jalousie, ton nom est bien trop joli. (Castiel)

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(( jalousie, ton nom est bien trop joli. ))
w/ ⊹ @castiel browning

« Tu as pensé à jeter les sacs du traiteur? », question idiote. Petra fait toujours exactement ce qui est attendue d’elle. Si ce n’est pas même plus. Jusqu’à aujourd’hui, elle n’a jamais faillit à couvrir ses arrières mais Poppy sait également que personne n’est à l’abris d’une erreur. Que la loyauté a ses failles. Que la confiance devient dangereuse seulement quand elle est aveugle. Et surtout, qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même. La pyramide de ses mensonges, elle peut y trôner fièrement seulement parce qu’elle veille au grain. Que chaque détails, elle les passe au peigne fin. La bonne se contente de hocher la tête. « Tout donne l’impression que c’est bien vous qui avait préparé le repas, mademoiselle Poppy. », malgré ses années de services, la bonne femme n’a jamais su se défaire de son fort accent polonais. Enroulée autour d’une serviette spongieuse crème, ses courts cheveux noirs détrempant contre la peau porcelaine de son dos. Elle ferme son porte vue noirci de pétitions et libère le banc derrière son large piano à queue. « Dans ce cas, tu peux rentrer chez toi. Aujourd’hui, malgré l’apparence qui tend à laisser croire le contraire, elle n’a pas oublié que la fille de Petra fêtait son quinzième anniversaire. Elle n’oublie jamais rien. Si c’était le cas, elle se perdrait dans ses mensonges sans aucun doute. « Tu peux utiliser la carte de fonction pour lui faire un beau cadeau. », elle la dépasse, sans un regard de plus. « Inutile de voir petit. Quinze ans, ça mérite au moins une voiture. », elle sait pourtant que Petra n’ira jamais jusque là. Elle lui prendra ce qu’elle trouvera de moins chers et c’est bien dommage. « Merci, madame Poppy. Bonne soirée à vous et à monsieur Castiel. », dans le timbre de sa voix veloutée, elle peut entendre chanter sa joie. Son espoir nourrit par son imagination utopique de la voir un jour, tomber en amour d’un homme qui ne sera rien d’autre que bon envers elle. De quoi la faire lever les yeux au ciel, lever sa main au dessus de sa tête, sans un regard ou une parole de plus, juste un signe vague. Petra est une femme douce, une femme rêveuse, une optimiste. Une femme trop bonne pour ce monde dans lequel son travail la force à s’immerger. Sinon, elle saurait que les happy ends n’arrivent seulement que dans les contes de fée. Et que sa vie à Poppy, elle ne peut en être plus loin. Dans son dressing, elle délaisse sa serviette pour ce qu’elle peut trouver de plus simple. Pour les beaux yeux de Castiel, elle n’a pas besoin de bien plus que cette petite robe en satin rose pâle à bretelle. La matière glisse harmonieusement sur sa peau satinée. Le bijou qui habille son téton n’est plus à imaginer tant le manque de sous-vêtements laisse peu de place à l’imagination. Elle n’a pas le temps de s’inspecter devant le miroir, juste le temps de remonter la dentelle de son tanga qu’elle peut déjà entendre résonner à travers son appartement l’interphone. Toujours nue pied, elle vérifie par la cuisine que les casseroles fument sur feu doux comme elle l’a demandé. Elle enfile son tablier légèrement tachée et elle sourit du génie de sa bonne. Cette femme répond à ses besoins d’une manière impressionnante. Elle décroche finalement. « C’est monsieur Browning, madame. », le concierge. « Oui, il peut monter. », elle raccroche simplement et ouvre la porte. Je le retourne dans la cuisine, arme d’une spatule, elle remue doucement la nourriture qu’elle ne saurait comment préparer même en ayant googlé la recette pour pouvoir l’expliquer si jamais la question venait à être posée. Il serait fâcheux qu’on la prenne au dépourvue. L’oreille tendue, elle attend d’entendre la porte se refermer pour dire. « Dans la cuisine, babe. »

