même l'eau ne bout pas plus que le sang naturellement chaud qui vient glisser le long de ses veines, comme un feu attisé par un simple regard d'une parfaite inconnue. salva est naturellement faible face à ces choses-là, mais cette brune a un petit quelque chose en plus qui le fait vibrer. c'est un véritable combat qu'il mène contre lui-même quand il décide de prolonger un peu plus le jeu en quittant la position pourtant bien incitante, le goût de ses lèvres encore sur les siennes qui s'assèchent à cause du manque. la concentration sur l'eau qui permet de cuire le futur plat n'est pas au rendez-vous, toutes ses pensées sont obnubilées par la brune posée sur le canapé et ce désir qui vient doucement naitre au creux de ses reins. il ne voit plus qu'elle, oubliant presque qu'ils se trouvent dans une villa empruntée illégalement le temps d'une soirée. tant pis pour les étourdis, en plus de retrouver une maison vidée de ses bijoux les plus précieux ils auront également la surprise de constater que le lieu aura servi à d'autres festivités. il n'a pas besoin d'être devin pour le savoir, la démarche unique de la féline qui revient à l'attaque suffit. il a su résister une fois à la douce tentation de son épiderme, la seconde fois risque d'être bien plus difficile. pourquoi se priver alors que leurs deux corps s'appellent sans aucune gène ni pudeur, le jeu aura tout le loisir de reprendre une fois. salva le beau parleur, le premier à attiser pour ensuite laisser des inconnues sur le carreau prit à son propre piège. le prédateur devient proie quand la présence d'isha se fait ressentir. même sans poser son regard sur elle il sait qu'elle rôde autour, prête à lui bondir dessus dès la première seconde d'inattention de la part du latino. le gaz est coupé par les mains fines sans un mot, coupant la chaleur des pâtes pour la rajouter au corps de salva qui manque de perdre son souffle quand sa main se retrouve entrainée pour qu'ils se retrouvent collés, comme aimantés. il n'y a plus de jeu maintenant, plus aucune résistance pour tenter de se fuir pour mieux se retrouver. pourtant son sourire d'enfant ne quitte pas son visage alors que ses prunelles dévisagent sans pudeur le corps de la voleuse d'un soir. il laisse le souffle se perdre tout proche de son oreille, les dents qui titillent son lobe suffisent à accélérer la cadence des respirations. les yeux du gamin se ferment pour profiter du moment, tenter de maintenir les dernières barrières qui l'empêchent de la dévorer sur le champ seulement pour satisfaire une fierté mal placée. l'idée qu'il soit le plat de résistance n'est pas pour lui déplaire, il endossera le rôle du plat pendant qu'elle fera un succulent dessert. un repas bien meilleur que n'importe quel plat réellement cuisiné. l'attraction devient palpable entre eux, au-delà des souffles qui se cherchent c'est à présent les mains de salva qui viennent se frayer un chemin sur les hanches de la fille encore inconnue au bataillon il y a quelques minutes. dernière phrase prononcée, celle qui fait exploser les derniers remparts, juste quelques mots pour faire disjoncter salva, ranger l'enfant pour laisser paraitre l'adulte bien caché derrière. c'est une main plus sévère qui vient s'aplatir contre la nuque de la brune pour laisser les lèvres se frôler dangereusement. c'est au tour de salva de prononcer les derniers mots, la fin des paroles pour le début des actes. « tu devrais te méfier des enfants. » il pourrait bien lui souffler de le fuir comme une bouteille de gaz dans une cheminée, comme le choléra, mais il ne fait rie de tout ça. pour le moment il n'a aucune envie de la voir s'échapper, il maintient les filets en liant pour de bon leurs lèvres. il n'y a plus d'échappatoire quand leurs langues viennent s'apprendre pour mener leur propre danse, ils sont foutus, condamnés. la retenue n'a qu'à bien se tenir puisque la main de salva vient maintenir fermement le visage de l'insolente alors que la seconde vient coller le plus possible leurs corps brûlants d'une passion naissante. il profite de l'étreinte des jambes d'isha autour de sa taille pour relâcher l'emprise dans son dos et laisser sa main se poser à l'intérieur de sa cuisse. sans bouger, juste un avertissement sur la suite des évènements. il se perd dans ce baiser, dans cette attraction de deux carcasses déjà à moitié dénudées par le bain improvisé. la piscine peut bien attendre le second round, la cuisine sera la première spectatrice d'un ballet animal.
«Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.»tahar ben jelloun.
T'aimes jouer avec le feu, jouer jusqu'à t'en brûler les ailes bien trop souvent. Tu ne réfléchis jamais assez, fonce toujours dans le tas, tu suis toujours c'que ton coeur de chewing gum te dicte de faire combien même s'il s'agit de tirer le glock pointé vers les forces de police pour pouvoir t'enfuir sans te faire attraper. Tu en veux toujours plus, toujours chercher l'excès même si cela finit par se retourner contre toi à un moment ou un autre. Et ce soir, le feu avec lequel tu t'amuses se fait la malle pour te laisser en plan dans ce grand canapé hors de prix. Il ne t'échappera pas, pas après s'être voulu subitement si dominant dans sa façon de venir gagner ton bassin de ses hanches pour venir les accoler délicieusement. Ta démarche féline venant le rejoindre, la chaleur se dégageant de tes pas. Ton bassin vient trouver ses reins pendant que ta main se faufile pour venir couper le gaz nécessaire pour les pâtes. Peu importe les féculents, c'est le maître squatteur que tu comptes te mettre sous la dent le reste ayant peu ou pas du tout d’intérêt pour toi sur l'instant présent. Ta main complice viens saisir la sienne pour l'amener vers ton corps tandis que tu recules de quelques pas pour laisser tes fesses grimper sur le marbre.
Tu prends un malin plaisir à revenir à la charge, lui qui avait abandonné tes côtés quelques instants pour fuir, goguenard de l'effet provoqué dans ton bas ventre. Tel est prit qui croyait prendre, le voilà finalement presque pantelant entre tes doigts manucurés venant trouver sa peau halée. Ton souffle lui n'a de cesse que de venir titiller le lobe de son oreille. Tu ne le laisseras pas s'enfuir, pas maintenant que ton étreinte est bien marquée. Il ferme les yeux, tente de ne pas céder à la tentation de tes mots parfaitement sélectionnés pour venir le rendre un peu plus fou. La chaleur de ses mains gagnant tes reins témoigne de l'effet grandissant dans vos bas ventres à vitesse grand v ne manquant pas de faire venir tourner légèrement le monde autour de vous comme si le temps c'était arrêté, retenant son souffle pour assister au dénouement de ce jeu du chat et de la souris. Les doigts du maître squatteur viennent trouver ta nuque dans un élan assuré pour venir te rapprocher tout contre son visage, vos lippes se frôlant de nouveau dangereusement. Ses propos se veulent joueurs, ne manquent pas de venir irradier ta curiosité quant au sort qu'il te réserve visiblement réceptif à ton petit manège de charme.
Tu ne rétorques pas, t'en as pas le temps. Sa main toujours fermement plaquée contre ta nuque vient de nouveau briser l'écart vous séparant lui permettant de venir saisir tes lèvres. Peu à peu, vos langues viennent se trouver, se taquiner, s'entremêler dans un mélange de gémissements de satisfactions des deux côtés. Tes phalanges viennent gagner son visage tandis que la main libre de Salva vient rapprocher ton corps encore plus proche du sien, te laissant en profiter pour resserrer l'étreinte de tes jambes autour de son bassin ardent. La pulpe de ses doigts quittent la naissance de tes cheveux pour venir s'échouer le long de ton dos au rythme des baisers échangés tous plus passionnés les uns que les autres. Sa main vient finalement prendre place sur l'intérieur de l'une de tes cuisses ce qui ne manque pas de t'électriser de la racine de tes cheveux jusqu'à la pointe de tes pieds.
