when the stars go blue (sasha & willow)

La journée de Willow a été merdique. La demoiselle s’est levée en retard pour aller travailler au restaurant et est arrivée en retard au cours de yoga qu’elle donnait plus tard, dans l’après-midi. Pourtant, elle a toujours été ponctuelle. Willow n’aimait pas les gens qui arrivaient en retard et n’aimait pas arriver en retard, même si ce n’était que cinq minutes de retard. La jeune femme s’était levée du pied gauche et avait dû supporter l’eau affreusement froide de la douche, puisque l’eau chaude a décidé de bouder. Bref, ça n’a pas été de tout repos. Par la suite, Willow n’a pas pu boire de thé vert, puisqu’elle en n’avait plus et avait oublié d’en acheter. C’était désespérant. Elle a dû passer au travers de cette journée de folie, même si ça n’a pas été facile. Malgré tout, Willow ne comptait pas abandonner. Ce n’était pas son genre d’abandonner. La demoiselle vivait souvent des journées merdiques, mais c’était la vie. La vie n’était pas toujours facile et n’allait jamais être parfaite. Lorsqu’elle retourna chez elle, Willow soupira de soulagement. La journée était enfin terminée, à son plus grand bonheur. Elle allait pouvoir regarder ses séries préférées et peut-être lire un roman qu’elle lisait depuis un mois. Oui, elle ne l’avait pas encore terminé. La demoiselle n’avait pas beaucoup de temps pour lire, alors qu’elle aimerait en avoir davantage. Willow allait également pouvoir enfiler un pyjama très confortable et manger que des bonnes choses, comme du chocolat végan. La demoiselle avait déjà sa petite soirée de prévue. Une soirée en solitaire et relaxe. Bref, ça allait être une merveilleuse soirée pour relaxer et se calmer un peu. Toutefois, alors que Willow s’apprêtait à enfiler un pyjama que sa mère lui a acheté le Noël précédent, elle reçut un sms d’une de ses amies, Sasha. La blondinette lui demandait si elle voulait venir chez elle pour une soirée entre filles. Évidemment, Willow n’avait pas la force de dire non. Elle ne pouvait jamais dire non à Sasha. Cette fille était tout simplement adorable. Elle lui écrit qu’elle comptait arriver dans quinze minutes. Elle se changea et quitta rapidement son appartement. Cette fois-ci, Willow ne comptait pas arriver en retard. Après quelques minutes de marche, la demoiselle arriva chez son amie. Elle était arrivée trois minutes à l’avance, ce qui était déjà mieux que ce matin-là. Willow frappa à la porte et attendit que Sasha vienne lui ouvrir la porte, afin qu’elle puisse entrer.

L'un de tes gros chat se prélasse et toi, tu perds doucement fois en la vie. C'est pas juste que ce gros tas de marmelade puisse ne rien faire toute la journée. Toi, tu bosses, tu dois nettoyer, faire la cuisine, même pas faire l'amour, préparer tes repas pour la semaine. C'est pas juste. Pourquoi tu peux pas juste manger de la pizza et des pâtes, survivre à ça et ne pas faire enfler ton gros boule, encore plus. Injuste. Tu rages contre ton chat en grillant une dernière cigarette. Oui. Parce que t'as décidé d'arrêter. T'as décidé ça hier, tu l'as promis pendant l'ivresse. Pas que c'était une parole en l'air, seulement, là, là, c'était vraiment ta dernière, dernière, dernière des dernière, dernière. La petite oubliée au fond du paquet. Oopsie. Même pas encore allumée et déjà tu crachais tes poumons en flattant Bourbon du bout du pied. T'avais trop bu hier, trop fumé, trop aimé d'un petit air niais. Marre de ta vie, envie de rien faire et pourtant tu devais tout faire. T'aspirais le fumée, le diaphragme douloureux. Tu grattais peut-être doucement un cratère dans la pierre de tes poumons. C'était le temps d'arrêter. Tu fumais même pas tant que ça. Pas depuis super longtemps. Sauf que ça t'allais pas, Sasha. Tu le sentais, que ça ne te faisais pas du bien. Feliz il disait que c'était le pire ça, fumer alors qu'on savait qu'on ne devait pas fumer. C'était vraiment comme se tirer dans un pied. C'était l'une des cigarettes les plus nocives. Et pourtant elle se consumes pendant que tu niques tranquille la vie, dans tes shorts en jean, derrière ton t-shirt ligné rouge et blanc. Où est Charlie ? Pas ici.

