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 (hot) remember me. (jabanna)

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Message Sujet: Re: (hot) remember me. (jabanna)   (hot) remember me. (jabanna) - Page 2 Empty Mer 14 Aoû - 19:56



il n'y a aucun faux semblant quand les corps s'appellent pour s'appartenir le temps d'une nuit. tout est naturel entre eux, fluide comme de l'eau ou comme les mots magiques de jabez prononcés un peu plus tôt. il n'a plus besoin de se forcer pour ressentir quelque chose, ça s'impose à lui qu'il le veuille ou non. elle s'est immiscée peu à peu dans son existence pour prendre confortablement la place de son palpitant éteint. il ne peut pas arracher son coeur sans s'ôter la vie, la c'est pareil. le jour où son dernier souffle ce sera évaporé il partira avec elle, incapable de supporter une vie dans laquelle elle n'est pas. à ce stade même l'errance comme un loup solitaire ne l'intéresse plus, il compte bien régner sur la ville main dans la main avec la princesse italienne d'un regard sévère mais apaisé par la présence féminine se tenant fièrement à ses côtés. il veut que les autres amants baissent les yeux devant eux, s'inclinent devant la puissance qu'ils dégagent, cette aura commune que les a poussés à s'étreindre le temps d'une longue nuit pour ne plus se quitter. l'histoire se répète, la colère a laissé place à l'émotion palpable pour que leurs carcasses se trainent jusqu'à ce lit qui a déjà vu plusieurs ébats endiablés. l'unique différence est que cette fois les paroles viennent rythmer l'avancée vers le point de non-retour, il n'y a pas seulement des grognements dignes de bêtes affamées, il y a aussi des paroles qui suffisent à envoyer le cerveau de jabez un peu plus loin en orbite. elle a raison quand elle répond en toute franchise. le rêve est bien réel, ses doigts le frôlent à chaque instant. le seul objectif dans sa vie est de la garder farouchement pour lui seul même si pour ça il doit jouer de ses poings contre les dangers potentiels. ce n'est pas un manque de confiance en lui, encore moins en elle. mais il est comme ça jabez, il explose dans tous les sens pour un regard mal placé qui n'est même pas malsain à la base. le mal est partout, surtout chez les autres hommes. il est facile de les mépriser quand on connait leurs secrets, les murmures dits seulement dans groupes composés de personnes masculines, imbibées de testostérone. pour le moment l'heure n'est pas aux interrogations sur un avenir qui ne sera jamais certain, un grognement s'arrache des lèvres de l'israélien quand il se redresse un peu plus pour reprendre le jeu de leurs langues qui ne se lassent jamais l'une de l'autre. les paumes de ses mains viennent se plaquer dans le dos féminin pour la garder fermement collée à lui, le moindre écart ne serait pas supporté, il a ce besoin irrépressible de sentir sa chaleur envahir son corps. ce feu qui est embrasé par la main qui se glisse en dessous du tissu de son jean après avoir bataillé avec le bouton récalcitrant. il la laisse docilement planter à son tour ses canines dans sa lèvre inférieure pour l'aider à étouffer un long gémissement. les fauves blessés ne perdent rien de leur ardeur, tant pis pour les grimaces de douleur, pour les tremblements des corps qui ne demandant qu'un peu de repos pour retrouver des forces après cette dernière semaine. les esprits sont plus forts que la fatigue, tant pis si le moment n'est pas parfait comme dans les films à l'eau de rose, cette étreinte passionnée les représente parfaitement. blessés, un genou à terre, ils se redressent toujours pour emporter l'autre dans son élan de force. c'est ce qui se passe quand, après quelques minutes de longs râles de plaisir, jabez se sert une nouvelle fois de sa main pour changer la position qu'il a lui-même imposé un peu plus tôt, il veut juste laisser le corps d'anna se reposer contre le matelas pour calmer ses soubresauts, se sacrifier pour leur plus grand plaisir. il en profite pour envoyer son jean tout aussi trempe rejoindre sa chemise au sol pour être libéré de cette étreinte seulement maintenue par le tissu un peu plus lâche de son boxer. le manque du corps au sang rital se fait déjà sentir, il s'empresse de la rejoindre en se plaçant à son tour sur elle sans mettre tout son poids qu'il maintient à l'aide de la paume de sa main aplatie contre le matelas. les lèvres de jabez viennent essuyer les perles salées, comme si de simples baisers pouvaient suffir à panser toutes les blessures. ce serait trop simple pour leurs deux êtres écorchés vifs. à défaut de pouvoir l'aider convenablement il laisse ses lippes glisser vers le bas en leur laissant tout juste le loisir de s'attarder sur sa mâchoire ou sa poitrine toujours fièrement tendue et galbée. bientôt sa destination favorite se trouve sur le bout de sa langue qui amorce le travail en s'agitant sur le bouton de plaisir déjà bien sensible. la main libre elle se cramponne fermement à la rondeur de ses hanches pour mieux laisser son empreinte. il vient d'emprunter la pente descendante, il y fonce tête baissée sans se poser de questions sur les probables conséquences. il veut se rappeler de cette destination plaisir jusqu'à la fin de sa vie. leur vie.


