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 anesthésie des sentiments (ft morgan)

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Message Sujet: Re: anesthésie des sentiments (ft morgan)   anesthésie des sentiments (ft morgan) - Page 2 Empty Mar 30 Juil - 22:55



y a pas de calculs dans tout ça. pas de préméditation. c’est spontané. désormais affranchis, il ne semble plus y avoir aucune limite. elles ont été balayées, oubliées, radiées. c’est brut. émancipation à l’état pur, ça semble vrai tout ça. pas de fioritures, pas de théories ou de spéculations. c’est l’envie qui prédomine. l’envie, sans penser à demain. sans penser à ce que vous vous direz le lendemain. y a rien de tout ça dans ta tête. tu penses juste à son souffle sur ton épiderme. ses lèvres qui effleurent ta peau. à ces frissons que tu ressens. y a un truc qui t’anime. qui te fait revivre. t’as envie d’penser que ça aurait du arriver depuis longtemps. que les autres, ils avaient vus juste. que ça, c’était l’évidence que seuls les deux crétins comme vous n’avaient pas vu arriver. y a ses mains qui t’entourent, ses mains qui te touchent. qui t'possèdent.  et là y a le regret intime de ne pas avoir subit leur assaut plus tôt. c’est une douce torture. une caresse empoisonnée. y a votre relation qui s'matérialise enfin. morgan, il te réveille.

tu brûles, alma
tout brûle et ton âme avec
mais tu t'en fous bien d’savoir, qui aura gagné ou perdu, cette nuit
y a plus d’jeu
y a pas d’jeu
t’es vraie, comme tu l’as toujours été
toi, t’as jamais triché


une nudité qui ne t’effraie pas. ta peau dévoilée, comme à l’accoutumée. ta poitrine contre son torse. il t’a déjà vue, morgan, mille fois. mais jamais comme ça.

vos corps se raccrochent. tes cuisses qui entourent sa taille. et tes mains qui encadrent son visage, tu scrutes les expressions qui l’animent. juste un instant. avant que tes lèvres repartent à l’assaut des siennes. tu presses tes seins contre son torse pour mieux accueillir encore la brûlure de sa langue. juste un instant. il te tient fermement contre lui et tu comprends alors que le manque est réciproque.

allongée, la poupée, elle sent son cœur battre dans sa poitrine. elle qui ne semblait plus où le trouver. elle le ressent, enfin. il palpite. il vibre. la poupée, elle ne pense plus. elle vit. elle s’embrase. elle se consume d’être entre ses mains. ses doigts, étroitement contre toi, assaillent cette faille, au bas de ton ventre. un gémissement sourd s’échappe d’entre tes lippes lorsque ses doigts te pénétrèrent. spontanée. tes mains agrippent ses cheveux, pressant encore plus sa bouche contre tes seins. ton cœur bat, dans ta chair, entre tes reins. tu te cambres contre ses doigts, en un effort éperdu pour mieux accompagner la sauvage soif qui vous dévore. le souffle court, les minutes passent et tu te sens faillir s’il continue ainsi. ta bouche s’entrouvre, ne laissant s’échapper qu’une respiration haletante. et ta main qui saisi soudainement la sienne. pour arrêter cette torture qu’il t’inflige. et pour entreprendre la tienne.

y a cette faim en toi.
soudaine, puissante
une faim à assouvir


tu te redresses, alma, et tu bouleverses la scène. ondulant vers son bas-ventre, licencieuse. il ne sait pas, morgan, la faim qui t’anime. le désir qu’il a éveillé. y a ton regard qui se pose dans le sien. ton regard qui bouffe le sien avant que tes mains retirent ce morceau de tissu qui l’habille encore. et ta passion le dévore, elle le consume. dosant savamment la promesse de tes lèvres, sur ce qu’il y a avait de plus viril chez lui. sa virilité au coin des lèvres, souffre de ton avidité. tes lèvres se font aventureuses, aussi hardies que ta langue. la satisfaction t’envahit quand, à son tour, sa respiration se fait rauque et que tu lui soutires quelques gémissements. ton regard se pose sur lui, en le bouffant des yeux, constatant la faiblesse avec laquelle tu l’assommes.

tu te redresses, alma et y a son corps qui a manqué au tien. c'est animal. viscéral. naturel. ta bouche dévore son échine. son ventre, son torse, son cou, vivant l’incendie qui embrasait ton être. tu revins ensuite à ses lèvres pour un baiser qui n’était plus que sensualité languissante et indolente.

tu veux ses mains sur toi
son corps en toi
tu veux l'ardeur qui t'envahit,
tu veux expirer des suppliques
supplier les cieux
supplier les dieux

tu veux être à lui ce soir, rien qu’à lui. il serait le seul, l’unique.
cette nuit, tu lui appartenais.


