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 juste toi et moi (aspen)

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Message Sujet: juste toi et moi (aspen)   juste toi et moi (aspen) Empty Mar 8 Jan - 0:09


- juste toi et moi -

tu sens les forces quitter ton corps alors que tu traînes les pieds devant toi jusqu'à ton lit, tu étais restée jusque tard debout pour finir cette peinture, tu en avais d'ailleurs encore les traces sur ta peau, sur tes vêtements mais tu étais trop épuisée pour aller prendre une douche. à vue de nez, il devait être plus de deux heures du matin, enfin ça tu pouvais même pas en être sûre et certaine, t'étais trop crevée mais le jour avait pas encore pointé le bout de son nez, mais tu savais plus ou moins qu'il était minuit passé. te laissant tomber sur tes draps blancs – pour le peu de temps qu'ils allaient encore l'être – soupirant comme si tu étais au bout de ta vie, parfois c'était l'impression que tu avais. tout était parti en vrille, ta vie amoureuse avait eu un impact désastreux sur le reste, tu étais presque en ruine kestrel. tu avais perdu le garçon que tu aimais pour un autre qui t'avait pourri l'existence mais pour lequel pourtant tu avais été prête à tout, où tu aurais pu tout faire pour lui, et il le savait. tu n'avais été qu'une poupée entre ses bras, et tu avais laissé la dose de bonheur qui illuminait tes journées pour retomber dans l'obscurité. et maintenant, c'était terminé. il était reparti en prison, et toi tu te retrouvais comme une conne à devoir assumer ton choix, tu ne pouvais pas retourner vers celui que tu aimais, il ne voudrait certainement pas de toi aussi. laissant les pensées sombres voleter autour du toi, tu t'endors finalement avec tes tourments, ton sommeil agité par des cauchemars tu te réveilles presque aussi épuisée qu'au moment où tu t'étais couchée. si tu aurais tout donner pour rester plus longtemps au fond de ton lit, bien enfouie dans ta couette pour profiter de la chaleur réconfortante qu'elle t'offrait, mais tu pouvais pas. aspen t'attendait, et tu n'avais pas envie de la faire attendre plus longtemps, tu paniques même en voyant l'heure affichée sur ton réveil, tu étais en retard ! tu te débarrasses de tes vêtements de la veille pour enfiler un jean et un pull ample en vitesse, balançant des affaires dans ton sac pour ce que vous aviez prévu de faire cet après-midi, ta brosse à dents dans la bouche alors que ton autre main attrape ta brosse pour démêler tes mèches blondes qui partaient dans tous les sens. il fallait que tu sois un minimum présentable pour elle, bien qu'elle t'avait déjà vue dans un état pire que celui-ci, mais là franchement tu faisais pitié avec ton apparence, on aurait dit que tu sortais d'une tombe. et ressembler à un zombie mal luné, c'était pas vraiment dans tes plans. vous aviez prévu un après-midi dans un spa, histoire de décompresser et de passer un moment ensembles, vous en aviez bien besoin avec vos vies respectives. juste un moment entre vous deux, où l'on s'occupait de vous comme si vous étiez des princesses, c'est pas le rêve ça ?  une vingtaine de minutes plus tard, tu sors en trombe de ton appartement, courant presque pour rejoindre la première station de métro afin de rejoindre les baies du queens, il y avait un petit spa très sympa là-bas qu'une cliente de ton atelier t'avait conseillé lorsque tu faisais son portrait quelques jours plus tôt. tu n'avais pas tardé à proposer à aspen de se joindre à toi pour y aller. tu es nerveuse alors que tu vois les lumières défiler devant tes yeux clairs, le métro filant à toute vitesse et quand c'est enfin ta station, tu te faufiles à travers la foule pour sortir. à l'extérieur, tu remarques rapidement la silhouette de la jeune femme, lâchant un soupir alors que tu traverses la distance qui vous sépare. « aspen, pardon pardon pardon. je n'ai pas entendu mon réveil ce matin, j'ai fini tard cette nuit, je bossais sur une peinture. » tu lâches un flot de parole que toi-même tu as du mal à comprendre, mais elle saurait le faire, elle avait l'habitude.