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Message Sujet: Re: (hot) remember me. (jabanna)   (hot) remember me. (jabanna) - Page 2 Empty Jeu 15 Aoû - 4:01



Ricordati di me
Jabez - Annalisa

«Au bout de combien de temps oublie-t-on l'odeur de celui qui vous a aimée ? Et quand cesse-t-on d'aimer à son tour ? Qu'on me tende un sablier.» anna gavalda
La douloureuse mécanique des battements de ton coeur reprend, de façon violente et effrénée. Comme s'il tentait de rattraper ce retard sans celui du zombie. C'est donc bien ça, vos palpitants refusant toute activité autre que celle pourquoi il est destiné. Maintenir l'autre debout, lui donner cette raison de ne pas abandonner. D'abattre toujours plus de murs, d'entourlouper une nouvelle fois la mort pour lui prouver qu'à deux vous êtes plus forts. Indestructibles, le monde offert à vos canines aiguisées bien prêtes à s'abattre sur le moindre de vos ennemis. C'est pour ça qu'il est revenu non? Pour ne plus t'abandonner, ni maintenant ni jamais. Pour t'prouver qu'encore une fois, l'ordalie s'est retrouvée couronnée de succès, combien même le sang à coulé. Combien même les larmes aussi. Ta voix chatouilles le silence, tremblante mais d'une douceur qui t'avais quittée ces derniers temps. Ce rêve commun, il le touche déjà de la pulpe de ses doigts. C'est bien pour ça, qu'il a fait tout ce chemin, qu'il n'a pas hésité un seul instant à chasser la mort rôdant à tes côtés, lorgnant, prête à t'emmener.

L'animal blessé se redresse en grognant chaudement, collant son torse à ta poitrine encore trop fraîche de cette douche. Ses mains brûlant l'encre de ton dos, vos langues se retrouvent une nouvelle fois. Pas besoin de mots, les trois prononcé suffiront. Ils te suffiront pour l'éternité. Vos carcasses sont douloureuses, des sévices que vous vous êtes plus ou moins auto-infligées. Plus rien n'importe, ni la fatigue qui se fait ressentir dans tes membres tremblants, ni la douleur de vous être perdus un court instant. Ta main vient se faufiler dans l'interstice entre son jean et son boxer pour venir se réchauffer tout contre son entre-jambe bien réveillée, tout comme vos instincts nettement échauffés. Tu te contentes de brèves caresses, bien trop occupée à alterner entre les lippes encrées ou la jugulaire de Jabez pour venir y apposer tes canines affamées. Ta chambre se retrouve une nouvelle fois de cette chaude mélodie conjuguant vos souffles. Tu peux aujourd'hui prétendre avoir eu trois hommes dans ta vie, aucun ne t'ayant fait vibrer de cette manière combien même tu aimerais pouvoir dire qu'il s'agit de ton ex-mari. Ex. Ça te fait bizarre de rajouter cela, parce que t'as tourné la page non? C'était pas ce que tu t'étais promise secrètement, de laisser derrière toi cette douloureuse partie de ta vie lorsque tu as mis à feu et à sang ta ville d'adoption à l'orée d'un jour nouveau? Lorsqu'enfin, tes nuits d'errance dans la pénombre ont prit leurs sens quand enfin, tu les as vengés?

