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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !

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 night dream (silvia)

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Message Sujet: night dream (silvia)   night dream (silvia) Empty Mar 16 Avr - 23:23

Sous ses paupières closes, c'est la divagation. mille chimères s'y perdent pour planter en elle le venin scabreux des cauchemars immondes de souvenirs et de cruautés. C'est le sourire de Joy qui lui apparaît bientôt tordu par la souffrance, par le crachat d'insulte répudiant encore toute la culpabilité maladive qui l'habite. C'est ta faute, ta putain de faute. C'est toi qui aurait dû crever. Prends ma place. Vas-y, prends ma place ! Tu n'avais rien à perdre, personne pour te pleurer. Et Joy vomit sa verve enragée comme une chienne prête à mordre lui coupant peu à peu le souffle. Thelma essaie de parler, de se défendre mais ce sont ses sanglots qui lui bouffent la gorge, un étrange vertige l'empêchant d'aligner plus de deux mots sans qu'ils ne tombent dans les flots noirs des paroles de sa sœur qui continue de vociférer. Et elle hurle, elle hurle, elle hurle tellement qu'elle ne sait pas bien si ce n'est pas elle qui est en train de repeindre l'appartement de ses cris. Joy et ses cheveux de soleil, ses traits de muse éternelle strié par la souffrance, baignant toujours dans son propre sang. Elle suffoque Thelma, elle prend l'eau sans arriver à la recracher. ça coince. ça brûle. ça désarme. Brutal sursaut qui l'éveille dans une plainte ravalée au fond de sa gorge fragilisée de pleurs qu'elle retient un instant, sa main plaquée contre sa gorge, son pouls foudroyé battant tambour sous ses doigts tremblants. Sa queue de cheval n'est plus qu'un souvenir, pendant mollement sur son épaule alors qu'elle se relève après quelques secondes tétanie. Un soupir lui échappe alors qu'elle observe les lieux, s'accrochant au moindre détail de sa chambre mal rangée, à ces posters la narguant de leurs jolies photos d'océan, à ces polaroids d'amis qu'elle ne voit plus qu'à moitié, jusqu'à celle de Joy accrochée à ses épaules. Ici son sourire ne vacille pas, il n'est pas mal dessiné sous les coups de crayons de la haine. Tu m'en veux ? Tu m'en veux d'être encore là ? Il n'y a que le silence pour lui répondre, la laissant dans l'étrange fatalité qu'elle est en vie par erreur. C'est stupide. C'est stupide bordel. Elle n'était pas là. Il n'y a eu que Cez pour la voir recracher son dernier souffle, que lui qui a baigné ses doigts dans le sang qui perlait de part et d'autres. Thelma ne peut qu'imaginer, que construire et construire encore la scène sanglante dans laquelle a terminée sa sœur. Le sanglot déchirant qui ressort de ses lèvres résonne trop fort, cognant contre la cage de sa poitrine, s'éclatant dans le néant d'une nuit agitée, brutale redescente aux Enfers. Le sel des larmes coupables dévalent des joues rougies par l'effort, le cauchemar restant accroché à ses pupilles opalines. Et elle mord sa propre peau Thelma pour ne pas flancher, pour ne pas s'effondrer maintenant. Mais peut-être que j'suis épuisée de rêver des mêmes choses, de t'imaginer mourir des milliers de fois, de ne pas faire le deuil de ton absence qui a creusé un trou béant dans mon âme, laissant sortir le plus mauvais. Le cliquetis des clés dans la porte arrive à faire cesser ses larmes, attirant son attention sur sa porte