Elle se meurt, la clope. Deviens cendre et tu penses à Skyler. Tes doigts tapotant sur ton portable pour la taquiner. Parce que t'as pensé à elle plus tôt, parce que t'as vu un article, ça t'as rendue nostalgique. Ça te fait sourire. Tu fais le tour de tes messages, de tes contacts. Cherche l'amour, cherches les gens que t'as négligé depuis samedi passé. Trop perdue dans ton petit tourbillon. Tes petites mains passent sur les femmes de ta vie, de Nash à Lali, puis à Shabh contre qui tu craches un peu avant d'abandonner ton portable. Parce que ton nouvel amour t'as pas souhaité bon matin, ce matin. T'aimes tes bons matin, t'y tiens, okay ? Surtout quand on t'y a habituée. Surtout quand on te baigne dans la cuteness volontairement. Un petit message fait ''bling'' et tu retrouves Ivy, ton amie d'enfance, perdue beaucoup trop loin à Savannah en Géorgie. Petit être profondément magique qui t'envoie des images sur les chakras. Ça te fais sourire et tu tentes de lui répondre, mais tu te bats surtout contre l'auto-correcteur. Tu lui demandes quand elle vient te voir. T'as quoi aujourd'hui chat-chat ? T'es vraiment needy, clingy. T'es un petit être qui demande beaucoup, beaucoup d'attention. Une excuse pour les matins fastidieux, les seuls congés du dimanche. Parce que demain ça recommence.

Tu grognes en te remettant sur tes pieds, rage contre l'adaptateur de ton iphone qui fait des sienne et arrête toujours ta musique pour rien. Balance les écouteurs, mets le speakers, la musique à fond la caisse. Il est presque midi, tu fais ce que tu veux. Faudrait manger quand même. T'as de la salade, mais envie de pizza. T'as toujours envie de pizza, c'est pas juste. Alors tu commandes une pizza, tu t'actives, bois du soda au gingembre pour te remettre d'hier. Tu passes faire les courses, tu cuisine un peu, surement pas assez pour tout la semaine, mais t'as congé genre, mardi, non ? Tu sais plus, c'est pas grave. Tu penses à Feliz, à quand vous habitiez ensemble. À si c'est une bonne idée d'avoir repris contact. T'es pas encore certaine. Il est malade Fé, il refait toujours le même cercle, toujours le même motif toxique. Tu peux bien râler sur Nash et son Soren. T'es pas vraiment mieux. Fé à été aussi toxique, juste, moins violent, même s'il en serait capable. Tu souffles, vas vers la lumière, te retrouve encore sur le perron à fumer une autre dernière dernière. S'pas ta faute. Un vieux paquet oublié là. T'entends Wendy te dire que t'aurais pu le jeter. Mais Wendy est pas mieux, elle arrête pas d'arrêter de fumer, ça lui réussit jamais. T'aurais envie d'être sur une terrasse, mais t'as pas envie de bouger. Faudrait que t'écrives, que t'avances le scénario que Léah veut tourner avec toi cette été. Flemme. T'arroses plutôt tes plantes, tes deux plantes. Trois, te glissant dans la chambre d'un Damn absent, trop amoureux pour être à la maison, pour y arroser son petit cactus, peut-être un peu trop, oops. On lui dira pas.

