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| Sujet: condamnés. Mar 19 Fév - 17:26 |
| condamnés. musique qui fracasse tes tympans, c’est avec tes amis que tu viens trinquer ton premier verre. milieu de soirée, vous venez seulement d’arriver après un petit before dans un autre bar bien plus attractif pour ses prix de l’happy hour. et vous avez traîné. un peu trop. vous avez bouffé. fumé. de quoi juste bien débuter une soirée de weekend. de quoi te satisfaire car t’en as grandement besoin. et de plus en plus. spirale sans fin, t’as aucune idée de dans quoi tu t’embarques depuis quelques temps mais tu ne cherches pas à savoir. pas encore. ou tu n’essayes plus de le faire. t’es là pour profiter, là pour tout mettre de côté. et c’est ce que tu comptes. c’est ce que tu fais. quelques minutes, peut-être une heure jusqu’au retour à la réalité. parce que c’est là que tu la vois. c’est bête, un peu surprenant mais t’aurais pas pu la rater. comment ? meera marks parle avec ses amis, meera marks rit avec ses amis, meera marks est belle. meera marks impose. ou alors, ce n’est que dans ta tête. ou alors, c’est que tu commences un peu trop à l’avoir en tête la fille marks. malgré toi. c’était pourtant pour ça que t’avais attendu cette soirée, pour te la sortir de la tête. pour penser à d’autres choses que ta case prison, qu’à la famille marks et surtout à elle. à l’agaçante meera. celle vers qui tu t’avances déjà alors que tu devrais aller à l’opposer. c’est la fille que tu devrais ignorer, fuir à côté de qui tu t’assieds quand la place à côté d’elle sur le canapé se libère chanceusement. meera marks, quelle délicieuse surprise. le sourire aux lèvres, le malicieux et le secret, tu ne sais pas toi même ce qu’il veut dire. s’il peut être dangereux pour toi et surtout pour elle. s’il peut prédire ce que tu as prévu. tsais pas trop d’ailleurs, ce que tu fous. tu ne sais pas pourquoi tes pieds t’ont amené à elle. t’aurais pu faire comme si vous ne fréquenriez pas le même endroit et la laisser tranquille avec ses copines. mais ça a été plus fort que toi. comme une attraction pour la fille du mec qui t’a rendu la vie difficile. tu ne sais pas si tu commences à y voir bien plus clair. si te rapprochais de la fille marks n’est pas là ton nouveau but. si la cueillir n’est pas là ta vengeance contre le père marks, cet enfoiré qui t’a fait passer pour coupable alors que tu n’étais qu’un putain d’innocent. il faut dire que t’ignorais toute l’existence de cette famille et de son empire avant le début de ce calvaire. et à présent que tu étais plongé dedans jusqu’au cou, t’étais prêt à mettre la tête sous l’eau, à prendre les devants. depuis votre première et dernière entrevue, avec la jolie meera, t’avais eu le temps de repenser à tout cela. de t’interroger sur les questions qu’elle t’avait balancé et posé. est-ce que tu serais une menace pour eux, pour elle ? est-ce que t’organiserais ta vendetta contre eux, contre elle ? non. puis oui. regard sur ton plafond de la chambre à plusieurs reprises, alors que t’avais tant repensé à son grain de peau sous tes doigts, à ce tatouage secret que tu lui avais fait dans le dos et qui vous liait à jamais, t’avais fini par prendre une toute autre décision. tu le ferais. comme lui, t’allais lui prendre une partie de lui, de sa vie, sa chair et son sang. t’allais lui prendre la jolie blonde, la jolie meera. la poupée qui se tenait à côté de toi. ta jolie poupée ce serait douloureux, difficile mais délicieux. et t’en portes ton verre à tes lèvres, impatient, quand tu plonges bien plus tes yeux dans les siens, ignorant totalement sa copine a qui tu as pris la place.
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| Sujet: Re: condamnés. Jeu 21 Fév - 23:35 |
| la cohue des vendredis soirs. l’adrénaline grimpe jusqu’au coeur, et l’envie de sensations fortes s’éveille. meera s’y accroche plus que jamais ce soir. et pour cause, elle a besoin d’un courant d’air frais. de quoi lui changer les idées, quand elle prétend toujours n’être préoccupée que par des occupations dignes d’une marks. la tenue parfaite à porter de la prochaine vente aux enchères, pour impressionner les collègues de papa. la préparation d’un gala caritatif ou encore celle d’une simple sortie entre amis, comme ce soir. c’est pourtant une toute autre affaire qui se déroule lorsque le rideau tombe, lorsque maman s’endort sur le canapé après un verre de chardonnay de trop, et que papa rentre au beau milieu de la nuit, après des réunions interminables avec blaise et les associés. ça suscite la curiosité de meera mais elle ne dit rien. parce qu’elle sait, meera. papa cache quelque chose et elle ne dit rien.et puis il y avait cette rose ensorcelée dans son dos. un souvenir qui la tourmentait tout autant qu’il la réconfortait. meera aussi, avait un secret, et elle ne pouvait s’en lasser. virevoltait avec le sourire des vilaines filles au coin des lèvres. cachait toujours très soigneusement le pan de peau afin que personne ne découvre rien. pas même papa. pas même xander, pas même ses amies qu’elle retrouve