vague à l'âme... ❁ (ft.delta)

A toi,

est idiot mais, je pensais à toi ce matin… J’étais en train de me balader avec Azur et j’ai croisé le regard de cet homme dans le parc. Je ne sais pas trop pourquoi je te raconte cela mais, j’en suis venu à me demander si un jour je te croisais dans la rue, comme ça, est-ce que l’on se reconnaîtrait. Est-ce qu’il y aurait entre nous ce genre d’instinct qui attire une personne à une autre ?! Je me pose trop de questions et ce n’est pas comme si la vie faisait ce genre de cadeau. Si s’en est un… qui sais j’écris peut-être à mon voisin que je ne le serais même pas. T’imagines on se croise tous les jours sans le savoir ?! Le destin fait de drôle de chose après tout c’est un peu un coup du destin nous deux. L’improbable ou peut-être que nos routes étaient destinés à ce croiser. Je crois que je préfère l’idée de l’improbable. Un peu se sentiment de la surprise de tes mots dans chaque lettre. La surprise de la première fois… J’ai parcouru toutes nos lettres la dernières fois et c’était comme un plongeon dans le passé. Le souffle à demi coupé de voir tout ce temps passée à me livrer à toi. Je ne sais pas ce qui fait que j’y arrive avec toi. Peut-être que je n’ai pas peur que tu me juge. La sécurité du papier et de l’encre que celle de devoir affronter ton regard. Rendre tout cela plus réel. J’aime bien cette idée que cela soit un entre deux. Assez de mon moment nostalgie ou de toutes ces questions existentielles qui agitent mon esprit. Mon esprit embrumé par trop de chose ces derniers temps mais, je ne t’embêterais pas de ces superficialités. J’avais cette envie de te répondre plus tôt mais, ma semaine à eu raison de moi ou mes amis. Tu n’aurais pas cette envie parfois de tout plaquer et partir loin ? De te dire qu’il n’y aurait aucune conséquence si on s’en allait sans se retourner…  Pas que je pourrais le faire, je ne pourrais pas laisser ma famille, eux qu’ils ont tout donnée pour moi mais, j’aime à rêver. Rêver d’un endroit où je n’aurais pas à me soucier des maux qui agitent mon cœur. J’ai cette impression d’être à pleurer dans les chaumières. Je t’imagine à te foutre de moi en lisant et parfois j’aimerais bien voir ta tête face aux conneries que je peux t’écrire. Quoi que tu en sors de belles parfois… Les litres d’encres gâchés à raconter des blagues pourrie comme même, on ne pense pas trop à mère nature nous. On a le réchauffement climatique sur notre conscience tous les deux. Bref…. Je continue de m’enfoncer avec tout ce blabla pour rien. Je vais finir par te faire perdre ton temps. Comment vas-tu,-toi ?! Et ta mère, depuis ta dernière lettre je me demandé si tu t’en sortais ?! J’ai laissé brûler un cierge à l’église pour elle. Mon cœur attristé par la femme si forte dont tu as parlé. Je me demande pourquoi je continue de croire en Dieu quand c’est les meilleures de ce monde qui se font prendre par les fléaux de l’humanité. L’injustice me mets hors de moi. Je suis surement trop naïve à garder l’espoir d’un monde meilleure même avec tout tes récits de l’autre bout du monde je continue à rester positive sur l’avenir des Hommes. Le miens je n’en sais rien mais, les autres… Toi. Ta sœur est revenue de son dernier voyage ?! La mienne me cache quelque chose de gros, je le sais, je le sens mais, je n’arrive pas à mettre les doigts dessus ?! Peut-être que je suis parano, que je me fais des idées ? Peut-être qu’il n’y a rien ou bien qu’il faut que je lui laisse du temps mais, je n’ai tellement pas l’habitude de ces secrets. Je déteste les secrets, ils bouffent tout sur leur passage. Le mensonge brise bien plus que la vérité. Pourquoi tout semble plus facile avec toi qu’avec les gens qui m’entourent ?! Tu n’as surement pas la réponse mais, je me demande si pour toi, c’est pareil ?!  La lâcheté du monde est presque écœurante. Je te parle de lâcheté et d’horreur du monde mais, tu as été au première loge pendant des années que j’ai l’impression d’avoir aucune légitimité pour te parler de ça. J’ai écrit une nouvelle chanson si j’ai un peu de courage je te l’enverrais peut-être la prochaine fois, quand elle sera finit. Tu as pourtant tout lu de mon journal mais, je ne sais pas c’est comme si je me retrouver nue devant un inconnu ! Oui, je sais, c’est extrême comme comparaison !! Tu as l’habitude après toutes ces années… Je dois te divertir que tu continues de m’écrire.

Allez, sur ces mots, je te laisse en attendant la prochaine de toi. Ne me tiens pas trop compte de mes bêtises. Dans l’attente de te lire… doux regard à ton cœur.

Onyxx.

sobade.

 