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Message Sujet: Re: juste toi et moi (aspen)   juste toi et moi (aspen) Empty Jeu 10 Jan - 23:01

la nuit, le noir, ses ombres et ses démons. elle en vivait encore aujourd'hui des nuits sans sommeil aspen. des nuits seulement peuplées par des cauchemars qui l'agitaient et la laissaient sur le carreau quand elle ouvrait les yeux sur le plafond de sa chambre. à bout de souffle, le coeur palpitant, elle se réveillait toujours dans le même état. pourtant, elle n'avait rien vu aspen, elle n'était pas là ce jour-là, ce jour d'horreur, ce jour maudit. c'était la télé et ses images beaucoup trop violentes pour un petit bout de femme âgée d'à peine sept ans qui l'avaient abimé. elle et ses idéaux, elle et son innocence. elle voyait encore papa bien vivant dans un monde différent du sien, parmi ses songes. pas très loin de lui, haute comme trois pommes, elle s'accrochait à sa main qu'elle refusait de lâcher, pour ne jamais le laisser partir. et elle retrouvait les murs de sa chambre toujours sur cette explosion horrible. tentant de reprendre ses esprits, en même temps qu'un semblant de respiration moins saccadée, c'est sous la douche qu'elle se laisse aller. l'eau qui coule l'apaise immédiatement, l'un des seuls remèdes à ses maux, à base de souvenirs d'une autre époque.
même si sa nuit ne l'a pas épargné, elle n'en a pas pour autant oublié son petit moment en dehors du temps. chaque minute qu'elle passait avec kestrel était toujours un petit instant de bonheur en plus. elles s'étaient bien trouvé toutes les deux, elles qui se ressemblaient en tant de points et qui comptaient tant de similitudes dans leurs vies respectives, alors elles ne s'étaient plus jamais quitté. il y avait des rencontres qui résonnaient telles des évidences, et ce fut le cas de celle-ci. elle avait rapidement préparé son sac pour l'après-midi qui les attendait parce qu'elle se refusait à la faire poireauter plus que de raison. pas moyen qu'elle puisse penser qu'elle ne trépignait pas d'impatience à l'idée de la retrouver. et c'était bien pire encore quand elle lui promettait un séjour de quelques heures dans un spa, c'était bien plus que ce qu'elle aurait pu demander aspen. elle dont le métier ne l'épargnait jamais, chaque jour de l'année et qui avait revu kenan dernièrement dans un état qu'elle n'aurait jamais soupçonné et pour lequel elle se posait encore beaucoup de questions, était plus que ravie de l'évasion improvisée. elle ne manquerait d'en remercier sa meilleure amie à tour de bras. parce qu'on ne souligne jamais assez les choses positives, préférant se concentrer sur le négatif. et elle était bien décidée à prendre le contre-pied de cette réalité aspen. la voiture bien vite reléguée aux oubliettes, elle opte pour le métro aujourd'hui parce que la station est bien plus accessible de cette manière. et ça lui permettra de retrouver son amie juste à la sortie du transport en commun. ça ne faisait jamais de mal de se confronter au monde. ce n'était pas aspen qui dirait le contraire, elle qui croyait beaucoup aux liens sociaux entre chaque être. par chance, le trajet n'est pas long pour la demoiselle qui a le bon goût de se trouver non loin de l'endroit. c'était tout bénèf finalement. alors elle s'éloigne de l'arrêt, juste le temps de se mettre un minimum en avant pour ne pas risquer de rater kestrel, ou bien même l'inverse. un rapide coup d'oeil circulaire lui suffit à se rendre compte qu'il n'y avait personne à l'horizon. elle avait dû être un peu retardée, ça arrivait à tout le monde, elle ne lui en tiendrait pas rigueur pour autant étant donné qu'elle avait le bon goût de l'emmener profiter de cet après-midi bien-être à ses côtés. un énième métro s'arrête tout près et elle reconnait finalement les traits de kestrel. c'est un vrai sourire qu'elle affiche alors que celle-ci se dirige tout droit dans sa direction. la journée détente allait enfin pouvoir commencer. aspen, pardon pardon pardon. je n'ai pas entendu mon réveil ce matin, j'ai fini tard cette nuit, je bossais sur une peinture. elle la prend dans ses bras, le temps de déposer un baiser sur chaque joue et elle se met dans l'idée de la temporiser un peu. kestrel, kestrel... ça va, tout va bien, j'ai survécu, ce n'est que moi donc te justifie pas comme ça. d'une voix calme et posée, elle s'emploie à la faire redescendre d'un étage parce qu'elle voyait bien dans quel état elle se mettait pour deux fois rien. un moment au spa n'était décidément pas de trop pour son amie à la regarder de près. j'en déduis que la peinture devait être captivante ? elle questionne, un fin rire prêt à passer la barrière de ses lèvres. elle ne voyait que ça pour que la jeune femme ait été autant happée au point d'en oublier de dormir. ah les artistes !