Tu viens finalement rompre l'étreinte de vos bouches pour permettre à ta langue d'aller agacer d'autres parties du corps bronzé du maître squatteur. Tu ne sens que ses doigts gagnant du terrain, se rapprochement dangereusement du peu de tissu présent sur ton épiderme, encore trempé du bain surprise. Tes mains elles aussi se veulent aventureuses. Passent de ses pommettes à ses cheveux pour se perdre un instant dans les boucles châtains de l'hispanique. Tes dents viennent agacer sa jugulaire, tandis que la pulpe de tes doigts vient à présent laisser des traces rougeâtres sur son dos du bout de tes ongles vernis. Feulant d'envie son prénom au creux de son oreille tandis que tes phalanges viennent finalement agacer l’élastique de son caleçon encore humide également tu te sens avoir atteint ce point de retour. Celui où tu ne le laisseras pas filer avant d'avoir pu t'éprendre de lui, apprendre chaque parcelle de sa peau. Pas avant d'avoir pu goûter un peu plus à sa peau dorée et à ses plaintes de plaisir venant retapisser les murs décorés d'un goût très discutable cette maison dans laquelle il s'est avéré être le garde d'une nuit. Une nuit, c'est tout ce que tu lui demandes. Et tu seras envolée, bien avant qu'il n'ai l'occasion d'ouvrir les yeux après sa longue nuit de repos récupératrice. Pour ne pas laisser ton petit cœur collant s'attacher trop longtemps. "Arrête de jouer, montre moi à quel point tu peux être un grand..." dernière perche que tu lui lanceras, énième défi porté par le son de ta voix dans un murmure venant chatouiller les étoiles. L'une de tes mains perdue dans ses mèches de cheveux retenant son visage légèrement vers l'arrière pour mieux te laisser t'éprendre de son cou. Chat sauvage aux crocs aiguisés.
ce n'est qu'un enfant. un gamin enthousiaste à l'idée de découvrir son nouveau jouet offert par le destin. pendant quelques temps il ne verra que ce jouet, prenant le temps de l'explorer sous toutes ses formes. mais bientôt il se lassera comme il le fait à chaque fois, son chemin croisera celui d'un nouveau jouet devenu plus intéressant à ses yeux. l'ancien finira dans la poussière de son coeur, dans la partie qu'il s'efforce d'oublier pour dévorer la vie qui s'offre à lui. il est comme ça salva, c'est un éternel manège avec lequel il joue dangereusement. un jour ce foutu destin se retournera contre lui, un jour il souffrira comme il a pu faire souffrir par le passé. pour le moment l'heure est encore à la découverte, au déballage de ce présent qui s'offre sous ses doigts. il faut dire qu'elle ne le laisse pas indifférent avec sa lueur fauve dans les pupilles qui l'est tout autant que sa démarche. une voleuse et un squatteur. ça fait une bonne paire, l'issue était inévitable entre eux. tout va très vite une fois le baiser consumé pour de bon, il n'y a pas de faux semblants cette fois. juste un plaisir qui vient irradier le bas ventre de l'hispanique, celui aussi qui coupe les souffles quand ils se percutent violemment. il ne la connait pas, il se fiche bien de mettre de la douceur dans ces gestes, son seul but est de toucher les étoiles à deux dans cette nuit qui a tristement commencée. toucher ses astres pour éclairer leurs vies jusqu'à ce que le soleil se décide à pointer le bout de son nez une nouvelle fois. c'est plutôt l'impatience de se découvrir qui vient rythmer leurs mouvements, comme quand isha décide de rompre le baiser, ce qui ne manque pas d'arrachement un grognement à salva. enfant rebelle jusqu'au bout, il n'a jamais aimé qu'on lui dicte ses faits. lui il veut vivre à cent à l'heure en dictant ses propres pas, sans personne pour interférer sa course. il laisse pourtant les griffes de la brune se perdre dans sa chevelure ondulée alors que l'effet de ses canines dans son cou vient lui arracher un long soupir. il veut voir son désir de ses propres yeux, voir jusqu'où elle peut aller sans être dictée. l'élastique de son caleçon vient claquer contre sa peau dorée, c'est l'unique morceau de tissu qu'il lui reste, il ne tardera pas à rejoindre le sol mais pas maintenant. tout de suite c'est les dernières paroles d'isha qui viennent agacer un peu plus salva. une tension qui ne sert qu'à rajouter du plaisir au moment. les lèvres viennent se percuter une nouvelle fois avec plus de violence