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Message Sujet: Re: anesthésie des sentiments (ft morgan)   anesthésie des sentiments (ft morgan) - Page 2 Empty Lun 5 Aoû - 22:13

— You held the balance of the time
That only blindly I could read you
But I could read you
[ alma & morgan ] @flora cash

les secrets échangés, les vérités oubliées. la trame d’une scène de cinéma, de leur film qu’ils se sont inventés. juste pour un soir. pour une nuit d’éternité. il n’a pas conscience encore de ce qu’il fait et se laisse juste guider par les pulsions qui l’assaillent. l’histoire semble tracer comme inévitable. ça devient l’évidence dans le fond de son crâne alors qu’il a toujours renié ce que les autres disaient. alma et toi, y a plus qu’une histoire d’amitié. idée chassée dès les premières fois qu’elle fut prononcer. morgan ne fait plus de promesses, il ne se donne plus corps et âme à qui que ce soit. une fois blessé, la cicatrice toujours déchirée. il a aimé à en crever et s’y est lourdement brulé. avec alma, ça semble léger. pas d’illusions ou de fausses promesses, juste des caresses. un instant de tendresse, de bonheur éphémère. prendre la vie comme elle vient sans se soucier du lendemain.
tu ne vis que de cette manière dorénavant,
les jours vont et viennent, et tu les prends.

sa taille qu’il encercle de ses bras, la soulevant avec facilité. c’est un poids plume alma. elle est ce qu’elle dégage. cette délicatesse de l’âme. bien loin de la fille dont elle se peint le visage tous les soirs. bien loin de ce qu’on s’imagine lorsqu’on la regarde. ses lèvres cherchent le contact de sa peau tandis qu’il la dépose avec précaution sur le matelas, délivrant son échine de son étreinte. il parsème sa peau, laisse une main glisser un peu plus bas. sous la dentelle, il y glisse ses doigts, happe sa poitrine de sa bouche, descend jusqu’à son nombril. le souffle haletant et le palpitant qui ne cesse pas sa danse. il l’entend. l’ardeur de l’instant, sous les gémissements de la brune. il finit par remonter son visage le long de son cou, mordille sa peau dorée, sent son pouls s’accélérer. elle est belle la mélodie des corps à l’unisson, des âmes qui s’emmêlent et se démêlent. il s’y perd. voit l’éternité se glisser sous son cuir tané. jusqu’à ce que la belle n’y pose sa main, arrête la danse de ses phalanges. il obtempère sans baisser les armes pour autant, se laisse guider par les désirs et ce qu’elle a à lui offrir. les rares moments où il semble baisser les bras, oublier ce qui l’emmène toujours un peu plus bas. il retrouve la chaleur des draps, son dos posé à son tour contre le matelas. y a ses pupilles bleutées presque trop sombres pour déceler une once de couleur, qui la dévorent du regard tandis que de ses mains habiles, elle lui tire le dernier rempart de tissu. tu fermes les yeux, tu souffles un instant. tu divagues dans les sentiments.
l’once de la luxure,
consume ses blessures.
le corps fébrile, les frissons parcourent son échine. et l’impatience née, au rythme de ses lèvres effrénées. morgan suffoque, emporté par les fragments d’un désir à peine dissimuler. elle cesse le supplice et rapproche son visage du sien, parsème ce qu’il reste sur son torse jusqu’à emprisonner ses lèvres. elle scelle la danse. d’une vigueur incontrôlée, il pose ses deux mains contre son visage, la ramène un peu plus contre lui et mange les lippes qu’elle lui offre sans ménagement. la tension est trop forte pour reculer, t’es incapable de lui résister. il glisse une main le long de son dos, elle rejoint la chute de ses reins et fait glisser la dentelle qu’elle porte encore le long de ses jambes. mcgrath se redresse, reprend la position de dominant, surplomb son corps du sien. y a pas de maladresse, juste le rythme bien huilé de deux échines passionnées. l’attente latentante de moments qu’ils ont jamais partagé. entre ses cuisses, il se laisse consumer. s’y glisse sans douceur, d’un coup de rein tandis que ses doigts attrapent la peau de sa cuisse, la tiraillent de pincements. contre sa bouche, il a le souffle saccadée, les pensées malmenées. entre ses dents, il tient un bout de sa lèvre supérieure et de son autre main, la sienne. il la retient juste au dessus de son visage, la plaque contre les draps souillés par leurs ébats.
emprisonnée, alma l’est.
entre ses griffes, elle n’a plus le loisir de bouger.

