night of the hunter.

(commencement) la hongrie, terre qui a vu naître chaque membre de la famille hoenikker. terre qui les a vu grandir, qui leur a forgé leur caractère, leur personnalité. laszlo y a toujours été attaché. la naissance d'un deuxième enfant tant attendu, le désir d'avoir une petite fille pour compléter ce beau schéma familial. pas de bol, encore un garçon pour les parents hoenikker. deuxième d'une fratrie de sept garçons. ça n'a jamais été de tout repos, chaque enfant a son caractère bien trempé, un caractère digne d'un hoenikker. et ça ne s'est pas amélioré en grandissant. malheureusement ou... heureusement. il ne peut pas dire qu'il a eu une enfance difficile. laszlo a eu tout ce qu'il voulait, l'argent n'a jamais été un soucis chez les hoenikker. ils en avaient plus que nécessaire et le garçon l'a bien compris en grandissant. n'hésitant pas à piquer un peu chez maman, un peu chez papa pour se faire plaisir, pour traîner avec ses copains de classe après l'école.
laszlo tient à chacun de ses frères même si ça ne se voit pas, même si on pourrait croire qu'il n'a pas une once d'amour ou d'attachement pour eux. laszlo, c'est un homme pudique, qui ne montre pas très souvent ses sentiments, qui ne dit jamais rien de sympathique même s'il le pense. s'il le fait, c'est pour charmer ou parce qu'il a quelque chose derrière la tête, ne cherchez pas plus loin. il aime à sa manière, c'est bancale et maladroit. et même si aujourd'hui, il s'est beaucoup éloigné de chaque membre de sa famille et qu'il passe relativement peu au domicile familiale, il les apprécie tous. sans exception.

(new-york) ce départ, laszlo n'en voulait pas. le hongrois était bien dans son pays d'origine, aucune envie de quitter son quotidien, de stopper ses habitudes bien ancrées depuis des années. il n'était plus si jeune quand on lui a annoncé, en plein dans l'adolescence, il comprenait les enjeux et les conséquences d'un déménagement à l'autre bout du monde. mais ce qu'il ne comprenait pas, c'étaient les raisons qui ont poussé le père a emmené tout le monde pour partir sur un tout autre continent. jamais une explication malgré les nombreuses questions qu'il a reçu. et lasz, il a fini par s'en foutre, par ne plus tenter de comprendre les raisons de ce déménagement. il a fini par se faire à la vie new-yorkaise, au grand espace, aux nombreuses opportunités. il a fini par aimer cette ville et ce continent, sans oublier d'où il vient. sans oublier qu'un jour, il reviendra sur sa terre natale pour y laisser son dernier souffle.

(ambition) c'est un beau matin qu'il annonce ça durant la prise du petit-déjeuner avec ses parents, durant l'un des rares moments qu'il passe en leur compagnie. je vais entrer dans le fbi. ce n'était pas encore fait mais c'est la décision qu'il avait prise. ses parents étaient fiers, de lui et de son ambition soudaine. il est vrai que l'école, ça n'avait jamais été son truc. il ne s'y abandonnait pas complètement, toujours la tête ailleurs, toujours le nez où il ne faut pas mais il avait de bons résultats malgré tout. ses parents l'ont encouragé dans cette voie, souhaitant presque l'accompagner à chaque rendez-vous, chaque épreuve. mais ce qu'ils ne savaient pas et qu'ils ne savent toujours pas, c'est que cette envie n'était pas anodine. derrière la tête du deuxième hoenikker, se cachait l'envie d'ouvrir et de gérer son propre réseau illégal. il a essayé le trafic de drogue deux années auparavant mais c'est trop commun pour lui. et surtout, ça ne paie pas aussi bien que le trafic d'organes. c'est là-dedans qu'il a voulu se lancer. un réseau demandeur et en plein essor. il change régulièrement de pseudo pour que sa véritable identité ne soit jamais connue. un moyen de se préserver, de brouiller les pistes que les enquêteurs pourront avoir sur lui. mais les enquêteurs, il en fait partie et ça le fait bien rire. faire partie du fbi est une couverture pour laszlo, un moyen d'avoir une longueur d'avance sur lui-même, de ne pas attirer l'attention. un petit jeu auquel il s'amuse comme un gamin.

