Holding on to my chest. (kenn)

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holding on to my chest
(kenn & peyton)

Elle est là. Dans ce bar. Elle est là et elle danse comme si sa vie en dépendait. Elle est là et elle danse, alors que quelques heures plus tôt son cœur lui a encore joué des tours. Et au fond, c’est peut-être justement pour cette raison, qu’elle se trouve là à ce soir. Parce qu’une fois de plus, elle ne veut pas voir, elle ne veut pas voir qu’elle est malade. Elle ne veut pas voir que cela ne va pas aller en s’arrangeant. C’est même tout le contraire. Elle préfère minimiser, Peyton. Elle préfère penser qu’elle peut continuer à vivre comme elle l’entend, qu’elle peut continuer à vivre tout court. Parce qu’après tout, sinon, à quoi bon ? A quoi bon vivre, si c’est pour le faire en étant enchaînée, enchaînée à un cœur condamné. A quoi bon vivre, si c’est pour vivre une vie qu’elle détestera. Parce qu’elle détestera, à coup sûr, Peyton. Elle détestera ne plus jamais pouvoir faire le tour du monde, partir vadrouiller. Elle détestera ne plus pouvoir vivre avec son grain de folie, ne plus pouvoir expérimenter les expériences les plus folles qui soient. Elle détestera devoir se ménager, et faire attention au moindre de ses efforts. Elle détestera être traitée comme une malade et ne plus se voir que comme telle. Alors ici, ce soir, elle se sent vivante. Et c’est tout sauf raisonnable. Cela va même certainement empirer la situation. Mais elle s’en fiche. Elle s’en fiche parce que demain est un autre jour. Elle a appris à vivre de la sorte depuis qu’elle est toute petite. Etant jeune, elle a rapidement compris que tout pouvait basculer du jour au lendemain. Elle, sa famille, ils ont toujours été habitués aux drames, aux déchirements en tout genre. Alors la jolie brune sait qu’il ne faut rien attendre de demain. Que demain ne sera peut-être même pas. Elle profite d’aujourd’hui, de ce qu’elle peut encore faire, avant qu’il ne soit trop tard. Sans prendre conscience qu’elle se précipite peut-être elle-même jusqu’à sa propre chute, sans que personne ne soit capable de l’arrêter. Peyton est complètement dans sa bulle, ce soir. Elle est dans un monde qui n’appartient qu’à elle, un monde dans lequel elle se réfugie. Elle danse, elle danse. Jusqu’à ce qu’elle bouscule légèrement un homme, sans le faire exprès. Elle se retourne alors immédiatement vers lui, un joli sourire sur les lèvres, avant de prendre la parole. Oh, excuse-moi ! Mais par chance, lorsqu’elle croise son regard, elle comprend rapidement qu’il n’est pas énervé, pas le moins du monde. Après tout, il est certainement là pour faire la fête, lui aussi. Pour profiter de la nuit tombé.

la bière à la main que tu reposes sur le comptoir, tu ricanes à une blague de jamal, assis à côté de toi. tu te tournes, pour suivre son regard, repérer de qui il parle cet enfoiré. puis tu te mets à sourire, le regard que tu lèves au ciel. là plus loin, un de vos gars tente maladroitement de draguer une nana qu’il a repéré. et c’est plutôt comique. alors, que vous n’êtes pas venu là pour ça de base. on vous a pas envoyé dans ce bar qui pulse ses basses, envoie des lumières colorés dans tous les sens qu’un de ces putains de faisceaux t’explose la rétine à chaque fois qu’il revient vers toi, passe juste au niveau de ton regard. tu le détestes ce bar. tu détestes être ici alors qut’aurais préféré rester assis sur le canap de momo à jouer jusqu’à pas d’heure avec biggie. t’aurais préféré bouffer un de ces bons petits plats de sa mère plutôt que de fourrer dans ta bouche ces cacahuètes sans doute périmées depuis un certain temps maintenant. t’aurais même préféré que tania te saoule à crier parce que vous faîtes trop de bruit plutôt que d’entendre le son du dj hurler dans tes oreilles de cette manière. vivement que vous en ayez terminé ici, que la cible soit repérée et que tu te barres d’ici. seul ou accompagné. t’en sais trop rien. à part coincer le mec, y a pas de plan pour ce soir. t’irais peut-être bien te piauter rapidement, tranquille. alors, en attendant, tu subies, blagues avec ton frère pour passer le temps, regardes un peu partout pour voir si tu le vois pas, manges des cacahuètes, reprends une bière jusqu’à cque t’as vessie te rappelle à l’ordre. jreviens. qutu balances à jamal sans savoir s’il t’entend réellement car en grande discussion avec une jolie rousse, ta bière que tu termines, tu te barres, difficilement à cause des danseurs, jusqu’aux toilettes. en ressort quelques minutes plus tard pour te retaper les mêmes personnes sur la piste de danse. tu fais pas attention ou plutôt on ne fait pas attention car on te marche sur le pied, te bouscule et te donne un coup dans le nez par inadvertance. tu grognes, prêts à engueuler la personne ou à la bousculer pour qu’elle dégage loin de toi, dans un joli vol plané, score de dix face à un jury, tu n’en fais rien quand la brune se retourne vers toi. ténébreuse, jolie sourire sur les lèvres d’excuse. tu défronces les sourcils. Oh, excuse-moi ! qu’elle te lance, confuse et gênée d’abord sans doute. c’est pas grave. lsourire en coin que tu lui envoies. c’est dangereux la danse avec vous. qtu taquines, dragues peut-être un peu alors tu portes la main à ton nez pour faire genre. quel grand comédien kenn..., t'en as pourtant pris des plus durs et forts que ça, des coups.

