pensée viscérale.

traits de caractère / t'es trop mystérieuse, alma. la nana capricieuse qui peut faire bondir un cœur dans une poitrine. la fille qui sort les griffes sans attendre. la pulsion au cœur. et la passion au bout des doigts. âme qui semble inatteignable, comme logée dans une tour imprenable. et t'en joues de ce statut de cœur imprenable. fausse innocente. préférant laisser penser qu’il est un privilège de pouvoir approcher ton cœur. mais au fond, t'es captivante, accrochant le regard et les esprits. t'es déroutante et attachante. et ton visage d'ange, il est trompeur. un mirage. un mensonge monstrueux. t'aimes les bras virils, ceux qui t'entourent, ceux qui te serrent. mais alma, t'es une fille secrète qui s'laisse pas trop approcher. tu te méfies beaucoup. tu ne te lies pas et tu t'offres difficilement. il y a peu d'hommes dans ta vie privée.

t’as toujours été une belle âme.
de celle qu’on aime toucher du doigt.
de celle qu’on aimerait faire toucher les étoiles.
t’as toujours été de ce qu'il y avait de plus beau. de ce qu'il y avait de plus pur.
fleur qui a poussé sur le bitume, vingt-et-un printemps que ton coeur palpite. ni pauvre, ni riche, alma. juste dans la moyenne. cette moyenne qui t'permet de faire ta michtoneuse. de temps en temps. un peu trop souvent. parce que tu joues de ce physique que tu sais avantageux.
tu l’as compris, et depuis, tu joues. tu joues à celle qui ensorcelle, qui émerveille.
tu joues parce que t'as ça dans l'sang.
le défi.
l'adrénaline.
t'es une vivante.
t'es de ce qu'il y a de plus vrai et pourtant tu caches souvent qui tu es, alma. tu refuses de le montrer. peu de gens savent. ceux qui te sont proches. ton cercle privé. le sang et la famille que tu t'es trouvée.
ta bande, amas d'âmes qui brûleront probablement tous en enfer. pour les pêchés qu'ils ont commis et ceux qui feront encore. tu les aimes, ces idiots, cette bande de mecs prêt à tout pour ton minois. et cette âme sœur qui t'es chère, cette fille imprégnée dans ta chair.
la nicotine et l'alcool inondent trop souvent ton corps, frêle. clope au bord des lèvres, tu es souvent armée de cette drogue douce. tu penses, lorsque tu fumes. un peu trop loin, un peu trop mal. les nuits étoilées, tu connais. les folles nuits d'ivresse, la musique plein les oreilles. ton clan autour de toi. ton complice, présent, toujours tout près. veillant sur toi.
un air renfrogné dans le regard. un brin sûr de toi. alma, douceur et exigence à la fois. des éclairs dans les yeux, des grands airs cachés sous une moue boudeuse. c’est pas d’la démago. t'es juste une meuf qui sait ce qu’elle veut. tu vacilles aux extrêmes, alma. de la douceur au feu ardent.  de la voix suave à celle qui rugit.
tu protèges tes amis comme une lionne. prête à tout, tu ne renonces à rien. tu prends tout ce que tu peux prendre et tu veux le monde à tes pieds. rien n'est trop beau pour toi.
aimer est un grand mot.
un mot vulgaire.
un mot inconnu.
t'aimes pas, alma. non.
t'as jamais véritablement aimé quelqu'un. personne n'a jamais réussi à te garder auprès de lui. avec toi, c'est dur d'avoir sa chance.
mais tu vis la vie.
avec hargne.
avec cœur.
tu ne te poses pas de questions.
tu n'aimes pas penser à demain.
parce demain te fait peur.
mais au fond, tu brûles. tu brûles d'ardeur et de pensées trop sombres. caractérielle au visage d'ange. poupée de porcelaine aux yeux envouteurs. airs de sainte-nitouche qui laisse un peu trop pensif les esprits masculins. parce que leurs bras virils t'attirent un peu trop. et qu't'as trop besoin d'ça pour apprécier ta vie. de vivre une vie d'sensations.
toi, tu veux quelqu’un qui t’renverse.
quelqu’un qui t’obsède.
si fort que ça pourrait te briser le cœur.
tu veux de l’amour qui fait mal.