close. Elle entend déjà les pas de Silvia, sa présence pleine de douceur glissant jusqu'à elle, soufflant comme une fumée rassurante part chaque interstice. Dans des gestes nerveux, elle gomme les sillons creusés par les quelques vagues qu'elle a laissé passer à travers ses paupières. L'envie irrépressible de ne pas être seule hante chacun de ses muscles, enserre son myocarde d'enfant abandonnée et en quelques pas, elle est dans le salon, butant sur la silhouette longiligne d'une Sisi au visage encore tout frais de la nuit passée. Thelma entoure son propre corps de ses bras, son corps à peine couvert, craignant toujours trop la chaleur, ses prunelles s'attachant rapidement à celles plus lunaires "T'es rentrée." La constatation est inutile, soufflé sur un ton soulagé, laissant glisser sa voix nasillarde qui cache mal son mal-être encore trop présent. Il veut pas me lâcher. Il me colle à la peau comme une pellicule de suie que j'arrive jamais à faire partir. Son sourire n'est qu'un chantier de bonheur, des ruines de ce qu'il est d'habitude mais elle en esquisse un quand même, dégageant finalement son regard du sien pour le poser ailleurs, trop fière Thelma, pour dire qu'elle a les entrailles en bordel, pour raconter tout ce qu'elle voit dans la nuit noire. "T'as … T'as passé une bonne soirée ?" Moi non. Moi, j'aimerais que tu m'offres encore un de tes jolis sourires flottant, ceux qui laissent penser que tout ira bien, qui dégage les épines qui torture mon cœur à chacune de tes paroles. Raconte moi des belles choses avec des mots tout aussi beaux qui font oublier que j'ai l'impression d'avoir encore son sang sur les mains.
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Message Sujet: Re: night dream (silvia)   night dream (silvia) Empty Mer 17 Avr - 22:37


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Elle a le cœur qui s’accélère chaque fois qu’elle se retrouve dans cette situation. Elle a le cœur qui s’accélère chaque fois qu’elle rentre chez elle après une soirée passée à offrir son corps. Elle a le cœur qui s’accélère, parce que chez elle, c’est aussi chez Thelma. Thelma. Elle est bien la seule et unique personne qu’elle veut protéger. Thelma, leur relation, la seule et unique chose qu’elle ne veut pas salir. Qu’elle ne veut pas détruire. Thelma, elle ne devait être qu’une passade dans sa vie, elle ne devait être qu’une bonne âme prête à l’héberger durant quelques jours, lorsqu’elle était au plus bas. Mais elle a été un coup de cœur, un coup de foudre, l’osmose envahissant l’atmosphère de l’appartement lorsqu’elles s’y trouvaient toutes les deux. Alors, lorsque son aînée lui a proposé de rester vivre ici, définitivement, de devenir sa colocataire, elle n’a pas hésité une seule seconde, Silvia. Elle a accepté. Et c’est certainement la meilleure chose qu’elle ait faite depuis son arrivée à New-York, il y a un an. Il y a pourtant ce secret, ce secret qui plane sur elles, sur leur relation. La prostitution. Ce sale monde dans lequel elle est tombée. Ce sale monde, dans lequel elle s’est sentie puissante, au début. Loin de Rome, loin de sa famille, à un moment où enfin, elle pouvait vivre sa vie. Vivre sa vie comme elle l’entend. Mais les choses ne sont pas si faciles, la vie n’est pas un conte de fée, et elle s’abîme, elle s’abîme, Sisi. Sa carapace s’écorche petit à petit, elle se fissure bien trop rapidement, bien plus qu’elle ne l’aurait imaginé. La désillusion, c’est