(ITALIA/NAPOLI +18) dovresti vedermi in una corona ± jabez

dovresti vedermi in una corona

Jabez - Annalisa

«Je demandai à un ermite, en Italie, comment il pouvait vivre seul, dans une chaumière élevée sur la cime d'une montagne, à un mille de toute habitation il me répondit aussitôt : La Providence est à ma porte.» laurence sterne

Qui aurait pu croire il y a quelques jours alors que tu tentais de mettre fin à tes jours que tu pourrais te retrouver aux côtés de Jabez dans la ville t'ayant vu le plus grandir. Tu pensais que tout était voué à l'échec. Que tu finirais par crever dans cette baignoire seule, tes forces t'abandonnant peu à peu. Parce qu'il ne se souvenait plus de toi, qu'il y avait renoncé. Que tu ne pouvais pas revenir dans sa vie en agitant tout ces souvenirs. Cela aurait été trop dangereux pour lui, parce que tu ne savais que trop bien ce qu'il l'avait cloué dans ce lit d'hôpital. Que tu as fais tes recherches, que tu as su écouter les bonnes conversations lors de ta visite et que tu arpentais les couloirs en recherche de sa chambre. Il avait ôté une vie, à nouveau. Tu le sais, que ce n'était pas sa première. Et pourtant tu lui as pardonné. Combien même la victime pouvait être innocente, n'avoir rien demandé. Parce que toi aussi t'es un monstre 'lisa, une créature prête à déchaîner les enfers. Tu sais pas ce que tu aurais pu faire de Cara, si Jabez n'était pas venu pour vous séparer toutes les deux. T'aurais bien pu frapper son crâne jusqu'à ce qu'il ne reste rien de cette gueule satisfaite. Parce que sa simple vue serait capable de te faire commettre un nouvel homicide sur le champs.

La dernière fois que tu es venue à Naples 'lisa, tu as mis la ville à feu et à sang sans réfléchir un seul moment. Parce que ta vendetta importait plus que n'importe quoi, que ce besoin de faire résonner ta rage dans les ruelles t'ayant vues grandir et souffrir était plus important que tout. Tu devais te venger, les faire saigner autant que tu n'as souffert. Parce que tu as perdu ton mari, ton enfant et ta capacité à pouvoir procréer de nouveau. Parce que tout ce qui te constituais s'est envolé en une balle traversant la carotide de l'être aimé. C'est fou de se dire que la vie tient à si peu de choses. Une personne, un instant, une balle de plomb toi qui à vécu près d'elles la majorité de ta vie en vues de tes origines mafieuses que tu portes maintenant fièrement sur ton épiderme. Tu es fière, de pouvoir revenir en conquérante en ces lieux. Parce qu'il est au courant Leo. Que c'est lui, qui est venu allumer cette flamme vengeresse en toi alors que tu étais prête à te laisser mourir sur ce lit d'hôpital le cadavre de ton enfant mort in-utero dans tes bras. Il fallait que tu les fasses brûler, que tu te délectes de la vue de leurs cadavres fumants baignés par un nouveau jour se levant. Il fait toujours plus sombre avant l'aube. Faux. Ce jour, tu as allumé le plus grand brasier possible dans la ville de ton enfance. Car l'enfant prodige a souffert, et que l'enfant prodige tient à faire résonner son cri d'agonie.

