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 cinq jours, (kenn)

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Message Sujet: cinq jours, (kenn)   cinq jours, (kenn) Empty Lun 25 Fév - 17:39

(5 jours depuis la disparition). Tu contemples l’écran de ton téléphone. Immobile. Tu voudrais le voir sonner, son nom s’afficher en lettre numérique, son numéro clignoté. Rien qu’un appel, rien qu’une parole. Quelques choses de rassurant au fond. Tu soupires en attrapant le petit appareil, pianote jusqu’à l’historique de vos messages. Tu remontes, du bout du pouce, tu remontes dans les entrailles de votre relation, dans les messages échangés, des banalités, des preuves d’amour un peu vache, des choses futiles. Rien. Rien qui puisse constituer un indice, te donner une piste. Rien. Pourquoi est-ce qu'il ne te n'a rien dit. Pourquoi est-ce qu'il ne dit toujours rien. Peut-être que tu’es passé à coté de quelques choses, peut-être que t’à simplement pas cherché au bon endroit, demander aux bonnes personnes. Ta demandée à maman, tu lui as demandé s’il lui avait dit quelque chose avant de partir, si elle savait quand il reviendrait. Elle a fait ce mouvement de la main comme pour te dire de laisser tomber, elle t’a dit que ton frère faisait ça tout le temps, de disparaître quelques jours puis de revenir comme une fleur, elle a pesté entre ses dents. T’as eu l’impression que ça sonnait faux, comme si elle essayait de toutes ses forces de te mentir, de se montrer convaincante. Pourquoi t’a cette impression que tout le monde te ment ? Cette impression que la vie ne s’arrête pas pour eux, que son absence est normale. D’accord ça ne fait que quelques jours qu’il n’a pas de nouvelle, et oui c’est vrai qu’il s’est déjà absenté plus longtemps. Mais tu sais pas. Tu le sens pas. Sa cloche. Cinq jours ça fait presque une semaine, cinq jours ça fait trop longtemps surtout.

T’enfile la veste, laisse tes cheveux bruns redescendre en cascade. « Je sors Mama », tu lui laisses pas le temps de te poser plus de question, tu lui laisses pas le temps de répliquer, tu claque la porte. Ton besoin de trouver des réponses, quelqu’un qui pourra t’aider vraiment. Tu traverses le quartier, à vive allure, t’occupe pas du soleil qui commence déjà à décliner, de l’après-midi qui touche à sa fin. C’était une belle journée, le genre de jour qui donnes envie de traîner dehors, d’aller voir ses amis, de s’offrir un verre en terrasse. Tu passes devant les cafés encore blindés de leurs clients, les éclats de rire qui résonne contre tous les murs, l’insouciance qui les entoure. Tu tournes, remonte la rue, jusqu’au numéro que tu connais par cœur, les chiffres métallique accroché sur le muret, les quelques marches devant le perron. Tu sonnes, il t’ouvre. « Salut… », les mains dans les proches tu t’avances un peu, « j'peux entrer ? », en réalité t’a déjà un pied dans le salon et t’attend pas vraiment de réponse pour pénétrer le lieu, t’es toujours cette gamine sans gêne qui s’invite sans attendre qu’on le fasse à sa place. T’es cash, tu te tournes vers lui, « t’à toujours pas de nouvelle de Rico ? », ça t’agace-tu voudrais qu’il soit porteur de bonnes nouvelles, qu’il ait au moins une piste à t’offrir, des réponses à te donner.
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Message Sujet: Re: cinq jours, (kenn)   cinq jours, (kenn) Empty Mer 27 Fév - 13:55