a 110 émes lettres. Alors que c’était qu’une lettre pour saluer ton cœur, l’âme que tu déversais dans tes écris. C’est toujours plaisant de te lire, réconfortant dans un sens, mais surtout étrange. Bien trop étrange, comme la sensation que tu es la seule qui pense réellement à moi dans le monde. La famille qui vit sa vie, les amis qui avancent et moi qui ne voit que les mêmes choses, toujours. C’est frustrant, de me dire que mes anciens rêvent ne sont plus, que les possibilités de les réaliser ne sont pas là. Te lire me fait toujours plaisir, jamais je n’oserais me moquer de toi, enfin j’espère que tu me crois, hein ;) . Bon juste un peu, mais c’est bon enfant, j’ai l’impression que ton âme n’a presque plus de secret pour moi, que la mienne s’est déversé sous ces litres d’encres qu’on déverse sur ces pauvres feuilles, alors que de nos jours les technologies sont là pour nous aider à rester en contact. Sauf que moi je n’aime toujours pas ça, je n’aime pas toutes ces choses qui me laissent à penser qu’on peut tout savoir du voisin, de l’épicier ou encore qui permettent de juger, de rendre coupable les autres en lisant quelques postes, commentaires sur les un et les autres. Comme si cette technologie dans le fond était tout bonnement le fléau de notre pauvre monde. J’aime ne pas être jugeable, ne pas avoir à être bon aux yeux des autres, sauf quand je le décide, j’aime être jugé en face à face ou alors par nos échanges, des échanges que je ne pourrais cesser de faire. Ça me manquerait, c’est con, non ? sans doute.  Attendre tes nouvelles c’est comme avoir l’impression d’être coincée en enfer avant de finir dans un éclat de nuage  en te lisant. C’est si gentil à toi, j’espère qu’il prendra en compte tes prières, même si je ne sais pas, je n’y arrive plus à croire en celui-ci, pourquoi je le ferais ? il a fait tant de mal, beaucoup à ma mère, il lui a donné trop d’épreuve pour une si belle femme. Je ne comprendrais jamais qu’il puisse s’acharner que sur des gens  biens. Quand je repense au mantra que ma mère nous disait, comme quoi dieu promet de nous infliger des épreuves auxquels on peut survivre. Comment elle pourrait y survivre ? elle est vivante … mais plus elle-même. Elle me manque ; la savoir si mal, n’être qu’un incapable face à sa détresse me tue. Ça me tue tellement que je me pense complétement capable du pire. Elle me manque, tellement. Elle a été avec ma sœur et mes amis, les mousquetaires, les personnes importante dans ma vie, je crois même que tu en fais à présent partie, un membre de la famille digne de jiminy cricket, que je ne verrais sans doute jamais, mais ça me rassure.  J’aime à penser qu’on ne saura jamais l’un avec l’autre en le sachant. Que c’est une bonne chose que de ne pas avoir à affronter un jour le regard de l’autre ? on pourrait tant se détruire l’un l’autre avec les échanges qu’on a eu … et je pourrais tellement détruire la femme que tu es.  Je suis tellement désolé de ne pas  avoir en tête ou même à cœur de te voir. De toute façon, je suis loin de la civilisation américaine et c’est mieux ainsi.  Mais je serais là pour toi, par mes mots, sans doute maladroit quelques fois et d’autre énigmatique, en espérant que toi tu seras toujours là ! je me perds dans mes pensées, des pensées qui me ramène à nos échanges, encore et toujours. Du premier à celui là, et je suis sûre que l’idée de partir loin de chez toi, de tes proches te tente, mais qu’au final tu ne pourrais pas tous les quitter , c’est compréhensif, quand j’ai du le faire, je n’avais pas le choix. Je devais le faire, par envie et par besoin. Et je le regrette sans doute maintenant, pourtant je le ferais à nouveau si j’en avais la possibilité. Non elle n’est pas rentrée et n’est au courant de rien au propos de ma mère, mais il le faudrait, il faut que je lui en parle, mais je n’y parviens pas. Dans mes lettres je m’éparpilles, parlant des souvenirs de nous gosse, des histoires que cette femme nous racontait, mais je ne parviens pas à lui dire que celle qu’elle a aimé n’est pas là, n’est plus, sans qu’on est eu quoi que ce soit à dire pour sa défense. J’ai si peur de les perdre toutes les deux. Que vais-je devenir ? Sans doute pas grand-chose. Sinon que pourrait te cacher ta sœur ? si je me rappel de ta vie, tu n’as jamais été loin d’elle ou sans contact ? j’espère qu’elle va bien, et si jamais tu as besoin de moi, n’hésite pas, je serais toujours là pour toi. Lui as-tu posé la question ? Fais le , c’est important, votre lien à l’air si fort et renversant à la fois.
Tu as la légitimité pour en parler, comme quiconque. On voit tous la guerre, les choses néfaste de la vie, il n’y a pas que là où je suis basé que tout est en guerre, le monde l’est, à différente envergure, mais c’est le cas pour tous. Toucher et voir la guerre, elle est juste différente pour tous, malheureusement tout ça devrait s’arrête et on serait tous bien mieux.
Une habitude que j’apprécie, des comparaisons énormes que je parviens à comprendre parfaitement.
J’ai hâte de te lire bientôt en espérant que tous les tracas de ta vie se soit estompés quand j’aurais le plaisir de te lire à nouveau !
Ps : y a une surprise dans le colis, oui cette fois c’est un colis. Considère cela comme un cadeau de noël et nouvel an.
Bien à toi je t’embrasse.  

Delta.

sobade.

A toi,

