Sujet: (claudia) régler les comptes Mar 17 Juil - 22:29
régler les comptes
Ça ne lui plait pas que les autres viennent jouer sur son terrain, mettre des ailes aux poupées abusées pour les sortir de l’endroit pour les briser à nouveau. Il prend le temps de les choisir Savas, les spéciales et son allié à bon goût. Pourtant, un des colombes est parvenu à s’enfuir. à passer entre les barreaux emprisonnées pour foutre le camp dans d’autres rangs. Les recherches pour reprendre celle qui est sienne. Elle ne sera pas mieux autre part, surement pire. Sa femme, elle prend soin que les demoiselles ne manquent de rien. Elle est trop tendre. Savas, c’est le contraire. Son nom résonne comme une menace. Il dirige avec une main de fer.
Le soupire entre les lèvres. Il n’a pas le temps de jouer la concurrence, il n’a pas de temps à perdre pour reprendre ce qui lui revient de droit. C’est lui qui bourre le crâne des gamines, des petites qui traînent entre les murs du théâtre. Les dénigrer, mentir, manipuler afin de les laisser emprisonnée. Il sait manier les esprits pour les empêcher de s’enfuir. Sauf celle-là. User de charme ou user de force. Il ne sait pas Savas. User des bons mots ou agir sans penser. L’arme qui dort contre la peau, parce qu’il aura peut-être besoin de prouver son point, de faire couler le carmin. Le poing qui s’écrase sur la porte. C’est cette adresse qu’il a obtenue, le connard qui vole sa marchandise. Qu’il prenne le temps de choisir la sienne plutôt que prendre celle des autres. Un coup. La patiente qui n’est pas présente en ce moment. La patience qui ne se fait pas sentir. Un coup. Encore un coup. La porte s’ouvre. Ce n’est pas ce qu’il s’attendait à voir. Les iris viennent se poser sur une femme. Peut-être sa femme. Sa fille. Il n’est sait rien. Peu importe. Les iris sombres qui dévisagent pendant un moment, ils glissent le long des traits et le long du corps. - Je cherche à retrouver une marchandise perdue et cela ne me plait pas de venir jusqu’ici pour mettre la main dessus. Un souffle. La voix qui tonne, les basse notes qui se font entendre dans le fond de la gorge. Il pourrait le menacer, enrouler les phalanges autour de le gorge pour en prendre le souffle. Elle pourrait être parfaite pour les pervers, parce qu’elle est typée. Mais, il n’est pas là pour ça. Simplement pour retrouver la colombe égarée. - C’est une de mes filles. Je n’aime pas qu’on vienne jouer dans mon terrain. Mots qu’il envoient valser au visage de la gamine. - Je ne pense pas que c’est à toi que je dois m’adresser. Manque flagrant de respect. Pour elle et ses capacité. Pour cette situation. Il est agacé, Savas.
Sujet: Re: (claudia) régler les comptes Mar 7 Aoû - 8:58
claudia, elle rajuste sa veste de simili-cuir en regardant le cinquantenaire s’approcher, esquisse un sourire. sang chaud, elle adore le grabuge. la concurrence, les guerres de gangs et d’égo. son égo à lui, elle va l’arracher à coup d’ongles s’il vient s’y frotter de trop prêt. elle observe ses doigts manucurés et un sourire carnassier se dessine sur son visage. non, il n’est certainement jamais trop tard pour prouver à un mec qu’une fille a plus d’atout pour le remettre à sa place que n’importe lequel de ses compères pourvus de couilles. il débarque dans la pièce alors qu’elle se tient assise sur le grand escalier qui monte à l’étage de la maison de son oncle, les jambes de part et d’autres d’un petit sac dans lequel elle compte méthodiquement des billets. elle hausse un sourcil. sait bien pourquoi il est là, le bougre – la blondinette qu’ils ont recueilli quelques jours auparavant. à qui sil a fait croire qu’elle serait mieux payée, mieux exploitée – plus, mais avec moins de violence. elle le regarde en se retenant de laisser transparaître son plaisir de le voir ici. dieu qu’elle adore la baston, claudia. il est venu jusqu’ici, après tout. il doit être prêt à beaucoup pour récupérer la petite. elle le jauge, le toise de bas en haut en se mordillant la lèvre. c’est lui, le mac. ça ne fait aucun doute. il a cette gueule de manipulateur qu’elle connaît bien, pour fréquenter sil, qui fait exactement la même chose – sussure des mensonges et des promesses à des jeunes hirondelles aux