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Message Sujet: Re: juste toi et moi (aspen)   juste toi et moi (aspen) Empty Dim 17 Fév - 22:27


- juste toi et moi -

quand tu es dans tes esquisses, dans tes tableaux, tu oublies tout le monde qui t'entoure, c'était ainsi que les choses se passaient. le cliché de l'artiste qui se perd dans son imagination, qui ne fait plus attention au temps qui passe et qui ne lève les yeux qu'une fois qu'il est satisfait. tes nuits étaient ainsi souvent courtes et décalées, parfois tu finissais même par dormir dans la journée et vivre la nuit. ton horloge biologique avait du mal à suivre la cadence par moment, combien de fois déjà tu t'étais faite taper sur les doigts par tes proches ou ton médecin parce que tu ne prenais pas suffisamment soin de ta santé, trop perdue dans ton monde et tes créations ? beaucoup trop pour tenir les comptes.  le sommeil qui vient tard et le réveil qui se fait brutal, tu mets sans dessus-dessous ta chambre dans l'espoir de trouver une tenue rapidement pour rejoindre aspen, la pauvre tu n'avais pas entendu ton réveil, tu n'avais pas envie de la faire attendre trois heures pour que tu ais le temps d'arriver ! tu sors de ton appartement en catastrophe, t'es même pas certaine d'avoir vraiment pris soin de fermer la porte à clés que tu t’engouffres dans la station de métro la plus proche de ton immeuble, tu n'avais plus de temps à perdre en questions et doutes. tu restes dans ta bulle, l'esprit qui va dans tous les sens, qui passe par tout un tas d'émotions alors que tu laisses tes pensées t'envahir, t'emmener loin c'était une habitude quand tu étais seule, que tu n'avais rien pour t'occuper. tu ressassais. tout ce qu'il s'était passé dans ta vie ces derniers mois, les erreurs que tu avais faites, ce que ça t'avait coûté, tu ne pouvais pas revenir en arrière. et putain qu'est-ce que ça faisait mal, l'impression d'avoir un trou béant dans le cœur, qu'on y enfonçait un couteau continuellement, qu'on le tournait encore et encore. pourtant c'était ta décision, c'est toi qui est partie, qui a décidé de mettre fin à cette belle romance. quelle idiote tu avais été ! croire que tout allait changer, que la prison l'avait changé, à cause de lui tu avais perdu le seul homme qui t'avait montré un jour de l'amour, de véritables sentiments. prenant une inspiration pour calmer les vives émotions qui te prenaient à la gorge, tu sors à la bonne station, hâtant le pas pour sortir à l'air frais, tu n'aimais pas trop le métro, t'aimais pas la sensation d'être sous terre en vrai. aspen que tu vois au loin, tes pas qui te conduisent droit vers elle alors qu'un flot d'excuses glisse entre tes lèvres, ton regard plein de remords à l'idée de l'avoir faite poireauter. mais elle est douce aspen, elle gentille, elle te rassure et tu sens un sourire gêné étirer tes traits. « j'espère que tu n'as pas trop attendu quand même. » tu peux pas t'empêcher de lâcher, jouant nerveusement avec une mèche blonde, t'aimes pas être en retard et encore moins poser un lapin à tes proches. aspen, elle était comme toi dans un sens, vos histoires étaient presque similaires. elle te comprenait, comme toi tu pouvais la comprendre. votre amitié, elle était profonde, marquée par vos vies et vos blessures. la question de la brune qui te fait relever les yeux vers elle, le rouge qui te monte aux joues alors que tu bafouilles une réponse incompréhensible. « tu sais moi et la peinture, je me laisse entraîner avec pas grand chose. » tu réponds en passant une main dans tes cheveux pour cacher l'amusement sur ton visage, t'étais comme ça, tu perdais toute notion du temps quand tu peignais. « on m'a commandé un portrait pour la fin de la semaine. et le modèle est particulièrement intéressant je dois dire. » tu ajoutes avec un brin de malice. au moins être plongée dans un tableau ça te permet d'oublier le reste. « ça va toi ? prête à être dorlotée ? » tu lui demandes avec douceur, ton bras que tu viens glisser autour du sien.
