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 cicatrices (juliette)

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Message Sujet: cicatrices (juliette)   cicatrices (juliette) Empty Dim 7 Avr - 13:15


Un bruit court. Il raconte que les rêves peuvent rendre fou par leur intensité et leur importance. Rêveries bien trop grandes pour les esprits étriqués, illusions obsessives et insensées. Ces rêves se sont tapis sous les tempes et brûlent par leur intensité jusqu'au bout des doigts. Ils sont prêts à bondir et à consumer un être tout entier, n’y laissant que des débris, des fragments d’âmes éparses gangrenées par la frénésie. C’est de cette folie dont tu t'inspires. Raconter ces mondes de songes confrontés aux vérités cachées. Parler de ces conflits latents, proches de l’éclat, où chaque geste jusqu’au plus naturel, devient intéressé. Il n’y a que toi et ton ordinateur ce matin, ton imagination comme seul filtre au monde réel. Tes yeux parcourent les lignes de textes, avalent des pages de correction, recherchent le moindre détail pouvant compléter et sublimer ton histoire. Tes doigts scandant le rythme de la musique silencieuse accompagnant les dialogues que tu te représentes.  L’agilité avec laquelle tu retranscris tes pensées, véritables cartes mentales, t’étonnerais presque. C’est ta façon de t’exprimer, un moyen insoupçonné d’être à l’aise avec les expressions des corps, serein dans l’utilisation de la couleur et autres métaphores. Une cigarette se consume au creux de tes lèvres, un café refroidit à l’autre bout de la table, ton esprit tourne à mille à l’heure, préoccupé et inquiet de ne pas trouver les mots juste. Le vibreur de ton téléphone te tire avec amertude de ton scénario chimérique. Pas vraiment d’humeur à être une âme charitable, ou peut-être pas d’humeur tout court, tu lâches un grognement devant le nom s’affichant sur ton portable.

de Juliette Sartier - 09:22
Viens me chercher à la clinique gynécologique pour 11h.


Le message est aussi aimable qu’il peut l’être, soignant un peu plus la glorieuse image d’enfant roi qu’elle chérie tant. Rapports distants, voire inexistants, ça a toujours été comme ça entre vous, émile. Elle n’a pas pour habitude de mettre les formes. Il est même presque certain qu’elle s’est rappelée de ton existence quelques instants seulement avant de t'envoyer ce message, Juliette, forcée de constater que tu étais le seul larbin disponible et apte à la dépanner. Elle ne demande que très rarement des faveurs, et quand elle en demande, elle ne se tourne pas vers toi. Sa requête soulève des questions dont tu ne soupçonnais pas encore l’existence quelques minutes auparavant. Tu saisis ton téléphone et tu l’appelles. Appel rejeté. “A la clinique gynécologique Juliette ? Tu ne peux pas demander à ton fiancé plutôt ? C’est lui le père de ton gosse après-tout.” et tu raccroches, en guise de message, sachant pertinemment que tu vas accourir.
dix heures quarante-cinq, les raisons de ta présence restent encore floues, à tel point que tu te tiens prêt à faire demi-tour. Pourtant, tu restes planté dans l’accueil, le visage tendu, incapable d’exprimer une quelconque émotion. L’impatience brouille tes sens, ton jugement est à vif. Dix bonnes minutes passent quand ses talons claquent contre le carrelage aseptisé de l’hôpital. Le pas est déterminé, la tête est haute, le visage à moitié caché derrière de larges lunettes de soleil. La vue de ta soeur t’arrache un sourire quelque peu moqueur. Copie conforme au féminin de ton père, sa personnalité colorée contraste dans ce cadre terriblement neutre et anonyme. Juliette et ses lèvres rouges. Juliette et son sourire félin. Juliette et ses azurs intrépides. Tu donnes enfin signe de vie ? que tu lâches en guise de bonjour lorsqu’elle t’a rejoint. Ses traits fins cachent cette douceur acerbe dont elle seule a le secret. Elle est de ces roses aux épines empoisonnées. Le feu et la glace dans un même corps. Tu lui emboîtes le pas, lui ouvre la portière et rejoint ta place. Un silence s'installe entre vous et tu te surprends à te demander à quel point tu l'apprécies. Tu n'es même pas sûr de l'aimer, ta sœur. Elle ne t'a jamais démontré le moindre intérêt que tu es deux, douze ou vingt ans. Tu es un paria, un problème, un obstacle à son ascension fulgurante. Elle t'est aussi précieuse que le soleil l’est à la nuit. Maintenant que je suis là, t'as besoin d'aller où ? Tu attends, les yeux braqués sur son visage maintenant à découvert. Tu m'expliques ? tes mains se raccrochent au cuir du volant, et l'enserrent avec force. ce que je fais là, pourquoi t'as encore mon numéro, pourquoi tu ne fais même pas semblant de prendre des nouvelles.