ce soir, le dos plongeant laissant apercevoir juste le flanc d’un pétale. c’était ça, meera, le danger au creux des mains. et le pire, c’est qu’elle aimait ça. pas étonnant de la trouver au creux d’un canapé moelleux d’un bar tendance. pas assez majeure pour boire un verre et pourtant la coupe de champagne à la main, la bouteille déjà presque terrassée sur la table de verre, les copines riant aux quatres coins de l’espace qu’elles se sont créées, comme si le monde leur appartenait. et puis voilà, il ne suffisait que de ça. un moment d’égarement. une place qui se libère, aussitôt prise à la volée. et la présence de celui qu’elle tenait pourtant secret, dévoilée au grand monde. à son monde. délicieuse ? le sourire taquin, et les yeux malicieux se dévoilent. elle taira le sentiment maladroit qui se propage, légèrement gênée, peut-être, d’être au prise au dépourvu sur un terrain qui est pourtant le sien. l’oeil hésitant se fond au sien, il cherche, peut-être, ce qu’il vient y faire là. mais comme à leur première rencontre meera ne tombe que sur la face cachée d’un homme qui ne lui dévoile rien, pas même les raisons de son approche, pas même les réponses à toutes ses questions. je vois que quelqu’un passe une bonne soirée. un coup d’oeil vers la compagnie, un peu plus loin, et ses amies laissées à l’abandon aussi. elle y retournera meera, mais pas avant d’avoir tué le dernier de ses doutes. parce qu’elle se souvient de la façon dont ils ont terminé leur conversation la dernière fois et qu’elle est persuadée que lui aussi. elle se souvient du doute affreux, planeur et ravageur. elle se souvient du danger, au fond de ses pupilles, de la haine à leur encontre et peut-être même du besoin de revanche. ce même danger que meera a passé toute son existence à fuir et peut-être aussi à chercher. elle a l’oeil qui se balade, anxieux, et puis la tête qui se penche, pour la confidence. j’en conclue que tu as réfléchi à notre accord ? soufflé dans la cohue infernale, les yeux dans les siens et presque pendue à ses mots. mais meera est celle qui charme, pas celle qui se fait avoir. ce n’est pourtant pas un tour de passe-passe, là, pas elle qui gagne. allez, bear. dis-moi que tu ne feras rien.@bear rosenwald |
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| Sujet: Re: condamnés. Lun 25 Fév - 20:46 |
| est-ce que tu as le droit de d’avouer que ce sourire taquin te fait quelque chose ? est-ce que tu as le droit d’être honnête avec toi même un instant ? t’es même pas sûr de te l’autoriser. parce que c’est qu’une question de vengeance, n’est-ce pas ? entre elle et toi, c’est qu’une relation étrange. elle est la fille du mec qui t’a foutu en prison. tu es le mec que son père a foutu en taule. plutôt. tu choisirais un autre adjectif ? t’interroges, la tête qui se penche légèrement, les yeux curieux. c’est nouveau, pour toi, de voir meera dans un autre endroit que dans une salle d’audience d’un tribunal ou que dans ton salon de tatouage. c’est nouveau pour toi de découvrir à quel point elle est tout aussi jolie apprêtée de la sorte, que sa légère gêne que tu peux peut-être ressentir te plaît un peu trop. t’en détournes même les yeux sur ses amies, les observe un instant, voit certains regards sur toi, sur vous. intrigués. d’une bonne ou d’une mauvaise manière. tu sais pas bien. l’alcool dans ton sang ne t’aidant certainement pas à démêler le vrai du faux. le jugement des personnes de son monde, tu pourrais presque l’apercevoir, un peu trop le sentir peser sur toi. mais comme d’hab, t’en as rien à foutre. c’est pas ça qui t’intéresse, pas ça qui retient le plus ton attention. c’est la blonde assise à côté de toi, sa voix qui te fait ramener ton regard sur elle. j’ai envie de te dire que oui. et la tienne ? tu pourrais dire bien plus. être ce lourd qui lui sortirait que la soirée ne fait que commencer, qu’elle ne fait que s’améliorer par sa présence. et c’est le cas. ça ne serait même pas un mensonge. tu ne sais pas pourquoi la fille marks t’intéresse autant, outre le fait que de base tu as décidé de le faire pour ta propre vendetta contre son père. c’est sans doute parce qu’elle t’attire un peu. parce qu’elle est belle meera marks. ce soir encore plus que les autres fois où tu l’as vu. bien qu’elle était déjà divine. et tu ne peux empêcher ton regard de glisser sur son visage, de remarquer ses joues légèrement rosées par la chaleur du club et sans doute de l’alcool, puis sur son corps un petit instant, rien que d’un mouvement de tes yeux vers le bas, tu ne t’y attardes par pur respect, car t’es pas un porc. notre accord ? lequel ? ton lèvre que tu portes à lèvres, t’approches ensuite ton visage doucement vers le sien légèrement penché. celui qui promet qu’il n’y aura pas de représailles ? tu demandes pour la forme mais l’accord ne sera jamais passé et il ne sera jamais. parce que t’as décision est déjà prise. au risque de te brûler les ailes, au pire de te prendre un violent retour du bâton, tu le feras. désolé chaton, je la ferai ma vendetta. elle a déjà commencé, avec toi, la pièce maîtresse.