ce qu’elle vit. La descente. Alors elle n’a pas pu. Elle n’a jamais pu avouer à son ange qu’en réalité, elle partage son appartement avec une pute. Elle n’a jamais pu se résoudre à voir son regard changer. A la perdre. Tout simplement. Parce qu’elle la perdra, c’est une évidence. C’est une fille tellement bien, Thelma. Tellement parfaite. Et un jour, elle réalisera que sa petite tête blonde ressemble bien plus à Perséphone qu’à Aphrodite. Et lorsqu’elle croise son regard si doux, elle réalise chaque fois qu’elle ne pourra jamais lui dire. Qu’elle ne pourra jamais le lui avouer. Jusqu’à ce que tout explose. Parce qu’elle ne vit chez Thelma que depuis un mois, Sisi, et un mois, qu’est-ce que c’est dans une vie ? C’est si court. C’est si bref. Pourtant, elle ne veut pas que cela s’arrête, jamais. Parce qu’ici, avec Thelma, elle n’est pas Sisi, elle est Silvia. Véritablement Silvia. La main sur la poignée, elle ouvre la porte avec une boule dans l’estomac. Une boule qui l’oppresse. Une boule qui lui fait mal. Mais cela ne dure qu’une seconde, parce que soudainement, Thelma apparaît juste sous ses yeux, dans le salon. Il est une heure et demi du matin, et Sisi était quasiment certaine que son ange dormait déjà. Mais non. Non. Et la jolie blonde sent rapidement que quelque chose cloche. Thelma est là, recroquevillée sur elle-même, le visage totalement déboussolé. - Je suis là, oui. Je pensais que tu dormais. Un petit sourire aux lèvres, elle pose son sac, retire rapidement ses talons, et puis elle s’approche doucement d’elle. Et plus elle s’approche, plus elle commence à sentir le trouble qui s’émane de son regard. Sa question, elle est tremblante, incertaine. Comme si cette question était prononcée dans le seul et unique but de combler un vide, de camoufler une peur, une angoisse. - Oui, ça a été. Et toi ? Est-ce que ça va… ? Et elle s’approche encore, fixant son visage comme pour décoder sa douleur. La main de Silvia vient alors attraper celle de Thelma, décroisant doucement ses bras pour l’approcher d’elle. Elle veut casser cette carapace pour pouvoir la voir vraiment, pour comprendre ce qui la tourmente.  
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Message Sujet: Re: night dream (silvia)   night dream (silvia) Empty Lun 29 Avr - 12:36

Silvia et ses pas de fille lunaire, presque imperceptible sur le parquet. Silvia qui se déchausse de ses instruments de torture, enlevant son masque nocturne pour redevenir la céleste présence que Thelma a toujours sentie près d'elle depuis quelques mois. Son parfum à lui seul réussi à envelopper son cœur dans un cocon rassurant, apaisant ses battements furieux, cadence effrénée hurlant la peur, des bouts de cauchemars encore collés aux rétines. Thelma, hagarde, qui impose la distance entre leurs deux corps enchevêtrés dans leurs propres problèmes. J'aimerais tout connaître Silvia, que tu me dises où tu as été avant ça, ce que tu as pu traverser, si tu t'es déjà sentie tomber en chute libre, sans rien avoir à quoi te raccrocher. Tu pourrais prendre ma main Sisi, tu pourrais attraper mes doigts si j'étais pas aussi instable. Si je me sentais pas toujours si prête moi-même à me noyer dans les sables mouvants de mes propres phobies. Le calme règne, silence éphémère vite brisé par les mots au vibrato tremblant, Thelma cache toujours mal son mal-être, tout est affiché sur sa face de femme-enfant accueillie par la mauvaise lune ce soir. J'suis d'une