@juliette sartier cicatrices (juliette) 3227196488
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Message Sujet: Re: cicatrices (juliette)   cicatrices (juliette) Empty Jeu 18 Avr - 22:35

Elle est laide. Laide cette femme aux traits tirés, le derme cendré à la fatigue profonde, les yeux creusés par le violet de cernes immondes témoignant de tout l'épuisement chronique qui doit la ronger, son ventre comme une appendice lunaire venant l'empêcher de croiser ses jambes trop délicates. Elle est laide sa coiffure tombante, ses mèches fillasses enrobant un visage bouffi, des joues où les stries des larmes nerveuses ont encore laissées leurs baisers carmins, peau irritée par le sel passant et repassant trop de fois de ses yeux alourdis à son visage blême en une cacophonie de sanglots qui doivent encore résonner en elle. Sa main aux ongles nus de vernis caresse son ventre où couve un gamin de plus qui ne verra le jour que dans une immonde famille avide de perpétuer leur égoïsme chronique. Elle est sûre Juliette que si elle se penche rien qu'un peu pour lui demander "Pourquoi un enfant ?" Elle répondra "Parce que j'en voulais un" "Oui mais au-delà de ça ? A quoi ça servira ?" Et c'est toujours là que les lèvres s'entrouvrent sur un abysse de mots silencieux qui refusent d'éclore. ça bloque et la voilà toute la solution. On ne sait pas pourquoi on procrée, on baise pour des orgasmes qui s'oublient vite, on jouit contre des lèvres à l'haleine déglinguées, parfois acidulées à l'alcool et on se fait engrosser. on le garde parce qu'on a peur du dilemme qui s'offrira à nous si on avorte, on craint le poids incommensurable de la culpabilité, on se demande alors … et si ? et si c'était le moment pour en avoir un, pour jouer la poule aimante d'un œuf pondu qui ne sera rien de plus qu'un électron libre qui grossira et grossira encore assez pour laisser éclater à ta gueule de maman dépressive que tu n'es pas assez, que tu ne fais pas ce qu'il faut. Elle est laide mais sa décision l'est plus encore. Juliette l'observe sous ses lunettes teintées d'un noir profond, cachant ses yeux aux pupilles infernales, ses ongles rouges tapotant le cuir d'un sac dans lequel sont repliées les derniers examens de sa propre vie intérieur. pour rien au monde elle ne voudrait d'une vie à couver, d'un enfant grognant ses pleurs à la moindre contrariété, lui renvoyant à elle qu'elle n'est pas assez alors qu'elle serait déjà trop pour lui. La pauvre femme lui renvoie un sourire nerveux auquel Juliette répond, plus vicieuse, faussement avenante, cachant derrière le masque de verres noirs tout son mépris latent. Putain de vache à lait. Et son humeur tempétueuse n'est pas dû à l'image d'une femme enceinte aux choix égoïstes, elle se dirige plutôt vers ce portable où trône l'apparition d'un nom qu'elle pensait ne jamais plus voir apparaître sur son écran, ni même sur le bout de ses lèvres. C'est la frustration qui la ronge de l'intérieur, peut-être l'ennui précoce d'une rencontre où il n'y aura que le silence pour discuter avec eux. Émile. Émile a tout d'une ombre, juste un enfant au joli sourire mais toujours si déviant, prenant la tangent loin de la famille dès qu'il se sentait acculé par une vie qui ne lui convenait pas. C'est le poussin noir des Sartier, celui qui ne suit pas la ronde parce que ses ambitions se portent ailleurs, parce qu'il n'a pas eu le cuir de l'âme assez forgé pour résister à la pression du monde d'or et de faux-semblants dans lequel elle baigne depuis toujours. Il est beau Émile, pur et sans taches mais c'est bien là tout ce qu'elle lui reproche. La porte blanche s'entrouvre sur un médecin aux lunettes en demi-lune lui faisant signe d'entrer. "Charmante journée à vous." qu'elle murmure de sa voix de madone à celle qu'elle a tant détruit en pensées. Celle-ci sursaute, acquiesce brutalement avant de