Tu cherches à ce que le temps se perde encore. Tes doigts glissant sur Willow la trop belle pour son bien, tu l'invites. T'as le droit, non ? C'est qu'une amie. Une belle, belle, belle amie, qui est là en deux temps, trois mouvements. Ding, dong. Tu l’accueille avec des bisous sur les joues. Finalement, t'écriras peut-être pas aujourd'hui. Peut-être demain, ou ce soir, quand la folie créative ce sera emparée de toi. Faut vivre un peu aussi, non ? « Coucou ! ! » Que tu lui souffles toute excitée que tu es, te poussant pour la laisser entrer. Un peu nerveuse, comme d'hab. « Entre, petite déesse de jardin, entre ! » Que tu lui souffles en te dirigeant vers la cuisine, déjà prête, deux verre sur le comptoir, le pot de kombucha maison avec le champignon flottant dessus, vous attendant. « Prête à être mon cobaye ? Au pire des pires, on sera vraiment bourrées ! » Que tu rigoles doucement en grimpant sur le comptoir pour t'y asseoir, pour verser un premier verre, puis un deuxième et le lui tendre. Thé vert et chlorophylle, celui-là. Apparemment le Kombucha maison à un taux d'alcoolémie inévitable. Oh well, fuck.

Avoir Sasha dans sa vie était comme avoir son soleil personnel. La blondinette était lumineuse et respirait la joie de vivre. Du moins, Willow la voyait comme ça. Une magnifique étoile qui rendait ses journées plus belles. Du coup, recevoir un message de cette poupée blonde la rendait plus heureuse et égayait sa journée qui, durant plusieurs heures, a été pourrie. Willow vivait près de Sasha, ce qui était un avantage. Elle n’avait pas besoin d’emprunter le transport en commun et, comme ça, elle respectait un peu plus l’environnement. En réalité, ça n’allait pas changer grand-chose à ce que faisait les autres, mais Willow pouvait avoir la conscience tranquille. La demoiselle était impliquée dans plusieurs causes. Que ce soit l’environnement, les animaux, les femmes, la violence ou autres causes qui en valaient la peine. Willow était une fière militante qui aimait se faire entendre, peu importe ce que les gens pouvaient bien en penser. La demoiselle ne voulait pas se taire. Elle voyait des personnes qui ne parlaient pas, puisqu’elles avaient peur des représailles. Willow n’était pas comme ça et ne le sera jamais. Sasha avait aussi cette envie de parler et de se battre pour ce qui était bon. Willow l’a rencontré à un cours de yoga qu’elle enseignait et ça l’a été un véritable coup de foudre amical. Les deux demoiselles aimaient passer du temps ensemble, alors c’était merveilleux de pouvoir passer la soirée avec Sasha le chat, comme Willow aimait l’appeler. D’ailleurs, la blondinette avait des chats qui étaient très beaux. Willow n’avait pas la chance d’en avoir, à son plus grand regret. Elle aimerait bien en adopter un, dans un refuge, mais elle ne prenait jamais le temps d’y aller. Peut-être parce qu’elle était trop occupée ou qu’elle n’y pensait jamais. Ce n’était pas des bonnes excuses et Willow en avait conscience, mais c’était la dure réalité. Une femme qui se bat pour les droits des animaux et qui les adorent, mais qui en n’a pas un dans son appartement. C’était pratiquement de l’hypocrisie, mais tant pis. Elle allait devoir l’écrire quelque part, afin qu’elle s’en souvienne. Willow arriva avec quelques minutes d’avance chez son amie. Elle frappa à la porte et Sasha lui ouvrit la porte. Le coucou de la demoiselle était tellement joyeux que Willow n’a pas pu s’empêcher de sourire. C’était toujours comme ça avec la poupée blonde. Elle aimait aussi l’appeler comme ça, mais elle ne l’a pas encore dit à Sasha. Le surnom que Sasha lui donna la fit sourire davantage. Willow ne se considérait pas comme une déesse, mais elle aimait recevoir des petits surnoms affectifs, comme la plupart des gens. Sasha lui demanda si elle était prête à être son cobaye et que, dans le pire des pires, elles allaient être bourrées. Willow n’a pas été bourré depuis un long moment. Probablement parce qu’elle faisait attention à sa consommation d’alcool et parce qu’elle ne sortait plus aussi souvent qu’auparavant. « Je suis prête à goûter à ton Kombucha. » Willow aimait le Kombucha, mais en n’avait pas bu depuis un petit moment déjà. Elle allait donc se rattraper avec Sasha. Willow pris le verre que Sasha lui tendit. « À cette soirée qui sera merveilleuse. » Du moins, c’était ce que Willow espérait. Elle but une gorgée en même temps que Sasha. « Wow! C’est évident que je vais être ivre, à la fin de la soirée. » Willow rit et passa une main dans ses cheveux. « Alors, comment vas-tu, depuis la dernière fois qu’on s’est vu? »