humeur à chialer des litres de sanglots. Tu devrais pas rester. Tu devrais même pas me regarder. Pourtant, elle s'accroche à ses prunelles dans la pénombre qui les encercle comme un linceul doucereux. Je suis là, oui. Je pensais que tu dormais. Dormir c'est flou. Dormir ça veut dire rejoindre Joy, là où elle a tous les droits de lui cracher sa rancœur au visage. Là où, encore et encore, elle la voit mourir. Dormir, c'est la plus morbide des tortures pour elle. J'avais soif. Le mensonge franchit ses lèvres sans qu'elle ne puisse le retenir. Artifice écorchant la langue déjà piquée de tellement d'autres maux. J'aime pas te mentir. J'aimerais te dire. J'aimerais te parler. J'aimerais mériter ton existence dans la mienne. Joli sourire de Silvia illuminant un instant sa vision nocturne, chassant en quelques esquisses les marchands de sable démoniaques qui sillonnent encore sa tête. Silvia, t'es comme une lumière dans ma détresse assombrie. Silvia, j'aimerais que tu brilles encore, que tu ne t'éteignes pas à mon contact. - Oui, ça a été. Et toi ? Est-ce que ça va… ? Elle s'avance. Thelma ne recule pas, figée au sol par toutes ses peurs encore trop présentes. Ses doigts qui enlacent les siens, cauchemar devenu réalité, douceur du geste qui arrive à lui arracher un fantôme de sourire. Thelma s'étrangle. Éclaircit sa gorge prisonnière des mains invisibles et meurtrières de ses chimères Oui, ça va. Et elle n'y croit pas elle-même, resserre inconsciemment sa prise sur ses doigts pour ne pas devenir naufragée de cet océan de pensées qui tournoie dans sa tête. Leurs prunelles accrochées l'une à l'autre, Thelma sent peu à peu son sourire devenir cristal, se craqueler pour mieux s'effondrer dans une lente descente aux enfers. Si les larmes sont refoulées, elle secoue finalement la tête, l'aveu au bord des lèvres Non. Non, ça va pas vraiment. Pardonne mes mensonges. Pardonne ma faiblesse. Leurs deux silhouettes longilignes se font face alors qu'elle finit par baisser les yeux, lâchant un rire qui n'en est pas un Enfin, j'sais pas. Parlons pas de ça. Elle chasse ses faiblesses d'un coup de la main dans l'air, nerveuse avant de l'attirer jusqu'au canapé où elles finissent par s'asseoir, Thelma finissant par lâcher sa main pour venir, douce comme une mer apaisée, replacer une mèche derrière son oreille, frôlant à peine la douceur de sa peau, arrivant jusqu'aux filaments d'or où elle perd un instant ses doigts curieux Alors … Raconte moi. C'était pas trop dur ce soir ? Tu ne sais pas à quel point tu frôles la vérité Thelma. Tu ne vois pas que vous êtes deux mensonges assemblés en un. Que chacune, vous êtes Pandore, renfermant les plus immondes des péchés. Ses yeux lorgnent l'opale d'une peau fine, constellée du bleu des veines qui circulent sous le derme, esquisses des os fragiles qu'elle ne touche pas. Silvia est un mirage qu'elle a peur de voir s'envoler. Et dans son observation, c'est la rougeur étrange au creux de son cou qui la fait ciller, froncement brutal de sourcils, son doigt s'approchant d'un carmin prononcé tâchant la peau, le pouce y passe comme pour en être sûre Tu t'es fait mal ? Thelma dont la voix sonne d'une inquiétude seulement dirigée vers elle, se sentant toujours trop intriguée par le mystère qui plane autour de cette présence qu'elle a invitée dans l'antre qu'elles partagent sans encombres. Thelma qui ne sait rien, qui ignore tout, aveuglée par sa propre brume de tracas trop collants.

