relation toxique (alexis & isla)

Lorsqu’Isla n’avait rien de mieux à faire, elle consommait et buvait. Elle buvait de la vodka, de la bière et même de la tequila. Bref, ce qu’elle préférait. Pour la drogue, c’était souvent de la marijuana et de la cocaïne. La demoiselle pouvait s’en procurer sans aucune difficulté. Après tout, dans le Queens, il y avait des dealers un peu partour. La jeune femme en connaissant un en particulier qui la fournissait, en échange d’informations sur le club où elle travaillait depuis plusieurs semaines. Le Mermaid était un club qu’elle aimait sincèrement, donc Isla espérait que Damen n’allait pas découvrir ce qu’elle faisait derrière son dos. La jeune femme était donc très discrète et faisait tout en son pouvoir pour ne pas attirer l’attention. En se réveillant, ce matin-là, elle mangea un petit-déjeuner et consomma un peu de marijuana, La demoiselle aimait les effets que lui procuraient cette drogue. Elle ne savait pas vraiment comment le décrire. Tout au long de la journée, Isla chercha quelque chose d’autre à faire que de boire et se geler. Il devait bien avoir d’autres moyens pour engourdir et oublier la douleur. Isla alla faire une petite sieste, se disant que ça pourrait lui faire le plus grand bien. Durant quelques minutes, Morphée l’aida à aller un peu mieux et à se reposer. Toutefois, comme toutes bonnes choses, ça ne dura pas longtemps. Un vacarme la réveilla en sursautant. Après trente minutes, Isla constata qu’il s’agissait de quelqu’un qui frappait à sa porte avec acharnement. « J’ARRIVE! » Oui, elle devait crier pour que la personne derrière la porte l’entente. Isla allait sans doute recevoir des plaintes de ses voisins. La jeune femme n’aimait pas ses voisins. Ils étaient sévères et critiquaient sans cesse. Elle se leva difficilement de son lit et se rendit à la porte en seulement quinze secondes. Isla ouvrit la porte et soupira en voyant de qui il s’agissait. « Alexis… entre. » Cette fille était mauvaise pour Isla, tout comme elle l’était pour Alexis. Isla referma la porte et fit face à cette demoiselle au regard captivant et au sourire qui la faisait toujours craquer. « Qu’est-ce que tu fais ici? » Même si elle était heureuse de la voir, elle ne s’en attendait pas du tout. « Je peux t’offrir quelque chose à boire ou à manger? Par contre, il ne me reste plus grand-chose. Je dois aller faire les courses. »

Isla connaissait les relations toxiques. Elle était douée dans ce domaine et allait toujours l’être, peu importe ce qui allait arriver. La demoiselle ne s’attachait pas aux bonnes personnes. En réalité, elle ne s’attachait pas du tout. Elle préférait des relations éphémères qui duraient le temps d’une nuit et passait à autre chose. La demoiselle ne méritait pas le bonheur d’être en amour. Lorsqu’elle voyait des couples se tenir la main et s’embrasser, elle savait que ce n’était pas fait pour elle. Isla ne connaîtra jamais les sensations d’être amoureuse. C’était une perte de temps et, avec son boulot de danseuse dans un club de striptease, la demoiselle ne pouvait tout simplement pas se le permettre. Ce n’était pas si triste que les gens pouvaient se l’imaginer. Isla était une femme indépendante et vivre avec quelqu’un d’autre finirait par la rendre folle. Elle avait besoin de son espace et ne voulait pas avoir quelqu’un qui étaient dans ses affaires à longueur de journée. Toutefois, la seule relation toxique qui durait depuis un petit moment était avec Alexis, cette jeune femme sublime qui était unique. Isla n’a pas connu d’autres filles comme Alexis. Entre elles, c’était électrique et charnel. Les deux demoiselles ne pouvaient pas se passer l’une de l’autre et c’était malsain. Isla fut surprise de la voir devant la porte de son appartement. Après tout, elle ne l’attendait pas. Lorsqu’Alexis lui dit qu’elle avait une sale tronche, Isla soupira, levant les yeux au ciel. « Je n’ai pas besoin que tu me le dises. Je le sais déjà. » Isla referma ensuite la porte et lui demanda ce qu’elle faisait ici. « Tu es trop dépendante à moi. Ce soir, j’étais ici. Je n’avais pas envie de sortir. » Isla soupira et passa une main dans sa longue chevelure. « Tu veux un truc sucré ou tu n’as pas faim? » La jeune femme fronça les sourcils, se demandant sérieusement ce qu’elle voulait. « J’essyais de dormir. » Isla a bien dit essayer. Par moment, elle réussissait à bien dormir et parfois non. En général, ses nuits étaient courtes. « Tu veux faire quoi? Honnêtement, ça ne me tente pas de sortir de mon appartement. On peut regarder la télévision ou écouter de la musique. C’est comme tu veux. » Si elles écoutaient de la musique, les voisins d’Isla allaient sans doute être énervés, vu l’heure, mais la demoiselle s’en fichait d’eux.