[F. Lexie] Enfin cette possibilité d'être un père est arrivé.

Cela fait 5 ans que je suis divorcé, mon ex-femme ne m’aimait plus, ne voulait plus de moi dans sa vie. Ça été dur pour moi. Notre relation est maintenant neutre, pour le bien de notre fille de 7 ans, Milly. Milly va à l’école privée, une idée de sa mère, j’en ai été contre, mais ma petite fille à l’intelligence de sa mère, sa beauté aussi. Elle n’a rien de moi. Les gens autour de moi me demande si je garde l’enfant de quelqu’un d’autre, tellement elle n’a pas de ressemblance avec moi. ma fille devrait être l’héritière de mon bar, mais je doute fort qu’elle le possèdera un jour. Sa mère ne l’a pas envoyé à l’école privée pour rien. Sachant mon destin, je suis allé jusqu’au Lycée et quand j’ai eu 18 ans, j’ai fini le Lycée et ensuite à mes 21 ans, j’ai travaillé au bar avec mon père. Il m’a formé à être le patron un jour. Et aujourd’hui, je gagne bien ma vie, je ne m’en plein pas, mon bar fonctionne très bien, je bosse 4 jours semaine, du jeudi au dimanche..

Lors de mon divorce, je venais de perdre ma jambe dans cette accident, cela faisait quelques jours à peine et j’étais sur mon lit d’hôpital. Ma femme venait de perdre notre fils, enceinte de 5 mois, le bébé est mort né, alors que l’accident avait provoqué l’accouchement. On a pas eu de chance. Après le divorce, j’ai dû surmonter seul, la perte de ma jambe et celle de mon fils. Je n’avais même pas Milly pour me rassurer, me consoler, elle venait chez moi les weekends aux deux semaines, c’est peu, mais c’était l’ordre de la cours qui avait jugé qu’un enfant devait être avec sa mère jusqu’à ses six ans au moins. Milly vient d’avoir 7 ans. Je crois qu’il est temps qu’elle passe plus de temps avec moi. Je sais qu’elle n’aime pas venir chez moi, elle trouve cela ennuyant, en même temps, elle ne me connait pas beaucoup, comme on ne se voit pas en dehors de mes weekends avec elle. Je la vois deux fois par mois. Ça mis un an avant que la cours me donne l’autorisation d’avoir sa garde une semaine sur deux. Fichus papiers à la con! J’ai donc perdu un an avec elle de ce temps précieux que j’attends depuis des années. Sa vraie chambre est déjà prête aux couleurs de ses personnages préférés.

J’attends à l’instant Lexie, qui viendra seul me voir chez moi, sans Milly. On doit se parler, se mettre d’accord avant que la petite ne l’apprenne, je doute fort que ma fille en sera heureuse, en espérant qu’elle s'adapte et qu’elle finit par aimer venir chez moi. Je nous ai préparé deux tasses de café. Lexie devrait arrivé d’ici 5 minutes. J’avais posé sur la table du salon les papier qu’elle doit signer pour autoriser cette garde partagé, le pire, elle n’est sait rien encore de mes démarches. J’espère juste qu’elle acceptera que je la vois plus souvent.

Enfin cette possibilité d'être un père est arrivéVoilà 5 ans, que je suis une femme divorcée, cela n’a pas été un choix quand j’y réfléchis. J’ai été guidé par la colère, la douleur, mais aussi la crainte de le décevoir en perdant encore un enfant. Pourtant je suis une femme qui est toujours amoureuse de mon ex-mari. Ce matin, je dois aller le voir, il m’a dit qu’il a quelque chose à me dire. Samaël et moi on a une relation plutôt neutre pour le bien être notre petite princesse Milly. C’est un enfant de l’amour tout comme son frère que j’attendais quand nous avons eu notre accident il y a 5 ans. L’accident était la faute d’un chauffard, dans cette histoire j’ai perdu notre héritier, notre vie de famille et les pédales pendant un an. Quant à Samaël, il a perdu bien plus de choses que moi. Je l’ai réalisé pendant mes séances de psychanalyse. Il m’a perdu, il a perdu Milly et notre fils et surtout une de ses jambes. Je suis amoureuse de cet homme encore, mais je sais très bien qu’il doit me détester maintenant.