mode flemmard sur le canap, nouveau jeu récemment sorti que tu testes, t’espères bien prendre de l’avance sur ce connard de leeroy. tu sais qu’il va encore te faire chier quand tu vas le voir, ce putain de geek et de vantard. une heure que tu y es, bière que tu t’enfiles tranquillement, c’est la sonnette de ta porte d’entrée qui te sort de la concentration, le regard que tu braques vers la porte.
t’espères que c’est ta canon de voisine qui a besoin d’un truc de merde comme de la farine ou du beurre ou pourquoi pas un des gars. encore rien de prévu pour la soirée, tu sais déjà que c’est soit un de mecs qui t’enverra un message pour vous rejoindre quelque part ou tout le peuple qui débarquera ici, comme dans un moulin. façon, avec eux, avec toi, y a presque plus aucune intimité, n’importe qui peut débarquer à l’improviste, le pack de bières sous le bras ou la gueule en sang. au choix. manette que t’abandonnes négligemment sur la table basse, tu t’amènes vers la porte d’entrée. tu racontes de la merde, ça serait un des mecs, il aurait même pas frappé. alors l’éventualité de voir la ptite voisine te plaît bien, ça te fait sourire.
jusqu’à ce que tu ouvres la porte et que la brunette apparaisse devant toi. tony. t’es étonné, n’en montres rien. elle te salut et tu sais déjà pourquoi elle est là. ça fait cinq jours que tu rejoins les mêmes messages. cinq matins que tu reçois la même question. cinq soirs que tu conclues toujours de la même manière. y a rien tony.
t’as pas bougé ta carcasse qu’elle est déjà à l’intérieur, la belle tony, son corps qui passe entre la porte et le tien, qui te frôle, sa tête qui passe en dessous de ton bras qui tient l’encadrement de la porte, elle s’impose la jolie tony, sans qutu puisses répondre la moindre chose. ouais ouais, fais comme chez toi. qutu balances, légèrement ironique. tu refermes la porte en la faisant claquer derrière toi, la face déjà retournée sur elle, l’observant évoluer dans ton chez toi. c’est la première fois que c’est le cas, qu’elle vient seul, sans rico. l’ami, le frère, qu’a filé un mauvais coton, apparemment. t’as cherché, fouiné un peu. tsais pas tout mais t’en as bien trop entendu. assez pour mimer une grimace à sa question tintée d’agacement, nan, désolé. tu mens pas trop mal. assez pour détourner la conversation. tu veux boire un truc ? que tu proposes, pensant à ta bière délaissée sur la table pour pouvoir lui ouvrir la porte. pas le temps d’attendre sa réponse, t’es déjà barré dans la cuisine adjacente, ouvrant le frigo pour lui tendre une bière, à la délicieuse latina. c'est le bas de ton dos que tu viens poser contre le comptoir de la cuisine, t'en ouvrant une autre de bière. tu finiras l'autre sur la table basse plus tard.
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Message Sujet: Re: cinq jours, (kenn)   cinq jours, (kenn) Empty Sam 2 Mar - 22:44

T'as cette impression intense que chaque jour qui passe t’éloigne un peu plus de lui, comme s’il avait pris un bus, un train, qui l’emmènerait loin de toi, chaque minute créant un peu plus de distance. La vérité c’est que tu ne sais plus où le cherche, que tu as laissé des dizaines et des dizaines de messages sur sa boîte vocale, jusqu’à la bloquer, jusqu’à ne plus pouvoir entendre sa voix sur la messagerie vocale. Et te voilà maintenant vraiment inquiète. Cinq jours c’est plus long que d’habitude, cinq jours c’est beaucoup trop. Cinq jours ça ne lui ressemble pas, il n’est jamais partie aussi longtemps sans donner de nouvelles, il envoie toujours un message, passe toujours un appeler. « je vais bien, je rentre bientôt, ne t’en fais pas », juste quelques mots, même les plus bateaux, juste quelques mots pour calmer tes angoisses. Tu n'as pas dormi cette nuit, tu n'as pas réussi à trouver le sommeil, tu’a tourné et tourné dans ton lit sans jamais fermer les yeux. T’as pensé à tout ça, toutes les pièces manquantes, les silences et l’absence, t’as essayé d’y trouver un lien, une cause, un but, un sens. Et rien. Rien qui puisse te rassurer, te permettre de trouver l’apaisement dont tu avais besoin. Rien. Et maman n’a rien à te dire non plus. Elle ne semble pas inquiète, te dit qu’il va revenir, comme il fait toujours, râle surtout parce que'en attendant vous êtes seul au restaurant. Tu arrives devant l’adresse, la maison que tu connais bien, t’a l’impression qu’il n’aura rien de plus à te dire, rien de plus à t’apprendre et pourtant tu ne sonne, avec tout l’espoir de le voir assis là, dans le canapé, une bière à la main, son sourire de branleur aux lèvres. Kenn t’ouvre, il n’y a personne sur le canapé, pas l’ombre de ton frère, tes espoirs qui se fracassent sur ton cœur. Tu entres sans vraiment attendre son invitation, mais tu connais Kenn depuis tellement de temps qu’il fait un peu partie de ta famille. Non, il fait entièrement partie de ta vie. Tu te tournes vite vers lui, lui demande directement s’il a des nouvelles de ton frère, parce que c’est vraiment tout ce qui t’importe en ce moment. Il secoue la tête. Non il n'a pas de nouvelle. Oui il est désolé. Tu soupires, les mains dans les poches t’avancent un peu dans le salon. Il détourne la conversation Kenn, tu le sais bien, tu le sens, il te propose de quoi boire, tu le suis dans la cuisine où il te tend une bière, s’en ouvrant une nouvelle. Tu restes silencieuse un moment, t’essaie de réfléchir, de comprendre, de toujours trouver les réponses à tes questions. « Je comprends pas… », tu relève la tête vers lui finalement, « il est jamais partie aussi longtemps sans donner de nouvelles… », et c’est une forme d’interrogation. Il doit savoir, forcément, il sait, c’est son meilleur ami. Tu prends une gorgée, puis deux, avant de finalement poser ta bière derrière toi, de retirer ta veste pour l’envoyer valser sur le canapé. Finalement tu retrouves son regard, l’observe un moment. « J'suis inquiète Kenn… », tu l’avoues, met des mots sur une angoisse de plus en plus réelle.
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Message Sujet: Re: cinq jours, (kenn)   cinq jours, (kenn) Empty Jeu 7 Mar - 10:28