@meera marks |
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| Sujet: Re: condamnés. Ven 1 Mar - 16:55 |
| délicieuse, dit-il. et meera ne se rend pas compte de la spirale infernale au coeur de laquelle elle se noie. trop occupée à questionner ce revirement de situation, ce changement d’attitude brutal. meera n’a pas la prétention de le connaître suffisamment pour en juger mais elle est surprise, de passer du statut d’ennemie jurée à l’actuel qu’elle est bien incapable de décrire. un nuage de fumée qui s’épaissit autour d’elle, l’englobe totalement. elle n’y voit rien meera, pas sûre de comprendre ce qu’il se trame pour en arriver là, pas déçue non plus que la situation prenne un tournant inattendu. de quoi venir secouer la vie ennuyeuse de la petite fille chérie. pas forcément. c’est que tu n’avais pas l’air aussi content de me voir, la dernière fois. meera a la flamme aventurière au fond des yeux, rêve de grandes choses, d’instants mémorables. très différents des mondanités qu’elle s’oblige à vivre tous les vendredis soirs, si souvent qu’elles en perdent de leur saveur. la vie n’est plus qu’un vaste nuage de poussière et meera n’est rien d’autre qu’un cliché. un vulgaire cliché qu’elle s’efforce de cacher. la mienne est sur le point de devenir un peu plus intéressante. à l’aide d’un sourire malicieux. meera se veut mystérieuse quand elle n’est rien d’autre qu’un livre ouvert et elle se demande, meera, s’il peut lire sur son visage la distraction qu’il lui apporte. celle dont elle avait besoin, sans même le savoir. celle qui fera cancanner jusqu’à demain, sans non plus que ça lui importe. car meera sent bien les murmures se former autour d’eux et peut-être même qu’elle aime ça. redevenir le centre de l’attention, comme si elle en avait besoin. la soif d’adrénaline qui lui chatouille les veines, et l’envie de se sentir vivante à nouveau. pour de bon.à son tour de remplir sa coupe de moët, injustement vidée. les joues rosées par l’alcool ou la compagnie, elle se montre docile meera, se laisserait presque berner, par un sourire taquin ou un regard qui crie l’innocence. meera bascule entre l’un et l’autre, jamais vraiment décidée. devine toujours agilement à qui elle a à faire et contrariée de ne pas savoir qui il est vraiment. d’avoir le choix de se complaire dans les doux mensonges qu’il lui offre et de remettre ça à plus tard. l’inconnu sera toujours là demain, couplé à la tourmente qu’il a provoqué dans sa vie, depuis qu’il lui a dit, pour jonathan et lin rosenwald.entre autres. elle le glisse dans un sourire fendu, avide d’une réponse qui met trop de temps à venir. qu’est-ce que tu en dis, alors ? elle se montre peut-être trop impatiente, erreur de débutante. signe d’une inquiétude qui la tourmente depuis la dernière fois qu’ils se sont quittés, les nerfs en boule, au salon de tatouage. elle sait bien meera, qu’on ne dévoile pas ses cartes comme ça. elle a trop souvent joué à ce jeu, mirage insaisissable au creux des doigts des hommes, s’en va toujours trop vite pour qu’on ne la rattrape. ce soir elle donne l’air de vouloir se prendre au jeu. peut-être bien que c’est le cas, mais meera n’a pas dit son dernier mot. à moins que tu ne comptes me faire languir encore longtemps ? l’air complice éclaire son visage et le coeur qui s'amourache, d’un rêve ou d’un mirage. toujours trop vite, toujours trop fort. petite fille en mal d’espoir. meera est reine de coeur et ce soir, elle fait de lui son roi. @bear rosenwald |
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| Sujet: Re: condamnés. Mer 6 Mar - 15:02 |
| c’est pas toi ça. t’es pas ce genre d’homme. tu l’as jamais été. jusqu’à ce qu’ils te foutent en prison. jusqu’à ce qu’ils fassent de toi un autre homme. le doux, le gentil bear, n’est plus. tu te perds de plus en plus dans la spirale dévastatrice, celle qui te crie à la vengeance, de prendre comme l’on a pris chez toi. tu te perds de plus en plus dans la beauté de la princesse marks. tu te perds de plus en plus pour la princesse à son père. celle que tu comptes enlever, lui retirer. parce qu’elle est belle meera. parce qu’elle t’attire meera. parce que ça sera d’autant plus bon lorsqu’elle ne sera qu’à toi. regarde, meera, ce que vous avez fait de moi. regarde, meera, ce que tu feras de moi. regard sur elle, de celui qui ne perd aucune miette de ce que la créature t’offre, oui, elle est délicieuse cette surprise de la voir là. avant que ce soit le cas, tu hésitais encore. venu te changer les idées avec tes amis, là était l’enjeu de la soirée. essayer d’échapper à ces plans. tenter d’échapper aux souvenirs de meera. mais elle était là, la jolie blonde. et tout vient de changer. ça vient de s’enclencher chez toi, le cerveau légèrement alcoolisé, ça te semble être une si bonne idée. sans savoir que tu te feras prendre à ton propre jeu. sans savoir que la princesse n’a pas le bon statut. elle est la reine. elle sera ta reine devant laquelle tu finiras pas plier les genoux. vaincu. j’ai juste été pris par surprise. et c’est sincèrement le cas. elle devrait s’en douter la marks. je me serais jamais imaginer qu’un marks passerait la porte du salon. encore moins toi... chuchotement sur tes derniers mots, tu t’ouvres, un peu trop. peut-être est-ce là le but. t’ouvrir pour endormir. t’ouvrir avec vérité pour gagner la confiance de l’ennemie. mais tu marches à l’aveugle. tu ne sais pas réellement où tu vas, ni si ça fonctionne. meera est une énigme. une belle énigme alors que t’as jamais été très fort au cluedo contre autumn. tu ne comprends pas ses sourires, ses expressions autre que la contrariété de l’autre jour dans le salon, ne sait pas comment les interpréter. tu sais pas si elle se fout de ta gueule. si c’est l’impression qu’elle veut se donner face à ses petits copains quatre fois plus riches que toi. car tu n’es pas du même monde qu’eux. qu’elle. je suis heureux de l’entendre. que tu dis tout de même, face à son sourire malicieux, le bluff dans le corps. c’est évidemment cela qu’il y a entre vous. c’est un jeu. une partie de poker dans laquelle tu te perds, à observer ses joues rosées, à te demander si ce serait la même teinte après le passage de tes lèvres sur son corps, à te demander si tu serais capable de lui retirer son petit sourire malicieux avec les caresses de tes mains sur ses courbes. les attirantes, les délicieuses dont tu ne portes que peu de regards, avec difficulté. le sujet qu’elle lance te permet de résister à tout cela, à l’attraction qu’elle provoque chez toi. délicieuse créature. les yeux que tu dérives sur ton verre, tu fais tourner le liquide un instant. un air qui réfléchit ou qui fait semblant. tu sais déjà ce que tu comptes faire. t’as sauté les deux pieds joints au moment même où ton regard s’est arrêté sur elle dans ce club. tu ne réponds pas tout de suite alors elle renchérit. et ça te fait sourire. ça t’attire. t’attise. c’est ce que tu aimes ? tu complètes, le petit sourire qui répond à son regard complice. comment va ton tatouage ? tu changes de sujet dans l’envie de faire traîner la chose, de reprendre le contrôle. parce que toi aussi tu adores faire languir. tu adores déjà jouer avec meera au jeu du chat et de la souris. dans l'espoir que ce soit vraiment toi le chat. t’aimes toujours savoir qu’elle ait un peu de toi sur son corps. en attendant de le posséder toi même, ce corps.