la vigueur de l’instant, la douceur qu’il reprend. lentement, il ondule en elle. vascille entre l’ardeur animale et la délicatesse du mâle.
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Message Sujet: Re: anesthésie des sentiments (ft morgan)   anesthésie des sentiments (ft morgan) - Page 2 Empty Ven 9 Aoû - 22:24


la minutie de ses gestes.
leur douceur, reste un étonnement. cet homme si imposant, si mâle, était en réalité capable d’une telle délicatesse. y avait cet échange entre vous, ce lien qui avait toujours été présent.

tu lui rends  baiser pour baiser
caresse pour caresse
soupir pour soupir


sa main doucement te parcourt, te touche, alma. et attise ce feu qui se déploie. livrée à ses regards, morgan, il se révèle plus grand, encore plus puissant que dans tes songes. il est une quintessence d’homme  tout  spécialement incarnée pour toi. envoûtant. penché vers toi, il se fige, ses mains brûlantes plaquées de part et d’autre de tes joues. vous restez un long moment plongés dans  les yeux l’un de l’autre, comme prisonniers d’un charme que vous auriez vous-mêmes lancé, et qui n’avait d’effet que sur vous. votre bulle se dessine, votre monde. y a que vous deux pour y vivre. y survivre. y a personne d’autre que vos deux âmes. tu prends soudain conscience du pouvoir que tu peux exercer sur lui. un pouvoir que tu ne savais pas posséder. un pouvoir jusque là inexploré.

ton corps se cambre sous ses mains. en un effort éperdu. l’échine de morgan tout contre la tienne. son parfum sur ta peau. tes pensées qui s’affolent. ton palpitant qui s’emballe et ton esprit qui ne pense plus à rien. plus à demain. juste à morgan et ce feu aux creux de tes reins.

tu le veux, morgan. tu t’en rends compte à cet instant. tu le veux en toi, c’est une évidence. une urgence.

y a la douce torture qu’il t’inflige et son corps qui couvre le tien. tu le sens s’introduire en toi, alma, comme s’il sombrait. tu ressens l’urgence de son désir, la hâte de plonger dans tes abysses. cette sensation brûlante qu’il te procure, ce gémissement qu’il t’arrache d’entre les lippes. ses mains qui ne quittent plus tes cuisses. son souffle saccadé qui s’échoue sur ta joue.

ton corps, au contact du sien, l’épouse. y a ses mouvements, son bassin qui ondule en toi. c’est lent et profond. une douce et longue torture. y a un gémissement qui perce le silence. ce râle refreiné, noyé dans le creux de son cou.

y a sa main qui saisit la tienne
ses phalanges que tu serres
le sang qui bout dans tes veines
les frissons sur ta chair


y a le rytme qui s’intensifie et tes reins qui se mouvent pour mieux te prêter à cette étreinte. alma, dans ton cou, tu sens le souffle brûlant de morgan qui s’accélère. tu sens battre son pouls, puissant, obstiné, comme en écho à ce rythme immémorial. ses reins reprirent leurs mouvements, s’interrompant parfois pour replonger de nouveau plus profondément. votre fièvre monte. au fur et à mesure que s’accélère le rythme de vos hanches. y a ton cœur qui éclate. et cette torture ingrate. tu le sens. y a chaque fibre de ton corps qui vibre. une de tes mains cramponnées dans son dos. tes doigts qui s’enfonçant dans sa peau, preuve ultime que ton désir pour lui est intense.