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Message Sujet: Re: juste toi et moi (aspen)   juste toi et moi (aspen) Empty Sam 23 Fév - 19:55

l'être humain est du genre à savoir trouver un sens à sa vie de différentes manières. certain le trouve dans une passion qui les tient en éveil, d'autre dans un objectif à atteindre qui fera d'eux les personnes les plus comblées de la terre et puis, il y a ceux qui ont besoin de se sentir entouré pour avoir l'impression d'exister véritablement. elle faisait sans doute partie de cette dernière catégorie aspen. trop de fois, elle avait vu des gens auxquels elle tenait plus qu'à sa propre existence disparaître, au sens propre comme au figuré. et malgré la répétition des évènements, elle n'avait jamais su s'y faire. parce qu'on ne s'habitue pas à la perte d'un être cher. et malgré tout ce qu'on essayait de nous faire croire, même le temps n'y changeait rien. par chance, elle avait toujours ses amis, ceux qu'elle affectionnait le plus et kestrel y figurait en bonne place. ce petit bout de femme avec des rêves plein la tête et à l'imagination débordante avait le pouvoir de la faire voyager comme personne. alors c'est sans surprise qu'à l'idée de passer un moment en sa compagnie, elle se sent bien plus légère qu'au réveil. quand elle avait dû mettre un voile sur tous les cauchemars qui avaient peuplés sa nuit. les yeux ouverts, elle se sent toujours mieux aspen, loin des ombres. et elle presse le pas, pour ne pas avoir à faire attendre son amie. un peu aussi parce qu'elle est impatiente de la retrouver, pour qu'elle lui raconte tout de ce qu'avaient été ses derniers jours. ses malheurs, comme ses bonheurs, parce qu'une meilleure amie peut tout entendre. c'est le métro qui la dépose sur le lieu du rendez-vous, juste à la sortie du transport. là où elle ne risquait pas de la manquer, la réciproque étant vraie également. un grand sourire sincère s'étire sur ses lèvres quand elle aperçoit la silhouette de kestrel dans son champ de vision. pourtant, quand elle arrive à sa hauteur, elle n'a même pas le temps d'en placer une qu'elle s'emballe déjà. des excuses en rafale, des mots qui se chevauchent les uns sur les autres, si bien qu'elle peine à tout remettre dans l'ordre aspen. mais pour avoir pratiqué l'artiste depuis plusieurs années, elle savait la comprendre même dans ses folies. j'espère que tu n'as pas trop attendu quand même. pour toute réponse, elle la serre dans ses bras et dépose un baiser sur sa joue, censé sceller le pacte de non-trahison puisque trahison, il n'y avait pas. elle n'aurait même pas eu besoin de dire ce qui l'avait tenu éveillée toute la nuit, elle l'aurait compris par elle-même aspen. kestrel n'existait pas sans la peinture, c'était son art qui lui permettait de s'exprimer le mieux. et sans mentir, elle pouvait dire qu'elle avait un véritable don. elle était même intimement persuadée qu'un jour, elle serait reconnue pour ses talents. et ce jour-là, elle la regarderait de loin aspen, en retrait, et elle serait fière de son amie. tu sais moi et la peinture, je me laisse entraîner avec pas grand chose. ça la fait sourire elle aussi. c'était quand elle parlait de sa peinture qu'elle était la plus rayonnante kestrel. et cela, elle l'avait remarqué depuis quelques temps déjà. j'crois que c'est une tendance assez répandue chez les peintres. peut-être que j'devrais m'y mettre, ça m'éviterait de me miner le moral. elle préférait grandement les jours à la nuits aspen. alors elle pouvait être là sa solution, aussi étrange puisse-t-elle être. on m'a commandé un portrait pour la fin de la semaine. et le modèle est particulièrement intéressant je dois dire. l'étirement des lippes et les yeux malicieux répondent à l'artiste. mais voyez-vous ça... mademoiselle kestrel aurait-elle un coup de coeur ? vas-y raconte, il est comment ? elle venait de piquer sa curiosité. et puisqu'elle avait commencé, il ne lui restait plus qu'à terminer son histoire. parce qu'elle en avait trop dit ou pas assez. ça va toi ? prête à être dorlotée ? hochant d'abord la tête, elle reprend. ça va et ce moment au spa en ta compagnie y est sûrement pour beaucoup. te sortir de ton quotidien était la meilleure idée qu'avait pu avoir ton amie. c'était tout ce dont tu avais besoin ces derniers jours. le boulot ne lui laissant aucun répit, les ombres de son passé et de ses cauchemars non plus. elle sent le bras de kestrel autour du sien alors elle l'agrippe, avant de s'élancer en direction de là où on les attendait. t'as pas prévu de rattraper ta nuit sur place j'espère, parce que j'ai pas signé pour ça, qu'elle plaisante dans un demi-rire. dans un tel confort et alors qu'elle avait accumulé tant de fatigue, tout pouvait arriver.