arfois c’est comme si la première daté d’hier. Je me revois à parcourir tes mots comme s’ils étaient la clé d’un cœur que j’ai trop longtemps cherché à fermer pour me protéger du monde qui m’entoure. Comme si d’une lettre tu avais su tout cerné de moi. Cent dix fois que je parcours tes paroles comme si tu étais à mes côté à me les murmurer à l’oreille. Comme une mélodie qui berces mes journées ou mes nuits d’insomnie. Si nos âmes n’avaient plus de secret l’une pour l’autre continuerions nous de nous écrire ?! J’aime à me dire qu’il y a une part d’éternité dans la découverte de l’autre… Tu viens toujours à me surprendre de tout. De toi. J’ai toujours cette soif infinie dans savoir plus sans jamais en être rassasier. Le temps passes tellement vite et pourtant quand je parcours ses lignes je me sens comme en pause dans le temps. Comme si tu avais la clé pour arrêter le temps juste un instant. Jusqu’à la prochaine. J’ai parfois cette stupide sensation qu’un jour tu arrêteras de me répondre et cela m’effraies. Te perdre se serais comme perdre une partie de mon être et me reconstruire semblerait insurmontable. Tu voies en moi ce que je ne voie pas sans même que nos yeux se soient posé les unes dans les autres. Ça en est là toute la beauté. On se voie sans se voir. On se touche sans se toucher. Cela me rassure dans un sens. Comme cette impression de ne pas âtre à la hauteur. A ta hauteur. Cette peur de te décevoir dans un sens. Je l’ai aimes nos lettres, nos échanges à l’ancienne qui nous connectent d’une manière bien plus profonde. Je n’en reviens même pas de dire cela. De t’écrire cela. Mes amis hackeurs me rigoleraient au nez. Je me ris aussi un peu. Je suis bien loin de mon clavier et de ma souris et pourtant, avec toi, tout semble tellement plus simple. Plus vraie. Comme si j’étais capable de plus. Tu sais je l’ai pris aux mots ton « le monde n’attend que toi, soit plus audacieuse… ». Mantra qui résonne en moi comme chacun des petits mots que j’ai ouvert depuis ta dernière lettre. On ne m’a jamais fait pareil attention, tu sais. Merci. Merci de penser à moi-même à des milliers de kilomètre. C’est comme si jamais un petit bout de toi tous les jours. Cela m’aide à attendre la prochaine de tes missives. J’ai vraiment l’impression que tu me rends meilleure tu sais alors, n’arrêtes pas de rêver tu veux ?! Les rêves ne sont pas mort, ils ne le sont jamais tant qu’on les alimente. Si tu ne le fais pas pour toi, je le ferais à ta place. Il n’y a rien que je ne ferais pas pour toi. Pour que tu te sentes mieux. Te rappelant à chacun de mes mots à quel point tu mérites le meilleur. A quel point tu mérites de les réalisés tes rêves. Tu me pousses toujours à réaliser les miens, alors, je te pousserais à réaliser les tiens. Même si tu râle aha, même si tu arrêtes de m’écrire je continuerais. Je te le promets. Toujours. Jusqu’à ce que je sois en déambulateur par vieillesse… A jamais. Éternellement. Tes lettres c’est comme cet éclat de soleil. Non, je n’ai pas la pire de vies, je ne suis pas la plus à plaindre mais, dans ces moments dur, je sais que tu es là. Il me suffit de relire tes mots pour me sentir mieux. Pour me sentir moi. Entière. Complète. Je me sens un peu niaise, un peu stupide… mais, je tiens à toi comme si tu étais de ma famille. Tu en fais partie en quelque sorte. Tu sais tellement sur moi, bien plus que tout le monde. Je sais que mes mots et mes secrets sont à l’abri avec toi. Je te fais confiance. Tu me rassures. Tes écrits me rassurent. Il m’aide à avancer. Alors, non, ce n’est pas de la gentillesse mais juste une flamme à l’autre bout du monde pour te dire que l’espoir n’est pas mort. Pas tant qu’il y a quelqu’un pour y croire. J’ai l’impression de la connaître ta maman et te savoir mal me brise le cœur dans cette indescriptible connexion qui nous unis. Qui nous unis malgré nous. Je ne t’en veux pas de ne pas ou plus y croire. Dieu nous mets face à des épreuves que l’on ne comprend pas et la souffrance est telle que l’on en voit pas la fin mais, le mal va de pair avec le bien. Tout finit par s’équilibrer. Je dois sonner comme une fanatique de religieuse mais, Dieu m’as aidé à y voir plus clair quand j’étais au plus bas. Le chemin est difficile mais, la fin n’en seras que plus belle, je te l’assure. Que l’on me tues sur place si ce n’est pas vrai. J’y brûlerais un cierge tous les jours pour elle, pour toi et ta famille. Tes amis. Je te donnerais cette force à distance dans les jours ou tu ne trouveras plus le courage. Je serais là. Même sans se voir, on n’a pas besoin de cela. Je crois. Mais, jamais ne pense que tu me détruirais. Non, je n’en crois un mot. Tu es bon Delta. Tu es bon avec moi et avec les gens. On fait tous des erreurs tu sais. Tu sais que je ne suis pas parfaite non plus§ On est ce que l’on est et je t’apprécie pour ce que tu es. Mais, tu as raison… de toute manière je suis certaine que si tu me croisais dans la rue tu ne te retournerais pas. La banalité à l’état pure. J’aime à me perdre dans tes mots avec le mystère qui planent. L’illusion de savoir sans que ce soit le cas. Tes écrits suffisent à tout le reste. Ils sont parfaits à mes yeux et j’espère m’y perdre encore longtemps. Alors, si cela te fais du bien de t’éparpiller dans tes souvenirs je t’en prie. Tu peux tout me dire tu sais. Rien qui ne pourra me faire fuir. M’enlever l’envie de coucher sur papier une réponse… Tu devrais lui dire à ta sœur, plus tu attends plus se seras difficile. C’est en attendant que tu l’as perdras. Le temps joue toujours en notre défaveur. Le temps est parfois, bien trop souvent un traître. Tu le sais. N’attend plus. Malheureusement il n’y aura jamais de bon moment pour ce genre de chose mais, tu ne devrais pas affronter cette épreuve tout seule. Tu te sentiras bien mieux après je t’assure. Ton cœur en sera soulagé. Le mensonge fait mal. Faisons un pacte tu veux ?! D’ici la prochaine de nos lettres affrontons nos sœurs ?! Puis si on se prend une claque tu n’auras qu’à m’en vouloir, je m’en voudrais pour nous deux. Si ça se trouve mais sœur ne me cache rien mais, je le sens étrangement. Un sixième sens, un instinct qui me fait rarement défaut. Déformation de mes études j’en viens à analyser la psychologie de ma sœur. Au secours docteur, c’est grave. Je deviens paranoïaque je crois bien ! Je suis rassurée de savoir que j’aurais toujours quelqu’un sur qui comptait. Je serais toujours là aussi. Tu ne perdras personnes. On ne perdra personne. La guerre pourrie tellement tout, tu as raison et il n’y a que si peu d’amour pour tout effacer. Si seulement les gens se laisser un peu plus aller à son prochain… C’est triste. J’espère que de là ou tu es, tu tiens le coup ?!