Jabez se retrouve tout contre toi dans l'eau tiède de la piscine. Vos lèvres n'ont de cesses que de se mêler les unes aux autres délicieusement. Vous êtes en vies. Vous vous souvenez entièrement l'un de l'autre et plus rien ne pourra vous séparer. Si une femme se met en votre travers à nouveau, tu n'hésiteras plus à l'envoyer six pieds sous terre pour garder ce qui est tiens. Car t'es pas capable de dire adieu une nouvelle fois au tatoué. Parce que s'il t'as dérobé aux bras de la mort elle même, c'est pour t'aimer jusqu'à la fin de ses jours. Pas vrai 'lisa? Parce que rien ne vaut ce que vous pouvez vivre ensemble. Pas même les infirmiers bienveillants, les tornades se dressant contre vous, ou la famille gênante. Jamais tu ne pourras renoncer à lui, et lui à toi. C'est comme ça et pas autrement. C'est le serment que vous vous êtes faits l'autre nuit lorsque vos palpitants à l'agonie se sont retrouvés pour ne plus s'abandonner à aucun moments. Tu ne peux plus te retrouver loin de lui, tu ne le veux tout simplement pas. Il partagera tes côtés pleinement, Crocus régnant sur ses enfers aux côtés de sa chère Libitina. Comme à cette instant dans cette piscine bien trop grande pour vous alors que vos corps n'ont de cesses que de s'échauffer, ta main se glissant contre l'intimité humidifiée du tatoué totalement immergé dans l'eau.

Tu te retrouves rapidement placée contre le rebord, Jab n'ayant que faire de l'heure ou de l'endroit. Il est fermement à te rendre dingue ici et maintenant le zombie, alors tu te laisses faire de façon docile te contentant d'apprécier un maximum tout ce qu'il peut avoir à t'offrir. Tu ne te souviens que trop bien de cette lutte de pouvoir entre vous lorsque vos corps venaient à s'exprimer, aujourd'hui vous finissez enfin par trouver cette harmonie partageant ces instants de dominant/dominé parfaitement. Alors tu te laisses aller à ses caresses les plus intimes, tes coudes reposant à moitié sur la pelouse à présent afin d'offrir ton bassin aux doigts aventureux d'un Jabez des plus intéressés. Rapidement tu deviens boule de plaisir offerte à ses phalanges puis sa langue lorsque ton maillot de bain s'écarte de ton mont de vénus. Tu te frustres à vitesse grand V que de ne pouvoir lui rendre toute cette excitation grandissant dans le creux de tes reins. Il te connait trop bien, sait comment te faire vriller en quelques instants tes gémissements comme preuves de ton bien-être que tu exprimes sans retenue. Tu t'mords l'une de tes épaules, cachant ton visage du sien pour mieux réprimer tes envies de gueuler son prénom à tout va. Bordel c'qu'il te fait du bien 'lisa.

Tu le fais reculer de la pointe de l'un de tes pieds pour regagner la chaleur de l'eau comparé à l'air ambiant venant orner ta peau d'une chaire de poule. Tu la dois sûrement à l'excitation provenant de l'israélien dont la langue vient caresser les contrées moites de ton entre-jambe pour ta plus grande satisfaction. En quelques mètres c'est toi qui vient bloquer Jabez contre le muret face à celui ayant accueilli vos précédents ébats pour laisser ses coudes reposer contre le rebord. De tes mains habiles venant séparer vos vêtements pendant que tu laisses instinctivement glisser sur lui, ta gorge laisse échapper une longue râle de plaisir alors que le tatoué vient s'immiscer en toi malgré l'eau vous environnant. Tu perds rapidement tes lèvres tout contre les siennes te délectant un maximum de cette sensation de bien être venant vous enivrer. Vos langues se trouvent avec force pendant que vos tentez tant bien que mal de refréner vos instincts les plus primaires. "Amor mio.." Que t'arrives à souffler en proie au plaisir n'ayant de cesses que de grandir. Qu'il est bon d'être en vie, qu'il est bon de l'avoir à tes côtés. Pour rien au monde tu ne viendrais gâcher tout ça. C'est bien trop précieux, bien trop important pour que tu ne puisses commettre le moindre faux-pas. Vos mouvements de bassins sont lents, vous laissent vous apprécier en toute profondeur pendant que vous gémissez discrètement à l'unisson. Tu n'auras de cesse que d'aimer Jabez et ce qu'il peut animer au fond de toi. Lui seul arrivant à te maintenir envie plus que quelques instants.

(c) DΛNDELION

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