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| Sujet: Re: condamnés. Dim 10 Mar - 17:11 |
| c’est comme être prise dans le vent. être emportée par la valse et se laisser aller, sans savoir sur quel pied danser. souffler le chaud et le froid jusqu’à trouver un terrain d’entente. et il semblerait que ce soir soit le bon soir, au gré de la lumière tamisée et la musique déchaînée. c’est comme apprendre à se redécouvrir, ailleurs que sous les projecteurs du tribunal ou de la lampe d’un salon de tatouage. ce soir c’est presque comme si rien n’avait d’importance, une pause dans l’espace temps. ça ne compte presque pas et ça lui plaît, à meera, de se libérer de ses tourments, même le temps d’un soir. volée à ses copines pour quelques instants, coupe de champagne à la main, et pourtant les regards indiscrets qui s’attardent trop longuement, curieux de savoir ce qu’il se passe. c’est que ça ne lui ressemble pas, à meera. ou peut-être que si, après tout, reine des secrets depuis si longtemps qu’elle en oublierait qui elle est. pourquoi pas moi ? l’honnêteté est déconcertante, sans doute un peu curieuse aussi. il ignore bear, que de tous les marks, meera est la plus à même de s’intéresser à la situation. parce qu’elle a été bâtie pour ça. consciente d’être la carte que l’on joue pour amadouer, peut-être attendrir. rebelle au point de le faire sans qu’on ne le lui ait demandé, cette fois. juste parce qu’elle en a envie. à contre-courant de tous les scandales qui leur tombent dessus, celui-là en est un qu’elle garde pour elle. loin des oreilles curieuses et regards méfiants de xander, de papa. tu n’étais pas le seul à être surpris, tu sais. et d’autant plus surprise par l’aveu, meera n’est plus celle qui réfléchit, plus celle qui calcule minutieusement le moindre de ses mots. je crois que je n’arrive toujours pas à le réaliser. elle le glisse dans un sourire timide, meera, se perd peut-être dans un piège un peu trop évident. qu’en sait-elle, finalement. rien de ce qu’elle pensait vrai ne l’a plus été depuis qu’elle l’a rencontré. secouée jusque dans son monde comme jamais personne ne l’avait fait auparavant. sans pouvoir expliquer exactement ce que ça fait non plus, perdue entre la curiosité stupide et l’envie intrépide de frôler le danger. et se brûler les ailes.sans savoir lequel des deux fait tourner l’autre rond, c’est pourtant lui qui la laisse sur sa faim, lui qui fait traîner une réponse qui ne viendra pas. oh il s’en amuse, bear, et ça rend meera folle, piquée dans son égo de fille mutine. peu habituée à ce qu’on se joue d’elle comme elle se joue des hommes, charmeuse de serpents au sourire innocent. et elle s’en mord les doigts meera, se laisse sombrer dans une abysse où il est roi. ce soir les rôles sont inversés, vilain coup du karma. je préfère quand c’est moi qui ait ce pouvoir. presque glissé à l’oreille, aveu sulfureux comme une maigre tentative de regagner le contrôle. elle le laisse peut-être gagner la manche, meera, mais certainement pas la partie. elle l’observe meera, tente vainement de deviner le prochain coup. cerne pourtant si facilement les gens quand elle a bien du mal à le deviner, bear, et c’est sans doute ce qui la laisse autant sur ses gardes, plus que jamais prête à relever le défi. le laisse s’éloigner du sujet qui la tourmente sans même tenter de le retenir. joue avec moi bear, je t’aurais autre part. il est toujours aussi joli. de jolis mots pour flatter l’égo, elle se prendrait presque au jeu meera. ce n’est que partie remise qu’elle se dit, un brin amusé par l’écran de fumée, doucement agacée qu’on lui refuse quelque chose. il est doué bear, mais l’erreur qu’il commet, juste sous ses yeux, c’est de ne pas savoir à quel point elle aussi, est douée. elle attrape son regard et l’air complice traverse son visage. est-ce que tu sais danser, bear ? l’oeil inquisiteur et peut-être l’aube d’un sourire malicieux. pour échapper aux oreilles indiscrètes ou pour être celle qu’elle a toujours été, rien d’autre qu’une princesse en mal d’attention. elle ne sait pas, meera. elle se posera les questions demain. @bear rosenwald |
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| Sujet: Re: condamnés. Mer 13 Mar - 21:19 |
| instant et échange d’honnêteté entre vous, c’est déconcertant. bien plus encore quand c’est elle qui se livre alors que tu n’aurais jamais pensé que ça arrive. elle est celle qui a posé les questions la première fois, celle qui a attendu des réponses en première. j'imagine qu'aucun membre de ta famille n'est au courant ? c'est même sûr et certain. toi, t’aurais jamais recherché après elle. jusqu’à son arrivée dans le salon, elle n’était que la blonde assise dans l’une des salles d’audience du tribunal. juste la fille de celui qui t’a enfermé parce qu’il n’avait pas meilleur victime, parce qu’il n’avait pas réussi à récupérer la bonne. t’as trinqué pour ton père et ta belle-mère. tu ne pensais plus reposer tes yeux un jour sur la fille qui a assisté à chaque séance, de la première à la dernière. yeux haineux, justiciers ou curieux, t’as jamais été capable d’analyser le regard de l’inconnue. parce qu’elle est un mystère meera. elle continue d’en être un, même assise à côté de toi. tu ne comprends toujours pas vraiment pourquoi elle s’intéresse réellement à ton cas. tu n’es rien dans son monde. trop petit pour les marks, tu n’as pas le