I just wanna love you. (Warston)

♛ And I, I just wanna love you.

Les premiers rayons du soleil viennent tranquillement éclairer la chambre alors qu’elle dort encore à poings fermés. Elle bouge un petit peu, importunée par cette lumière à laquelle elle n’est plus habituée, aussitôt arrêtée par une emprise inattendue sur son corps. Doucement, elle ouvre les yeux, Isabella, pour se rendre compte qu’elle n’est pas seule. Elle est blottie dans les bras de Nikolaï qui la retient fermement contre lui. Et, instantanément, les souvenirs de la veille commencent à remonter dans son esprit encore embrumé. Elle est venue le rejoindre pour parler une nouvelle fois. Ils se sont disputés une nouvelle fois. Mais il y a eu quelque chose de différent, cette fois, elle s’est laissé aller. Elle a craqué totalement dans ses bras. Elle lui a offert un aperçu de toute la noirceur encore ancrée en elle. À vrai dire, elle ne se souvient pas exactement de tout ce qui s’est passé. Elle était fébrile, épuisée émotionnellement surtout. Elle se rappelle qu’il l’a consolée, Nikolaï. Il l’a réconfortée alors que, celui entre eux qui a eu le cœur brisé à cause de l’autre, c’est lui. Elle sent son cœur se serrer devant cette évidence, Isa. Mais elle le regarde… Elle le regarde et se dit combien elle l’aime. Combien il lui manque. Elle n’avait plus dormi avec lui depuis des jours et des jours. Elle n’avait plus dormi aussi bien, aussi, depuis tout ce temps. Elle le contemple tendrement, son corps encore emmêlé étroitement au sien, comme s’ils avaient tout fait pour rester liés l’un à l’autre. Pourtant, ce n’était pas le cas la veille. L’enquêteur de police a proposé qu’elle dorme chez lui, ce qu’elle a accepté sans hésiter. Mais ils étaient loin d’être si proches quand elle a fermé les yeux. C’est la nuit qui les a réunis. La nuit, le manque, l’appel de l’autre. Mais ils ne se sont pas retrouvés, pas vraiment. Il a juste eu un moment de faiblesse en lui demandant de rester après l’avoir vue si vulnérable, si fragile, si cassée. C’est loin d’être grâce à cette raison qu’elle veut le retrouver, Isabella. Elle veut qu’ils se retrouvent parce qu’ils s’aiment, parce que c’est une évidence entre eux, pour rien d’autre. Pas parce qu’il veut apaiser son esprit torturé ou, même, parce qu’il a pitié d’elle. Non, surtout pas. Mais passer cette nuit avec l’homme qu’elle aime lui a fait du bien. Le retrouver, surtout, retrouver celui qu’elle a toujours connu lui a fait un bien fou. Elle a eu l’impression de récupérer une partie d’elle en même temps qu’elle reconnaissait en lui l’homme dont elle est tombée amoureuse. Mais, à présent, elle le sait, ils vont devoir discuter. Ils vont devoir mettre les choses réellement à plat pour, elle l’espère, reformer enfin un couple tous les deux. Elle redoute un peu cette conversation, Isa. Elle est enfin parvenue à se rapprocher un peu de lui, elle ne veut surtout pas gâcher cette nuit à ses côtés avec un réveil ombrageux. Mais elle se dit qu’elle ne peut pas le laisser filer. Elle ne peut plus. Il l’aime, c’est évident qu’il l’aime. Sinon il n’aurait jamais pu réagir avec autant de douceur la veille, pas alors qu’il lui en veut tant. Elle doit se battre pour lui, elle en prend pleinement conscience. Elle doit lui prouver que tout ce qu’elle veut, c’est qu’il lui redonne une chance. Elle ne sait pas encore comment, Isa. Mais cette nuit à ses côtés lui a redonné de l’espoir. Elle lui a redonné, surtout, la force qu’il lui manquait. C’est l’effet qu’il a sur elle, Nikolaï. Celui-là et tant d’autres encore. Blottie contre lui, de longues minutes durant, c’est à lui qu’elle pense alors qu’elle caresse son torse du bout des doigts. Il a dormi avec un tee-shirt sur le dos, c’est plutôt rare. Sans doute voulait-il marquer la distance entre eux. Mais, là tout de suite, il n’y en a plus aucune. Enfouissant sa tête un peu plus contre son cou, la belle profite de son odeur, de sa douceur. Elle respire ce parfum qui lui a tant manqué mais, sans le vouloir, elle finit par le réveiller. Prise en flagrant délit. Elle recule doucement sa tête pour croiser son regard. – Bonjour… Elle se sent intimidée. Comme si, elle devait se justifier sur leur position… Leur étreinte naturelle. Mais elle n’est pas la seule responsable. C’est lui, d’ailleurs, qui la tient si fort contre lui. – Est-ce que tu as bien dormi ? Elle voudrait l’embrasser, là, maintenant. Mais non, elle ne peut pas.