Je continuerais mes comparaisons alors, si tu les apprécies. Si tu les comprends. Qu’es ce que tu ne comprends pas de moi aussi ?!...

Les tracas vont est viennent mais, la positivité me fais du bien. Je m’y essaye… Dans l’attente de te lire… doux regard à ton cœur.

PS : j’espère que tu as accès à un peu de technologie là d’où tu es. Si jamais demande à un frère d’arme. Il sera surement se débrouiller mieux que le vieillot que tu fais, avec la clès USB dans le fond de l’enveloppe. Un petit bout de moi, ne tiens pas trop compte de l’imperfection, je travaille encore deux trois arrangement. :)

Onyxx.

sobade.

 

’est vrai, l’impression que c’est la première, car je te découvre à nouveau, que j’apprends à courtiser ton âme par ses écrits. T’es peut être douée pour me faire voler dans des pensées que d’autres ne parviennes pas à faire. Tu le sais j’espère que tu si tu as besoin même juste avec quelques mots je serais là, je pourrais te lire, te répondre, tenter de t’aider à t’ouvrir à ce monde que tu as l’air de fuir. Je peux comprendre, les horreurs dans ce monde sont nombreuses, bien trop et c’est donc normal que toi et ta créativité se sentent de trop dans le monde. Je le ressens. Je suis comme toi Onyxx, je me sens de trop, à de nombreuse reprise je me suis demandé pourquoi je n’étais pas celui qui crevé, qui rendait le dernier souffle sous les balles qui sifflent encore dans nos oreilles. J’en ai pris, mais elles m’ont épargnés. Les cicatrices physiques sont moins importante que celle du psychiques chez moi. Je suis un déchet, un déchet abandonné qui va juste exploser, faire exploser le monde autour de moi. Je suis presque content de ne pas avoir le pouvoir de découvrir ton parfum, de laisser ton effluve m’envahir, me bercer. Je ne sais pas je l’imagine piquante et douce à la fois et réconfortante ton odeur. Étrange non ? je suis heureux et malheureux d’être loin de toi, de ne pas te connaître, car ton âme comme je la découvre, comme elle dépeint par ton encre sur ces feuilles blanches que tu n’as cessé de remplir me donne juste l’impression qu’elle est divine, comme tu parais l’être. Pourquoi t’as l’air si parfaite dans mon esprit ? Pourquoi. Je suis sûre que tu ne l’es pas, rien que par ton manque de confiance en toi, alors que je le sais, c’est stupide, mais tu en vaux le coup, tu vaux bien plus que d’autre personne, comme moi par exemple. Ne plus t’écrire, tu verras tu seras la première à te lasser de ces échanges, t’es une fille d’internet, t’es un ange de la toile, moi je suis un vieux qui se lasse de voir les gens ne plus échanger, ne plus ouvrir son âme. J’ai l’impression que tout ça se perd, que tout devient bien trop automatique, que les échanges entres les personnes sont tout bonnement faussé par la technologie. Je ne sais pas pourquoi tu me vois tant à la hauteur, je ne suis clairement pas si haut et je ne devrais pas être si hautement placé dans ton estime, tu sais. Je ne suis qu’un vaurien qui n’a fait que des erreurs, qui a toujours prié pour ne pas être comme mon père, mais à part ne pas prendre les filles sans qu’elle le veuille je ne vaux pas grand-chose. Je suis loin de valoir quelques dollars ou encore moins ton temps. Crois-moi. Je t’en conjure, fais-le. Place-toi au-dessus de moi, car ce que je peux lire, déterminer de tes mots c’est que tu es magique et incroyable.
Tu ne sais pas à quel point j’aime lire que tu prennes ces petits mantras au pied de la lettre, jette toi dans le monde, tu verras tu le dompteras. Je crois en toi, c’est peut être con, non ? Tu me ferais presque croire que le monde peut me cacher des perles comme toi, faudrait arrêter de me vendre du rêve.
Je ne mérite pas la douceur des rêves, je ne peux pas attendre de vivre les rêves que j’avais, je ne peux pas. Je ne le conçois pas, je suis le dernier à mériter tout cela tu sais.
Ne nous compare pas, tu es la douceur d’une plage et je suis le désert aride qui brûle et détruit tout sur son passage. Alors je continuerais de te pousser, de t’aider à t’envoler par mes mots, si cela a toujours le même effet sur toi, mais je ne prendrais pas la peine de me lancer dans mes rêves. Façon tu veux que je rêve de quoi de là où je suis, les balles qui sifflent, les hommes qui tombent, et moi toujours là. Je prie parfois pour tomber à nouveau.
J’aimerais être les bras qui te console, mais je le sais c’est tellement pas raisonnable, je ne suis pas l’homme qu’il te faut, tu mérites tellement de chose Onyxx, j’aimerais pouvoir connaître ton sourire, tu pourrais le décrire tu sais ? Ou alors on pourrait jouer un peu …non en fait c’est con, pourquoi je l’écris, je suis idiot. Tu me rends complétement taré, je sais que tu détiens mes plus sombres secret, ma conception, mes choix désastreux et tout … pourquoi on continue ? On devrait savoir qu’à un moment donné tout cela sera complétement fou à gérer, le moment où tu aimerais plus, me voir. Jure-moi de ne jamais m’en vouloir et de ne pas être triste si mes opales ne croisent pas les tiennes, promis ?
Si c’est toi quoi qui y crois, alors je pourrais toujours avoir un bout d’espoir dans mon cœur, juste pour toi.
Si tu connaissais sa beauté, sa force, tout ça, crois-moi tu ne pourrais pas être insensible, tu me fais penser à elle, un peu, beaucoup, peut-être même. Elle est le joyau d ma vie avec ma sœur, je ferais tout même vendre mon âme, mon cœur, mes organes. Elles seront toujours la priorité dans ma vie, j’ai beau avoir gâché ma vie, je le referais, car j’ai besoin de savoir qu’elles vont bien, qu’elles iront toujours bien, tu le comprends ?
Dieu n’est là que pour ceux qui veut, pas pour tous, la chance, la joie ne frappe toujours que les mêmes. Je sais j’ai l’air envieux, mais c’est bien plus que ça, je ne comprends pas comment elle ma mère, a pu toujours courber l’échine pour les autres, toujours baisser la tête, comme si c’était elle, elle l’erreur de la vie. Elle est tout sauf ça, elle est précieuse et elle ne l’a jamais accepté, j’aimerais que ma sœur ne fasse pas la même erreur, qu’elle soit fier de qui elle est.
Toi aussi tu devrais tout assumer, assumer la femme forte que tu me laisses entrevoir dans tes mots, cette fille qui a un immense cœur pour croire en une personne aussi inutile que moi. Tu perds de ton précieux temps pour moi, c’est dommage.
Mais je suis heureux que dieu puisse t’être utile, prie pour elle, prie pour moi, je ne pourrais jamais t’en empêcher, jamais je ne voudrais le faire même, mais je ne peux me laisser y croire. Comment je le pourrais ? Peut-être que je ne suis pas un homme de dieu et que toi tu es une femme de dieu, qu’il t’a entouré de sa divinité, car c’est ce que je détecte chez toi.
Cesse de voir de bonne chose chez moi, je n’ai rien de bon, je ne suis pas bon. Je ne pourrais jamais croire en cette douceur émanant de toi, de cette façon de croire que je suis une bonne personne. Je sauve peut être des vies, mais j’en ai pris. Crois-moi, je ne suis pas une bonne personne. Je suis plus du côté des enfers, malheureusement. Car de là-bas je ne pourrais jamais te croiser, toi doux ange.
Elle a tellement vécu de merde ma sœur que je veux l’empêcher de tout arrêter pour ma mère, je le sais elle en vaut le coup notre mère, mais ma sœur a le droit de vivre, de s’envoler, je serais le second prisonnier de la maladie de ma mère, je serais la canne qui l’aidera à se souvenir. Je sais que je risque de la perdre, je le sais tellement que mon cœur ne supporte pas l’idée, mais je ne peux pas l’empêcher de vivre, tout faire partir en éclat en quelques mots.
Je ne peux pas en parler à ma sœur, j’espère que pour ta sœur ce n’est pas grave, j’attendrais inquiet tes prochains écrits à son sujet, noam c’est ça ? Je te souhaite que tout se passe bien, sache que je suis là, je le serais toujours jusqu’à ce que tu juges que tu n’as plus besoin de moi.
Oui, si tout le monde se laissait aller à faire du bien … et si toi tu en faisais un peu, donnant du temps à des enfants d’orphelinat pour moi, pourquoi pas ? J’ai toujours songé à donner de mon temps pour eux, car eux n’aurons jamais eu le plaisir d’avoir des proches avec eux, d’être considéré correctement, car faut le savoir mais les bureaucrates se contrefiche de ces numéros qu’ils sont.
Je ne comprends pas de toi le fait de si peu avoir confiance en toi, oui je reviendrais sur cela dès que j’en aurais l’occasion.
Tu auras toujours un droit sur mon cœur même sans avoir le droit de te sentir contre moi.
Ps : se moquer c’est petit, j’ai un peu de technologie, mais je ne l’aime pas trop, tu aurais dû me donner une cassette à rembobiner si tu connais ça.
Ps : finalement j’ai écrit, en t’écoutant et je ne sais pas d’où tu vois de l’imperfection, alors que je ne vois, et n’entends que de la perfection. Ce fût magique. Beaucoup trop, ce son deviendra mon préféré dorénavant, tu viens de balayer Queens.

Delta.

sobade.