Je suis devant mon miroir avec une robe mi-cuisses noire avec des empiècements de dentelle. Je file la mettre et je me pose devant ma coiffeuse c’est celle que Samaël m’a offerte pour notre premier anniversaire de mariage. Je me mets du parfum, j’ai toujours le même. Je me coiffe et je me maquille légèrement. Je regarde autour de moi, il y a les photos de notre mariage, mais aussi celle de la maternité. Nous étions heureux et j’ai tout gâché parce que j’étais en colère et je vois que j’ai été égoïste. Je commence à pleurer. Je commande un taxi pour aller en direction de chez Sam, il habite dans le queens vert. Je prends mon sac à main et je vais en direction de mon taxi et je n’aime pas être en retard et il le sait.

J’arrive devant l’immeuble de Sam, je suis quand un peu nerveuse de savoir ce qui se passe pour que Sam veuille me voir sans Milly. Je rentre dans l’immeuble et je monte dans l’endroit il vit. Je passe une main dans mes cheveux. Je veux savoir ce qu’il pense du fait d’inscrire Milly dans une école publique vers chez lui pour l’année prochaine. Je frappe deux fois trois coups pour lui montrer que je suis là, je sais qu’il doit être lui aussi nerveux à l’idée de me voir chez lui.
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Nous avions un code pour quand elle venait chez moi, pour que je sache que c'est elle. Elle frappa comme elle le faisait toujours. Je viens ouvrir et je la regarde. Salut... ça va? Entre... Je la laisse entrer et je referme derrière elle. Je vais nous chercher des verres d'eau et je reviens. Viens t'asseoir. j'ai une proposition et comme j'ai remplis les papiers, il me manque que... ton autorisation... Je suis nerveux, après tout, c'est elle qui a divorcée et qui ne voulait plus de moi et voulait la garde de notre fille. Je la vois tellement peu, que j'ai l'impression qu'elle ne sait pas que je suis son père. C'est pas comme ça que j'avais vu ma vie de famille. On filait le parfait bonheur, jusqu'à cet accident, j'ai vraiment perdu beaucoup ce jour là. J'ai tout perdu, pratiquement, même ma fille. J'aimerais avoir la garde partagé... s'il te plait, ne me le refuse pas... Je me mords la lèvre tristement et nerveusement. Je baisse le regard.

Enfin cette possibilité d'être un père est arrivéComme convenu on a un code quand je viens chez lui, je frappe à la porte. Je n’attends pas longtemps avant qu’il m’ouvre. Je lui souris quand je le vois dans l’entrée, il semble tellement nerveux. Je me demande ce qu’il veut me demander. Je rentre et il ferme immédiatement je le regarde avec un petit sourire en coin : « Salut, je vais bien et toi ? Pourquoi tu es tellement nerveux ? Il se passe quelque chose de grave Sam ? ». Je défais ma veste et je pose ma veste une fois pliée sur le fauteuil qui est juste à côté du canapé. Je le regarde : « Des papiers ? Il manque mon autorisation pourquoi Sam ? Je n’arrive pas à te comprendre là ? Désolé j’ai bossé toute la nuit donc je ne te comprends pas tellement là. ». Je le vois arriver avec des verres d’eau, le stress commence à me gagner. C’est la première fois depuis le divorce qu’il me parle de signer des papiers et avoir mon autorisation. Quand il se pose à mes côtés, je vois bien qu’un truc le tracasse. Je le connais je l’ai aimé, mais je l’aime encore. Personne ne le sait. Je l’écoute, il me demande si je suis d’accord pour qu’il puisse avoir la garde partagée. Je le regarde dans les yeux : « Bien entendu que je suis d’accord, mais si on pouvait parler d’autre chose avant aussi. Mais Sam regardes-moi s’il te plaît … Je te fais peur ou quoi ? ». Je caresse doucement sa joue et je lui fais un petit sourire.
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Je prend une gorgée de mon breuvage. Je la regarde, oui j'avais cette peur qu'elle me refuse des choses, comme la garde de ma propre de fille. Je la connais à peine. Elle n'aime pas venir chez son père. Elle me.trouve ennuyant et qu'elle ne possède pas assez de jouets chez moi. Ça peut aller… Elle m'a jamais entendu dire que j'allais bien depuis notre divorce, parce que ça n'a jamais été depuis. Je ne lui ai jamais dit que ça allait pas, je le remplace toujours par un "ça peut aller" je suis pas non plus, complètement malheureux. Je pose mon verre. Oui on peut dire ça… tu me fais peur d'une certaine façon, depuis que tu as divorcé. Tu m'as abandonné dans mon mal, alors que je ne t'aurais jamais abandonné de mon côté. Je t'aurais supporté à 100%... Mais c'est pas de ça qu'on parle, c'est de notre fille. Je veux sa garde à 50%... Je veux qu'elle me reconnaisse enfin comme son père. Je veux pas que quand elle aura 13 ans, qu'elle puisse dire que son père a jamais voulu d'elle, et je ne serais pas du genre à lui dire que c'était pas de ma faute si sa mère ne voulais pas que je m'occupe d'elle. Alors, je suis son père et j'ai le droit à ma paternité, même si toi et moi, il n'y a plus rien entre nous. J'ai eu le droit à aucune décision sur son éducation. Je veux bien l'accepter, mais laisse moi cette chance de profiter d'elle autant que toi… Je me passe une main sur la nuque. Les parents de notre fille n'habite pas proche l'un de l'autre et elle a toujours eu toutes ses activités près de chez sa mère.