♛ And I, I just wanna love you.

Il y a cette partie d’elle qui ne se voit pas au premier abord. Cette partie ténébreuse, écorchée, si torturée. Cette partie d’elle dont il a eu seulement un faible aperçu, Nikolaï. Il sait tout ce qu’elle a vécu dans sa vie, il sait toute l’horreur qu’elle a subi depuis son adolescence. Il est la seule personne au monde à savoir autant de choses sur elle. Mais, même lui, il ne sait pas tout. Il ne voit pas tout. Il ne voit pas à quel point ses douleurs passées impactent encore si fort son présent. Il ne voit pas à quel point chaque réaction qu’elle peut avoir, chaque trait de sa personnalité, chaque parcelle d’elle est imprégnée de ce poison qui vit en elle. Ce n’est certainement pas quelque chose qu’elle va lui dire, Isa. Apitoyer les autres, les toucher avec ses souffrances, ce n’est pas elle. C’est tout le contraire de la personne qu’elle est, celle qui encaisse tout, celle qui supporte tout pour mieux se relever. Celle qui survit. Non, elle ne lui dira jamais une chose pareille. Encore moins pour se dédouaner des erreurs qu’elle peut faire. Mais c’est un fait, elle n’est pas seulement une femme qui apprend tout doucement l’amour. Elle est aussi une femme brisée, une femme que l’on a cassée avant même qu’elle ne se construise véritablement. Une femme qui a peur du bonheur bien plus que des tourments qui l’habitent depuis si longtemps. Pourtant, le bonheur, elle l’a découvert avec lui. Car, avec lui, ce ne sont pas seulement des moments éphémères d’une relation passagère. Avec lui, c’est vrai, c’est authentique. Il est une lumière dans ses ténèbres, Nikolaï. Cette nuit, il a été sa lumière. Son ange gardien, celui qui veille sur elle, le seul qui n’a jamais vraiment veillé sur elle. Blottie dans ses bras, tout au long de la nuit, elle a retrouvé cette sensation de sécurité. Cet apaisement, ce soulagement qu’il est le seul à lui inspirer. Elle se sent revivre après une nuit aussi douce et rassurante. C’est, comme, si elle avait rattrapé toutes ces heures de tourmente sans trouver le sommeil. Et, à son réveil, elle se sent toujours plongée dans cette bulle de douceur, presque, incassable. Elle a peur que tout change au moment où il ouvrira les yeux, peur de le perdre à nouveau avant même de l’avoir vraiment retrouvé. Alors elle savoure, Isa, elle savoure chaque seconde, chaque parcelle de lui qui lui est accessible. Son corps plaqué contre le sien, sa jambe entre les siennes, elle le touche du bout des doigts alors que son visage s’enfouit proche de son cou. Trop proche. Car elle finit par le réveiller sans le vouloir. Il n’a pas l’air dérangé par leur présence, non, il ne bouge pas d’un cil. – Bien aussi. Plus que bien en vérité. Mais elle reste sur ses gardes, elle a toujours peur qu’il s’éloigne subitement en se souvenant que tout cela, ce n’est pas normal entre eux. Cela ne l’est plus. – Quelques minutes, oui… lui apprend-elle, esquissant un faible sourire. Elle n’a rien fait qu’en profiter pour le contempler, l’admirer, et peut-être un peu le toucher. Son regard se perd dans le sien à nouveau facilement, si facilement, mais elle ne fait rien pour s’en empêcher. Au contraire, ses prunelles le fixent avec une intensité qui en dit long. – Je te remercie d’avoir bien voulu que je reste hier soir. souffle-t-elle sans s’éloigner pour autant. Sans le quitter des yeux non plus.