La main de l'israélien vient te faire basculer sur le dos, t'arranger un léger  soupir de soulagement. De façon bien plus habile que toi, il vient défaire ce fichu bouton t'ayant porté préjudice et quitter son jean vous gênant bien trop. Peau à peau, corps contre corps voilà ce qui vous va le mieux. Il revient rapidement tout contre toi, venant glisser sous tes draps pour se replacer une nouvelle fois au dessus. T'es trop fatiguée, pour pouvoir revendiquer une quelconque dominance cette nuit. Ce n'est pas le but recherché, que d'avoir un éventuel dessus cette fois, vous dont les ébats se veulent tous plus sulfureux les uns que les autres dans cette perpétuelle recherche d'égalité. Ce soir, une douceur qui vous est presque inconnue anime vos membres, les guidant pour vous. Ses lippes retrouvent les tiennes, viennent les embrasser débordant d'affection. Puis il vient chasser ses vilaines perles salées, qui viennent mourir sur le long de tes joues. Une par unes, il prend le temps de les faire disparaître du bout de ses lèvres. De tes pommettes, à ton menton. De ta jugulaire jusqu'à la pointe de tes tétons percés dressés par l'envie. Ton corps réagit pour toi, se prêtant à cette danse qu'il ne connait que trop bien. Ta gorge laisse échapper un feulement chaud, tes mains venant s'agripper aux épaules tatouées pour ne pas te laisser chavirer lorsque son souffle vient se perdre tout contre ton nombril. Descendant toujours plus jusqu'à atteindre tes cuisses venant les ouvrir d'un geste de main habile.

Tu n'es que gémissements, ton corps se soulevant légèrement du matelas sous l'effet des baisers électrisant ton épiderme pour le faire frissonner si fort que s'en est presque douloureux. Tu lui appartiens, et c'est ce que sa langue vient claquer tout contre ton bouton de plaisir ne tardant pas à se gorger de sang pour venir se gonfler de bonheur. Le monde se remet à tourner violemment, à se remettre en marche. Tu perds rapidement pied, ne manquant pas de te cambrer de par ses caresses lorsqu'il se retrouve fièrement entre tes cuisses te disant qu'il t'aime autrement. Tu te contentes de savourer l'instant plaisir, de gémir de tout ton être, lui prouvant que t'es bel et bien vivante. Électrisée, frémissante du bout de tes doigts de pieds jusqu'à la racine de tes cheveux chacune des parties de toi lui implores de continuer, te mener à ta perte s'il le faut. Qu'il te tue ici et maintenant dans un dernier orgasme si tel est ton destin, t'auras vécu assez longtemps pour qu'il t'appartiennes entièrement.
(c) DΛNDELION



@jabez krief (hot) remember me. (jabanna) - Page 2 2781936883 (hot) remember me. (jabanna) - Page 2 2781936883 (hot) remember me. (jabanna) - Page 2 2781936883
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Message Sujet: Re: (hot) remember me. (jabanna)   (hot) remember me. (jabanna) - Page 2 Empty Jeu 15 Aoû - 11:32