que plus tôt, la fougue est venue se rajouter sans que les langues ne se trouvent. « tais-toi un peu et laisse toi faire. » c'est au tour de ses doigts de remonter le long de sa cuisse pour trouver l'intérieur du tissu avec une lenteur extrême. cette même cadence qu'il utilise pour entamer des caresses du bout de la pulpe de ses doigts. hors de question pour lui de céder totalement, elle ne se tord pas assez sous ses mouvements à son goût même si les prémices de gémissements affirment le contraire. les lippes se séparent dans un nouveau râle d'impatience mêlée de plaisir, c'est à contre coeur qu'il met fin à ce baiser, mais c'est dans le but de les laisser trainer à son tour dans le cou de la voleuse. c'est son souffle qui vient à présent se perdre contre la peau parfumée d'isha, les quenottes qui agacent l'épiderme alors que de la seconde main de salva vient enfin libérer la poitrine de ce soutien-gorge devenu bien trop gênant. toutes ses tripes lui donnent l'impression d'être dans une manège à sensations fortes, il n'a jamais été très patient pour ces choses-là mais il veut d'abord l'entendre le supplier. les grands moyens sont sortis, elle est totalement offerte sous ses mouvements, ses doigts qui taquinent son intimité, ses lèvres qui trouvent le grain de peau de ses seins alors que sa seconde main reste bien à plat dans son dos où il enfonce sans gène ses doigts quand l'envie se fait trop pressante. même à bout il veut que le jeu continue sur cette belle lancée. il veut juste la rendre folle comme il est fou.
«Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.»tahar ben jelloun.
Bordel, à la base t'étais juste sensée finir ta soirée dans le plus grand des calmes. T'étais partie pour faire le mur de deux ou trois baraques de luxe, dérober bijoux et bibelots pouvant rapporter gros que t'aurais ramené au QG pour les faire estimer dès demain. T'aurais fini pour une énième fois sur l'un des canapés ta bouteille de tequila fièrement tenue dans ta main même dans ton sommeil et Luz t'aurais réveillé au petit jour de sa célèbre humeur maussade du matin. Au lieu de ça, il a fallu que tu tombes sur Salva, enfant terrible qui s'est contenté de t'emmener avec lui dans la fraîcheur d'un bain de minuit comme première rencontre. Tu t'es rarement retrouvée dans ce genre de situations, à tomber sur un squatteur lorsque tu franchis les murs d'une maison pour commettre tes méfaits. Encore moins sur un hispanique réellement sympathique qui plus est. Le destin t'offres un jouet avec lequel t'amuser, ça s'rait dommage pour toi que de laisser l'occasion s'envoler pas vrai? Alors tu joues, comme tu l'fais si bien Isha. Tu joues de la chaleur des corps, de l'ivresse et d'la défonce. Tu t'laisses porter, de toute façon cette fin de nuitée est bien trop étrange pour que vous puissiez mettre les freins maintenant
Tu laisses pas Salva s'échapper, surtout pas après son petit jeu de domination un peu plus tôt lorsqu'il est venu se poser à califourchon sur toi. T'aimes plutôt sa mine goguenarde et ses traits enfantins qui changent du tout au tout lorsqu'il se laisse aller à ses instincts d'adulte. Comme un chat, tu quittes le canapé d'un bon pour poursuivre ta proie tentant de s'échapper. Ton corps goutte encore légèrement contre le carrelage hors de prix, encore humide de ce bain surprise. T'as quitté tes fringues depuis un moment déjà, laissant ton corps tendu par les grands airs que tu lui donnes uniquement recouvert de ces deux pièces de tissu noir recouvrant tes attributs féminins déjà bien électrisés. Ton bassin trouve le creux de ses reins lorsque tu coupes le gaz bien décidée à passer autre chose que par la case cuisine. Ta main le force à te faire face pendant que les siennes viennent parcourir ton dos et ta nuque pour mieux rompre l'espace entre vous et lui permettre de saisir tes lippes alcoolisées pour un baiser des plus ardent ne manquant pas de raviver ces abeilles tueuses présentes dans ton bas ventre. Vos langues se taquinent, se mêlent pour mieux s'abandonner et se perdre sur vos épidermes bronzés. Vos doigts apprivoisent les plaines et contrées de vos corps pendant que la température ne cesse d'augmenter dangereusement jusqu'au point de non retour. Parce qu'il n'y a plus de marche arrière possible pas vrai, Isha?