♛ And I, I just wanna love you.

Ce n’est pas quelque chose qui arrive souvent. Cela se compte certainement sur les doigts d’une seule main. Lever le voile sur cette partie si sombre d’elle, si noire, c’est se révéler vulnérable face à lui mais, aussi, face à elle-même. C’est une facette d’elle qu’elle a encore du mal à accepter, Isabella. Un an plus tôt, elle n’en aurait jamais été capable. Elle n’avait même jamais parlé de tout ce qu’elle a pu subir, toute cette souffrance insupportable mais pourtant insoupçonnée qui l’habite. C’est avec lui qu’elle a accepté de reconnaître cette blessure en elle. C’est avec lui, aussi, qu’elle a appris à se laisser aller. Pleurer dans ses bras, comme elle l’a fait la veille, s’effondrer  contre lui, si fragile, si vulnérable, elle n’aurait jamais pu le faire avec un autre que lui. Elle avait besoin d’être avec lui, un besoin qu’il a compris. C’est pour cette raison qu’elle est là, avec lui, dans ce lit auquel elle n’avait plus droit jusqu’à présent. Elle le sait, c’est uniquement pour cette raison. Leurs problèmes n’ont pas disparu, ils sont toujours là. Mais il a réussi à les oublier parce qu’elle en avait besoin. Il a réussi à les oublier pour elle. C’est tellement agréable, plus encore que dans son souvenir, de se réveiller dans ses bras. Seulement elle ne peut s’empêcher de penser qu’elle risque de le perdre à nouveau. Elle savoure chacune de ces secondes comme si c’était la dernière. Parce qu’il peut l’arrêter à tout moment, leur rappeler à tous les deux la réalité. Mais, à cet instant, ce n’est pas le cas. Il est encore à demi-endormi, elle le voit bien, elle le connaît. Il lui offre un sourire auquel elle répond tout de suite timidement. - J’ai préféré te regarder dormir. lui confie-t-elle avec tendresse, son regard toujours noyé dans ces deux grands océans qui lui ont tant manqué. Tout, chez Nikolaï, lui a manqué. Il glisse sa main contre la sienne avec cette tendresse qui lui fait du bien. - J’ai toujours besoin de toi. C’est une évidence. Elle a besoin de lui, même quand elle ne le montre pas, même quand elle ne le dit pas. Elle s’apprête à répondre à la question du jeune homme mais, quand elle sent sa main glisser contre sa joue, elle oublie ce qu’il vient de dire. Elle oublie tout. Elle ferme les yeux, brièvement, pour savourer cette douce caresse inattendue. Elle les rouvre quand il replace délicatement l’une de ses mèches de cheveux derrière son oreille. - Nikolaï... souffle-t-elle alors que son regard se pose sur lui quelques secondes. Elle hésite, un instant, elle réfléchit. Elle a peur mais l’envie devient plus forte. Elle approche son visage du sien, juste assez pour frôler ses lèvres, avant de lui voler un tendre baiser.

♛ And I, I just wanna love you.