@silvia de luca night dream (silvia) 3227196488
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Message Sujet: Re: night dream (silvia)   night dream (silvia) Empty Dim 5 Mai - 18:36


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Thelma, douce Thelma, si forte et fragile à la fois. Thelma, elle est bien la seule personne pour qui elle est prête à tout, Silvia. La seule personne pour qui elle serait prête à faire n’importe quoi, à braver l’entre du diable, à chasser les démons les plus monstrueux, n’en laissant aucun s’approcher de son petit trésor, de son havre de paix, de sa merveille. Oh Thelma, si tu savais, tu es bien la personne que j’aime le plus au monde. Parce qu’elle est celle qui l’a sauvé, sauvé de la rue. Parce qu’elle est la première avec qui elle a développé une telle complicité, un tel amour, loin de sa terre natale. Parce qu’elle est la première parvenue à retourner son cœur, complètement. Elle ne sait même pas ce qu’elle éprouve pour elle, Silvia. Tout ce dont elle est certaine, c’est qu’elle ne laissera jamais rien ni personne lui faire du mal, et surtout pas elle. Parce qu’elle est la pureté incarnée, Thelma. La pureté lorsqu’elle, elle n’est que saleté, souffrance, ténèbres. Elle est tout ce qu’elle ne veut pas apporter dans la vie de celle qu’elle aime, elle est tout ce dont elle voudrait la priver, et pourtant elle reste là. Elle reste là comme un poison, comme un cancer. Et elle va la dévorer, tout cru, c’est certain. Elle aimerait avoir le courage de s’enfuir pour ne pas la blesser, de l’abandonner pour ne pas lui faire mal. Mais elle n’est pas courageuse, Silvia, elle est faible. Bien trop faible. Et c’est cette même faiblesse qu’elle laisse pénétrer son cœur chaque jour un peu plus, alors qu’elle s’enfonce dans les méandres d’une vie qui finira par la tuer. La tuer elle, mais pas Thelma. Elle ne veut pas l’entrainer avec elle, elle ne peut pas s’y résoudre, et elle aurait dû la prévenir. Elle aurait dû lui dire de fuir, le plus loin possible. Et au lieu de cela, elle se retrouve face à elle, ce soir. Face à son petit amour au visage bouleversé. Elle n’a qu’une envie, essuyer ses peines, effacer ses douleurs. Parce qu’elle a beau lui dire qu’elle va bien, Silvia n’en croit pas un mot. A raison, puisqu’après quelques secondes, la belle avoue finalement que non, elle ne va pas bien. Et qu’elle n’a pas envie d’en parler. Une phrase qui interpelle Silvia, parce qu’il est inimaginable pour elle de la laisser seule dans la nuit noire. Serrant un peu plus encore sa main dans la sienne, la blonde reprend finalement la parole d’une voix peu assurée. - Thelma… Si quelque chose ne va pas, tu peux m’en parler, tu le sais hein… Et son regard inquiet vient scruter chaque parcelle de son visage. La voir souffrir est une véritable torture. Bien plus grande, bien plus intense que toutes celles qu’elle a pu connaître au cours de sa courte vie. Et elle se laisse entraîner jusqu’au canapé, s’installe avec elle, sentant son cœur se serrer rien qu’un peu lorsque la main de Thelma caresse fébrilement ses cheveux. - Non, ne t’en fais pas, moi ça va. Un faible sourire s’empare de ses lèvres. Elle se dégoûte. Elle se dégoûte de lui mentir. Elle se dégoûte de la laisser la toucher après la soirée qu’elle vient de passer. Elle se dégoûte d’apporter toute cette crasse dans sa vie. Et elle l’aime, elle l’aime tellement qu’elle sait qu’elle crèverait de ne plus voir son visage chaque jour. Alors elle se tait. Elle se tait pour préserver leur relation. Pour préserver l’image qu’elle a d’elle, égoïste Silvia, égoïste qui ne pense qu’à elle. Puis elle aperçoit cette foutue marque dans son cou. Celle qu’elle aurait dû mieux cacher. Ce qu’elle voulait éviter. - Oui c’est… C’est en me lissant les cheveux l’autre soir, c’est rien. C’est rien. C’est juste un nouveau putain de mensonge. Et elle détourne le regard, un peu, parce qu’elle a honte. Honte de la regarder en face après cela. Mais elle ne peut pas parler. Elle ne peut pas. Après quelques instants, Silvia trouve le courage de la regarder de nouveau, demandant d’une voix plus douce. - Qu’est-ce qui ne va pas… ? Et elle s’approche, un peu. Elle passe ses bras autour d’elle, de la manière la plus tendre et protectrice qui soit. Elle passe ses bras autour d’elle pour l’enlacer, pour lui montrer qu’elle n’est pas seule, qu’elle ne le sera jamais.  
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