A toi,

e t’avais-je pas dit que j’avais un super pouvoir ?! Celui d’ouvrir les cœurs ?!... Je plaisante bien évidement j’ai déjà tant de mal à ouvrir le miens. A voir au-delà de mon propre regard sur qui je suis. C’est toi qui a ce don de délier ces mots prisonnier de moi-même. Ces mots dont le courage me manque pour les dire à voix haute. Tout semble si simple avec toi. J’ai cette sensation d’être vue pour qui je suis vraiment. J’ai l’impression que tu me voies à travers les mots que je t’écrits comme j’aimerais que le monde me voies. Je me laisserais courtiser des centaines de fois encore par ta plume qui parle à mon cœur comme personne….Et si un jour on en vient à bout, à bout de nous et bien j’inventerais de nouveau mots pour réapprendre à te connaître. Je ne me lasserais jamais de te découvrir. Encore et encore. Toujours. Je ne me découragerais pas de te faire voir la beauté que je voie en toi. La vraie, celle de ton cœur. Celle qui me fait continuer à t’écrire lettre après lettre depuis tout ce temps. Je ne peux croire le déchet que tu te dis être. Non. Tu as fait tellement pur moi, tu fais tellement pour ta famille, pour tes amis. Tu es bon Delta. Ne laisses pas tes choix te définir. Les erreurs on en fait tous et c’est ce qui nous rend humain. T’es surement plus humain que beaucoup. Tu ne mérites pas la mort que tu te dis desservir. Tu mérites bien plus. Tu mérites la vie.  C’est peut-être aussi bête que tu trouves toi idiot de me voir dans l’illusion d’une perfection que je ne suis pas mais, je ne te voies qu’avec la beauté que tu déverses dans tes écrits. Dans tous les détails de ton cœur que tu livres. Dans cette vulnérabilité et cette force que tu m’inspire… Je continuerais à croire en toi, à plus pour toi comme tu le fais pour moi. Loin des yeux mais, proche du cœur. J’en ai peut-être bien le manque de ne pas me sentir envelopper par ton aura. Par tes bras. Ne pas pouvoir me glisser dans tes prunelles pour y guérir tes maux… Mais, je nous vois destiné ainsi. Se toucher sans se voir…
Je ne m’en lasserais pas de nos échanges. Ils me maintiennent en vie ou la tête sur terre peut-être aussi. Ils me donnent la force de croire en moi et celle d’avancer. Je ne me lasserais pas de toi. De nous. Ce nous aussi étranges soit-il je l’aimerais éternelle. Ces lettres, tes mots sont l’une des choses les plus vraies de ma vie. La fille d’internet que je suis ne fait que se cacher derrière un écran mais, la jeune femme qui ose déversais son âme sur du papier et tellement plus. Tu me fais me sentir tellement plus. Si tu savais…
Si tu pouvais voir. Voir à quel point tu me rends meilleure. Une meilleure version de moi-même au nom de toi. Au nom de ces centaines de lettre et de toutes les autres à venir. Je ne serais pas celle qui arrêtera… C’est toi, tu finiras surement par rencontrer une femme qui seras prendre soin de toi tout entier et… et tu finiras par m’oublier. Je suis oubliable. Toi, tu ne l’es pas. Pas à mes yeux. Ma gorge ce serre au même rythme que mon cœur quand je lis que tu ne te sens pas à la hauteur. Si tu savais, tu es tellement plus que ça. Tu vaux plus que tout le temps du monde surement bien plus que tu ne t’en rends pas compte. Je ne crois pas que tu sois mauvais, non… Je refuse d’y penser que chacun de tes choix n’était qu’égoïsme. Tu n’es pas comme ça. Tu vie pour les autres avant toi, ne le voie tu pas. Tu es beau avec tes erreurs, avec tes blessures qui font de toi l’homme que tu es.
Je donnerais tellement cher pour que tu les appliques aussi ces mantras que tu prennes mes yeux, mon codeur, mon âme pour apercevoir comment je te voie. Il n’y a rien de mauvais. Tu es tellement plus qu’un désert. Tu es tellement plus pour moi… Tu me feras croire en moi et moi, je ne cesserais de croire en tes rêves. Les tiens… Tu ne devrais pas t’arrêter de rêver. Je voudrais avoir la clé pour te libérer du présent dans lequel tu t’es enfermé. Je voudrais tant te montrer comme l’avenir peut-être beau. Toi aussi tu mérites de t’envoler. Je t’y ferais croire au bonheur. Laisses moi te prouver que toi aussi tu y a le droit. Tu ne tomberas pas, pas tant que je respirerais. Même loin de toi, je me battrais pour toi. Tu te bas pour les autres à t’en oublier. Je te fais la promesse de ne pas t’oublier. Jamais. Tu es cette partie indissociable de mon cœur…
Je me les imagine tes bras enveloppant ma chair mais, ce sont tes mots qui me consolent. Tes paroles griffonner sur deux trois feuilles blanches qui me font m’évader…et, dans ces moment-là c’est comme si j’étais avec toi. C’est moi, moi qui ne te mérites pas mais, je m’accroche tant que tu voudras bien de moi et même après mes pensées iront toujours au tienne. A jamais. C’est moi qui devrais te faire jurer de ne jamais vouloir me voir. Je ne suis très certainement rien que tu n’es pu t’imaginer. Une banalité. Ma sœur dit que mon sourire viens de mon cœur et mon père, lui, dis que je suis comme un rayon de soleil qui perces un ciel nuageux mais, je les soupçonne de ne pas être objectif. Je préfère être dans ton imagination plutôt que de risquer de perdre ce que l’on a.
Je te le promets même si l’espoir ou la secrété envie de voir la beauté qui se dégages de ton cœur transpercer ton regard resteras surement l’un de mes vœux les plus cher.
Soyons l’espoir de l’autre. Toi tu es le miens et je serais le tiens tant que tu le voudras.
Je ne doute pas de la beauté de ta mère pour l’homme qu’elle t’a fait devenir. Je te comprends comme Noam est tout pour moi et comme je serais toujours reconnaissante envers mes parents de m’avoir adopté. Accueilli dans leur vie. Je me sacrifierais sans cligner des yeux si cela leur permettais de vivre une minutes de plus.
Dieu touches bien plus les gens qui ont la vie dur que ceux qui ont la facile. Crois-moi tout ne réside pas dans l’argent. Ce qui on connue la misère sont ceux qui voies la vraie lumière de la vie. Ceux qui connaissent la vraie chaleur de l’amour. Je croirais pour toi, même là. Même pour ça. Mes prières iront toujours vers toi et les tiens. A distance je t’envelopperais de tout mon amour. Je suis certaine que ta sœur seras être fière d’elle si tu lui montre le chemin comme tu le fais si bien avec moi. N’es pas peur de lui ouvrir ton cœur et elle t’ouvrira le siens. Soyez la force l’un de l’autre et vous vous en sortirez. Tu t’en sortiras Delta… Elle est surement plus forte que tu ne le penses et elle ta toi. Je ne pourtant pas de forcer à le lui dire mais, tu devrais y pensé. Tu ne peux être seule à porter ce poids sur tes épaules. Regarde comme tu es bon à vouloir la préserver. La protéger. Regarde comme tu veux me pousser à aller au-delà de moi-même. Je ne peux pas croire à tes mots sur toi. Tu n’es pas inutile non, tu m’es tellement utile. Chaque jour je me lève avec cette pensée que tu me regarde à distance. Tu me regard avec ton cœur et que tu attends que je me surpasse un peu plus. Que je m’accepte un peu plus. Pour toi j’y arrive. J’y arrive un peu plus chaque jour.
Je me suis pris aux mots et pris de ton courage j’ai affronté Noam et j’ai l’espoir que tu en feras de même. Surement que je ne m’attendais pas à cela mais, je suis tata… J’ai encore du mal à accepter le mensonge de ces années passé sans savoir. La trahison qui fait écho à mon âme et pourtant je ne peux pas lui en vouloir à ma sœur ni à mes parents. Surement qu’ils pensaient bien faire. Je ne sais pas… Je ne sais pas si j’aurais préféré ne jamais savoir mais, elle a besoin de moi alors, je m’oublie. Il n’est pas question de moi. Je serais là pour elle.
J’aurais toujours besoin de toi. De tes mots. De ton écoute. De ta présence aussi lointaine soit-elle.
Faire du bien au monde on devrait tous le faire. Je donne de mon temps à l’église ou à ces animaux abandonnés. Mon cœur serviras toujours pour les autres mais, j’assume que l’orphelinat je n’y ai jamais pu m’y résoudre comme si c’était me remémoré de ne pas avoir d’où je viens. Je me dis que c’est pour cela que j’ai du mal à me trouver. Je suis en origine, sans sources. J’ai ma famille mais, c’est tellement plus profond. Oh, que j’aimerais avoir confiance. J’aimerais me voir comme toi tu me voies… Qui sais, peut-être qu’un jour j’y parviendrais. J’ai bon espoir. Tu me donne bon espoir.