sentir l'épiderme brûlant frétiller sous ses phalanges meurtrières. c'est une sensation pour laquelle il pourrait bien se damner, offrir volontiers le peu d'âme qui lui reste pour connaitre ce sentiment d'appartenance encore et encore. il peut bien mourir l'instant d'après, ce sera le sourire aux lèvres que le dieu suprême viendra le cueillir pour l'emmener tout droit dans les enfers ardents. la violence qui s'installe habituellement entre eux est aux abonnés absents pour cette nuit, la douceur prend le relais dans les gestes qui se cherchent toujours autant. la peur de perdre l'autre a fait fuir toute la brutalité qui court dans leurs veines trop amochées pour fonctionner convenablement. il n'y a pas de contrôle, c'est l'instinct primaire qui dicte leurs agissements pour leur offrir un soleil après l'orage, une brise fraiche après la canicule, juste du repos après l'angoisse qui tord toujours les tripes qui peinent à se remettre en route. ils apprennent main dans la maie que la violence pendant l'amour n'est pas la seule à pouvoir les emmener au septième ciel, dans ce monde où la douleur s'efface pour laisser de la place aux émotions de plaisir, celles qui sont bien plus fortes que n'importe quelle blessure. le zombie reprend peu à peu du poil de la bête, la vie revient animer son coeur raidit par la douleur passée pour lui permettre de se donner corps et âme dans cet échange qui n'appartient qu'à eux. cette nuit il en est certain, elle est la seule. l'unique à pouvoir le faire exister de cette façon, le transcender d'amour même quand les mains ne rendent pas la peau déjà bien assez violacée. son propre plaisir est décuplé quand il sent celui de l'italienne se tortiller sous sa langue taquine. cette nuit sera la plus tragique, mais aussi la plus belle. il veut la rendre folle comme elle le rend fou, la remercier de rester près de lui malgré les obstacles dressés sur leurs chemins, lui accorder le plus puissant des orgasmes comme on offre un bouquet de fleurs un soir de pluie. elle lui a offert la possibilité d'une vie meilleure qui concilie sans peine ses deux personnalités, la liberté de pouvoir laisser sa rage s'exprimer quand il en ressent le besoin, mais aussi la stabilité d'avoir un travail officiel, il n'est plus un chien errant à la recherche de pauvres âmes à torturer, c'est une nouvelle porte qui s'ouvre devant ses pupilles ébènes. c'est bien assez pour que le bout sa langue s'acharne à lui rendre tout ça, rythmé par les gémissements qui s'échappent des lèvres italiennes. bientôt c'est au tour de sa main libre de quitter la peau douce de ses hanches pour s'attarder à l'intérieur de ses cuisses écartées. les doigts pincent, les doigts caressent, laissent parfois sortir des griffes pour marquer sans faire souffrir. ce n'est pas le but pour cette fois, il veut seulement clamser dans un orgasme dévastateur pour lui susurrer dans un nouveau murmure tout l'amour qui peut lui porter, lui prouver qu'elle a le seul prénom qui résonne en permanence dans son encéphale malade. et son coeur qui manque plusieurs battements, son palpitant qui n'en peut plus de ne pas trouver un rythme stable, qui menace de lâcher pour être un peu tranquille, goûter à la sérénité après cette course d'émotions qui le fait vriller. jabez n'a pas l'intention de le laisser tranquille pour le moment, le repos viendra plus tard. sa langue glisse sur l'intimité d'anna, aspire son bouton gonflé de plaisir seulement avec ses lèvres, les canines bien rangées pour le moment. les doigts sur sa cuisse ne résistent pas bien longtemps à l'appel d'aller chercher plus loin, bientôt ils s'immiscent à l'intérieur d'elle pour rajouter un nouveau rythme qui se fait vite remarquer par les feulements de la lionne offerte à son bon vouloir. cris bientôt accompagnés par ceux de l'encré qui s'accentuent quand elle perd définitivement pied sous ses coups de langue. il n'a pas envie de jouer avec son orgasme approchant ce soir, pas de torture au programme, seulement un bonheur pur, puissant, qui dévaste tout sur son passage. malgré les tremblements et ses muscles qui l'implorent de s'arrêter il accélère le rythme de sa langue sur son bouton, celui de ses doigts qui s'appliquent à lui offrir un mouvement de vas-et-viens alors que son pouce vient rejoindre sa langue. il la sent vaciller, il peut même imaginer les étoiles dans son regard fermement accroché à celui de l'israélien, le monde qui tourne autour d'eux en se mettant en rythme avec les battements effrénés des coeurs implorant. l'orgasme passé, il retire ses phalanges pour remonter et mêler sa langue humidifiée par le plaisir à celle d'anna pour une nouvelle danse. il veut déjà la posséder, faire en sorte qu'elle soit sienne pour ce soir et tous les autres, conquérir l'éternité en hurlant leurs plaisirs communs.

