiots pour tenter un rapprochement. c'est l'coeur décomposé, le cerveau en désordre qu'il a posé les pieds sur le sol américain. quand il attrapa son portable, il resta bloqué un instant sur ses derniers échanges avec son frère mais c'est sa mère qu'il appela la première. après trois mois de silence, il ne fut pas soulagé en entendant le son aiguë produit par ses cordes vocales. elle l'assassinat de questions, lui confia toutes ses inquiétudes et c'est lui qui termina l'appel de façon expéditive. sans la moindre envie il regagne son loft, déposa son unique valise sur le bar, s'alluma une cigarette les yeux rivés sur la vie new-yorkaise que lui offrait son immense baie vitrée. trois clopes successives. c'est le temps qu'il eu pour lui avant que la porte ne grince dans un chouinement désagréable. - t’es revenu la voix railleuse de son cadet le fait soupirer alors qu'il se tourne vers lui. leurs regards se kidnappent, il reste impassible l’aîné quand son double se rapproche. il n'a pas le temps de faire le moindre mouvement que les mains d'émile viennent saisir son t-shirt avec une rage qu'il ne lui connaissait pas encore. il fronce les sourcils le blond, son visage se tord en une grimace. la vérité c'est qu'il se retient de lui cracher au visage. ils se sondent, se toisent sans ouvrir la bouche, seules leurs respirations se répercutent contre les murs impeccables. l'agneau est devenu lion et maintenant les deux fauves montrent les crocs. - alors, t’attends quoi pour me buter maintenant que je suis devant toi ?! le coeur d'ismaël s'emballe, signe qu'il n'est pas mort malgré tout ses efforts pour l'anéantir. face à émile, il ne peut contenir la partie de lui qui le rend si humain. - c'est tout ce que t'attends ?! ses doigts se cramponnent à son haut alors que les muscles de sa mâchoire se contractent. t'as besoin d'voir quel monstre j'suis, de tes propres yeux, c'est ça ? quelques secondes. juste quelques secondes durant lesquelles leurs rages se mélangent, mais il le repousse avec force, refusant de se laisser consumer va te faire foutre.qu'il crache, déjà à bout de souffle. leurs yeux clairs ne se lâchent pas une seconde. il se sent dépérir intérieurement. la réalité se dessine et le frappe de plein fouet. une centaine de coups de poignard qu'il arrive à sentir le long de son échine, une lame tranchante qui cherche les organes vitaux et les trouve. il a mal. c'est ce que ses traits retranscrivent. une douleur aiguë qui l'oblige à grogner. mais il reste debout, le dos bien droit, la tête haute, le buste bombé, sa cage thoracique qui se soulève de façon anarchique. - un sale connard. voilà ce que t'es émile. qu'il jettte dans un sourire narquois, un profiteur, qui attend que les choses tournent mal pour récupérer les restes. il ne pense pas ce qu'il dit, il se laisse embrigader par la colère volcanique, une petite tapette sans couille. notre père avait raison. il crache un venin qui ne lui appartient pas, s'approche et pousse celui qu'il aime plus que de raison, maintenant, tu sors d'ici. me semble que si j'avais voulu que tu sois là, je t'aurai prévenu de mon retour. il pousse, une nouvelle fois puis tourne le dos, avance de dix pas. il a les doigts qui tremblent quand il cherche une cigarette et l'allume. bouffé d'oxygène. |
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| Sujet: Re: borderline (ismaël) Dim 25 Aoû - 19:30 |
| c'est un grand craquement, comme un bruit sourd, qui retentit quelque part, autre part. il y a quelque chose tout au fond de toi qui vacille. un regard qui se brise, un sentiment trop fort qui noie ton coeur. il crée une réalité alternative, porte avec lui un goût de l’interdit qui t’bouffe un peu plus chaque jours tant tu te bats, émile, pour ne pas reproduire les mêmes erreurs que les autres. pourtant, c'est bien une colère inédite qui s'immisce lentement dans ton esprit lorsque les mains d’ismaël attrapent le tshirt. il te dévoile ses jointures anguleuses et abîmées par les coups, ces même mains t'ayant protégées quelques temps plus tôt, et durant de longues années. et tu ne sais plus quoi faire, à seulement quelques centimètres de son visage. tes iris osent le parcourir, alors que tu connais par coeur, redécouvrant ces traits obsédant depuis trois mois ; disparus dans un silence à broyer les cœurs et réveiller la douleur. c'est tout ce que t'attends ?! t'as besoin d'voir quel monstre j'suis, de tes propres yeux, c'est ça ? il parle, peut-être hurle face à ton coeur agonisant, à ton angoisse grandissante et tu te raccroches à ses poings. ta force trop fébrile ne serait se mesurer à la sienne, mais tu gardes les yeux rivés sur ton aîné avant qu’il ne te repousse, sans que tu ne tombes en arrière. va te faire foutre. ça bouillonne au fond de toi. ça bouillonne dans ta tête, mélangeant la réalité de la fiction. la vérité de c’que t’as balancé sous le coup de l’énervement. et c’est peut-être ça, émile, d’être un sartier. quand tu te bouffes une claque au réveil, et que l’envie de riposter te ronge. ça coule dans tes veines, c'est gravé à même ton sang. un sale connard. voilà ce que t'es émile. un profiteur, qui attend que les choses tournent mal pour récupérer les restes. une petite tapette sans couille. notre père avait raison. les mots