Tes fesses ont gagnées le froid du marbre depuis un moment déjà. Tes doigts s'emmêlent dans les boucles châtains du maitre squatteur pour le forcer à retenir légèrement sa tête vers l'arrière pendant que tes canines viennent taquiner la peau fine recouvrant sa jugulaire. Chat sauvage ayant prit le dessus sur sa proie, la laissant pantelante entre ses griffes manucurées. La tension s'alourdit un peu plus, tes dernières paroles susurrées ont le don d'énerver Salva qui ne manque pas de te montrer son agacement. Ta déesse intérieure fait des bonds, ravie de la tournure des événements elle qui se retrouvait boudeuse lorsque l'hispanique s'est joué de toi il y a de ça quelques instants. Vos lèvres se percutent avec plus de force et de passion encore, au fur et à mesure que vous vous laissez consumer par ce feu sacré animant vos carcasses d'instincts des plus primaires. Les phalanges de ta souris continuent leurs ascension entre tes cuisses pour venir finalement trouvé ton mont de vénus. Ses lippes quittent les tiennes, ce qui ne manque pas de te faire pousser un grognement de mécontentement rapidement gommé lorsque ton soutien-gorge vient à sauter de façon habile. Ta poitrine libérée, tes seins aux pointes dressées vers le haut. Tu te cambres sans t'en rendre compte, lorsque les dents du squatteur viennent titiller ton cou. Tes mains viennent le chercher, le rapprochent tout contre toi comme pour lui intimer de continuer ce qu'il fait. Combien même il t'as dis de te taire et de te laisser faire. Quelle innocent, ce Salva.
Ton corps entier se met à vibrer, ta raison s'est vraisemblablement fait la malle encore aurait-il fallu que tu en aies une. Ton bassin roule chaudement, suivant la danse de ces doigts écartant le tissu pour s'insinuer maintenant en toi. Tu lâches un grognement incapable à contenir, lorsque sa bouche vient saisir la pointe de tes tétons en accompagnant le reste de ses caresses. Il est doué, il en joue. Il se délecte de ton corps abdiquant peu à peu, se mutinant contre toi pendant que tu essaies de garder tes esprits, de ne pas trop te laisser à ce maître squatteur continuant de se jouer de toi d'une façon des plus sensuelles. Ton nez se perd dans ses cheveux un instant, pendant que t'étouffes tes râles de plaisir contre ses mèches encore humides. Bordel Isha.
Malgré la main retenant ton dos, tu glisses peu à peu vers l'arrière lascivement pour au final te retrouver allongée contre le marbre de riches recouvrant l'îlot. Si les propriétaires s'imaginaient à quel point vous prendrez un plaisir malsain à saloper leurs intérieur de vos ébats à venir... Tu n'es que gémissements alors que tu concèdes une brève victoire à Salva pour l'instant. Ta voix reprend, dans un souffle que tu tentes de retrouver. "Rira bien qui rira le dernier..." Tu ne sauras que trop bien te venger plus tard, lorsque tu viendras fondre sur lui pour venir posséder chaque once d'épiderme s'offrant à tes lèvres. Tu lui rendras la monnaie de sa pièce, pour ça c'est sûr que tu es douée. Qu'il profite, du chat ronronnant que tu es sur l'instant pendant que son visage vient se perdre entre tes cuisses pour rejoindre ses doigts malins. Toi aussi tu sortiras les griffes bien que pour le moment tu ne sois que cambrures, et feulements dans la nuit. Ton cœur de chewing-gum à trouvé à qui coller le temps de cette soirée, il ne te reste plus qu'à l'apprécier avant de disparaître quand l'aube s'en viendra sans bruits.