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Message Sujet: Re: juste toi et moi (aspen)   juste toi et moi (aspen) Empty Mar 26 Mar - 1:03


- juste toi et moi -

tu pouvais te laisser emporter des heures dans tes peintures, au risque de mettre de côté ta propre santé, ce n'était pas forcément une bonne chose et tu le savais parfaitement mais tu étais de ces personnes qui quand l'inspiration était là, tu ne pouvais pas la nier et l'étouffer. non tu devais l'assouvir cette inspiration fulgurante, quitte à te coucher au lever du soleil, mais au moins tu auras été au bout de ce flot d'idées qui t'habitait. mais à vrai dire maintenant tu le regrettais un tantinet alors que tu devais avoir l'air d'un zombie, ou d'une survivante d'une catastrophe parce que franchement, tu te demandais comment tu arrivais à placer un pas devant l'autre pour aller rejoindre ton amie pour votre après-midi, tu avais avoir un radar en haute de la tête, invisible ou représenté par une mèche blonde folle refusant de se mettre en place avec les autres. oui probablement, ça devait être ça alors que tu te dépêches de rejoindre votre lieu de rendez-vous, tu n'aimais pas la faire attendre, tu n'aimais pas être en retard tout court. l'esprit embrumé encore par une nuit de sommeil trop courte, tes pensées qui se perdent sur ce qui n'allait pas dans ta vie depuis quelques mois, tu tentes de les chasser ces sombres pensées parce qu'en réalité tu ne pouvais t'en prendre qu'à toi-même, c'était de ta faute tout ça. c'était tes choix qui t'ont conduit jusque là, parce que t'avais pas été capable de te détacher de cette emprise malsaine. c'était trop tard, le passé est inscrit dans le marbre, mais tu pouvais avancer et écrire ton futur comme tu le voulais, même s'il n'était plus à tes côtés pour partager cet avenir radieux auquel tu aspirais. ton atelier commençait à faire son petit nom dans le quartier où tu vivais, les clients plus fréquents pour passer voir tes tableaux, demander s'ils pouvaient passer commande, tu n'en prenais pas beaucoup encore mais ça te touchait, qu'on aime ton travail au point d'en vouloir plus de ta part. tu appréciais qu'on aime ta peinture, c'était ta passion après tout, tu vivais pour cela on pouvait le dire. c'est grâce à ta peinture que tu arrivais à te relever, que tu ne sombrais pas dans les tourments qui t'habitaient les jours où tu avais l'esprit morose. aujourd'hui, hors de question de laisser ton esprit être tourmenté par quoi que ce soit, tu sens ce sentiment de légèreté naître dans ton cœur quand tu arrives près d'aspen, que tu croises son regard chaleureux et que tu retrouves avec ravissement la chaleur de sa présence. ses mots qui étirent tes lèvres sur tes traits, une douceur que tu ne caches pas au fond de tes pupilles, ta main qui vient se glisser dans la sienne. « tu peux venir  à l'atelier quand tu veux pour cela, peut-être que tu te découvriras un nouveau talent, qui sait ? » tu rebondis sur ses paroles avec malice, les yeux pétillants. aspen te permettait d'oublier les noirceurs de certaines nuits, de tes pensées. elle était précieuse à tes yeux, votre amitié un fil sacré que tu refusais qu'il te glisse entres les doigts. l'amusement que tu lis sur le visage de ton amie, tu lâches un rire silencieux du bout des lèvres, glissant des doigts dans tes cheveux blonds. « je ne vais pas nier qu'il n'était pas déplaisant à regarder, mais un coup de cœur. je ne pense pas. » tu ne pouvais pas, ton cœur n'avait pas oublié celui qui le possédait encore. c'était trop tôt. « alors comment dire, c'est vraiment cliché mais tu sais le type de modèle bien musclé comme il faut, aux yeux clairs et un sourire à tomber. honnêtement