ailes brisées. énervé, le mec. il a éclaté son point contre le chambranle de la porte si vivement qu’elle peut apercevoir un peu de sang sur l’une de ses phalanges. il faudra qu’elle veille à prévenir sil qu’il est bien venu leur payer une petite visite – comme son oncle l’a prévu après avoir dévoyé la demoiselle qui est l’objet du litige. femme de peu de mots, elle ne dit rien alors qu’il se dirige vers elle. il va falloir qu’il soit patient. très patient. elle l’imagine la juger du regard, femme inconnue qui lui fait face. jeune, forte, animale. il a peut-être été informé que c’est elle qui gère les affaires externes de la famille vicente. les relations internationales, comme on dit dans le milieu. elle est un peu l’ambassadrice du trafic de drogue dont ils ont fait leur métier – et occasionnellement, comme ce soir, du réseau d’escorting, quoique cela ne soit pas sa spécialité. claudia a pris le premier boulot qui lui a été offert dans le milieu. le job n’importait pas, l’essentiel étant de mettre le pied dans la porte pour se montrer digne de confiance et éventuellement reprendre toute cette entreprise. je cherche à retrouver une marchandise perdue et cela ne me plait pas de venir jusqu’ici pour mettre la main dessus. "et donc ? j’vois pas en quoi j’peux t’renseigner, on a rien qui t’appartienne." elle répond avec autant de force que lui, d’une voix grave qui contraste toujours avec son apparence de petite asiatique frêle. elle ment crânement, se dit qu’il doit peut-être penser à essayer de la débaucher elle, que les hommes désirent souvent dans leurs soirées de luxure. des poings dans les dents, elle en a donnés, pour que certains ne la touchent pas durant une transaction. claudia, elle manage. elle ne suce pas. c’est une de mes filles. je n’aime pas qu’on vienne jouer dans mon terrain. elle continue en le tutoyant sans se gêner. "t’adores ça, arrête. je pimente ta journée, là." se lève, fait claquer ses bottines à talons sur les quelques marches qui la séparent du sol et lui jette la suite d’un ton doucereux, ignorant délibérément sa provocation qui sous-entend qu’elle n’est pas la boss, ici. "en primaire, je m’suis faite quitter par ma meilleure copine parce que j’ai trouvé d’autres amies dans la cour de récré – alors qu’en vrai, j’parlais juste avec elle pour leur piquer leurs affaires. c’pas beau, la jalousie, m’sieur." s’il veut monter cet escalier et aller s’adresser à sil, il devra d’abord faire décamper la gosse. et elle est vissée là. prête à lui refuser l’entrée.
Sujet: Re: (claudia) régler les comptes Sam 11 Aoû - 1:37
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"et donc ? j’vois pas en quoi j’peux t’renseigner, on a rien qui t’appartienne." Un rire entre les lèvres alors qu’il la juge à son tour. Savas, il en a vu des gamines, des hirondelles à briser les ailes, à ramener dans les coulisses du théâtre en promettant mont et merveilles. Des mensonges tissés parfaitement, le marionnettiste qui bouge les mains afin de contrôler les demoiselles et en faire de la chaire à canon. Ça ne l’intimide pas, les gamines à la voix grave, celle qui font les fortes. Il en brise des femme, il en sème des morts. Savas, il a envie de soupirer, de pousser la demoiselle afin d’accéder à l’étage supérieur. Il ne perd pourtant pas son sang-froid, pas souvent. - Inutile de jouer les stupides mal informé. Je sais qu’elle est ici, je ne me serais pas déplacé si ce n’était pas le cas. Ca l’agace, cette façon de se comporter. Il se disait que cela n’allait pas être aisé de reprendre la poupée afin de l’emprisonner à nouveau entre ses griffes. La maître n’aime pas que les choses lui échappe, le maître n’aime pas perdre le contrôle. "t’adores ça, arrête. je pimente ta journée, là." Un pas en avant, la distance entre eux se réduit alors que les doigts viennent effleurer le visage aux traits différents, aux traits exotiques. - Il y aurait autre chose pour pimenter ma journée et ce n’est pas perdre mon temps avec une gamine qui se prend pour un garde du corps. Provocation. Savas, il n’est que rarement attiré par les femmes. Parce qu’il passe son temps à voir des corps nu, à les admirer, les contempler, les vendre aux plus offrants.