Lexie Cunningham a écrit:: Enfin cette possibilité d'être un père est arrivéJe comprends parfaitement que Sam veut voir sa fille plus qu’avant, j’ai fait cette terrible erreur de demander le divorce. Je n’ai vu que ma douleur et ma perte, je me souviendrais toujours le jour où j’ai accouché de notre fils. Mais comme nous avons eu un accident, je n’ai jamais entendu ses premiers cris. Je n’ai pas eu la force de me battre pour notre famille, je passe une main dans mes cheveux et je le regarde : « Je sais bien que j’ai tout fais envoyer en éclats, mais je m’en veux tu le sais parfaitement. Je voulais te dire que j’ai pris la décision d’inscrire Milly dans une école publique pour la rentrée prochaine. On pourrait la mettre dans l’école qui est vers chez toi, comme ça tu auras moins de trajet pour aller la chercher. Je ne voulais pas t’abandonner comme ça, mais cette perte m’a bouleversé. Je me suis repliée sur moi et j’ai pris en quelque sorte notre fille en otage parce qu’elle était encore là. Je sais qu’il avait toi, mais je ne voulais pas que ma douleur puisse détruire tout. Et pourtant je l’ai fait en divorçant de toi. Ta fille ne va pas te reprocher des choses, elle sait que tu es là pour elle. Elle sait que si tu veux la voir en dehors de tes jours de garde tu peux le faire. Mais j’ai compris que le fait qu’elle soit en école privée ne te plaît pas. ». Je passe une main sur sa joue et le dépose un baiser sur la commissure de ses lèvres et je me retire. Je sens que les larmes commencent à couler.
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Je l’écoute attentivement, malgré tout ce qu’elle me dit, avec ce divorce, elle n’a pensé qu’à elle. Oubliant le mal que j’ai dû avoir. J’ai souffert seul pendant un an. Je me suis retrouvé seul à surmonter l’accident, la perte de ma jambe, celle de ma fille et celle de ma femme, que j’aimais toujours à la folie à l’époque. Aujourd’hui, tout ça est loin et j’ai fini par comprendre que je devais cesser de l’aimer. Je ne ressens que de l’amitié pour elle maintenant. On reste en contacte à cause de notre fille. Sans elle, ça ferait longtemps qu’on ne se verrait plus. Et maintenant, elle m’annonce qu’elle change la petite d’école. Pourquoi elle fait ça? Pour se racheter? Pour me récupérer? C’est trop tard maintenant. Je me recule quand elle m’embrasse. Je prends sa veste, dans le but de la faire partir, lui tendant les papiers qu’elle doit signer sur la table, mais je lui dis, d’abord, avant de m’en aller, ma façon de penser, ce que je ressens face à tout ça. Tu ne voulais pas m'abandonner, mais tu l’as fait. À moi aussi ça m’a bouleversé. Moi j’ai perdu beaucoup plus dans cette histoire que toi, mais j’aurais eu besoin de ton soutient, tu avais besoin de mon soutien, mais tu as préféré me voler ma fille et mon amour pour toi que d’essayer d’être fort ensemble. Mais ça quand même tout détruit, ta douleur a tout détruit quand même, pas de bol hein. Si on se voit encore aujourd’hui, c’est grâce à Milly, tu le sais très bien que sans son existence, toi et moi, on ne se verrait plus. J’ai au moins eu cette chance que tu ne m’ais pas empêché de la voir et d’être son père. Tu aurais pu très bien m’enlever ce droit. Et pour l’école, c’est gentil de ta part, mais à quoi ça servirait de la faire changer d’école? Juste à lui faire perdre les amies qu’elle a là bas. Elle te le dis peut-être pas, mais Milly n’aime pas être chez moi. Tu m’as enlever cette amour de ma fille et faire en sorte qu’elle en veuille à son père de pas être présent dans sa vie. Je la vois pas en dehors de mes weekends sur deux, et tu le sais très bien, donc, non, elle ne sait pas que je suis là pour elle et oui, elle va me reprocher des choses quand elle aura 15 ans. Je serais son ennemie à ses yeux. Tu m’as tout volé Lexie, il y a 5 ans et c’est irréparable, aux yeux de Milly, je suis le seul coupable. Je tiens toujours les papiers qu’elle n’a pas pris encore, qu’elle les prenne. Signe les papiers, je passerai les chercher chez toi demain. Je lui tends sa veste, lui faisant comprendre que je veux qu’elle parte.