pouvoir de faire quelque chose contre eux. ou tout du moins, tu ne l’avais pas. jusqu’à ce qu’elle vienne à toi. jusqu’à ce qu’elle se serve sur un plateau d’argent. et comment tu m’as trouvé d’ailleurs ? t’observes ce sourire timide sur ses lèvres attractives, le joli sourire. interrogation alors que la réponse est bien évidente. mais ça te confirmerait simplement le fait que tu pourrais toujours être surveillé par les marks. ou si, c’est simplement elle seule. si elle a engagé quelqu’un ou si elle a un peu trop fouiné dans les affaires de son père. ne mens pas meera., dis-moi tout. agréable sensation du pouvoir de son souffle presque contre ton oreille, les commissures s’élèvent plus encore vers le haut. elle te plaît la meera franche. la femme au grand pouvoir qui pourtant, semble peiner à le conserver. le pouvoir de me faire languir ? tu renchéries, cash, le visage qui se tourne vers le sien alors qu’il est proche du tien. les mots faciles, le genre de garçon à ne pas tourner autour du pot dans ce genre de situation. elle te plaît de plus en plus meera. pas parce qu’elle est jolie. pas parce qu’elle t’attire. c’est son caractère qui te fait tilter, qui te fait marrer, qui fait adorer vos échanges. il y en a eu si peu et pourtant, tu les aimes déjà. tu les aimes ces regards échangés, ces mots partagés, sous-entendus et non. tu le réclames, ce jeu qui s’installe entre vous. vengeance ou pas ? grâce à cette question, à cette incertitude, le jeu perdure. à ton plus grand plaisir. c’est pourquoi tu changes de sujet, pourquoi tu retardes la chose. heureux qu’il te plaise. il te correspond bien. jolie, piquante. meera, t’es belle une rose rouge sang. envoûtante, bien plus que la rouge de la belle et la bête. t’es bien plus gracieuse meera, enfermée dans une cloche de verre que je rêve de briser. tu rêves d’éclater le verre afin que les débris de verre tombent à tes pieds, qu’ils te les écorchent s’il faut, juste pour pouvoir la capturer. la sortir de l’environnement sécurisant dans lequel elle vit depuis sa naissance. elle te piquera, la meera, de ses belles épines. elle t’ensangletera les mains à chaque fois que tu voudras la prendre. mais tout ça, c’est juste pour te voler à la bête, meera. l’affreux père. le tortionnaire. le menteur. elle verra à quel point, il ment son père. à quel point, elle devrait te croire toi plutôt que lui. alors quand elle te propose de danser de son air inquisiteur, tu ne refuses pas. tu ne pourrais pas. elle te teste la créature et tu ne peux laisser passer ta chance, celle de marquer ses pensées, comme elle commence à marquer les tiennes. d’abord pour la vendetta. puis pour tout autre chose. ce serait être difficile de ne pas succomber face au charme de la marks. tu vides ton verre d’une traite, le repose sur la table avant de te lever. la main que tu tends vers elle, même si elle pourrait l’ignorer complètement. c’est totalement elle. c’est totalement ce qui te fait kiffer. tu vas me mettre un vent devant tes copines ? tu souris malicieusement, amusé, les yeux dans les siens. meera, la piquante inaccessible. meera, celle qui tient les rênes. ou qui les a tenu jusqu’alors. parce que tu te l’es promis. elle tombera meera. elle lâchera tout et surtout le contrôle. elle lâchera tout meera, son père et surtout pour toi.
@meera marks |
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| Sujet: Re: condamnés. Dim 17 Mar - 23:54 |
| voguer à sens contraire. nager dans les eaux troubles sans savoir s’en sortir, ni décider de se laisser couler totalement. l’honnêteté est troublante et fugace. elle sait, meera, que c’est un instant qui ne durera pas, parce que le moment ne s’y prête pas, parce qu’ils ne sont pas là pour ça. ce soit, ce n’est pas ce qu’ils sont venus chercher, ignorants pourtant de ce qu’ils pourraient bien y trouver. un peu plus de mystère ou de quoi palier à la compagnie ennuyeuse. meera, c’est peut-être bien les deux qu’elle rencontre en une seule fois, sous les airs d’un visage bien plus malicieux que la première fois. et alors même qu’il demande ce que sa famille peut bien en penser, du fils rosenwald remis en liberté, elle se souvient de la matinée où elle était allée le rencontrer à son salon. elle se souvient des discussions matinales de papa avec blaise, l’avocat familial qui avait débarqué aux aurores, la une du times à la main. elle se souvient de la nervosité de maman dans la cuisine, un antidépresseur de plus avalé avec le café juste avant de s’éclipser plus vite que prévu pour son cours de tennis et elle se souvient aussi du sourire tendu de xander, la force calme qui l’empêchait toujours de s’effondrer. un ne t’en fais pas qu’il avait glissé tout près d’elle en lui collant un baiser sur le front et qui d’habitude faisait s’envoler tous les soucis. pas cette fois. cette fois, elle avait senti chez son frère les nerfs à vif qu’elle retrouvait souvent chez papa. xander aussi savait quelque chose qu’elle ne savait pas et c’en était trop, pour meera, qui avait écrit le reste de l’histoire toute seule. au contraire, ta sortie a fait beaucoup parler d’elle. le temps d’accuser le coup, certainement, avant que l’information ne se perde dans la masse de problèmes qui composait le quotidien d’un marks. plus assez menaçant pour s’en occuper personnellement, mais gardant tout de même un oeil dessus pour ne jamais le laisser complètement