"en primaire, je m’suis faite quitter par ma meilleure copine parce que j’ai trouvé d’autres amies dans la cour de récré – alors qu’en vrai, j’parlais juste avec elle pour leur piquer leurs affaires. c’pas beau, la jalousie, m’sieur." Les yeux qui roulent dans les orbites alors que la distance entre eux s’amenuise de plus en plus. Savas, s’il ne peut pas parler aux maître des lieux, il va devoir lancer un message et c’est elle qui sera le réceptacle de ce dernier si elle ne le laisse pas passer. Il se montre patient, il se montre doux, il se montre calme, mais ca ne risque pas de durer parce que le monstre se fait entendre dans le fond des entrailles. - Si je ne peux pas récupérer ma marchandise, il faudra me donner quelque chose en échange. Tu serais surement populaire auprès des clients. Faux sourire forgé sur le visage, les traits qui ne se fendent que peu souvent dans des rictus de bonheur. Il ne sait pas ce que cela signifie Savas, que des souffrances, que des horreurs dans le passé pour forger la pourriture d’aujourd’hui. - Il n’y a pas vraiment de choix ici mademoiselle et ce n’est pas de la jalousie, mais de la courtoisie. Si vous n’êtes pas assez doué pour dénicher vos filles, vous n’êtes surement pas assez doué pour être dans le commerce. L’agacement se fait sentir dans le fond de la voix alors que les phalanges lui démangent. Cette envie d’enrouler ses doigts autour de la gorge de la gamine, cette envie de sentir la panique dans le fond du regard. Ca le démange Savas. Ça le ronge.
Sujet: Re: (claudia) régler les comptes Ven 24 Aoû - 18:39
il en connaît pas des comme elle, non. pas des enragées qui n’ont aucun instinct de conservation et vous sautent à la gorge au moindre pas de travers. elle détaille l’homme qui lui fait face et lit dans son regard cette certitude qu’il maîtrise la situation, son habitude de contrôler, son arrogance, aussi. il est habitué aux fillettes crédules qu’il manipule d’une main d’expert, elle n’en doute pas. sauf que claudia, elle ne fait pas qu’aboyer – nombreux sont ceux qui ont dû conclure que la brune mord bel et bien. elle campe sur ses positions, s’approche un peu plus du corps qui se dresse en face d’elle jusqu’à heurter de son épaule le torse de vermeil. grince les dents suffisamment fort pour que l’homme puisse saisir qu’il la dérange. il lui répond, la touche. elle lui saisit l’entre-jambe d’une main vive et s’apprête à le broyer sans plus de cérémonie mais elle s’arrête, ses couilles dans sa paume, rappelée à la raison par le souci de savoir si sil approuverait son attitude. elle reste là et considère la question, les bourses de savas toujours fermement enfermées entre ses doigts – ça n’a pourtant rien d’érotique, non. elle déteste les trafiquants d’êtres humains, parce qu’ils n’ont aucun respect pour le travail bien fait. le manque d’éthique ne la dérange pas, mais il a l’air de bosser comme un sagouin, ce savas. parce que laisser s’enfuir une fille c’est déjà une preuve indiscutable d’amateurisme. et rien que pour ça – parce qu’il déshonore la profession avec ses conneries – elle a envie de lui broyer les bourses. ce qu’elle ferait si elle ne se rappelait pas que son oncle lui a demandé d’un ton sans appel de contrôler sa colère, de travailler sur elle-même pour éviter de lui faire perdre du temps à éliminer des concurrents en quête de vengeance. parce que quand elle fout le bordel, c’est lui qui doit nettoyer. elle plante son regard dans les yeux vipérins de savas puis hausse les sourcils si haut qu’ils s’évanouissent dans ses cheveux. ne réponds pas à ses provocations mais s’approche pour coller sa bouche contre son oreille, la mordant presque. "depuis la primaire, tu penses bien qu’j’ai changé, chéri. j’ai grandi. et c’pour ça que j’vais laisser ta bite tranquille – mais c’t’un avertissement." elle rit, relâche la pression. il n’y a pas vraiment de choix ici mademoiselle et ce n’est pas de la jalousie, mais de la courtoisie. si vous n’êtes pas assez doué pour dénicher vos filles, vous n’êtes surement pas assez doué pour être dans le commerce."t’as raison. y a pas d’choix alors vas-y, monte. mais tu sais quoi, j’pense que ton instinct d’survie déconne parce que tu risques de pas t’en tirer en un seul morceau." elle se décale pour libérer l’escalier, se demande s’il a consciente que la troisième marche est factice et qu’il s’enfoncera jusqu’à la taille s’il ne l’évite pas. "en tout cas si t’as besoin d’une journée d’relaxation après avoir été mis en déroute, appelle-moi on peut s’faire ça." pleasure doing business with you.