se replonger dans son esprit où se mutilent les regrets et les espoirs. Quelques minutes suffisent à discuter avec un médecin la côtoyant depuis trop d'années, les phrases sont si brèves qu'elle manque de râler d'être venue pour si peu. Mais déjà elle ressort, ignorant la salle d'attente, foulant le linoléum de l'hôpital comme si c'était un royaume faits d'or et de diamants, c'est la pointe acérée de ses escarpins qui résonnent dans l'âtre presque vide d'un hall d'hôpital gardée par des infirmières au bout de leur existence. Émile est là. L'enfant ayant laissé place à l'adulte assuré, ses yeux aussi clairs que les siens la jaugeant déjà de loin. Corps efflanqué dans la plus belle de ses robes, veste noire posée sur les épaules, elle soulève juste un peu ses lunettes de soleil pour percevoir un peu mieux les traits d'un petit frère tant ignoré. Tu donnes enfin signe de vie ? "Rien de mieux qu'un rendez-vous à l'hôpital pour reprendre contact. Leur café instantané pourrait faire office de champagne." Elle n'est que félicité hypocrite, sourire sur ses lèvres déjà bien armées. Tu sens à quel point on est différents ? Je suis presque certaine d'effleurer les murs que tu as irrigué entre toi et moi, de racler le béton froid de ta résistance de mes ongles sans même avoir à forcer grâce aux coups de butoirs de mes mots. Il n'est qu'un linceul de douceur, aurore satinée qui éblouie d'un sourire juvénile, des prunelles d'eaux clairs pour illuminer le monde d'une gentillesse qui lui échappe. Mais tout en lui est une fêlure. Et Juliette sans même le connaître vraiment y voit toute la fumée noire d'une amertume fragile qui s'y est glissée. Tu es plus sombre qu'avant Emile. Moins ardent, moins brûlant. Mais elle n'essaie pas de creuser, l'attention trop portée sur le reste de sa journée encore trop chargée. Elle ignore son sourire moqueur, lui passe devant pour mieux rejoindre l'extérieur Maintenant que je suis là, t'as besoin d'aller où ? Juliette n'est qu'un silence parfait dans la voiture, une danse de gestes tout calculés pour l'agacer, toujours plus endurcir la rancœur qu'il doit nourrir pour elle. L'empreinte hurlante de ses opales braquées sur elle est agaçante, l'oblige à l'affronter à son tour, lèvres embourbées dans un mutisme qui leur sert de cancer. ça gangrène tout entre eux. C'est ce même silence qui a tant fait qu'ils ne sont plus que deux étrangers partageant le même sang. Tu m'expliques ? Elle hausse un sourcil, faisant mine de ne pas comprendre pour finalement sourire, une lame de couteau en guise de rictus doucereux "La situation m'a l'air plutôt évidente." Et la voilà l'acidité, le fiel corrosif esquintant leur lien déjà usé, ça ne tient qu'à un fil avant la chute brutale, celle qui les mènera à s'oublier définitivement. Y'a un néant qui les séparent et qu'elle n'a jamais cherché à combler en faisant un pas vers lui. Ici, ce n'est qu'une approche forcée par des circonstances qui lui hérissent encore l'âme de colère. Léger coup d'œil à la montre ornant son poignet avant qu'elle ne poursuive "Allons boire un verre ou n'importe quoi. Choisis bien le lieu, je suis sûre que tu connais bien d'autres choses que le bar du coin." L'idée lui vient dans un sursaut brutal, l'intrigue éveillée par leurs retrouvailles éphémères, les mots toujours trop bien plongés dans un poison obscur. "Pourquoi tu tires cette tête Émile ? à croire que tu n'as pas envie d'être là." Sa tête se tourne rien qu'un peu vers lui, oscillant entre son profil et le paysage morne d'un hôpital privé. La perche lancée, visant le cœur pour le faire sursauter, espérant les cris ou les aveux d'une haine nourrie à l'amertume. Dis moi, dis moi tout ce que tu n'as jamais osé dire.
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Message Sujet: Re: cicatrices (juliette)   cicatrices (juliette) Empty Jeu 23 Mai - 23:04