filer. mais c’est une histoire pour un autre jour, tu ne penses pas ? à son tour de reprendre le contrôle sur une situation qui dérape, le regard brillant et les lèvres malicieuses. peut-être un peu trop. elle sait bien qu’elle frôle le danger meera, qu’elle ne fait rien de ce qu’elle ferait en temps normal. de ce qu’elle devrait faire, parce que la situation le lui impose. son implication même dans cette histoire était déjà de trop, elle à qui pourtant on avait vivement conseillé de rester en retrait, de ne pas mettre le nez dans des affaires pareilles. parce qu’il viendrait un temps où meera aurait un siège à la table des grands, mais que ce jour n’était pas encore arrivé, sûrement pas encore mérité. meera attendait chaque jour l’honneur d’apercevoir la lueur de fierté dans le regard de son père tout en sachant, tout au fond, que ce jour ne viendrait sûrement jamais, tant que meera ne serait pas xander. alors meera se contente des affaires sur lesquelles elle a en effet le moindre contrôle. ou ce dont elle se persuade, si fort que c’en est presque réel. meera se perd dans un souffle chaud, un sourire affriolant. des yeux azurs si sombres pourtant, lorsqu’ils se tournent tout près d’elle, et que meera les observe, peut-être pour la première fois vraiment. un instant de trop peut-être. mais meera est une fille intelligente à l’envie d’indépendance. laisse tomber le marks pour une soirée, se contente de reprendre le contrôle qu’il lui offre, là, sur un plateau d’argent. jubile un instant d’être encore assez lucide pour ne pas se laisser glisser et s’aventure sur la corde fine un peu trop vite, peut-être jusqu’à s’y briser les os. parce que meera est une fille intelligente qui va à contre-courant. lassée d’être second choix, de n’être jamais assez, ce soir meera décide de prendre ce qui ne lui appartient pas, au gré de joues rosées et de deux genoux qui se frôlent. toi et le reste du monde. glissant sur la langue avec amusement. une honnêteté aussi rafraîchissante que fracassante pour palier à la sienne, parce qu’elle ne se laisse pas avoir si facilement meera. parce qu’il peut penser la connaître, bear, la deviner du bout de ses yeux, elle ne lui donne que ce qu’elle ne veut bien lui offrir. parce que meera se dessine princesse innocente à qui veut bien le voir quand elle ne fait bien qu’une bouchée d’hommes comme lui. ce serait mentir de dire qu’elle n’est pas tentée, meera, prise au piège d’un choix cornélien. mettre en péril l’honneur d’une famille rien que pour une jalousie aussi affamée qu’affirmée. mais elle regarde bear et le choix s’impose presque de lui-même. si facilement perdue dans des yeux qui la dévisagent. oh elle en est sûre meera. ce sera une merveilleuse rébellion, un adorable coup de grâce. peut-être. ce serait facile de le planter ici, d’en rire avec ses copines. elle observe la main tendue devant elle et elle tarde à l’attraper meera, jouant de ses caprices comme elle le fait si bien. un autre moyen de le faire languir, si évident à présent, rien que pour montrer de quoi elle est capable. rien que pour le plaisir de lui faire tourner la tête et le rendre fou. oh elle adore ça meera, surtout ici, surtout comme ça, quand le public en redemande. ou bien leur donner de quoi parler pendant des siècles. les lippes s’étirent en un sourire taquin et la voilà déjà qui l’entraîne à travers la foule comme une enfant amusée, la main dans la sienne. c’est peut-être à elle que la tête lui tourne, quand tout va si vite, que tout est si flou. et sans doute qu’elle aime ça meera, désinhibée au point de ne plus y prêter d’importance. stoppe sa course effrénée au milieu de la foule, quand ses bras viennent se pendre à son cou si facilement. entraînée par la musique et libérée de tous ses doutes. c’est une belle nuit pour commettre des erreurs.comment ça t’es venu, l’envie de tatouer ? des yeux inquisiteurs pour des lèvres trop curieuses. elle peut pas dire qu’il n’a pas de talent, bear. de cette rose à épines qui lui enflamme le dos, il a dû en laisser des dessins sur les gens et elle trouve ça joli meera. un moyen comme un autre de laisser sa trace, une preuve de son passage. pour meera, c’est la preuve que tout est sous contrôle. sans savoir, qu’il est déjà trop tard. @bear rosenwald |
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| Sujet: Re: condamnés. Lun 18 Mar - 23:11 |
| pas de réponse, qu’un petit sourire. c’est devenu une habitude. putain, toi qui ne souriais plus beaucoup depuis ta sortie de prison. toi qui fronçait bien plus les sourcils plutôt que d'élever vers le haut tes lèvres. tu pouvais sourire, parce que tout allait dans le sens que tu voulais. ou de ce que tu pensais. comment est-ce que tu pouvais deviner qu’elle était bien plus forte que toi la meera marks ? tu ne la connaissais pas. tu connaissais seulement la gamine qui était venue à toutes tes séances au tribunal. tu connaissais seulement la gamine qui était venue te trouver en secret pour te poser une sorte d’ultimatum. pas de vengeance ou… beaucoup de choses. la prison n’était pas le pire. la prison était pourtant préférable pour toi, comparé à ce qui pouvait t'attendre. et pourtant, tu plongeais en plein dedans. tu t’avançais dans le chemin dangereux et semés d’embuches, les marks, meera. t’étais aveuglé par un désir de vengeance pour une vie volée. mais pas que. t’étais presque