… et toi, tu auras toujours un droit sur le miens. Dans l’attente de te lire, doux regard à ton cœur.

PS : mon petit papy à moi je vais enregistre une cassette audio rien que pour toi.
PS : tu me fais rougir, je suis loin du génie de Queens. Je suis touché que tu aies aimais et j’accepte (avec difficulté, tu me connais) le compliment. Merci. Merci pour toi Delta…

Onyxx.

sobade.

 

n super pouvoir que tu utilises à distance. Tu es douée, très douée. Allons sur le fait que nous sommes tous deux capables de faire parler l’autre, par écrit. C’est sans doute plus aisé de coucher les émotions, les sentiments sur ce petit bout de papier qui est d’abord entre mes doigts, puis les tiens. Sans doute moins abîmé et plus doux que les miens.  Le monde pourra et te verra toujours d’une belle façon, même si ce n’est pas exactement la bonne version de toi, que moi je vois. J’en doute pas qu’une fille avec tes mots, tes émotions, ton âme ne soit pas aimé. Je t’imagine si belle et si fragile à la fois. Et je me dis que je devrais peut être bien ne pas dire tout cela.  Tu oses dire que mes mots sont beaux, mais lis-tu les tiens ? Ils me transportent à dix mille lieux de là où je suis. J’aurais presque envie de me laisser submerger par ton âme, de m’y blottir dans un nuage de douceur émanant de toi, c’est fou comme tu me rends dingues juste avec des mots. C’est effrayant à la fois. Beaucoup trop même.
Je ne suis pas persuadé qu’on parvienne à bout l’un de l’autre, peut être que le temps viendra à bout de nous, que le manque de contact pourrait avoir la fin de cet échange, mais pas moi, pas toi. je ne le sens pas comme ça, j’ai comme l’impression que ça sera infini, que les mots ne manqueront jamais, que ce soit ceux de l’ancien temps, les nouveaux qui rejoignent notre langages, les autres langues, on aura toujours à dire, toujours des choses à se dire : in perpetuum.
Tu es l’une des seules personnes à voir tout ça en moi ou alors les autres ne sont pas capables de juger parfaitement. Elles n’en sont pas capable, car elles m’aiment depuis toujours. Toi c’est nouveau, presque une erreur de parcourt, hein ? Imagine si je n’avais pas écris, si je n’avais pas envoyé ton calepin avec tes écris, si je les avais capturé en me les gardant que pour moi. Tout ça, tout ce qu’on a actuellement serait impossible. Ce n’est que des mots, mais c’est surtout la sensation d’être important, important pour toi, autre que dans ce monde de fou qui me bouscule, nous bouscule. Parfois je me dis que j’aimerais aller vivre au fin fond de la forêt, de la jungle, peu importe. Juste très éloigné de tous, seul, la solitude est angoissante, mais tellement bonne à la fois. Une douce envie qui me comblerait, mais ce n’est pas une chose qui fonctionne ainsi. On ne peut pas tout quitter. On est toujours retenu par la société, par nos proches. Un termite est chanceux dans le fond, tu ne penses pas ? Libre de partir et ne plus jamais donner de nouvelle.
Nos mots guérisses nos maux, mais nos touchés ne feront que de nous détruire. Le mien est destructeurs, bien plus que les mots que je peux couler sur ces fichus feuilles blanches qui te sont destiné.  Il ne faudra jamais franchir cette ligne qu’est l’écris, l’écris c’est le mieux que je puisse t’offrir, sans te broyer, sans te blesser sans même que je le veuille. J’aimerais pourtant cesser d’imaginer qu’un jour tes prunelles croiseront les miennes, ton sourire me séduisant. Tout ça n’est qu’un beau songe qu’on ne pourra pas avoir, il ne faudra que se consacrer à l’écrit.
Alors, jure moi une chose belle âme, de vivre ta vie, de te lâcher, de fonce sans même le regretter. Ne pense pas à moi pour te retenir de vivre, d’agir. Je ne demande rien d’autre, mais je serais là, toujours. Sous tes opales, à t’écrire à te guider, à prendre soin de toi, mais à distance.
Le papier c’est magique, comme l’écris on dévoile tout, on se met à nue sans avoir peur que nos mots soit mal interprété, je le vois comme ça, laisser les émotions, les sentiments emprisonner nos écris tout en lâchant prise, prendre un vol pour la liberté, c’est toujours divin quand c’est avec toi onyxx.
Tout entier ? J’ai ris, très fort. Je ne suis pas ce type d’homme, pas de ceux qu’on voit marier, qui ont le droit à ce petit rêve que tous doivent avoir : la maison avec les barrières blanches, les enfants courant dans le jardin et tout ça. Tu vois. Je ne suis pas un de ces hommes, pas une de ces personnes je fais partie des oubliés, parti de ceux qui n’ont droit qu’à une vie pitoyable et je ne voudrais pas voler le bonheur d’un autre. C’est toi qui mérite et qui doit vivre ça, faut juste tes paupières s’ouvrent et te laisse voir le monde à cent pour cent et non pas juste que le négatif, car tu mérites que le meilleur. Je te vois bien moi dans une belle maison, vivant de tes passions, la musique, peut-être des enfants ? Je ne sais pas en vrai ce que tu espères de la vie pour plus tard, alors je te le demande maintenant tu vois quoi pour toi plus tard. Cette question qui démange, qui nous laisse sans réponse, je ne vois rien d’autre que ces lettres pour le moment et sinon ma mort. Une chose qui est sûr, car on finit tous par rendre l’âme, pas vrai ?
Cesse de dire que tu ne me mérites pas, pitié. Tu devrais plus dire que moi je ne te mérite pas. Car toi tu mérites tout, vraiment tout, une belle âme doit tout obtenir. Alors fais tout pour l’avoir, jure le moi.
Je t’en demande des choses, j’ai envie de savoir que tout ira bien pour toi, tout le temps, que jamais rien ne pourra te stopper, ni tes peurs, ni tes proches ou autre.
Je pense que ta sœur  et ton père ont raison. Grâce à leur mot j’imagine ton sourire et il a l’air de toute beauté, du coup j’ai limite envie de le voir, envie de déposer mes opales dessus pour ne plus jamais l’oublier. Tout ça en cachette pour que tu ne me voies pas.
Ne remet pas en question mon envie de t’avoir dans ma vie, car je ne suis pas prêt à te lâcher, mais toi tu devras le faire, il faudra le faire, il faudra lâcher prise pour ne plus avoir de ma personne dans ta vie, juste les bons mots, les meilleurs mêmes, car tu ne mérites que ça. Je ne cesse de me répéter, mais j’ai envie que tu me crois, que tu ne doutes pas de ta place dans ce monde, tout bonnement. ET PERFECTA.
Ce que tu es.
Le problème n’est pas d’ouvrir mon cœur à ma sœur, c’est de lui gâcher sa vie, elle qui a tant souffert. Elle a besoin de vivre sa vie, je suis prêt à ce qu’elle m’en veuille, qu’elle me tue si elle a besoin pour ne plus avoir sa peine. Mais je ne peux pas lui faire tout arrêter. Je ne peux pas, alors je prends  soin de ma mère, comme tout bon fils doit le faire, je le sais elle m’en voudra, je le sais à tel point que mon cœur se brise en morceau à cette pensée. Elle est et a toujours été mon essentiel, je n’ai pas la capacité de laisser mes proches dans la merde, je suis celui qui tendra la main dans le feu, pour les sauver. Toujours. Mais je refuse qu’on fasse de même pour moi. Je ne veux pas avoir ce rôle, car je n’ai pas la sensation de le mériter, dans le fond.
Et pourtant tu devrais croire mes mots sur ma personne Onyxx, car ce sont les plus sincères au monde. Je ne suis pas mauvais jugeur, je me juge avec toute l’honnêteté que j’ai en moi. Et je ne fais pas parti des personnes méritant énormément de chose, crois-moi. Je trouve ça beau que tu tentes de me convaincre du contraire, que tu croies en moi, mais je n’en mérite pas tant, je ne le mérite tellement pas. Si tu savais, tu fuirais, tu ne serais déjà plus en train de lire ou même de ramasser cette enveloppe qui détient mes mots.
Je ne peux pas te vendre de chimère, te vendre du rêve, car je sais ce que je suis ou ce que je mérite. Mais je vois que toi tu es magnifique avec tout l’amour et la force que tu essayes de mettre dans tes lettres pour me prouver que je mérite plus, bien plus. Mais je ne peux que briser tes espoirs, malheureusement. J’aimerais pourtant ne pas le faire. J’aimerais t’enrouler dans un nuage de bonheur pour que tu penses encore tout ça de moi, mais je suis trop vrai, trop proche de la vérité. Et peut-être un peu trop terre-à-terre.
Tu es tata ? Mais et l’enfant est où ? Comment tu vas avec ta sœur ? Comment tout ça se passe ?
Je m’inquiète pour toi à présent et je n’apprécierais pas ça, vraiment. J’ai besoin d’imaginer que tu ailles bien.
Que s’est-il passé pour qu’ils ne t’aient pas dit ce qui se passait avec l’enfant de ta sœur ?
J’ai sans doute trop de question. Désolé.
Tes mots me prouvent que tu es la sagesse, que tu donnes du temps à beaucoup de monde et cela va avec l’idée que je me fais de toi, pas la perfection du monde, juste la tienne et c’est merveilleux.
Ps : le papy n’apprécie moyennement cet affront ! mais apprécie la cassette audio rien que pour lui !
Ps : cesse de repousser les compliments avant que je m’offusque !
Ps : il y a un cadeau dans cette boite, deux pour être exact.
(une photo de mon sourire et l’appareil qui va avec hésite pas à m’envoyer ton sourire ! )