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Message Sujet: Re: (hot) remember me. (jabanna)   (hot) remember me. (jabanna) - Page 2 Empty Ven 16 Aoû - 3:56



Ricordati di me
Jabez - Annalisa

«Au bout de combien de temps oublie-t-on l'odeur de celui qui vous a aimée ? Et quand cesse-t-on d'aimer à son tour ? Qu'on me tende un sablier.» anna gavalda
Il n'est pas donc brûlé, réduit en cendre ce rêve vous tenant tant à cœur. P'têtre bien que vous y aurez le droit, à ces têtes blondes à protéger. A ce petit italien et à cette petite israélienne. A ce destin à affronter main dans la main, régnant tel deux calamités n'en formant plus qu'une bien distincte. Indestructible et immuable. Vous ferez baissez les yeux, inspirerez la crainte. Plus rien ne peut vous arrêter maintenant pas vrai? Ni même un blizzard, l'ouragan nommé Cara, ou même la mort? Rien ni personne? Ensemble à jamais, sinon rien? Car t'as essayé, la vie sans Jabez. Sans ses bougonnements, ses feuilles volantes traînant sur le bureau partout lorsqu'il se met à dessiner. Voilà autre chose que ces mains savent faire. Un autre moyen d'expression qu'elles ont trouvées plutôt que de faire couler du sang, il fait couler l'encre en t'imitant. Piquant rageusement les épidermes offert à son dermographe, sans relâche pour s'améliorer. Assez pour que tu lui offres tes côtes, ornées de son art à jamais, jusqu'à la tombe, jusqu'à la poussière.

Petit à petit, c'est toi qui retrouve ce que tu avais perdu. L'instinct de respirer, l'envie de garder les yeux bien ouverts pour pouvoir te perdre dans ceux de Jabez éternellement. Le goût de sa peau, l'humidité de sa langue lorsqu'elle vient rencontrer la tienne. Ton palpitant retrouve le rythme du sien pour venir s'agiter dans ta cage thoracique, t'incitant te laisser aller. Tout ceci est vrai, spontanée, promis à durer. Ça sera long, compliqué, semé d'embûches. Vous devrez vous battre becs et ongles pour défendre ce lien précieux, lui permettre de grandir et de se solidifier. Reconstruire les murs abattus pour les reconstruire autour de vous, vous protéger du monde entier. Vous n'en avez pas besoin, des autres pas vrai? C'pas eux qui comptent, c'pas eux qui auront le dernier mot. Parce que vous montrerez les dents, parce que vous vous maîtrisez difficilement. Il n'y a qu'a vous voir, s'éloignant peu à peu des portes de la mort mais pourtant bien prêts à célébrer la vie et votre amour. Vous avez réussi à effrayer la faucheuse, à la garder à distance pour encore cent ans. Tu feules dans la nuit, t'as l'impression d'te remettre une cuite qui a duré toute ta vie. L'impression que tout était fait pour que Jabez se souvienne de toi à cet instant précis, c'était écrit qu'il viendrait te retrouver pour te réveiller d'un sommeil qui aurait bien pu t'emporter pour l'éternité qui te tendait les bras. Destinés à devenirs plus forts que jamais, armés pour affronter l'monde entier s'il le fallait.

Le corps du tatoué est si chaud que son contact vient presque brûler ta peau dans un agréable picotement. Vos souffles s'emmêlent au même rythme que vos langues se retrouvant. Uniquement vêtu de son boxer, le zombie regagne le matelas pour trouver à nouveau tes lippes fatiguées. L'animal réveillé ne reste pas sage bien longtemps, ses baisers filent sur toute la longueur de ton corps pour venir écarter tes cuisses d'un geste habile. Ses mains encrées te saisissent, ne te laisseront pas filer si ce n'est pour un aller simple au septième ciel dans un nouvel orgasme donné de sa langue. Rapidement, elles rejoignent complices la langue de l'israélien prenant grand soin de ton clitoris. Deux de ses doigts se fraient un passage dans les contrées humides de ton intimité t'arrachant une longue râle de plaisir portant le nom de Jabez malgré tes canines fermement enfoncées sur ta lèvre inférieure. Ton regard ne quitte pas ce visage s'affairant au niveau de ton bas ventre, en savourant chaque instants. Les phalanges mutines ne tardent pas à te faire exploser dans un tonnerre de soubresauts tous plus violents les uns que les autres par l'effet de cet orgasme dévastateur secouant ton corps de part en parts. Haletante, le coeur vivant, le coeur battant.