y a tes désirs qui te dépassent. tes désirs qui l’embrasse. tu te redresses, tes lèvres, avides, affamées le dévorant encore. morgan il te laisse faire. en quelques gestes, y a ton corps qui chevauche le sien. ton corps, nu, à sa vue. la chaleur de son corps qui te manque, tu le regardes, un instant. tes opales sombres braquées dans son regard. ce moment est intense. y a du désir qui s’exprime dans vos yeux. il te regarde, alma, te dévore des yeux. t’as envie de croire qu’on ne t’as jamais regardé comme cela. pourtant, dieu sait que tu as été vue par des centaines d’hommes. mais lui, la manière qu’il a de te regarder. tu n'sais pas ce qu'il pense, morgan, à cet instant.

y a l’regard de morgan qui t’possède. t’as envie de croire que tout ça, c’est sincère. alors qu’il y a ce désir dans ses yeux qui t’obsède.  inconsciemment, tu te mords la lèvre inférieure avant de t’empaler sur lui. y a ton souffle qui souffre. ton souffle qui s’essouffle. tes cheveux qui cascadent sur tes épaules. tes paupières qui se ferment quand tu commences à te mouvoir sur lui. l’intentsité dans ton ventre et les courbes de ton corps qui dansent. tes cuisses, de part et d’autre de lui, tes hanches qui s’enfoncent sur lui. si profondément que tu murmures son nom. morgan. ce prénom, gémit, c’est une complainte. une supplique. tu le sentis se presser encore plus étroitement contre toi, poser ses mains sur tes cuisses pour que tu t’enfonces encore plus loin. plus profondément. y a ce désir au creux de ton ventre. intense. et tu n’es satisfaite qu’à cet instant, alma. emplie de lui. tu frisonnes tellement l’instant est bon. tellement l’instant est cruel de passion. ce feu qui avait couvé en toi s’est transformé en un gigantesque incendie qui ravageait tout.

tes hanches qui s’avancent
ton bassin qui bascule
tes hanches qui reculent
danse de l’enfer, mais cette torture est bien sur terre



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Message Sujet: Re: anesthésie des sentiments (ft morgan)   anesthésie des sentiments (ft morgan) - Page 2 Empty Dim 11 Aoû - 12:25

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les pensées se sont éloignées. il ne se pose aucune question, a fait taire son cerveau ton entier. plus rien n’a d’importance hormis le désir qui brûle le long de son échine. c’est animal, presque vital. une soif jamais comblée, ce soir, il est prêt à s’y jeter. s’y laissé consumer. lâcher la pression accumulée depuis ce début de voyage improvisé. on lui poserait la question du pourquoi et du comment, qu’il serait incapable d’y répondre sereinement. morgan n’a pas les réponses à tous ses agissements, se contente souvent de vivre au rythme de ses envies. et dans cette nuit sans lune, c’est bien ce qu’il a fait. comme une preuve inévitable que ça devait arriver. te fais pas d’illusions, tu recommencerai mille fois. tu dois rien à personne. y a ses mains qui s’ancrent dans sa chair, ses lippes qui parcourent son échine, dépose des baisers enflammés et son corps entre ses cuisses. le besoin viscéral de s’y laisser couler. ses phalanges malmènent une de ses cuisses tandis que les autres entrelacent une de ses mains, la plaque contre le matelas, témoin de leurs ébats. lentement jusqu’au bord du précipice, d’un coup de rein il s’immisce. le souffle ardent contre ses lippes, qu’ils bouffent de ses dents, il y va à un rythme lent. y a les minutes qui s’écoulent et l’envie qui persiste. les hanches qui ondulent assidûment et ses lippes qu’il happe de baisers voilés, face au tumulte de son désir grandissant. les corps se heurtent sans ménagement. il niche sa tête dans le creux de son cou, s’enivre de son parfum, laisse aller les coups de reins.
perdu dans les abysses d’une fièvre brûlante,
elle t’assomme d’une attente latente.