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(( jalousie, ton nom est bien trop jolie. ))
w/ ⊹ @poppy boleyn

C’est une bonne journée, aujourd’hui. Tu n’as pas beaucoup de mauvaises journées, il faut dire, parce que tu te débrouilles toujours pour bien t’entourer, pour bien bosser et pour prendre les choses du bon côté. Mais aujourd’hui, il n’y a pas que ça. Tu as réussi à récupérer une centaine de dollars sur le compte d’une entreprise véreuse pour mieux les refiler à une association qui s’occupe de construire des écoles en afrique. Une maigre contribution afin de ne pas être facilement détectée, mais une contribution tout de même. Ça te rend heureux de te dire qu’en une seule journée, tu as réussi à faire payer une entreprise foireuse et aidé des enfants à avoir accès à l’éducation. Certes, une centaine de dollars n’est pas énorme mais pour toi, pour toi ça l’est. Pour ces gosses, ça le sera. Et pour couronner le tout, tu manges chez ta petite amie ce soir. Poppy, la douce Poppy, a annoncé qu’elle vous préparait à manger - qu’elle allait prendre soin de toi. Et ça t’as fait sourire sur le coup, comme un niais, comme un idiot. Parce que t’es complètement mordu de la jolie brune, parce que t’es amoureux. Une bonne journée, donc. Et tu as hâte de la continuer, de la compléter par une aussi bonne soirée.

T’as mis plusieurs dizaines de minutes pour te préparer après avoir pris ta douche. C’est idiot, un peu. Ta copine, tu es avec depuis plusieurs mois maintenant. Pourtant, tu ressens toujours ce besoin, cette envie de lui plaire, de lui montrer l’intérêt que tu lui portes. Tu as peur qu’elle s’échappe, Poppy. Tu as peur qu’elle s’envole un jour. Elle est bien trop parfaite à tes yeux. Alors tu fais tout pour l’aimer de tout ton coeur et pour le lui prouver jour après jour - pour pas qu’elle ne doute, pour qu’elle sache que quelqu’un dans le monde l’aime comme elle mérite d’être aimée. Alors que tu t’es enfin décidé sur un jean et une chemise d’un vert très pâle légèrement entre-ouverte, tu sens le regard de Choupette sur toi. Tu tournes la tête vers elle alors qu’elle te fixe. C’est toi où ton propre chien est en train de te juger ? « Me regarde pas comme ça, toi. » que tu lui souffles avec un petit sourire, amusé, tandis que tu attaches le dernier bouton de ta chemise. Tu passes une main dans tes cheveux maintenant mi-longs et bouclés. « Tu crois que je devrais me les recouper, hein ? » que tu demandes à Choupette. Elle ne semble pas avoir d’avis à te donner pour le coup, puisqu’elle se recouche tranquillement. Chouette. Même ta chienne t’ignore maintenant.

[...]

Un petit stop sur ton chemin et tu te retrouves devant la porte de son appartement. Tu dois passer les étapes nécessaires pour te retrouver finalement devant sa porte et entrer. Ce que tu fais, d’un pas légèrement hésitant. Tu as beau être venu ici de nombreuses fois déjà, tu te gênes toujours lorsqu’il s’agit de pénétrer dans un appartement qui n’est pas le tiens. « Dans la cuisine, babe. » Tu l’entends t’appeler et tu te diriges donc vers la fameuse cuisine. Quand tu arrives enfin, bercé par la bonne odeur de ce qu’elle est en train de préparer, tu restes sans voix lorsque ton regard se pose enfin sur elle. « Waou. » que tu souffles quand tu la vois dans cette robe qui la met terriblement en valeur. Elle est magnifique. Et toi tu restes planté là, tes fleurs à la main, soufflé par sa beauté.