Bien à toi, la douceur incarnée, avec tout mon cœur.

Delta.

sobade.

A toi,

agiciens de nos cœurs et manipulateurs de nos écrits. Surement qu’on à la recette magique ou que nos anciens avaient la solution miracle à tout le non-dit. Tout s’est finalement perdu avec l’attrait de la technologie. Je ne crache pas dessus mais, je te donne cette victoire Delta. Celle de m’avoir fait sortir de derrière mes écrans (ouais j’en ai un bon nombre) pour quelques feuilles de papier de l’encre. Le silence contre les mots. C’est toi qui me transporte jusqu’à toi de tes écrits. Je ferais lire ta lettre à ma sœur qu’elle rigolerait. Tu sais que je suis la rebelle de la famille, la dure à cuir enfin comme ça que tout le monde me voie. Mais, ta raison dans le fond, je ne veux juste pas les accepter mes insécurité, ma fragilité. Elle me fait peur mais, avec toi… avec toi, je me sens capable de surmonter toutes mes frayeurs. Je me sens capable de plus grâce à toi.
Tu devrais me demander un salaire tellement je te dois… mais ça à l’air d’être donnant-donnant entre nous…
Je suis persuadée du fond de mon cœur, jusqu’à l’essence de mon âme même, qu’elles te voient comme je te voie. Que la beauté de ton cœur leurs parle autant qu’elle me parle à moi. Elles te voient probablement même mieux que moi quand l’esquisse de leurs prunelles sondent les tiennent. Je ne peux croire qu’elles ne voient pas quel homme bon tu es. Il n’y a que toi qui n’aperçois pas le magnifique tableau digne d’un grand peintre que tu es. Presque ironique de ce dire que l’on se voit mieux respectivement que nous même. Il n’y a pas de jugement parfait à mes yeux. Non, la perfection semble tellement être un concept aléatoire. Il n’y a que la vérité à mes yeux. Celle du cœur et surement bien la seule qui ne peu mentir. Je sonne surement comme une foutue romantique et que tu me verrais surement tu n’y croirais pas, j’ai rien d’une grande romantique, tout au contraire… mais j’y crois bien, peut-être à tort, que il n’y a pas de plus grande force que la vérité du cœur. Celle des sentiments. Mais, c’est vrai que l’amour nous retient aussi. Une sorte de prison par choix dans laquelle la liberté semble impossible. Pourtant elle est, à nous de nous la construire. On vies surement un peu trop pour les autres à s’en oublier. On passe surement trop de temps à vouloir certaines choses en oubliant que l’essentiel s’est d’être heureux. Oui, la solitude fait du bien, j’en rêve tellement alors que je me sens si souvent à côté de la plaque. En dehors du monde à regarder la vie qui passe d’au-dessus. Pourtant, j’en viens à me dire que perdue, seule, au beau milieu d’une île déserte, il me manquerait une chose essentielle : la vie. Pour moi, la vie n’est pas insuffler par le simple fait de respirer mais, par l’importance que nous donne ce qu’on aime. Alors tu voies, tu me fais me sentir aussi importante pour toi que je le semble être pour toi. Et ça, bien, ça n’as pas de prix à mes yeux. Aucune valeur d’échange ne pourra retirer ça. Je crois que je ne bénirais jamais assez le Seigneur de t’avoir mis sur mon chemin. Je ne sais pas quel force t’as poussé à m’écrire ce jour-là mais, il n’y a aucun mots assez fort pour y montrer ma gratitude.  
Tu me comprends comme personne, et cela, et bien cela n’as pas de prix à mes yeux…
J’en viens à me dire que l’idée de te perdre m’effraie tellement que je me complet dans l’idée que nos âmes se toucherons à défaut de nos corps. Que nos iris se croiseront par la puissance de nos pensées et que nos cœurs battront sous la symphonie silencieuse de nos mots couchés sur papier. Qu’il en soit ainsi, un mirage d’un instant dans nos deux vies qui courent. Qu’un moment loin de nos réalités respectives. Là, à mit chemin entre réel et irréel sans peur que si un jour nous devions nous voir tout risquerais de disparaître. Je préfère une éternité sans jamais te voir à défauts de nos mots qui se mêlent qu’une vie sans te connaître.
Alors, je te le promets Delta. Jure de mes mots qu’il en soit ainsi. Que la distance de notre être prendra soins de nous silencieusement. Je n’ai nul besoin de te voir pour te sentir à mes côtés. Tu es là, chaque jour tu les guides mes pas dans la vie aussi effrayantes qu’elle soit. Je te le promets Delta, de vivre toujours le regard figé vers un avenir qui me combleras et où, tu auras toujours une place. Ici, au creux de ma poitrine. Ici, dans un coin de mon esprit…
Je ferais une petite blague ou tu sais de ces entrée de drague super lourde des gars qui savent pas comment si prendre avec la nana. « C’est toi qui es magique... » -petit clin d’œil- fallait que sa sorte moi et mon incapacité à accepter un compliment même par écrit. Mais, je le prends, la carte de la magie si seulement ça me donner une entrée à Poudlard –quelle geek je fais.- Et toi, t’es l’ingrat qui se moque de mes constatation. Oui tout entier, rigole mais, je n’imaginais pas la maison et les enfants… Loin de là, ce n’est même pas ce que je voudrais pour moi. L’ennuie de se complaire à ce que la société attend de nous. Non, moi, je ne peux m’y résoudre et je ne te voies pas t’y résoudre non plus. Non, le bonheur ne se résume pas à tout cela mais, oui, il y a surement une fille quelques part qui te prendras comme tu es défauts et qualités et je ne l’imagine pas comme la parfaite ménagère. –je serais p’têtre un peu jalouse si tu me parle d’une top model-