les voix s’emmêlent, les murmures et les gémissements. c’est charnel et à la fois animal. comme un bateau qui vient de mettre les voiles. sa main qui monte et descend, tout contre sa cuisse jusqu’à sa hanche, accompagnant le mouvement. les myocardes au bord de la chute, ils battent en rythme, presque à l’unisson. ça te fait mal dans la cage thoracique. les rôles sont vite inversés, le corps lourd, il se laisse retomber. le dos contre les draps de soie et les mains qui cherchent de nouveau le corps d’alma. ses pupilles rencontrent les siennes, dans une danse des ténèbres. elles sont noires et voraces, acculées d’une soif. de part en part de sa carcasse, elle délivre ses jambes et instinctivement il y dépose ses phalanges. sur ses fesses, descendant avec délicatesse. ça s’enflamme. il y jetterait bien tout son dévolu si elle ne prenait pas le contrôle de ses gestes, de ses envies. il se laisse happer, contrôler. d’un mouvement lourd et délicat, alma tombe lentement lui arrachant un râle rauque. la tête retombe contre le matelas, les paupières closes, se laissant aller à cette douce utopie. l’echine perlée des gouttes de sueur incontrôlées et la bouche entrouverte face à la fureur tapissée dans le bas de ses reins. elle ondule, choque ses hanches des siennes, entame cette danse. ses doigts ancrés dans sa chair, remontent, se perdent sur ses cuisses avant qu’une ne remonte contre son bas ventre. il suit le mouvement, retombe profondément. le cerveau ne calcule plus rien, y a juste le vide et le plaisir qui les entoure. au bord de la fin, il glisse sa main, retrouve du bout de ses doigts, l’antre de ses cuisses. sur le bouton du plaisir il appuie, agite ses phalanges. il finit par relever son corps, dépose son visage contre ses seins, souffle frénétiquement les pulsions qui le tuent. l’autre qui se perd dans ses cheveux, accompagne le rythme de son corps contre le sien, appuie dans son dos pour la rapprocher encore. le dernier coup de rein assassin, vif et brutal et morgan se laisse couler dans les rêves éphémères, les chimères d’une passion consumée, entièrement dévorée.
y a le palpitant qui bat la chamade,
y a sa respiration qui ne trouve pas son rythme.
la tête enfoui contre sa poitrine, il essaye de reprendre contenance. laisse planer le silence, salvateur et bénéfique. un baiser qu’il finit de déposer sur sa peau, ses deux mains à présent ancrées dans son dos. les corps en sueur, bien trop chaud pour oser bouger encore, pourtant, c’est dans un dernier effort qu’il retrouve le sol de ses pieds, tenant toujours fermement la brune entre ses bras. il se lève, la soulève et connaît la pièce sur le bout des doigts. quelques pas suffisent à rejoindre la salle de bain dont il pousse la porte en douceur, de peur de briser l’instant salvateur. elle raccroche ses bras autour de son cou et il pénètre enfin la douche. l’eau ne met pas longtemps à couler, tout contre leurs corps encore enlacés. la respiration toujours saccadée, c’est au bout de quelques minutes enfin, qu’il rouvre les paupières, qu’il se réveille de cette léthargie légère. l’eau n’est ni bouillante, ni froide, juste assez pour les réveiller, juste assez pour que son pouls reviennent à la normale. morgan finit par relâcher alma, la déposant avec précaution sur le sol, sur ses jambes encore fébriles.
et ce silence qui continue de vous tourmenter ou bien de vous apaiser.
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Message Sujet: Re: anesthésie des sentiments (ft morgan)   anesthésie des sentiments (ft morgan) - Page 2 Empty Lun 12 Aoû - 23:25



alma, tu ne deviens qu’une misérable chose faite pour lui. tu n’es que faiblesse et tu le veux à nouveau, morgan, entre tes cuisses. à ta merci, comme tu seras assurément à la sienne. dieu que tu voulais le voir faible. c’est ta puissance à toi, ta jouissance psychique que de le voir affaibli par son propre désir. envie de sentir en toi l'abandon. celui du corps et de la raison. tu te redresses. tes hanches se balancent. ta poitrine se penche. tu le domines et ses mains glissent tout le long de tes cuisses. ton cœur affamé de lui a ce besoin de sentir sa peau et la chaleur qui émane de son corps. tu perds tes repères alors que le creux de tes cuisses entoure ses hanches.