aveuglé par meera. sans le reconnaître, sans réellement le réaliser… alors ouais, tu souris parce que sa phrase à la meera te promet bien de choses, dont celle de la revoir un jour, celle de continuer ce que tu as prévu. meera marks, crois moi, tu tomberas. ou c’est toi. tu ris sans avoir de doute alors que tu devrais te méfier. elle vient pourtant de te prévenir. toi, bear et le reste du monde, à ses pieds, à l’attendre. mais bear, t’es con. trop sûr de toi alors que pourtant, tu reconnais les forces de ton adversaire. t’analyses sa manière de jouer, ses forces en présence, sa liste des munitions sans penser à tes pertes derrière. elle est là ta première erreur. et c’est à partir de là que t’as commencé à être foutu bear. c’est là que t’aurais dû t’arrêter, faire marche arrière, dresser le drapeau blanc, signer l’armistice avant qu’il ne soit trop tard. avant qu’elle t’achève. mais c’était trop tard. c’est toujours trop tard. sa main qui rencontre la tienne, tu replies tes doigts contre elle, croyant avoir le pouvoir. j’ai hâte d’imaginer que tu parles de moi avec tes amies. c’est risqué, c’est taquin, le clin d’oeil que tu ne fais pas mais le sourire qui répond au sien. bordel, au fond de toi, t’aimes ça. t’adores bien trop ça. alors que ton cerveau te cogne pour te demander de redescendre d’un étage. garde les pieds sur terre gamin. meera et toi, c’est pas ça. meera et toi, c’est qu’une histoire de vengeance. la malsaine. la tienne. jamais tu n’aurais fait cela autrefois. parce que bear, t’étais le gentil garçon par le passé. le respectueux, celui qui n’irait pas jusqu’à jouer avec une fille pour régler ses comptes. alors, c’est peut-être tout l’alcool que t’as ingurgité ce soir, épongé par un repas rapide. t’as pourtant pas l’impression d’avoir la tête qui tourne. ou du moins, elle tourne pour meera. la jolie meera qui passe devant dans la foule, qui t’offre l’agréable vu de son dos, qui t’entraîne comme la sirène entraînant l’homme victime. parce que ouais, tu l’es, bear, sa victime. juste que tu ne le sais pas encore. tu t’emmêles les pieds dans les propres câbles de ta console de jeu. tu tombes pour meera. ou tu tomberas pour la jolie blonde. un jour. bientôt. trop vite. ton coeur le sait déjà. ton cerveau le refoule, balance sur toi le placebo, quand elle se retourne vers toi, s’approche, vient nouer ses bras autour de ton cou. la chaleur de son corps rencontrant presque la tienne, l’effleurant, son parfum t’endormant bien plus encore. tu te laisses enivrer par la créature. c'est un plus gros shoot que tout alcool fort. tes mains sur son corps, l’une sur sa hanche, l’autre retrouvant comme dans un délicieux souvenir son dos. sa question te fait sourire, autant qu’elle te laisse un goût amer en bouche. obligée de gâcher les choses meera ? t’as la grimace au visage, un instant, au niveau de ta bouche, du creux entre tes sourcils. on va dire que j’ai pas trop eu le choix. ricanement pas réellement mauvais, pour une fois, peut-être un peu rancunier par contre. tes yeux se sont détournés une ou deux secondes sur les personnes à votre gauche avant de replonger dans les siens. si je voulais continuer dans l’art, c’est tout ce que j’ai trouvé. tu précises, ta langue se délie assez facilement ce soir. à cause de l’alcool. à cause de meera. à cause de toi, de par ta propre volonté. c’est pas un truc que tu caches de toute manière. ça a au moins l’avantage de te replacer sur le droit chemin. te laisse pas tenter, bear. elle est fort, meera. j’étais en école d’art avant que tout… ça arrive. que jme fasse enfermer pour un truc que j’avais pas fait. jvoulais faire de la bd ou quelque chose dans le genre. un reproche, un joli pique pour les marks, joli rappel de ce que sa famille t'a fait. ta main descend sur la peau du haut de son dos, rejoint la limite de sa robe au milieu, le tissu qui cache ce que tu lui as tatoué plusieurs semaines plus tôt. je suis sorti mais même avec une erreur judiciaire reconnue, j’ai toujours un casier, toujours la réput d’un mec qu’a passé un an en taule. alors, ils ont pas voulu me reprendre. sourire ironique sur le coin de tes lèvres, haussement de tes épaules, sous la musique alors que tu la regardes, ton corps se mouvant en harmonie avec le sien, alors que ta main, elle passe la barrière. doucement, elle glisse derrière le tissu pour se poser sur ta signature. rose piquante, comme meera. rose piquante où tu tentes de poser des protections pour ne pas te faire piquer, pour ne pas qu’elle t’écorche la peau, la meera. et après, bouches à oreilles, j’ai eu de la chance de tomber sur un mec qu’a bien voulu me donner la chance. jsavais pas tatouer, il m’a pris car il aimait cque je faisais. son corps que tu colles contre le tien, souffle contre son oreille, tempe posée contre la sienne. ils se mettent à caresser tes doigts, ce tatouage. tu le revois toujours sur sa peau, rien qu'en fermant les yeux. d'ailleurs, tu l’as toujours ce calque que t’as réalisé pour elle, quelque part dans ta chambre. comme un jardin secret. meera devient ton jardin secret. le secret de ton plan. caresse, effleurement de l'épiderme, t’en redessines les contours, parfaitement, comme si tu t’étais imprimé dans le crâne le dessin. et c’est le cas. mais pas que. il y a le grain de sa peau. et ce soir, tu t’imprimes d’autres choses dans le crâne. des choses que tu regretteras.