Je ne sais pas ce que j’attends de demain alors, de la vie… je ne serais te le dire. J’ai tellement passé du temps à tenter de contenter tout le monde que j’ai fini par m’oublier moi. Je ne veux pas me complaire à ce que l’on attend de moi pas, alors que je ne sais pas ce que j’attends moi-même. Je vie la vie comme elle s’offre à moi, jour après jour dans la surprise de voir de quoi demain seras fait. La vie n’est pas toujours belle mais, elle a une histoire pour chacun de nous et pas une qui es forcément prévue. Je verrais bien les plans qui ont été fait pour la mienne au moment voulu. Puis comme tu dis, on y passe tous un jour alors, autant ne pas s’attarder à vouloir tout prévoir. Autant vivre justement. Vivre pleinement chaque moment comme si s’était le dernier !!
Je cesserai de le dire quand tu cesseras de le dire aussi alors… Nous nous méritons l’un l’autre sinon, nos chemins ne se seraient jamais croisés. Je te le promets ça… si je te mérite, tu me mérites aussi. Je te promets aussi que, je ferais de mon mieux pour ne pas laisser mes peurs me paralyser. Je te promets d’avancer vers l’avenir et je te promets de rester dans le paysage de ta vie tant que tu m’y voudras dedans… mais, alors promets-moi de ne pas te flageller de tes erreurs passées et d’avancer vers ce que tu désires pour toi. Ne me dis pas la mort non, te perdre se serait signé ma fin aussi… Je tiendrais à ta vie pour toi s’il le faut !!
Pour mon sourire tu en jugeras par toi-même j’ai répondue au tiens du présent que tu m’as laissé. Toi, qui me gâte trop et ma sœur qui commence à se poser des questions de mes petites routines bizarre à commencer par cette boîtes à mots en passant par prendre des photos de ma simple bouche. Tu as de la chance, je venais d’aller chez le dentiste, ouais, tu sens la blague gêné mais, te voilà avec un autre petit bout de moi alors…. Je garde ton bout de toi précieusement. Merci. Merci et je ne remettrais plus en question d’avoir une place dans ton existence. Je ne le remettrais pas en question tant que tu promettras d’arrêter de vouloir me persuader de sortir de la tienne pour mon bien. Ne vois-tu pas que tu es l’une des choses qui me fait le plus de bien. Tout cela, nous, nos lettres… Tu m’aides plus que tu ne le penses Delta. Alors, laisses-moi-t’aider. Laisses moi te dire que tu mérites que quelqu’un soulage se poids que tu portes sur tes épaules. Celui que tu t’évertue à traîner seule. Je suis certaine que ta sœur aimerait la vérité. Elle fait mal mais, tellement mois que le mensonge. Le mensonge ne protège pas non, il détruit. Je refuse que tu te détruises. Tu voies comme tu es bon Delta, comme tu te sacrifie pour les gens que tu aimes. Tu mérites autant le bonheur et la vie que n’importe qu’elle être humain. Jure-moi, que tu ne traverseras pas tout cela seul. Si tu n’en dit rien à ta sœur laisses aux moins tes amis t’accompagné. Tu ne devrais pas être seul pendant cette épreuve… Je suis là, certes mais, rien qui es comparable à la présence de proche.
Jure le moi je t’en supplie…
Tu mérites bien plus que tu le penses…
Quoi que tu dises, quoi que tu fasses, rien ne changeras l’image que j’ai de toi, rien ne me feras fuir ou arrêter de me battre même à distance… Rien. Je te l’ai dit, je te l’ai promis aussi, je ne serais pas celle de nous deux qui couperas cours. Tu es bien trop important à mes yeux. Tu es beaucoup. Peut-être trop mais, je m’en contre fiche !! Je souffrirais pour toi s’il faut un jour en arrivé là. Je le ferais avec plaisir dans les souvenirs de tous nos échanges…
Oui, tata d’une enfant de 5 ans, tu peux t’imaginer ma suprise en l’apprenant. Ces parents adoptif on perdue la vie…. Alors, si ma sœur n’accepte pas de la prendre avec elle, elle finira probablement en foyer ! Je ne le supporterais pas je pense, je ne pense pas Noam capable de cela mais… j’en sais rien à vraie dire. Je sais qu’elle n’as rien dit pensant me protégé. Je sais que c’est probablement mes parents qui en ont décidé ainsi, me cacher sa grossesse par peur que cela envenime ma rébellion de l’époque… Mais, je leurs en veux. Dieu que je me sens trahie et que je me sens égoïste alors que je voie bien que ma sœur vas mal. Je suis horrible, horrible de penser à moi dans un moment pareil…
Ne t’inquiète pas pour moi, tout vas bien je t’assure. Je te promets. Surement qu’il va me falloir d’un moment pour digérée tout cela mais, pour l’instant ma sœur a besoin de moi et je serais m’oublier le temps qu’il faudra.
Ne t’excuses pas, je les aime des questions, en parler (écrire) me fais du bien. Tu me fais du bien.

C’est toi qui est merveilleux oui…
Dans l’attente de te lire, doux regard à ton cœur.

PS : mon petit papy de mon cœur, je te l’avais promis ta cassette audio (pas facile à trouver, tu te fournis où… aha)… bonne écoute,
PS : moi vivante, je continuerais de les repousser juste pour que tu continues de m’en faire…
PS : j’ai hésité à t’envoyer une photo de mes pieds tu sais… tu as de la chance que ton sourire valait le coup que je le retourne…

Onyxx.

sobade.