son angoisse, tu la ressens. tu la comprends. rico est ton meilleur ami. t’as commencé à t’inquiéter quand elle a commencé à t’envoyer des messages. de base, tu pensais comme d’habitude. ça arrivait que rico disparaisse dans la nature pour une raison ou une autre. c’était courant chez lui. pas très inquiétant. alors quand tu as voulu le contacter avec la demande de tony, t’as su qu’il s’était passé quelque chose car même à toi, il te répondait. toujours. qu’importe ce qu’il faisait. qu’importe où il était. là, la sonnerie du téléphone sonnait dans le vide jusqu’à tomber sur le répondeur, jusqu’à ce que celui-ci soit saturé, jusqu’à ce téléphone n’émette plus aucune tonalité, déchargé ou batterie retirée. tu ne sais pas. tout pourrait être arrivé à ce connard de rico pas capable de rester sur le droit chemin. ou plutôt, de ne pas trop s’attirer d’emmerdes avec les mauvaises personnes. parce que toi, kenn, t’es pas un saint non plus. tu devrais te regarder avant d’y penser. et c’est ce que tu fais. t’es sans doute pire que rico à ce sujet mais toi, tu sais à qui te frotter, qui il faut éviter en étant seul.
tu sais qu’elle ne comprend pas, qu’elle doit être perdue. affolée. et tu ne sais que lui dire, la bière que tu apportes à tes lèvres. pour son bien, tu ne peux pas lui dire les pistes que tu as eu, les noms qui en sont ressortis. elle finirait sans doute dans le même cercueil ou trou que rico, si ce n’est pas brûlé dans un bidon d’sdf. et peut-être qu’il lui arriverait bien pire encore. de nom, tu les connais ceux qui pourraient s’en être pris à rico… tu ne supporterais pas de savoir tony prise entre les griffes de leurs trafics en tout genre, ça te tuerai.  un soupir, tu te passes une main sur ton visage, épuisé,  une légère douleur lorsque tu effleures ce vieil hématome laissé par ce connard de moïse l’autre jour. tu devrais arrêter de chercher tony.. c’est soufflé, ça veut dire bien trop de choses la manière dont tu le dis. regard dans le sien, le sérieux, timbre de voix clair, net et concis, ils planent le conseil et la menace à ne pas prendre à la léger. ça veut tout aussi dire que tu pourrais savoir des choses. et c’est le cas. c’est dans un truc salement moche dans quoi tu t’embarques. regard appuyé, tu finis par te détourner. tu la contournes, la jolie tony, ta bière en main pour aller poser ton cul sur ton canapé. c’est moche ce qui est arrivé à son frère ou ce que tu penses qu’il soit arrivé. t’as pas toute l’histoire, pas le fin mot de l’histoire mais vu les noms qui ressortent, toi-même tu n’irais pas mener tes recherches en solo. il y a des choses qu’il ne vaut mieux pas comprendre tony. bière que tu portes à tes lèvres, c’est moche de lui dire ça alors que tu comprends totalement ce qu’elle ressent. si tes frères étaient en danger, avaient disparu, tu retournerais ciel et terre pour eux.
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Message Sujet: Re: cinq jours, (kenn)   cinq jours, (kenn) Empty Sam 9 Mar - 14:08