et tu savoures, alma, cet instant, parce que le moment est fort, parce que le moment est foutrement beau. et il te fait plonger dans les abîmes, aussi profondes que le gémissement qui te soutire. il se redresse, morgan et tu sentis battre son pouls, puissant, obstiné, comme en écho à ce rythme immémorial que vous imprimiez à votre union. et ses mains qui te touchent rendent tes pensées complètement insensées. tu perds la tête, tu perds pied. Tes sens sont bouleversés. lui aussi te tuera à continuer ainsi, attisant l’incendie qu’il avait provoqué. parce que bientôt, tu sombreras dans une complainte que tu te forceras à refréner. tu gémiras au creux de son cou, alors que tes mains se crisperont, que tes doigts enserreront sa chair. ta seconde jouissance, l’entendre vaciller. que tu es cruelle, alma, à cet instant, mais dieu que tu aimes l’entendre défaillir.

son visage contre ta poitrine, ses bras qui te serrent. ses bras qui t’enserrent contre lui. il ne dit rien, reprend son souffle. tu savoures cet instant, ses lèvres qui marquent encore une fois ta peau. tu reprends ton souffle. mais tu n'as pas envie de reprendre tes esprits. tu n'as pas envie que ça s'arrête. et pourtant, tu te sens bouger, toujours au creux de morgan. tes bras noués autour de son cou. dans la douche, il te repose sur tes pieds. tes jambes, elles ont peine à te garder debout. y a l’eau qui perle sur ta peau. tu réalises soudain, ce qu’il vient de se passer. toi, lui. vous.

tu t’occupes l’esprit avec le gel douche et tes mains qui parcourent ta peau. tu passes ton visage sous l’eau. et te retourne, et croise le regard de morgan. ses yeux… tu t’sens faible face à lui, soudainement. ne me regarde pas comme ça. t’as un sourire sur les lèvres que tu tentes de dissimuler. ses opales dans les siennes ça te déstabilise. c’est con, alma. morgan, il t’as déjà regardé mille fois. mais peut-être jamais comme ça. pas après ça.

viens-là. tu tentes de distraire ton cerveau. un murmure lâché et tes mains savonneuses se posent sur son torse. ça mousse, mais ça peau te crève les yeux. et même si tu les fermais, tu sentirais ses muscles sous tes paumes. y a ton souffle qui s’intensifie. t’as les idées indécentes qui te reviennent. tu te rends vite compte que c’était une mauvaise idée.  mais y a ton corps qui se rapproche du sien. tes lèvres qui viennent effleurer les siennes. en fait, c’était pas une bonne idée - de me rapprocher à nouveau de toi. de poser mes mains sur toi. mes lèvres sur les tiennes. tu souris, tes opales se détournent de lui.


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Message Sujet: Re: anesthésie des sentiments (ft morgan)   anesthésie des sentiments (ft morgan) - Page 2 Empty Dim 18 Aoû - 15:27

— You held the balance of the time
That only blindly I could read you
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[ alma & morgan ] @flora cash

elles battent à plein régime. les chimères. les utopies. les rêves qu'ils se font. ils s'embrasent. s'allument. se font surement du mal. qu'importe. le temps n'est plus. les aiguilles ont cessé leur danse frénétique sur les horloges. elles se sont arrêtés en même temps que les mains qui se sont touchées, heurtées. y a pas de définition, de raison à ce qu'il vient de se passer. l'appel de deux âmes émiettées par la vie. l'appel des échines trop longtemps refoulé. inévitable. et ça sonne dans son crâne. comme les illusions qu'ils se sont. jamais ça n'aurait dû arriver. ils se l'étaient promit, silencieusement. ne s'étaient jamais dit les attirances réciproques. pourtant, elle est belle alma. t'aurai pu céder mille fois. jamais. morgan, il sait trop ce que s'est, de s'enticher d'une employée. il n'a pourtant pas été capable, ce soir, de résister. sans comprendre les raisons qui les ont mené à ce moment précis. surement un brin de tout. un semblant de rien surtout. ça tambourine dans sa poitrine. il reprend son souffle tout contre sa poitrine, effleure sa peau de ses lèvres, accable son échine de ses doigts et enserre son corps contre le sien. ils se sont usés à vouloir faire comme si de rien n'était. se sont usés à refuser ce qui leur pendait pourtant au nez. il ne regrette pas. mais y a une alarme silencieuse qui résonne dans son crâne. celle qui lui chante doucement qu'il n'aurait pas dû. qu'il fait tout un tas de conneries. trop tard. il range bien vite tout ça dans une case, celle des oubliés et porte le corps de la brune vers la salle de bain. l'eau salvatrice qu'il fait couler, lave son échine des tumultes passés. ils se sont rien promis. n'est-ce pas ? lui ne l'a pas fait en tout cas. un moment fugace agréablement passé. rien de marquer dans le marbre. juste les affres qui se sont consumés.
pourtant, y a ton regard qui s'égare.
t'aimerai pouvoir lui dire que rien n'est grave.