c'était un vrai plaisir de l'avoir comme modèle. » tu ne pouvais pas mentir là-dessus, il avait un visage qui déclenchait facilement l'inspiration, il y avait des personnes comme ça qui avait ce don. tu sens tes joues s'enflammer, balayant ce qu'aspen venait de dire d'un geste de la main, comme si tu étais embarrassée alors que ce n'était pas le cas, tu étais touchée. « tu vas me faire rougir, je dois certainement être en train d'ailleurs. » tu connaissais ton corps, comment tu réagissais. un éclat de rire qui quitte tes lèvres, bras dessus-dessous avec la jeune femme, tu secoues la tête en guise de réponse visuelle. « non ne t'en fais pas, je serais suffisamment forte pour résister à l'appel de morphée. » tu n'allais pas lui faire ça, la pauvre, vous n'étiez pas ici pour que tu t'endormes à la première occasion. pénétrant dans le bâtiment, vous êtes accueillies par les odeurs délicieuses de l'endroit et une musique douce. « je sens que c'est le paradis ici, je me sens déjà comme à la maison. » tu commentes en observant l'accueil, la décoration zen. on vous prend rapidement en charge, vous invitant à aller dans les vestiaires pour vous préparer pour les divers soins auxquels vous aurez droit.
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Message Sujet: Re: juste toi et moi (aspen)   juste toi et moi (aspen) Empty Mar 25 Juin - 10:40

les mots sont légers, les sourires additionnés et le temps apprécié. elle avait peut-être un don certain pour la peinture kestrel, mais elle en avait un autre pour faire oublier tout ce qui n'était pas elles, par instant. les dernières semaines n'ont pas été des plus belles. il y a eu les drames, les retrouvailles, les incompréhensions, les chocs et les questionnements. il y a eu l'avenir qui a pris une tournure dramatique, le présent qui s'est suspendu et le passé qui s'est ré-invité. toutes les époques se sont chevauchées pour en ressortir tel un maelström de sentiments divers et variés. et comme toujours, elle a dû s'adapter aspen. les options ne sont pas nombreuses, alors elle compose avec les partitions que la vie lui donne. les mélodies ne sont pas glorieuses, un brin nostalgiques sauf que c'est son histoire qui s'écrit. et la page du jour se veut plus frivole, moins destructrice. elle choisit d'en gommer toutes les ratures qui parsèment les feuillets pour n'en garder que le meilleur. celui qui s'illustre bien souvent sous la griffure de quelques lettres, qui forment un prénom. celui de son amie de toujours, son port d'attache le plus fidèle. quelques heures avec elle et c'était comme si le temps se suspendait. comme si sa seule présence suffisait à la délester du poids qui pesait en permanence sur ses épaules. sans mal, elle s'intéresse à l'artiste, qui s'était encore exprimée toute la nuit. son manque de sommeil n'étant jamais que le cadet de ses soucis quand elle avait quelque chose en tête. et elle voyait aspen, combien son art lui était bénéfique. tu peux venir  à l'atelier quand tu veux pour cela, peut-être que tu te découvriras un nouveau talent, qui sait ? un hochement de tête pour lui montrer qu'elle a entendu, pour lui montrer qu'elle est touchée aussi. j'suis pas certaine que le résultat soit très probant cela dit, elle lâche dans un rire. elle n'avait décidément pas son talent, elle se demandait même souvent si elle avait véritablement un talent dans un domaine précis. elle avait toujours adoré danser, mais seule avec elle-même, n'ayant jamais pu exercer dans des véritables cours. et c'était quoi le thème de cette nuit ? qu'est-ce qui t'as inspiré kestrel ? qu'est-ce qui t'a tenu éveillée au point que t'en oublies les aiguilles qui tournaient et le réveil