Tu as toujours cru en ce que tu ressentais, toujours fais confiance à ton instinct, ou ce que ton cœur pouvait te dicter. Toujours, sans filtre, même les paroles les plus douloureuses lancé comme des poignards, même les pensées les plus directes. On te la souvent reprochait, de ne pas attendre, de ne pas réfléchir, d’agir dans la rapidité, la facilité, et de ne pas penser à ce que tes paroles pourraient faire. Tu te souviens bien de m'aman et Rico, de leurs regards réprobateurs à chaque saloperie que tu pouvais lancer. Et aujourd’hui t’a l’instinct qui te dit que plus rien ne va, que plus rien ne tourne bien rond, que Kenn te cache quelques choses. La certitude qui s’installe petit à petit, au fur et à mesure que les minutes s’étendent entre vous. Tu ne cesses de l’observer, quand il te donne la bière, quand il se pose en face de toi, quand tu lui dis que ne comprend pas. Parce que c’est la vérité. Tu ne comprends rien au silence de ton frère. Et tu t’inquiètes. Parce que ton instinct te dit de le faire. Et tu l’avoues, sans arrêter de l’observer. Il passe une main sur son visage, son soupire, son attitude ne présage rien de bon. La petite boule dans ton ventre qui répond comme un écho à l’angoisse qui règne dans la pièce. Il plante son regard dans le tien, ses mots dans ta tête. Il conseille, ça sonne comme un ordre, arrêter de chercher. Tu devrais arrêter de chercher. Ça tourne, et tourne, et tourne dans ta tête, en boucle, t’efforçant de trouver une autre signification à ses mots. Mais il n’y en a pas, ils veulent dire ce qu’ils veulent dire, que tu devrais arrêter de chercher. Parce que c’est sale les affaires de Rico, salement moche qu’il dise Kenn. Et tu t’en fous bien de savoir ce qu’il fait Rico, de savoir ce qu’il a pu faire, tu sais bien que ton frère n’est pas un ange, tu te doutes bien que ces billets ne sortent pas de son conte régulier, que son job ne lui permet pas d’en avoir autant. T’imagine juste pas dans quoi il s’est fourré, et peut-être qu’il a raison, c’est surement bien plus grave que ce que tu peux penser. La boule au ventre s'agrandit, s’étend, pèse sur ton estomac. Il quitte la cuisine sa bière a la main, retrouve le canapé en te laissant là avec les mots incompréhensible et les idées fantasques. Tu ne le vois pas mais l’entends quand il quitte la pièce, il te dit qu’il y a des choses qu’il ne vaut mieux pas comprendre, des questions qu’il ne vaut mieux pas poser surement, des vérités qu’il ne vaut mieux pas connaitre. Tu secoue la tête, t’accepte pas, quitte la cuisine ta bière a la main et la colère à la bouche. « T’es sérieux là ? tu me demandes d’arrêter de le chercher ? », tu fais les cent pas devant le canapé, une main tombe dans tes mèches brunes, tu pestes. « ¡ joder ! », tu t’arrêtes devant lui, te pose sur la table basse, juste en face de lui, tes yeux capturant les siens. « Comment tu peux m'demander d’arrêter de le chercher ? C’est ton meilleur ami Kenn, tu devrais t'inquiéter autant que moi ! », tu t’énerves un peu, perd patience. « tu dois me dire ce que tu sais ! », c’est un ordre qui claque entre tes lèvres roses, tu veux qu’il te dise, tu le sais maintenant, il sait quelques choses que tu ignores, qu’il ne veut pas avouer et ça te tourmente. Qu’est-ce qu'il te cache ? Quelques choses d’assez grave pour ne pas oser l’imaginer ? Tu souffles, dans un soupiré, détourne le regard un instant. « Si c’était Kurtis qui avait disparu je te dirais tout ce que j'sais moi… », et c’est vrai, tu lui dirais tout, t’irais avec lui chaque jour dans la rue s’il fallait le chercher, s’il fallait retourner tout le pays, toute la terre. Tu poses ton regard dans le sien, silencieuse à nouveau, la boule d’angoisse qui ne cesse de s’étendre à présent.
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Message Sujet: Re: cinq jours, (kenn)   cinq jours, (kenn) Empty Mar 12 Mar - 21:14