Gagnant ton corps en le recouvrant du sien, sa bouche se mêle une nouvelle fois à la tienne te laissant goûter à ton plaisir encore présent sur l'encre tatouée par tes soins. Vous n'êtes que grognements, souffles chauds, suppliques désespérée de mêler une nouvelle fois vos corps l'un à l'autre. Vos vies prennent finalement tous leurs sens, après ces années d'errances. Toutes ces tragédies et ces malheurs. Plus rien ne compte. Plus rien sauf ses bras venant t'enlacer de tout leurs amour. Plus rien sauf Jabez, jabez maintenant, jabez toujours. Fiévreuse, désireuse de vous unir un bonne fois pour toute, l'une de tes mains coure en direction du bas ventre de l'israélien pour venir libérer sa virilité tendue par le plaisir insistant contre ton bassin. Ardente torture à laquelle tu es des plus impatientes d'y céder. Sans efforts, venant tapisser les murs de ta chambre de ces jurons lâchés à la lueur de l'aube venant caresser vos carcasses, le zombie vient s'insinuer en toi. Cette nuit, vous vous découvrez une douceur jusqu'ici absente, une passion totalement différente. Plus aboutie, plus complète, comme si les dernières résistances avaient sautées pour vous permettre de vous jeter à corps perdu dans cette histoire qu'est la votre. Ta main complice de tes agissement vient saisir l'une de ses fesses pour l'attirer tout contre les plaines de ton ventre pendant que celle inoccupée s'enhardit de sa nuque pour mieux te retenir à lui. Cette nuit, tout est évident. Clair comme de l'eau de roche. Et enfin, tu te laisses aller pleinement.

Et quand le jour se lève, je reviens vers toi
Ce que je reconnais, ce n’est que vide en moi
D’abus, je vis d’erreurs, tes mots comme une loi
Comme une prémonition,
On ne changera pas


(c) DΛNDELION



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Message Sujet: Re: (hot) remember me. (jabanna)   (hot) remember me. (jabanna) - Page 2 Empty Ven 16 Aoû - 19:53



c'est comme se découvrir une nouvelle personnalité, une facette bien cachée jusqu'à ce jour. il a toujours ignoré cette part de douceur qui sommeille pourtant en lui, trop habitué à vivre dans un monde de violence depuis qu'il est en âge de tenir sur ses deux jambes. les coups de poings pour arranger les problèmes plutôt que les mots, la haine viscérale plutôt que les gestes tendres, le zombie a été conditionné dans l'idée qu'il faut détruire tout ce qui se présente devant ses yeux sombres. comme une bête façonnée sur mesure, une arme de destruction massive. c'est gravé dans ses veines jusqu'à la fin de son existence, il ne pourra jamais devenir un doux petit agneau qui se laisse faire sans broncher. il n'en a pas envie. pourtant il ne cherche plus à briser la beauté qu'il tient entre ses doigts solides, ce serait facile pourtant de l'étrangler, lui assener un coup fatal comme il a pu le faire lors de son excès de rage. mais la lionne a su dompter le fauve farouche au point de réussir l'exploit de le faire tomber amoureux. elle n'est plus une menace potentielle depuis longtemps maintenant, mais une réelle alliée dans sa quête de pouvoir, un petit bout de femme sur laquelle il pourra toujours compter pour qu'elle le hisse vers le haut, jusqu'aux étoiles. il fera de même avec elle, l’ascension se fera à deux ou ne se fera pas. elle l'adoucit et renforce sa férocité en même temps, un mélange de feu et de glace qui manque de le faire défaillir à chaque échange de regards passionnés. c'est elle et lui contre le monde entier, le doute n'est plus permis quand ils se perdent dans le début d'une nuit fauve. quand les souffles viennent se stopper pour s'écraser sur les lèvres de l'autre dans un échange que personne d'autre ne peut leur offrir. avec de simples gestes elle parvient à le rendre fou, bon à enfermer pour le restant de ses jours, un malade mental qui refuse de guérir de cette maladie qui lui apporte trop de bonnes choses, une sérénité qu'il n'a nul part ailleurs. un plaisir inégalé quand elle vient ôter le dernier morceau de tissu qui gêne la progression en direction du septième ciel. il n'en faut pas plus pour que l'encré s'insinue en elle dans un long grognement coupé par le baiser qu'il relance. ils sont incapables de laisser le moindre centimètre de distance entre eux, ils s'accrochent l'un à l'autre comme des désespérés cherchant une bouée de sauvetage pour ne pas se noyer. les mains d'anna ont trouvées refuge sur les fesses et la nuque de jabez qui de son côté se perd dans des mouvements de vas et viens. la main droite le maintient toujours pour ne pas qu'il s'écrase complètement sur l'italienne tout aussi abimée que lui, la seconde se perd dans sa chevelure rougeâtre. pas de tirage de tignasse ni d'étranglements pour cette fois, seulement des gestes remplis d'amour pour faire gauler la lune. ils sont toujours incapables d'exprimer des gémissements conventionnels, leur part de bestialité s'exprime par des râles qui viennent mourir dans les draps. elle est là, leur bulle protectrice que personne ne peut briser même avec une force herculéenne. elle les enveloppe à nouveau après la peur de se perdre pour les lier pour l'éternité. peu importe les coups durs à venir, ils sont condamnés à s'aimer jusqu'à mourir. il a bien l'impression de défaillir le zombie quand son palpitant s'emballe sous l'effet du plaisir que ce vas et viens de taulard lui procure. tout ses muscles endoloris se contractent pour le forcer à ressentir les moindres émotions, les bonnes comme les mauvaises. l'amour, la douleur qui se réveille, le plaisir qui se décuple un peu plus à chaque secondes. le rythme s’accélère alors que le visage de l'israélien vient se perdre dans le cou de la ritale qui manque de céder à son tour. encore quelques coups de reins avant que la vague de jouissance les emporte tous les deux, les coeurs implosent à l'unisson comme au tout début. ce sont leurs prénoms qui sont hurlés sous la pleine lune, pas d'autres. juste eux, c'est tout ce qui compte. la respiration de jabez peine à se calmer alors que les dernières forces le quittent. tant pis s'il doit s'écrouler, il ira toujours chercher dans ses derniers retranchements pour la protéger. il a tout juste le temps de se retirer que le manque se fait déjà ressentir, comblé par un ultime baiser encore plus intense que les derniers. c'est les yeux clos et le bras tremblant qu'il murmure tout contre les lèvres sanglantes d'anna. « je t'aime. » ce n'est que la seconde fois que ses trois mots s'échappent de sa bouche, mais c'est toujours intense, les battements de son palpitant ont plusieurs loupés. il l'aime comme un fou, comme un stupide romantique prêt à se jeter sous les balles rien que pour elle, prêt à commettre d'autres meurtres encore s'il le faut.