Willow. Rien que son nom était une douceur. Une vraie. Une vrai de vraie de vraie douceur. Rien à voir avec toi, petit soleil parfois en tempête. Vous connaissez pas les tempêtes solaires ? Ba si, celles qui s'passent sur la boule de feu et qui foutent toutes les ondes en furie. Qui font pleurer les téléphones portable et qui niquent solidement les connexions internet sans la moindre raison. Le soleil se débat pendant que Mercure se fout de sa gueule.  Non, non. Willow c'est la petite fleur qu'on n'ose pas cueillir, la chanson qu'on apprend à jouer doucement, de envies de te perdre avec elle, en campagne, dans un champs, l'été, que tu découvres au bout de ses joues souriantes. Elle est mignonne, tu lui ferais surement du mal, sans le vouloir. Willow c'est le genre de fille dont tu serais tombée éperdument amoureuse quand t'étais adolescente. De celles qui aurait la prérogative de te briser le coeur en premier. Parce qu'elle aimait les garçons et que ses caresses ne voudraient jamais rien dire. Ne voudraient jamais s'assumer ailleurs. Willow c'est un beau rêve qu'on rêve tranquillement, qui calme quand on ne crois plus en rien (et ça t'arrives souvent, dernièrement). Son sourire grandit, devient plus aveuglant encore, plus attomisant quand tu lui glisses qu'elle est une déesse. C'est un fait contre lequel on ne peut se battre. Quand elle est là, tu souris constamment, tu le sais parce qu'après, t'as mal au joues. Elle te fais faire la gymnastique des lèvres.

Willow est prête pour tes expériences et t'as quand même peur que ce soit mauvais au goût. Tu sais pas trop, t'as pas fait beaucoup d'expérience, c'est pas ta première cuvée, mais d'une fois à l'autre, tu essaye toujours des recettes différentes dans chaque bouteille. Y'avait d'autre sorte aussi, que t'étais curieuse de goûter. Tu t'apprêtes à boire, oubliant les manières, oubliant de trinquer ''à cette soirée merveilleuse''. T'es flattée t’acquiesce en souriant bêtement. Tu laisses le kombucha froid glisser doucement le long de ta gorge. Et dire que tu détestais le goût la première fois que t'en as bu. Ça c'est développé, tu t'es forcé un lendemain de veille et depuis, c'est une addiction. Tu en prends une deuxième gorgée, fière de cette bouteille et pourtant tu manques t'étouffer quand elle dit qu'elle sera assurément bourrée à la fin de la soirée.

« Opsi ! » Que tu rigoles doucement en prenant une troisième gorgée parce que ça passe trop bien ce truc. Sauf que t'as envie de fumer. Tu sais pas si Willow elle fume de l'herbe, en petite hippie. C'est bon pour les chakras, les trucs dans le corps, non ? TU supporte pas très bien mais c'est toujours mieux que de fumer la clope, que tu te dis, moins chimique.  « Ouais, y'a toujours un petit taux d'alcool dans le kombucha maison. » Que tu rigoles doucement quand tes joues s'empourprent. Parce que ouais, t'as bu vite et c'est du bon, ce kombucha. Mais ça va, t'es légère, t'es bien, tout baignes. T'hausses doucement les épaules, l'imaginant déjà ivre, les joues rosées, le corps mous. « Au pire, tu feras dodo ici ! » Que tu suggères gentiment. Si ses petites jambes veulent plus l'écouter, hors de question que tu la laisses partir seule aux petites heures et la nuit. No, no ! Tu la retiendras de force, ton lit est assez grand, ou au pire, tu prendras le canapé pour la laisser dormir dans ton lit. Tu te sacrifieras, tu prendras plus que du Kombucha, comme ça tu ne remarqueras même pas si tu dors à même le sol ou quoi. C'est trop bien qu'elle soit là. Qu'elle t'ai pas posé un lapin comme beaucoup trop de tes amis qui changent d'idée comme de chaussettes, puis qui se plaignent quand toi, t'es égoïste et qu tu fais la même chose. Elle te demandes comment tu vas depuis la dernière fois. Et plutôt que de vraiment répondre à la question, tu songes à quand est cette fameuse dernière fois.

