unstoppable

traits de caractère / Force dans l’âme et tempête dans le cœur. Douce caresse d’un sourire chaleureux avec le piment des prunelles de marbre. Rage dans les tripes et cette vivacité dans les actions. L’entêtée. Violente caresses de partage. Toujours donner, sans réfléchir. Sans compter. La confiance qui ne se brise par alors que la rancune elle, reste aux bords des lèvres. Loyauté qui se gagne. Qui se mérite. Intimidante confiance ou carapace en béton armée. La peur de la vulnérabilité. Elle est sensible la corde pourtant. Elle danse avec le feu et flirt avec le démon parmi les anges. Contraste. Double âme. Double cœur de deux mondes qui s’oppose. Ils sont juste les mots. Elle est droite la pensée. L’implacable dignité. Fière. Férocités sauvage contre vent et marrée ou cet intriguant besoin de toujours se surpassé. La compétition dans le sang et la détermination dans les veines. L’intrépide prudence. L’énigme sans question ni réponses…  

Regarde la poudre de fée Jean,
Regarde comme elle vole, elle vole vers le ciel, vers les anges,
Au-delà des étoiles Jean…

Et tu as regardé telle une enfant ébahie par la beauté du spectacle. Bercé par ta naïveté et les doux mots si poétiques de ton héro. Tu y as crue à la poudre de fée qui vogue vers d’autre contré. Tu y as crues avec les prismes émerveillés de la gamine de trois ans que tu étais. Surement que tu aurais voulue y croire un peu plus longtemps à ces histoires vouées à rentre le drame plus léger pour des oreilles pas prêtes à l’entendre la réalité. T’aurais voulue t’y accroché à cette poudre de fée. A cette joie liée à ce souvenir qui n’est que biaisé par l’innocence enfantine qui t’habitait encore à l’époque. Aujourd’hui, tu ne sais même pas si t’aurais préférée être consciente de l’instant. Consciente que cette putain de poudre de fée c’était ce qu’il restait de ta mère. Ta maman envolée dans les airs pour veiller sur vous de là-haut…

Lâche les mains Jean,
Accroche toi à la vie, accroches toi à la mort,
Sens le vent caresser ton visage, Sens l’adrénaline piquer ton cœur…

Et tu les as lâchés les mains sans réfléchir, sans attendre. L’instinct qui a surpassé le reste. L’appel du danger à en soulever l’organe palpitant qui en menace d’imploser. Il n’y avait eu plus que toi, la route et ces mains frappant l’air invisible qui entoure le monde. La vie. Dualité des concepts qui ne sont qu’abstraction. On passe trop de temps à courir après la vie pour en repousser la mort. Il suffit juste de se connecter au présent pour rallonger l’espace-temps. Ta vie entre tes mains et le monde qui t’appartient. Les belles leçons d’un père qui avait fait de sa fille sa princesse. Sa reine au décès de l’amour de sa vie. Tu l’es resté la gamine qui écoute son père. Qui suis ces traces avec fierté. Blouson en cuir, moto et la rage au ventre. Au cœur. Plus qu’un gang, une famille. Fille unique avec une multitude de frère. Tu l’as eu heureuse ton enfance, absence comblé d’une mère dont on n’as jamais cessé de t’en faire le portrait.

Laisses la couler ta larme jean,
N’es pas peur, ouvre-le-t-on cœur,
Sois douce Jean,
Sois forte…

Et les larmes tu les contiens. Tu les gardes ces chagrins au bord de ton cœur. De tes lèvres. On ne te l’a pas appris la vulnérabilité. La force qui crépites et la rage qui brûle. Il est puissant le feu. Il ne s’éteint pas. Tu ne te le permets pas. La peur de te mettre à nue. La peur de souffrir ou de perdre. De perdre comme ton père a perdue. Tu l’as voie sa douleur parfois, celle au fond de ces yeux quand il te regarde. Tu l’as sens la peine de perdre l’être cher sans jamais l’avoir vécu. Tu ne te le permets pas l’amour non, tu t’octroie la passion. La passion des corps ou des longues courses aux grès de la nuit. L’amour pour ton père, pour tes frères, pour ta moto… Rien d’autre.

Donne Jean,
Donne sans espérer…
Prend Jean,
Prend sans compter…

Et tu l’as le cœur sur la main mais, l’égoïsme dans un coin de ton esprit. En sommeille dans les profondeurs de ton âme. En veille. T’es une dualité constante. Le soleil des nuits sombres que tu affectionne tant. T’es la fille de ton père et le souvenir de cette mère que tu n’as jamais connue. Ton choix de vie ou l’équilibre de deux monde qui se complète. Tu as toujours tout donnée aux autres sans t’oublier toi au passage. Infirmière pour panser les maux et cette nana qui flirt avec le danger de ces nuits new-yorkaises. Soigner et rider. A la vie à la mort. Tu as fait en sorte d’allier des univers qui ne pourraient que se repousser. T’es la porte ouverte aux gueules cassés qui ne peuvent pas trouver le chemin de l’hôpital. T’es la nana de ce monde d’homme qui a su se faire respecter à coup de défis gagner. On t’a connu pour ton nom de famille et reconnu pour qui tu es…