Enfin cette possibilité d'être un père est arrivéJe regarde Samaël, je sais que j’ai tout foiré et que j’ai été une femme égoïste. Il a vraiment perdu plus que moi et j’en ai conscience, surtout depuis que je vois un psychologue depuis cinq ans. Personne n’est au courant de ma démarche, je ne cesse de penser à cet homme qui a été mon mari et surtout cet homme que j’aime encore. Quand je le vois prendre ma veste, je comprends qu’il a envie que je parte, mais j’ai besoin de parler avec lui. Je l’écoute me parler, mais je sais qu’on doit avoir une discussion lui et moi. Je baisse le regard : « J’ai conscience de mes erreurs, mais essayes de comprendre aussi que je m’en veux. Milly tient à toi, mais par ma faute, elle ne comprend pas pourquoi on en est arrivé là. Elle ne sait même pas qu’elle allait avoir un petit frère qui devait être ton héritier pour le bar. Je la change d’école parce qu’elle sera plus près de toi, mais aussi parce qu’elle s’ennuie dans cette école et qu’elle n’a pas d’amis. Je ne veux pas que notre enfant puisse être malheureuse et être sans amis. Tu comprends c’est important à mes yeux. Je veux qu’on soit un binôme dans l’éducation de Milly. Je sais que tu penses qu’elle ne veut pas venir chez toi, mais elle est heureuse de te voir. ». J’ai envie d’une seconde chance avec lui, mais je sais que j’ai perdu cet homme de façon définitive. Je suis d’accord de lui donner la garde partagée, mais je sais qu’on n’a plus une chance d’être encore un couple. Je prends les papiers et le regarde : « Je vais les signer les papiers. Tu veux vraiment que je te parte ? Je te dérange à ce point ?». Je suis tellement nerveuse, je n’ai pas envie de le perdre de façon définitive.
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Je savais qu’elle regrettait tout, mais elle l’avait fait. Elle avait gâché 5 ans de ma vie de père. De ma vie amoureuse. Elle m’avait laisser seul, alors que j’ai réussi, durement, mais j’ai réussi à surmonter toutes ces épreuves seul. Maintenant qu’elle va mieux, elle cherche à me récupérer. Je ne crois pas que ce soit une bonne chose. Un couple qui divorce et se remet ensemble plus tard, tout va encore plus mal ensuite. Rien ne sera comme avant. Je la regarde. Non je ne veux pas que tu parte… je suis, fâché contre ton comportement depuis 5 ans, c’est tout. Et là je sens que tu cherches juste à me récupérer comme si de rien n’était… Ça ne se fera pas aussi facilement, rentre toi le dans le crâne. Je la regarde et puis je pose sa veste sur le divan. Je m’assois dans le fauteuil et je la regarde. Alors parlons si tu as besoin de te vider l’esprit, raconte moi pourquoi tu as fait tout ça. Ce divorce, cet éloignement. L’école privée de notre fille et puis ce changement soudain d’école. Dis moi tout et on verra après. J’avais toujours cette rancune envers elle de m’avoir fait ce coup là. J’aurais été et j’étais, la meilleure personne pour la soutenir, pas ce con de psy qui a pris ma place pendant 5 années. C’est à moi qu’elle aurait dû se confier. J’ai refusé de voir un psy, malgré qu’on m’y forçait. Je ne voulais que Lexie comme aide et personne d’autre, j’ai dû tout surmonter seul.