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holding on to my chest
(kenn & peyton)

Un sourire se fend immédiatement sur ses lèvres lorsqu’elle entend le beau brun s’esclaffer juste en face d’elle. Il ne semble pas en colère, au contraire, il semble plutôt taquin. Certainement prêt à s’amuser, autant qu’elle. Pour être dans ce genre d’endroit, cela ne peut être que cela. Elle n’est elle-même pas une grande habituée des boîtes de nuit, elle a toujours préféré les bars d’ambiances ou les petits clubs sortant du lot. C’est peut-être à cause de son côté un peu différent des autres jeunes femmes de son âge. Mais ce soir, c’était ce dont elle avait envie. La musique à fond dans ses oreilles. Oublier. Tout oublier pour pouvoir simplement profiter. C’est ce dont elle avait envie et elle ne le regrette pas. Laissant échapper un rire face au jeune homme, elle lui répond le plus naturellement qui soit. - Mais quel comédien ! Elle est du genre sociable, Peyton. Elle l’a toujours été. Après tout, elle n’aurait jamais pu partir seule faire le tour du monde si ce n’était pas le cas. Durant quatre ans, elle a rencontré tout un tas d’inconnus, elle a découvert de nouvelles cultures, elle s’est affranchie de toutes ses chaines et elle ne l’a jamais regretté. Il n’y pas de raison que ce soit différent maintenant qu’elle est de retour. Elle ne laissera pas sa maladie la changer. Rapidement, elle reprend la parole, bien décidée à profiter de sa soirée, et de cet homme plutôt charmant qui a été mis sur sa route. - Bon, et comment est-ce que je pourrais me faire pardonner d’avoir été si violente ? Il n’imagine pas à quel point il a raison. Vivre avec Peyton, c’est vivre une vie à cent à l’heure. C’est vivre une vie qui surprend chaque jour. Parce qu’elle-même est incapable de dire de quoi demain sera fait. Et surtout, elle ne cherche absolument pas à le savoir. C’est l’essentiel pour elle, ne jamais rien prévoir et se laisser aller à la moindre de ses envies. La moindre de ses folies.

mais quel comédien ! elle lance un rit, enchanteur, appréciateur. le naturel dans le corps. différent à voir pour toi. parce que la brune qui est face à toi, c’est pas le genre de fille que tu fréquentes habituellement. pas le genre de fille vers lesquelles tu vas. t’as pas l’air d’ici chérie. c’est étrange cette impression que t’as en regardant la ténébreuse. elle semble totalement étrangère à cette ambiance mais sereinement libératrice d’être ici. qu’est-ce que tu fais là ? jsuis sérieux hé. c’est ça, kenn, qui tu vas persuader avec ce grand sourire sur tes lèvres qui te caractérise si bien ? ça, et ta gueule défoncée. ta gueule de chien enragé. t’as deux côtés, kenn. le côté pile du paradis, sourire, vanne, lbon gamin. côté face des enfers, les yeux orageux, la mâchoire aussi serrée que les serres dentées d’un piège animal, les poings fermés fourmillant d’exploser des os. si tu ne te déchaînes pas déjà dessus. car t’es comme ça, kenn. impulsif, irréfléchi. t’exploses avant de tiédir. tu cognes avant d’essayer de te détendre. c’est pour ça que t’es souvent entouré de moïse et tes gars. il y en a toujours un pour te faire redescendre quand il faut. et dans le cas contraire, ils sont toujours heureux de t’avoir de leur côté. chair à canon, t’es ce connard qui fait souvent tout péter. celui qu’on engueule, les poches de glace sur les yeux, l’aiguille du doc dans la chair, la clope au bec et la bière dans l’autre. et c’est ce qu’il aurait pu arriver là. si ce n’était pas une femme qui s’était retrouvée devant toi, à te frapper par inadvertance. autrement, la soirée te soulant déjà bien trop, ça serait parti, le coup. le défoulement de la pression quotidienne, de l’attente du mec qui commence à te gonfler.
ça change, tout à coup, cque tu ressens d’être ici. les fourmillements ont quitté ton corps et tu ne sembles plus réellement presser de trouver le mec, l’attraper par le col et te barrer d’ici avec lui. bon, et comment est-ce que je pourrais me faire pardonner d’avoir été si violente ? elle s’avance la ténébreuse, ose prendre les devants pour te retenir tandis que ton sourire grandit encore et encore, tes lèvres que t’humectes. tant de choses, tu pourrais faire. des sérieuses, des plus intimes, tant de projets qui pourraient te satisfaire de sa part. juste en attendant que le temps passe. juste en attendant que ta cible soit repérée et attrapée. un verre ? jpense que ça pourrait soigner une partie de ma grosse blessure. pour commencer, tu lances, lsourire enchanteur, la simplicité de la proposition. du vue et du revue. un mouvement de tête vers le comptoir d’où tu viens, d’où ta place est initialement. t’es déjà là, à te déplacer parmi la foule, le regard en arrière une seule fois pour t’assurer qu’elle te suit, la beauté de la soirée. jusqu’à ce que tu rejoignes le bar, à l’autre bout de la place que tu occupais, loin de jamal qui pourrait te saouler s’il te voyait revenir avec une fille, la jolie comme elle. qu’est-ce que je t’offre ? demande lancée avec douceur, contre son oreille pour qu’elle t’entende par dessus la musique.

» solitude in the chest (amen)
» Dream on. (Kenn)
» focus on me (kenn)
» holding you closer than most. (lilith)
» Sometimes we're holding angels. (isabella)