difficile qui t'attendrait le lendemain ? de quoi avais-tu besoin de se te débarrasser pour laver ton âme ? tant de questionnements qui l'assaillent, parce qu'ils lui permettraient d'en savoir plus sur ce qui taraudait son amie ces derniers temps. et elle entend parler d'un modèle qui ne l'avait pas laissé insensible. la perche était bien trop belle pour la laisse filer sans s'y pencher un minimum. elle en avait bavé kestrel, la vie et l'amour ne lui avait pas fait de cadeau, alors qu'elle méritait ce qu'il y avait de plus beau. elles se ressemblaient beaucoup à ce niveau-là. je ne vais pas nier qu'il n'était pas déplaisant à regarder, mais un coup de cœur. je ne pense pas. elle hausse les épaules, presque déçue. tant pis. moi qui m'voyais déjà présentée à un nouvel homme. t'as le droit de refaire ta vie kestrel, t'es enchainée à personne. et peut-être même que ça t'aiderait à oublier. plus vite, et mieux. alors comment dire, c'est vraiment cliché mais tu sais le type de modèle bien musclé comme il faut, aux yeux clairs et un sourire à tomber. honnêtement c'était un vrai plaisir de l'avoir comme modèle. tout ce que j'aime, elle souffle dans un sourire malicieux. le portrait faisait rêver. et il lui rappelait étrangement le sien, de portrait préféré. celui qu'elle avait laisser partir le coeur lourd et qu'elle avait retrouvé le coeur encore plus en friche. tu vas me faire rougir, je dois certainement être en train d'ailleurs. elle rit un peu, lui décoche même un coup d'épaule. t'es bête. si tu peux même pas parler de ça avec moi, sans gêne, tu vas le faire avec qui hein ? c'est vrai kestrel. on s'est toujours tout dit toi et moi, on ne s'est jamais rien caché parce qu'on en est bien incapable. le sujet est pourtant éludé, et elle ne fait rien pour en rajouter aspen. ne voulant pas que sa meilleure amie se sente piégée ou forcer de rester bloquer là-dessus. elles avaient toutes deux besoin de légèreté, de se laisser aller et de ne penser qu'au positif. quand bien même il ne se faisait pas très présent dans leurs deux existences. reprenant leur marche vers le spa qui les attendait, elle s'inquiète que kestrel puisse lui fausser compagnie. pour un sommeil bien attirant et réparateur dont elle avait manqué la nuit précédente. non ne t'en fais pas, je serais suffisamment forte pour résister à l'appel de morphée. un éclat de rire la prend à nouveau, plus que jamais tant sa présence est agréable. ne pensant même pas que ce fût encore possible, elle se sent pourtant davantage sereine en pénétrant dans le lieu de détente. tout était fait pour, de la décoration aux odeurs apaisantes. je sens que c'est le paradis ici, je me sens déjà comme à la maison. j'crois même que c'est ce qu'on était venu chercher. une coupure, un instant suspendu, en lévitation au-dessus de tout ce qui leur faisait mal, de tout ce qui les tirait vers le bas. la prise en charge et la préparation sont rapides pour deux demoiselles qui ne demandaient qu'à ce qu'on prenne soin d'elles. un massage relaxant sera leur premier arrêt. histoire de se débarrasser des noeuds qui empoisonnaient l'existence. ce n'est qu'une fois installée, qu'elle ose reprendre aspen. le sujet sera peut-être moins dur à appréhender dans un tel contexte. tu devineras jamais sur qui j'suis tombée lors de ma dernière intervention, elle débute, elle laisse en suspend. lui permettant d'y réfléchir un peu, tout en ménageant son effet. kenan. le prénom tombe comme ça. lui qu'elle avait vu s'éloigner loin d'elle par son entière faute. pour les mauvaises raisons surtout, face aux derniers mensonges que sa mère ne lui servira plus jamais.
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