Elle ne sait pas ce que c’est. Elle ne sait pas s’il a accepté de faire un pas vers elle cette nuit pour mieux s’en éloigner au petit matin. Elle ne sait pas s’ils sont doucement en train de redevenir un couple ou s’il s’agit, juste, d’un moment d’égarement de l’homme qu’elle aime avant qu’il ne fuie de plus belle. Elle ne sait pas, Isa, elle ne sait rien. Et, d’ordinaire, cela la rendrait folle d’être aussi peu conscience de la situation dans laquelle elle se trouve. Elle qui a toujours besoin de tout contrôler, elle qui cherche à maîtriser chaque pan de sa vie autant qu’elle le peut. Mais elle ne maîtrise rien du tout avec lui, elle ne maîtrise rien depuis le tout début. Et peut-être qu’au fond, elle ne le fera jamais. Peut-être même que c’est pour cette raison qu’elle l’aime autant, Nikolaï. Au milieu de toutes ses convictions, il est sa seule part d’incertitude. La seule chose qu’elle ne maîtrise pas, c’est bien lui, c’est bien eux. C’est leur amour. Certainement que c’est ce qui la rend aussi accro à lui, aussi dépendante de lui. Il est tout son opposé. Il est tout son contraire, c’est précisément pour cette raison qu’elle a tant besoin de lui. Pour cette raison, aussi, qu’il lui manque si fort. Atrocement fort. Elle le ressent plus que jamais alors qu’il est si proche d’elle. Alors qu’il reste tout contre elle, son corps collé au sien, ses mains qui viennent glisser sur elle. Il la trouble plus que de raison, Nikolaï. Il en a toujours été ainsi. Son seul contact suffit à l’électriser sur place. C’est l’origine même de leur amour, cette passion fulgurante entre eux. Alors elle fait peut-être une erreur. Peut-être qu’il va la repousser, peut-être qu’il va la rejeter. Mais elle n’y pense pas. Elle ne réfléchit pas. Pour la première fois, depuis leur séparation, elle ne réfléchit à rien. Peut-être que c’est précisément ce qu’il lui avait demandé. Laisser parler son cœur pour mieux atteindre le sien. Ou peut-être que c’est tout l’inverse, qu’il a besoin de savoir ce qui se passe, peut-être qu’ils devraient parler. C’est certainement ce qu’il essaie de lui dire dans une brève tentative pour retrouver la raison. Mais c’est le jeune homme lui-même qui lui a reproché de ne rien faire d’autre que lui offrir ses belles paroles durant tous ces jours. C’est lui qui a demandé d’agir. Et c’est ce qu’elle fait, tout doucement, sans même s’en rendre compte. Elle se rapproche de lui pour venir frôler ses lèvres avec les siennes. Un contact, un simple effleurement, pareille à la caresse d’un papillon. Mais elle sent déjà tout son être s’électriser alors qu’il glisse instinctivement sa main contre la nuque de la belle. Aussitôt, elle capture ses lèvres dans un baiser amoureux, rempli de tendresse, un baiser auquel il répond tout de suite. Elle lui vole ce baiser, Isa, elle lui vole ce moment. Il est réveillé depuis moins d’une minute, il ne doit même pas se rendre compte de ce qu’il est en train de faire. Mais c’est lui qui laisse sa langue retrouver la sienne, lui qui rend le baiser innocent beaucoup plus fougueux, plus enflammé. La Latina n’a pas besoin de davantage. Elle le prolonge avec la même envie alors qu’elle sent la main de l’homme qu’elle aime saisir sa taille pour mieux la rapprocher, pour mieux l’attirer. Elle se laisse faire, glissant sur son corps brûlant contre le sien. Les battements de son cœur qui s’accélèrent, le souffle qui vient à lui manquer, elle continue pourtant de l’embrasser, encore et encore. Parce qu’elle a la sensation que c’est lui, son oxygène, seulement lui. Ce n’est qu’après de longues secondes qu’elle interrompt leur baiser pour enfouir sa tête dans le cou de Nikolaï. Elle l’embrasse avec fièvre, elle l’embrasse avec ce désir qui n’a jamais disparu. Et, en même temps, ses mains viennent se glisser sous son haut pour caresser enfin sa peau. Sa peau si douce qui lui avait tant manqué, comme son odeur, comme tout le reste.