te brûlent. dans leur intensité et leur ténacité. ça hurle des paroles trop abruptes pour qu’elles soient décriées par ton propre frère. un tissu de mensonge, un amas de non-dits qu’ismaël enlace à la première occasion. maintenant, tu sors d'ici. me semble que si j'avais voulu que tu sois là, je t'aurai prévenu de mon retour. il te repousse, une nouvelle fois, moins fort mais assurant son rôle d’ainé. il est ton propre reflet, plus impulsif, plus instinctif. plus vivant et plus aimant. ta mâchoire se resserre et se contracte, faisant défiler les souvenirs indélébiles tatoués quelque part en ta mémoire. tu fixes son dos trop longtemps, meurtrie par la violence de ses mots. tu perdrais presque toute culpabilité face à tes pensées sinueuses. le sang pulse en tes tempes alors que ta colère équilibre ton pas maintenant assuré. tu tombes de haut sous ses mots, et aujourd’hui pour la première fois de ta vie, émile, que tu te sens tout aussi vivant tout qu’effrayé. l’âme aliénée par la passion, dont gronde cet orage invisible à mille lieues de ta quiétude habituelle. et elle te fait peur cette ambivalence dans ton caractère, dévoilant sa face cachée, ombrée par la tristesse. répètes un peu, que t’articules doucement. tu franchis à nouveau les quelques pas te séparant de lui, et avec plus de culot que de courage tu le pousses, un peu plus violemment, faisant vasciller avec lui tes rêves édulcorés, désormais endoloris par une fièvre nouvelle. et il te toise, un drôle de sourire retroussant ses lèvres. la fumée qu’il expire s’ajoute comme une erreur et le temps s’arrête. tu le saisis par le col avant que le coup parte. il vient se loger contre la mâchoire de ton frère, effaçant son sourire de ses lippes. tu le repousses, de peur que le coup ne reparte, aveuglé par ce cockail de sentiments explosifs. t’es sourd en plus d’être con ?! j’tai demandé de répéter ismaël! ta voix se fait plus pressante, serrée par la culpabilité, tes gestes ne t'appartiennent plus, le poing venant s’écraser contre sa peau fraîchement bronzée n'est pas la tienne, n'est plus la tienne. tu perds la notion du risque, trop aveuglé par ce sentiment nouveau. un monstre, ismaël, ce serait bien trop peu pour te décrire après toutes les horreurs que tu as commises. la vérité t’ébranle, tout autant qu’elle lui assène un coup. légitime défense démesurée lorsque tout au fond d’toi il y a un sanglot qui soulève ta poitrine, brûle ta gorge et remue tes conviction. tu l’aimes, il est toute ta vie, mais maintenant t’en as peur autant que tu te fais peur, émile. |
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| Sujet: Re: borderline (ismaël) Lun 9 Sep - 0:54 |
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chacun de ses mots dépassent sa pensée. ce n'est que pour blesser l'être aimé qu'il emploi les insultes d'un paternel qu'ils détestent. il s'en mordra les doigts, peut-être pas ce soir, mais demain et tout les jours à venir. il s'en voudra, ne se le pardonnera pas. ce qu'il espère maintenant, c'est qu'emile écoutera, qu'il prendra la porte comme il le lui a demandé. c'est ce qu'il espère de tout coeur. mais son cadet en décide autrement, ce sont ses mains qu'il sent dans son dos. il se retourne ismaël, le regarde de haut sans cesser de tirer sur sa cigarette. très vite, son frère attrape le col de sa chemise, très vite sans qu'il n'ait le temps de réagir c'est une droite qu'il lui colle en pleine face. une droite qui veut dire beaucoup. une droite, qui même si elle ne le met pas au sol physiquement, l'anéantie intérieurement. c'est la première fois qu'il le voit dans un tel état de rage. ce n'est pas à lui que ce sentiment est censé appartenir. emile est beaucoup trop doux. emile c'est le prince qu'il a toujours voulu protéger, le petit garçon qui lui collait au cul. emile est trop pur, pour accueillir de telles émotions. t’es sourd en plus d’être con ?! j’tai demandé de répéter ismaël! puis ce sont les cris qui résonnent à présent, qui lui vrille le crâne, il en a laissé tombé sa clope. il se masse la joue, les sourcils froissés. va te faire foutre. qu'il crache à son tour, en même temps qu'une giclée de sang. un monstre, ismaël, ce serait bien trop peu pour te décrire après toutes les horreurs que tu as commises. plus il parle, plus le coeur de l'aîné se fend. la douleur mentale pourrait lui faire courber l'échine, mais il reste de droit. pour lui faire croire, qu'il n'en a rien à foutre. une seconde, avant la déflagration. il se rue sur lui, ses doigts de nouveau accrochés à son col, le dos de son cadet heurte le premier mur une fois, deux fois, trois fois avant qu'il ne se stoppe ismaël. sa lèvre retroussée sur ses canines. va te faire foutre. va te faire foutre. va te faire foutre emile ! qu'il crache à bout de souffle, les larmes aux yeux et le poing serré contre son flanc. c'est de toutes ses forces qu'il se retient pour ne pas lui en coller une. son front collé au sien, ses yeux sont devenus noirs. tu m'as complètement brisé, et tu oses, tu oses venir chez moi emile, il siffle tu veux m'pousser à bout, c'est ça ? il tente d'inspirer, en vain je te ferai pas ce putain de plaisir. qu'il crache, ses ongles toujours ancrés à son haut. il ne parvient pas à le lâcher. il a le coeur qui s'enflamme.