la mélodie de l'eau qui coule. c'est calme, apaisant. il se délaisse des actes passés un temps. abime son visage de ses mains, frotte son crâne tandis que ses pupilles se voient happer par la dulcinée juste à ses côtés. elle est silencieuse. tout comme lui. qu'est ce que vous pourriez vous dire de toute façon ? c'est con. rien. y a pas de raisons. pas de solutions. il tente de comprendre. sur l'instant où ses pupilles la fixent longuement. de se remémorer le moment où ça a dérapé. sa faute. ses gestes à lui. ses pas qui l'ont mené au moment précis où tout avait déjà basculé. les paroles qu'il n'a pas prononcé et pourtant, elle l'a sonné plusieurs fois. fais pas semblant. morgan ne l'a pas fait. non. mais il sait pas pourquoi il s'est pas arrêté. l'ultime plainte avant la chute, la descente dans les abysses du charnel. foutu con que t'es. tu sais pas résister. l'envie de compter. le besoin d'être aimer. juste pour une seconde. juste pour se sentir léger et ne pas se sentir assommer, par tout ce qu'il porte sur ses épaules. elle détourne les yeux alma, remarque l'omniprésence de ses pupilles sur son échine. et se sont probablement gênée. y a ses joues qui ont prit une couleurs plus pourpres, ses traits qui se sont tirés et cet air d'enfant qui s'est joué. te regarder comment ? il sait de quoi elle parle. ses lèvres s'étirent à son tour dans un sourire à peine dissimuler. est-ce que vous allez en parler ? ou simplement laisser couler. ne rien dire. faire comme si de rien n'était. espérer que ça brise de rien.
elle s'approche, vorace.
il sait pas comment faire face.
y a ses mains qui heurtent sa peau mouillée. il bouge pas. hausse un sourcil à son attention. elle joue encore. connait les règles sur le bout des doigts. c'est fascinant comment elle est capable de changer alma. il la connait. surement plus que certains. elle passe d'une émotion à une autre. de la glace au feu, il n'y a qu'un pas. pourtant, elle a cette fragilité dans les yeux. cette flamme qu'il ne voit que de rares fois. son visage s'approche à une lenteur calculée. ses pupilles passent d'un oeil à une autre, cherche à comprendre ce qu'elle attend réellement. il ne saisit pas toutes les nuances. se contente de se laisser aller à ce qu'elle voudra bien lui laisser toucher. effleurer. il contemple ses lèvres qui s'approchent, entend son souffle heurtait le sien. et les secondes défilent. morgan ne dit rien avant qu'un sourire ne fende son visage. avant que ses phalanges ne creusent la peau de ses reins. on f'rai mieux d'aller se coucher. qu'il murmure tout contre ses lèvres. pas qu'il n'est pas prêt à remettre le couvert loin de là. mais ils se sont assez consumés pour la soirée. la route a été longue et la fatigue se fait sentir le long de son échine. il n'a plus vingt morgan. il se rapproche plus de la quarantaine cuisante d'un mec au bord de la rupture. un baiser qu'il dépose finalement sur la commissure de sa bouche avant de retirer ses mains de son corps. il laisse l'eau coulée, passe prêt d'elle et prend la sortie de la douche. une serviette qu'il attrape, morgan se frotte frénétiquement le crâne avec et finit par l'enrouler autour de sa taille. prend le chemin de la chambre. y a le lit qui l'attend.
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