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Message Sujet: Re: (hot) remember me. (jabanna)   (hot) remember me. (jabanna) - Page 2 Empty Sam 17 Aoû - 14:53



Ricordati di me
Jabez - Annalisa

«Au bout de combien de temps oublie-t-on l'odeur de celui qui vous a aimée ? Et quand cesse-t-on d'aimer à son tour ? Qu'on me tende un sablier.» anna gavalda
Ton coeur se met à battre, car ton palpitant est bel et bien toujours là, fidèlement placé dans ta poitrine. T'as cru qu'il avait cané, qu'il avait passé l'arme à gauche en t'oubliant définitivement. Comme si tes organes ne n'en avaient pas besoin pour le bon fonctionnement, comme si ton corps avait apprit à faire sans. A faire sans Jabez et la chaleur de ses mains imposantes sur toi. T'as été forcée de vivre sans son odeur dans tes draps, sans son souffle sur ta peau. Presque deux semaines à vivre dans le noir, totalement désespérée, attendant patiemment la visite de la faucheuse pour t'emmener. T'étais décidée, combien de fois tu l'as appelée, cette silhouette encapuchonnée pour qu'elle ne vienne te rendre visite puis t'emmener? Ca vous aurez arrangées toutes les deux sur le coup. Plus de souffrances, plus de larmes, plus de deuils. Plus de culpabilité, d'avants bras à déchirer, d'âme à soûler. De bouteilles à vider, de cris à laisser résonner. Juste le calme, le néant, la chute libre. Tout ce dont tu rêvais pour venir te soulager de ce quotidien devenu insupportable.