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| Sujet: Re: borderline (ismaël) Mer 11 Sep - 23:18 |
| va te faire foutre. va te faire foutre. va te faire foutre emile ! ses paroles se font de plus en plus pressantes. son ton tranche avec le dévouement dont il fait trop souvent preuve. il accompagne ce drôle de mélange parant ses traits d’une couleur à faire pâlir les plus vives. ismaël se transforme sous tes yeux en ce qu’il a toujours redouté, l’ombre d’un homme détestable, à la confiance bancale. et ses mots résonnent encore entre les murs, l’écho adjacent de sa colère te rappelant qu’il n’y a plus que vous deux. vous deux et vos colères sourdes. il te rappelle tout ce que t'as appris, émile. que ce sont les mots qui blessent plus que les coups. lorsque les hématomes disparaissent, emportant la douleur avec alors que les mots ne font que rajouter une nouvelle cicatrice, profonde et invisible. une brèche pouvant entailler l'aura la plus pure. une empreinte dans la tête. et elles s'accumulent, ces blessures, fissurent le propre reflet de leurs émotions jusqu’à ce que leurs réflexions ne deviennent plus qu’une illusion. une âme fêlée, aux marbrures indisciplinées. c'est ce que tu fais vivre à ton frère. ce que tu fais vivre à ismaël. et t'en sais quelque chose, parce que c'est pas toi qui prenait les coups, encaissant le feu des insultes lorsque ce sont les brûlures qui marquaient sa peau encore ivoire. ton poing contre la mâchoire de ton ainé simule un appel à l’aide. la détresse de te retrouver seul, sans allié, donnant à ta vie entière une drôle d'allure, aux accents impertinents tant la spontanéité de ton geste s’émancipe de tes propres souhaits. et sa réaction ne se fait pas attendre quand ismaël s’accroche à toi et ne te lâche plus, faisant ce qu’il souhaite de toi. ton dos tapant contre le mur une première fois. une seconde fois, une autre fois. t’avoueras à bas-mots que sa réaction t’alarme, te pensant immunisé contre sa colère et ses excès. alors tu fermes les yeux, prêt à recevoir un coup, et il y avait longtemps que ça ne t'étais plus arrivé. tu serres les dents, oublies de respirer lorsqu'ismaël pose son front contre le tiens et que ses opales mouillées cherchent à se raccrocher à ton regard fuyant. ailleurs. là où tu ne l’as pas provoqué. tu m'as complètement brisé, et tu oses, tu oses venir chez moi emile, tu veux m'pousser à bout, c'est ça ? je te ferai pas ce putain de plaisir. ses mots te troublent lorsqu’il parle de plaisir. il hurle à la satisfaction, divine comédie où les masques tombent quand rares sont ses proches qui l'ont vu à ce point au bord de l'implosion. une rage de justesse bouillonnant dans ses tripes, qui t’retourne le coeur. et elle perle devant tes yeux, la triste réalité enveloppant le premier gamin sartier. un être trop bon. trop juste. trop impulsif. trop amoureux. c’est un trop de tout ismaël, prêt à se sacrifier pour tout donner, aux personnes qu’il aime et à ceux en qui il croît. t'as un sourire triste qui s'étend sur tes lèvres, décuplé par la panique qui s’ancre dans tes songes lorsque dans ses iris luisent derrière les souvenirs et les remords accumulés. tes poings se referment doucement contre les siens encore accrochés autour de ton col. il n’y a plus que le bruit de vos deux battant d’un même ton, certainement plongé dans vos souvenirs et vos combats communs. ismaël. ton pouls s’agite rien qu’avec son prénom, le coeur au bord du précipice. j’pensais qu’t’allais m'en mettre une bien plus forte que la mienne. parce que c’est la peur qui occupe ton esprit, et fige toutes pensées. la peur qu’il bascule dans un précipice où tu ne pourrais plus le rattraper. isma, j’suis rien sans toi. si j'te brise c’est du suicide. que tu souffles, te raccrochant un peu plus à ses mains émile. dans ton corps tout vibre et se remet en marche, et tu espères que tes mots décriés dans la colère, se perdront à jamais dans un ailleurs. je sais qu’t’es pas comme ça. je te connais mieux que personne.
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| Sujet: Re: borderline (ismaël) |
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