@meera marks |
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| Sujet: Re: condamnés. Lun 25 Mar - 23:36 |
| il a hâte, il le dit avec un air mystérieux qui lui sied si bien, si l’on s’y penche de plus près. il a hâte bear, et sans doute que meera aussi. assez princière pour aimer faire parler d’elle tout en ne dévoilant jamais ses cartes. la vérité, c’est une chose qu’elle garde précieusement pour elle meera, jamais certaine de faire confiance à qui que ce soit, retranchée dans une tour d’ivoire dont elle se retrouve prisonnière. lassée si vite de tous ces gens qui l’entourent, si prétentieux, si artificiels, si banals finalement, autant qu’on puisse l’être du moins dans un monde comme le sien. meera se fait reine des soupirs, pour un temps seulement, créé son propre divertissement à défaut de le trouver autre part. éternelle insatisfaite, se contente de ce qu’on lui offre avant de n’en vouloir que d’autant plus. meera a des rêves de grandeur et elle sait bien qu’ils finiront par l’avaler toute crue, à n’y pas faire attention. mais elle s’en fiche, meera, pour ce soir du moins. y pensera demain, quand la vie retrouvera son ennui. c’est peut-être tout l’attrait qu’elle lui trouve, à bear. un homme différent des autres. de ceux qu’elle connaît, de ceux qu’elle côtoie. de ceux qui l’entourent depuis si longtemps déjà qu’elle les devine sans même leur avoir adressé un regard. et ce soir, c’est lui qui la captive. l’homme aux mille secrets. faute d’une coupe de trop ou d’une lueur accrocheuse au fond des yeux. un attrait magnétique et insensé. l’interdit qu’elle touche du bout des doigts, quand elle l’entraîne à sa suite jusqu’au milieu des danseurs. les doigts qui effleurent sa nuque, rien qu’un instant, avant que les mots durs ne la secouent, et ne lui fassent tourner la tête. on ne peut pas dire qu’il la ménage, bear. aveu complice pour se confier ou bien pour toucher là où ça fait mal. sans doute un peu des deux, elle n’a aucun mal à l’imaginer. mais elle flanche pas meera, stoïque comme à son habitude, les yeux qui ne le quittent pas mais le corps raidi par l’accusation. piqûre de rappel de ce pour quoi ils sont là aujourd’hui. de la raison même de leur rencontre, dans un tribunal ou dans son salon de tatouage. rattrapée si vite par la situation sans queue ni tête dans laquelle elle s’enfonce un peu plus maladroitement. consciente du danger qu’il représente et pourtant si tentée à tout risquer. et à ne plus s’y retrouver. qu’est-ce qui t’empêche de continuer la bd, si c’est vraiment ce que tu veux ? elle écoute meera, mais ne comprend pas. oublie trop vite qu’ils ne viennent pas tous d’un royaume où tout leur est dû, en particulier ce qu’ils désirent. alors elle sonde presque innocemment meera, la voix de velours, les notes discrètes de l’accent européen roulant encore sur la langue. feint ne pas être déstabilisée par le frisson qui dévale son échine au contact de sa main sur la peau nue de son dos. prétend garder le contrôle de la situation quand pourtant tout lui échappe, quand elle ne sait plus quoi croire, ses lèvres ou son regard, ses doigts ou sa propre conscience. un jeu de masques qui n’en finit pas. elle croit deviner meera, jamais vraiment sûre pourtant de la facette qu’il lui offre. pense creuser un peu la surface sans jamais vraiment savoir si c’est un peu de lui qu’elle découvre ou bien de cette façade vengeresse qu’il lui a montré au salon. un jeu, encore et toujours, dont les limites s’effacent peu à peu jusqu’à se brouiller totalement, quand sa tempe se pose contre la sienne et qu’il rapproche leur étreinte, quand sa main s’aventure sous le tissu de sa robe, glisse si facilement sur la peau brûlante de la princesse pour y tracer de mémoire ces mêmes lignes qu’il a lui-même gravé au fer rouge dans son dos, des semaines plus tôt. s’adonnent un peu plus à ces jeux dangereux, sans savoir si c’est une danse des corps ou bien des âmes dans laquelle ils s’entraînent. tu as bonne mémoire.. glissé dans un murmure quand ses lèvres effleurent son oreille, quand le contact est plus intense maintenant. électrique. quand meera s’y perd, pieds et poings liés, quand elle s’abandonne, jamais vraiment totalement, mais que le jeu en vaut la chandelle. quand elle se bat, contre elle-même, pour retrouver ce qu’il lui reste de raison. je n’ai pas oublié ce que tu m’as dit, l’autre jour. le ton se veut assuré, une aubaine pour meera qui ne cède jamais rien trop facilement. plus tentée à jouer qu’à se donner, ce pour quoi elle a toujours été douée. un vague écho aux rosenwald, confession de dernière minute, qu’il avait bien voulu lui faire avant qu’elle ne tourne les talons. une nouvelle piste pour répondre à ses interrogations, ces questions qui lui nouaient l’estomact. l’honneur de sa famille en jeu et peut-être, juste peut-être, si elle se décidait à croire bear plutôt que papa, l’innocence d’un homme. s’il y a quelque chose à trouver, je le découvrirai. trop frileuse pour vraiment reconnaître l’affront qu’elle fait à papa, rien qu’en osant imaginer qu’il puisse y avoir quelque chose à trouver. mais meera n’est ni bête ni naïve et elle a mal, meera, quand elle imagine papa qu’elle voit si grand, si fort, tomber si bas. s’adonner à tout ce qu’elle a toujours refusé d’imaginer. mais ce serait sans doute plus rapide si tu me disais toi-même ce que je dois chercher. ah l’impatiente. l’avarice de l’enfant gâtée, de celle qui veut tout avoir maintenant. enveloppée dans un joli sourire et des doigts impatients qui se laissent glisser dans son cou. de celle fatiguée de jouer, quand ça la concerne de près, quand ce sont les siens, sur lesquels elle parie. quand elle aurait justement quelque chose à y perdre, elle qui prétend s’approcher sans se brûler les ailes. elle doute qu’il lui accorde ce caprice bear, mais c’est plus fort qu’elle. l’occasion est trop belle, elle qui pense le tenir au creux de sa main. et l'insolence de penser que le dupeur a été dupé. @bear rosenwald |
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| Sujet: Re: condamnés. |
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