♛ And I, I just wanna love you.

Elle a la sensation de revivre, Isabella. Elle a la sensation de retrouver une partie d’elle alors qu’elle le retrouve, lui. Les baisers s’enchaînent avec passion, avec désir, avec cette envie inassouvie depuis trop longtemps. Ses mains glissent contre le torse du jeune homme pour profiter de la douceur de sa peau, s’en imprégner, la savourer sur ses doigts désireux. Ses lèvres, elles aussi, finissent par retrouver sa peau alors qu’elle embrasse lentement son cou. Elle profite de chaque seconde, chaque millimètre, chaque parcelle de lui qu’il voudra bien lui donner. Elle le sent frissonner sous ses baisers brûlants, elle le sent en demander autant alors qu’il commence à glisser ses mains sous le tee-shirt qu’il lui a prêté. À ce seul contact, elle laisse un petit soupir de désir s’échapper de ses lèvres. Elle  brûle de désir à chaque fois qu’elle le touche mais, quand c’est lui qui la touche, elle se sent transportée dans un autre monde. Leur monde. Elle n’a aucune idée du temps auquel elle aura droit pour y rester, rester dans leur bulle, rester dans ses bras. C’est pour cette raison que ce moment est aussi précieux. Et, peu importe ce qui arrivera ensuite, elle en a besoin. Elle a besoin de son corps chaud contre le sien, elle a besoin de sa peau douce contre la sienne, elle a besoin de lui. Lui, lui, lui. Un frisson parcoure toute sa colonne vertébrale sous les doigts de Nikolaï avant qu’il ne décide, le premier, de la débarrasser de son haut. C’est pratiquement nue qu’elle se retrouve alors qu’il en profite pour la contempler durant des secondes qui paraissent des heures à Isabella. S’il savait combien il lui avait manqué, ce regard. Combien, lui, il lui avait manqué. Quand il revient s’emparer de ses lèvres dans un baiser encore plus passionné que les précédents, la belle sent le désir la submerger un peu plus encore. Elle lui répond langoureusement, voluptueusement, avant qu’il ne s’écarte pour retirer son propre haut. Toujours au-dessus de lui, elle se mordille la lèvre inférieure en le regardant faire. Elle le dévore des yeux. Si elle pouvait, elle le dévorerait tout court. Trop occupée qu’elle est à l’admirer, elle ne réalise même pas qu’il vient la basculer sur le côté pour prendre le pouvoir. Elle a toujours le regard dévorant de désir, plus noir encore que d’ordinaire sous l’envie qui l’a envahie. Il joue avec elle, il frôle ses lèvres, comme pour la faire languir. Elle est déjà en train de glisser sa main contre sa nuque pour l’attirer véritablement jusqu’à elle. Mais c’est lui qui initie ce nouveau baiser. Baiser torride, sauvage, avide de la retrouver. Elle sent tout son être réagir alors qu’elle l’embrasse, encore et encore, comme si c’était la dernière fois. Comme si c’était la première fois. Ses mains n’attendent pas plus longtemps pour retrouver son corps qu’elle désire tant. Elle caresse son son dos de haut en bas et atterrit sur ses fesses. Mais c’est sur son torse qu’elle revient pour glisser lentement sa main sous les bouts de tissus beaucoup trop gênants qu’il porte encore. Elle le caresse avec envie alors que leur baiser se prolonge avec cette flamme qui ne cesse d’augmenter. Ce feu qu’elle veut déjà voir assouvi.