(l'amour) aucune histoire d'amour sérieuse à son actif. en vérité, il n'en a jamais ressenti le besoin, ni l'envie. pour lui, l'amour est superficiel et pas nécessaire dans la vie d'un homme. puis l'hongrois n'aime pas être dominé par ses émotions et ses sentiments, il n'aime pas être dominé tout court. parce que laszlo aime avoir le contrôle sur tout. sur sa vie et sur ses affaires principalement mais ça ne s'arrête évidemment pas là. mais il se laisse parfois aller parce qu'il aime recevoir l'amour, l'attention et l'affection qu'il a toujours voulu, comme tout être humain normalement constitué. jamais de réels sentiments au fond de lui, pourtant, c'est ce qu'il fait croire à ses femmes. il sait s'y prendre parce que c'est un beau parleur qui sait manier les mots. il sait leur faire croire qu'il n'y a qu'elles dans sa vie et dans son cœur. parce qu'il ne se contente rarement que d'une femme à son bras s'il en a la possibilité. toujours dans la discrétion, sans jamais qu'aucune d'entre elles ne le sachent. un peu profiteur, toujours à ne pas penser qu'à lui-même. les autres ne viennent même pas après, ils ne viennent jamais. il ne pense pas au mal qu'il est susceptible de faire dans un futur plus ou moins proche. il ne pense jamais aux conséquences de ses actes, de ses mots sur les autres. il vit pour lui. il vit pour son propre plaisir.

(en vrac) c'est un gros consommateur de caféine. matin, midi, soir, en pleine nuit. chaque heure de la journée est bon pour une petite tasse de café. / il parle hongrois quand on ne veut pas qu'on le comprenne ou lorsqu'il parle de ses affaires. / il a un appartement pas très grand mais très fonctionnel et cosy. mais pour ce qu'il y passe, il s'en fout. / aussi étrange que ça puisse paraître, il est très apprécié par ses collègues du fbi. mais il faut avouer que c'est un homme complètement différent de ce qu'il est réellement. un homme changé, un homme bien et bon sous tout rapport mais un homme faux surtout. mais ça, personne ne le sait et personne ne semble remarquer quoi que ce soit. ce n'est pas pour déplaire au trentenaire. / laszlo est très sportif mais il n'a pas vraiment le choix pour exercer au sein du fbi. il doit être en forme et endurant, ce qu'il a toujours été. / il ne se déplace qu'en moto, c'est ce qu'il aime. il en possède trois, des engins plutôt massifs. ce sont ses bébés et personne n'a le droit d'y toucher. / il n'est pas très matériel. d'ailleurs, si vous passez la porte de son appartement, vous verrez que c'est plutôt minimaliste. le strict nécessaire, rien de plus. il n'attache pas spécialement d'importance à un objet ou un autre. / il a plusieurs tatouages sur le corps qui n'ont pas forcément de signification. certains sont là à la suite d'une soirée trop arrosée. / il a quitté le domicile familiale à sa majorité, ne supportant plus la vie d'une famille nombreuse. ça devenait insupportable et étouffant pour laszlo. / il a commencé le trafic d'organes un peu avant d'entrer officiellement dans le fbi. au début, il ne s'occupait que des cas mineurs, sans réelles importantes. mais son implication, sa volonté, son travail toujours impeccablement bien fait et son acharnement l'ont fait grimper les échelons. / il est souvent victime d'insomnie sans savoir d'où ça vient / lasz a toujours cet accent européen qui fait apparemment craquer les américains. impossible de s'en détacher malgré que ça fasse plus de quinze ans qu'il est dans le pays. / dans son trafic, le trentenaire travaille avec trois personnes. il donne les directives et ils exécutent. ils n'ont, de toute façon, pas le choix. / ce n'est pas un bagarreur mais il sait sortir les poings si besoin. / il n'est pas du genre à parler derrière le dos des personnes, s'il a un truc à dire, il le dit en face. / d'apparence et de première vue, c'est un homme plutôt propre sur lui. jamais on ne devinerait qui se cache derrière ce visage qui semble si sympathique.