ils se brûlent mutuellement les ailes, jusqu'à calciner ce qui leur reste d'innocence. c'est un duel sans pitié qui se livre entre deux parfaits inconnus pour savoir lequel des deux craquera en premier, lequel partira le plus tôt une fois le jour levé, cette nuit consumée dans une villa qui devient la témoin d'un soir. ça ne peut pas se terminer autrement que par un départ digne des plus grands voleurs, même sans la connaitre il devine qu'elle est comme ça. comme lui. alors ils vont seulement profiter, laisser leurs feulements briser le silence de la maison trop grande pour passer à autre chose une fois que le soleil entamera son ascension. un plaisir partagé qui percute et puis l'oubli, jusqu'à ce que le destin joue de nouveaux tours. c'est l'unique but de salva quand ses doigts viennent taquiner l'intimité de la brune. son propre souffle se retrouve étrangement court quand enfin elle baisse les armes, qu'elle se laisse aller à cette chaleur qui doit irradier le bas de ventre autant que celui de l'hispanique. cette douce brûlure qu'il ne connait que trop bien, lui l'enfant incapable de faire un choix entre plusieurs cadeaux qui se présentent à lui, lui l'éternel insatisfait qui préfère donner à plusieurs filles plutôt qu'à une seule. bébé fauve en pleine savane, il joue en permanence de son visage enfantin pour mieux attirer les proies dans ses filets. ça a bien marché ce soir, mais il ne saurait pas dire qui a attiré l'autre dans son piège. ils ont cédés rapidement et d'un commun accord, cette nuit se fera dans les cris de plaisir ou ne sera pas. le dos de sa proie vient trouver le marbre glacé du plan de travail alors que le corps de salva s'est retrouvé plus pressé contre elle. le message est passé, les lèvres joueuses délaissent les tétons qui semblent montrer le ciel pour son ventre, puis son bouton de plaisir alors que ses doigts viennent trouver le chemin menant au plaisir. il joue salva, il joue toujours d'une lenteur extrême pour ne pas se précipiter, laisser la chaleur prendre possession d'elle degré par degré. pourtant il n'en peut plus lui non plus, les quelques mots soupirés par la brune ne font que passer dans son esprit obsédé. ça n'a aucune importance, maintenant il ne demande qu'à être dévoré pour recevoir le plaisir qu'il offre de bon coeur. les deux doigts immiscés en elle finissent par trouver un rythme rapide, bientôt suivi par celui de sa langue qui lèche, aspire, mordille parfois le bouton gorgé de jouissance. sa seconde main trouve une nouvelle fois sa poitrine pour permettre à ses doigts de titiller les tétons déjà sensibles. c'est un manège parfait qui se déroule sous ses agissements, celui d'un orgasme qui s'approche au grand galop au fil des minutes passées. il n'est pas assez sadique pour la laisser là-dessus, il lui accorde ce plaisir en augmentant le plaisir, sans même le vouloir ses doigts resserrent leurs emprises sur le galbe de sa poitrine. les soupirs se transforment en gémissements, en prénoms hurlés au clair de lune. la tempête passe, mais l'envie est toujours là, bien présente au fond de ses entrailles. l'hispanique se redresse pour venir trouver les lèvres mutines de la voleuse, les faire se percuter de toutes leur violence. « tu fais moins la maligne, c'est étrange. » la situation n'empêche en rien le sourire de salva contre les lèvres. c'est à son tour d'être dévoré au bon vouloir de cette fille. juste une inconnue qui lui procure pourtant bien du plaisir.