« Vite, tout vas trop vite ! 2019 est une année folle. » Que tu ris encore, parce que le rire et le bonheur est facile en sa compagnie. Assez proches pour être bien, mais pas assez pour se faire du mal, c'est tout simplement parfait. Tu bois encore, ton verre achèves. Tu le remplis avant même qu'il ne soit vide. « Toi, ça va ? Quoi de neuf ? » Que tu lui demandes à ton tour, en profitant pour doucement remplir son verre à elle aussi, parce que t'as un plan en tête. « On va sur la terrasse profiter des derniers rayons de soleil ? » Que tu lui demandes, sans même savoir l'heure qu'il est ou si le soleil dort ou quoi, c'est pas bien grave. T'as juste envie d'être sur la terrasse, parce que c'est presque l'été, ça goûte l'été. Tu sautes sur tes pieds, prend doucement sa main, pour l’emmener dehors. Au pire, si elle a froid, tu lui prêteras une veste.

Sasha et Willow ne se ressemblaient pas énormément, en ce qui concernait la personnalité. Sasha était une jeune femme très extravertie qui était une tornade. Quant à Willow, elle était plus calme, mais tout de même souriante. Les deux demoiselles étaient devenues des bonnes amies, ce qui a été toute une surprise aux yeux de Willow. En fin de compte, il s’agissait d’une bonne chose. La demoiselle était heureuse d’avoir une amie comme Sasha, dans sa vie. Les deux jeunes femmes vivaient dans le même quartier, donc elles pouvaient se voir souvent. Ce soir, Willow était venue chez la blondinette, afin qu’elles passent une belle soirée toutes les deux. Dès qu’elle entra dans l’appartement de Sasha, elle fut accueillie par la petite tornade qu’elle a toujours été. C’était un véritable bonheur d’être amie avec une personne qui n’était pas ennuyante. Willow a connu son lot de gens qui ne voulaient rien faire et préféraient rester assis devant la télévision et manger, afin de faire passer le temps. Ce n’était pas le cas de Willow. Elle trouvait toujours une occasion pour faire des folies et avoir des idées complètement originales. Willow aimait cela, chez Sasha. Son amie était spéciale et unique. Il n’y avait personne qui ressemblait à cette demoiselle. Sasha venait de lui dire qu’il y avait toujours un petit taux d’alcool dans le kombucha, ce qui faisait rire Willow. « Je n’étais même pas au courant. C’est une bonne chose à savoir. » La demoiselle but une autre gorgée de cette boisson qui, à ses yeux, était délicieuse. Willow n’était pas difficile. Tant que c’était vegan, elle aimait cela. « Oui, dans le pire des cas. Ça ne me fera pas de mal d’être un peu ivre. » La jeune femme ne buvait pas trop d’alcool, mais, ce soir, elle désirait en profiter pleinement. Le lendemain, elle ne donnait pas de cours de yoga et travaillait au restaurant juste le soir, donc elle allait pouvoir dormir toute la journée et se reposer. « Je suis d’accord avec toi. Cette année passe tellement vite. J’ai l’impression que le nouvel an était hier, alors que ça fait plusieurs mois. » Willow ne voyait jamais le temps passer. Elle ne prenait pas souvent le temps de s’ennuyer. Willow aimait bouger et être en action. Il s’agissait de quelque chose d’important à ses yeux. « Moi, ça va très bien. Je suis très occupée avec mes deux emplois, mais je ne me plains pas trop. » En même temps, Willow aimait travailler. « Avec plaisir. Tu sais bien que j’adore ta terrasse. » La jeune femme pris son kombucha dans sa main et serra la main de Sasha de son autre main. Sur la terrasse, elles pouvaient admirer le soleil se coucher. « C’est magnifique comme vue. »