Pourtant, te voilà à remercier les cieux et les étoiles. Merci, merci de te l'avoir rendu. D'avoir fait en sorte qu'il soit assez têtu pour forcer sa mémoire à s'ouvrir de par sa volonté. Parce qu'au final il devait le sentir, que tu n'étais pas juste cette tatoueuse à la larmichette facile venue dire au revoir à son client avant de disparaître pour de bon de sa vie pour ne plus y revenir. Après tout le projet et terminé, non? que tu lui as dis, avec un sourire triste étirant tes lippes serrées. Ca lui aurait fait quoi, à Jabez de se souvenir de toi pour se ruer au shop et de tomber sur ton corps froid? Sans un mot d'adieu, de lettre de suicide d'adressée. Tu serais partie dans un dernier vertige sans même savoir tout ce qu'il pouvait bien ressentir au fond de sa carcasse tuméfiée. Sans savoir qu'il t'aimait, que lui il était prêt à se battre et à rester. Prêt à te retrouver, à boulverser le destin ne cessant de vous mettre des bâtons dans les roues. Qu'il aille se faire foutre le destin, tout comme le blizzard ils ne vous auront pas. Pas maintenant que son corps occupe le tiens, pas maintenant que vos doigts s'entremêlent. Parce que maintenant, c'est à votre tour de rendre les coups et de montrer les dents. A votre tour de prendre ce qui est votre et de vous construire un empire digne de votre amour. Crocus et sa libitina, régnant sur leurs enfers.

Vos ébats trouvent une teinte qui vous est inconnue, vous dont la bestialité atteint son summum lorsque vous vous retrouvez sous les draps ou dans n'importe quel autre pièce d'ailleurs c'est pas vraiment quelque chose qui vous dérange. Les mains de Jabez se veulent douces, caresses félines succulentes. Ses phalanges meurtrières se perdent dans les boucles rouges de tes cheveux pour venir s'y loger tendrement pendant que ses lèvres encrées ne perdent plus les tiennes. Petit à petit, cette bulle de protection ayant éclaté en une centaine de petits atomes mousseux revient se former de nouveau autour de vous. Vos corps se réchauffent tout comme vos âmes, vos palpitants retrouvent de leurs vigueur. Vigueur que vous ne leurs connaissez qu'en présence de l'autre. Tes membres se crispent sous l'effet procuré par les lents allers et venus de l'israélien en toi pendant que vos langues se retrouvent pour danser de nouveau ensemble. Tu frissonnes, t'électrises totalement transie de cette symbiose partagée avec lui et lui seul. Car rien n'y feras, t'en reviendras toujours au tatoué.

Et c'est l'explosion des sens, vos prénoms hurlés à l'astre lunaire pour venir lui montrer que vous ne vous laisserez pas abattre. Ni maintenant, ni jamais. Tes doigts se resserrent instinctivement dans ces chaires lorsque tu sens le flot de jouissance venir irradier ton bas ventre. Tu ne sais pas bien si c'est tes dents ou les siennes qui viennent tinter de rouille tes lippes abîmées, c'est bien la dernière de tes préoccupations. Le monde tourne violemment autour de vous, ton palpitant s'excite jusque dans ton intimité et tes tempes. Plaisir partagé, vous unissant encore une fois un peu plus. Vous restez un instant comme ça le temps de reprendre vos souffles, puis le zombie revient trouver tes cotés. Vous êtes exténués, échoués au septième ciel main dans la main. T'as l'impression de rêver, d'être déjà endormie lorsque après un dernier baiser des plus intense tu viens gagner l'étau des bras du tatoué. Tout contre tes lèvres, sa voix murmure. Trois petits mots. Ceux qui te donnent envie de te reprendre en main, de te remettre dans le courant. T'essaies, de rassembler tes dernières forces pour pouvoir lui répondre avec autant de vigueur. T'aime... Le je absent, l'intention bien présente. Tes battements de cœur s'apaisent à l'unisson de ceux de ton apprenti. Vous ne vous laisserez plus, plus jamais. Ça sera à toujours Jabanna, plus fort que tout, trompant la mort elle même. Putain, vous ne nous aurez pas.

Et quand il m'enlace, je ne me sens plus lâche
Les défis d'autrefois, paraissent loin et pourtant
Je sais que cette épreuve, peut détruire à jamais
Les espoirs d'une vie, parsemée de regrets
Et quand il me regarde, je sens mon cœur débattre
Être sans lui c'est une mort, qui s'annonce lentement
Le vent souffle vers l'est, l’océan me berce
Je tangue tendrement.


FIN.

(c) DΛNDELION



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