Elle est agile, Juliette. De ses mots savamment choisis, à la fluidité de sa gestuelle, elle étoffe toute l’animosité que tu lui portes. Elle joue avec ta patience, et frôle d’un peu trop prêt cet équilibre bancal que tu as réussi à trouver. Une timide place sacrifiée entre tes frères et elle. "rien de mieux qu'un rendez-vous à l'hôpital pour reprendre contact. leur café instantané pourrait faire office de champagne." univers soyeux aux dorures lustrées, ça vous explose à nouveau en pleine tête, comme l’abominable particularité de votre famille. Vos situations se désamorcent à coup de liqueurs et de vin. A coup de philtres corrosif dont la douceur âcre sonne comme un armistice temporaire à vos soucis. Et tu ne dirais pas non a un verre ou deux, voire une bouteille entière alors qu'il est onze heure. De Juliette émane cette aura fausse et toxique dont elle brouille habituellement la couleur par de jolis sourires. Elle aime fabuler la complexité de ses facettes. Personnalité indéchiffrable et mystérieuse. Enivrante et excitante dans elle se revêt. Mais elle ne prend plus la peine d’exécuter ses pirouettes tant vos liens se sont détachés. Elle est bien trop simple à lire, pour toi, lorsqu’elle panique Juliette. "allons boire un verre ou n'importe quoi. choisis bien le lieu, je suis sûre que tu connais bien d'autres choses que le bar du coin." sa remarque ne t’arrache qu’un faible haussement d’épaules. Tu feins l’indifférence, trop sur la défensive pour pouvoir réunir et ordonner le désordre dans ta tête. L’inverse de ta part m’aurait étonné. tes iris se détachent de sa peau nacrée pour se poser sur la route et ne plus s’en détacher. L’embrayage arrache quelques grincements nerveux au silence, ta conduite précipitée trahissant un semblant de nervosité. Ta curiosité est piquée à vif sans pour autant que tes questions n’osent franchir la barrière de tes lèvres. La raison de sa présence reste inconnue et tu en viens à souhaiter qu'elle le reste assez égoïstement. Parce que tu cherches à te persuader que t'es différent, émile. Qu’avoir répondu à son appel prouve quelque chose. ”pourquoi tu tires cette tête émile ? à croire que tu n'as pas envie d'être là." la question accroche un vague sourire à tes lèvres alors que tu te retiens de ne pas lui répondre d'un franc parlé trop spontané. Elle même sait que tu n'as aucune envie d'être là et que tu donnerais tout pour être ailleurs. Mais l'occasion qui se présente est trop belle. Tu pourrais lui cracher ses vérités assassines et dormantes que tu cultives au fond. Nombreux sont les sujets que tu pourrais évoquer, d'ismaël, à nana ou bien à d'autres connaissances et amis perdus ayant croisés son chemin. J’étais en train de me dire que j’ai pas de trophée à te décerner pour ton prix de soeur de l’année.
Le reste du trajet s'effectue dans un silence morne. De ces mots silencieux dont le râle ricoche contre les parois de la voiture. Il pèse encore lorsque l’habitacle laisse place au café petit d’un hôtel, suffisamment raffiné pour correspondre aux vertigineux standards de Juliette. Tu te tiens en retrait, les conversations des autres commencent à répondre à vos demandes silencieuses. La salle est feutrée. Calme, comme l’ombre d’un mauvais présage. Nous prendrons deux grands cafés. Et tes yeux se reposent enfin sur elle après l’avoir fuit. Et c’est sa beauté qui te frappe en premier. De ces petites aspérités qui font vos ressemblances, mais surtout de tout ce qui fait vos différences. Le temps s’écoule lentement, et alimente tes craintes enfouies. L’ignorance de ces dernières années se ressent à travers ta gêne, alors que t’aimerais t’amuser avec l’opportunité que tu as de prendre le contrôle sur la conversation, émile. A soulever son comportement douteux mais dont le panache de sa répartie risque de te désarmer trop rapidement. La vérité c'est que tu ne contrôles rien d'autre que le lieu que tu as choisi, et ton temps. Un temps précieux, dont les minutes s'écoulent au rythme des battements du coeur de Juliette. La tempête n’est pas encore annoncée que le ciel s’assombrit au dessus de tes espoirs. Je suppose que des félicitations sont de mise ? Les dés sont lancés, mais tes mots transpirent de sincérité. Tu ne doutes pas de l’amour que pourrait porter Juliette. Tu la vois bien, cette forme d'affection tendre mais piquante entre les jumeaux. Un lien que tu n’as pas. Jalousie que tu refoules  en leur présence. Et tu aimerais lui trouver une part de vulnérabilité. Te dire que derrière ses grands airs de déesse elle n'est qu'une soeur comme les autres. Qu’elle te connaît, derrière le masque de velours aux éclats satinés, que tu revêts. Que c’est un autre toi, derrière émile. Celui que tu présentes dans à la famille, que tu laisses apercevoir dans des situations perdues d’avance. Celui qui se préserve des autres. Profond fossé que les années creusent. Celui d’un garçon pas tout à fait homme, doux mais avec du répondant. Rôle de petit dernier. Deux personnalités dont la dualité t'étouffe chaque jour un peu plus. Tu te montres comme ce que l’on souhaite que tu sois, et personne d’autre. Il va être content ton père. J'espère pour toi que c'est un garçon. Nouvelle génération héritière d'un patrimoine corrompu jusqu'à la moelle. Ce n’est pas ton père, ce n’est pas ta soeur. Ils ne l’ont jamais été. Enfin, le deuxième enfant vu comment tu as écarté le premier. Les prunelles irisées de Juliette laissent imaginer la rage bouillante dans son corps. Le regard qu'elle pose sur toi te brûle. D'une douleur qui te ramène à votre présent. Et elle est là. Comme une bombe de reproches lancée comme l’espoir immuable de révéler la perfidie de Juliette, et la gangrène empoisonnant son âme.

@juliette sartier cicatrices (juliette) 3227196488


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