que répondre devant la force de la latine ? face à sa hargne. kenn, tu sais quand tu dois et peux parler. tu sais quand tu dois la fermer. et dans cette situation, devant la colère de tony, tu sais que tu dois la fermer ta gueule. la laisser crier. la laisser s’énerver contre toi. car t’auras pas le dernier mot. t’auras tort. et c’est le cas. tu ne devrais pas lui demander d’arrêter. effectivement, elle devrait se battre pour son frère. le rechercher. mais pas dans ces circonstances. pas dans ce secteur. t’as le soupir aux lèvres quand tu t’installes sur ton canapé, le regard sur elle. la lionne fait les cent pas devant toi et t’en perds pas une miette, ta bière que t’apportes à tes lèvres.c’est ça tony. arrête de chercher. souffle de tes mots, bien moins gueulants que les siens, plus posés mais pas sans émotion. c’est un ordre que tu lances à la latina indomptable qui ne t’écoutera jamais. par amour pour son frère. pour la recherche de la vérité. parce que tu la connais tony. elle ne suit pas les règles. encore moins les ordres. elle t’enverra bouler. te rira au nez avant de t’en foutre une. et la belle créature, elle finit par s’arrêter, jurer, s’approcher. les fesses qu’elle pose sur ta table basse, vous vous retrouvez là, à vous observer yeux dans les yeux. genoux qui se frolent. comment tu peux m'demander d’arrêter de le chercher ? C’est ton meilleur ami Kenn, tu devrais t'inquiéter autant que moi ! elle perd patience, t’incrimines en ayant à la fois raison et tort. tu t’es inquiété pour lui. verbe au passé. parce que si t’es pas certain de sa mort, t’es pas non plus sûr qu’il soit encore en vie. si c’est le cas, il ne doit pas être dans un très bon état. si c’est le cas, t’es pas sûr qu’il le soit encore pour longtemps. ou que vous le revoyiez un jour. tu dois me dire ce que tu sais ! l’ordre claque entre vous, comme le tiens précédemment. comme celui qu’elle ne va pas suivre. comme celui que tu ne suivras sans doute pas.  Si c’était Kurtis qui avait disparu je te dirais tout ce que j'sais moi… tes sourcils se froncent. elle est forte la lionne, sait appuyer là où ça fait mal. juste à l’endroit où elle sait qu’elle pourrait te faire basculer. ton petit-frère, l’être le plus important sur terre. bien avant ton autre frère, ton père alors que tu les aimes tout autant. mais kurtis, c’est bien différent. pour le gamin, tu retournerais ciel et terre pour le retrouver. t’irais là où tu refuses que tony aille. et pourtant. tu tentes ta dernière carte au lieu de l’ouvrir. le haut de ton corps adossé jusqu’alors contre le dossier du canapé que tu redresses, tu viens poser ta bière au sol, à côté de ta jambe avant d’avancer ton corps vers elle. coudes contre tes genoux, tête qui s’approche de la sienne. tu sais que c’est sexy quand tu parles en espagnol, même si c’est une insulte... c'est le cas mais putain, ta gueule kenn. fais pas ça. ne poses pas tes mains sur ses jambes. fais pas ça, fais pas passer tes mains sur ses mollets pour remonter vers ses genoux te vers l’avant. pas avec ce ptit sourire en coin. pas comme ça. pas juste pour la faire taire. t’es con. et même un con saurait que tu l’embobines de cette manière. même un con saurait très bien que ça ne marchera pas. t’es con et tu le sais. tes yeux plantés dans les siens, l’homme à la grande gueule devenu silencieux. parce que t’as envie de rien lui dire. tu ne veux pas voir dans son regard la fatalité, les larmes que tu pourrais provoquer en évoquant le sort de son frère. ou celui que tu penses être, de sort. ça doit pas être beau à voir. pas plaisant à entendre. t’as pas envie de ça pour tony. arrête de poser des questions tony. qu’il dit ton regard pendant qu’elles remontent sur ses cuisses, tes mains. c'est ta dernière carte que tu sors pour qu'elle arrête alors que t'as même pas envie de te la faire. pas comme ça. pas là.
mais tu le sais, tu vas te le recevoir, le mauvais coup.
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Message Sujet: Re: cinq jours, (kenn)   cinq jours, (kenn) Empty Jeu 14 Mar - 20:12

Comme quelque chose qui cloche dans son silence entrecoupé des ordres qui claque dans la pièce, qui ordonne de ne pas le chercher, d’arrêter tes investigations, de renoncer à le retrouver. Pourtant il te connaît Kenn, bien, trop bien, assez pour savoir que tu ne renonces jamais, que tu n’abandonneras pas. Encore moins quand il s’agit de Rico. Parce qu’il connaît lui aussi ce genre de lien indéfectible qui vous unit, qu’il partage lui aussi avec ses propres frères, avec Kurtis. Alors tu ne comprends pas bien, tu t’énerves un peu aussi, visiblement agacé par ses paroles qui résonnent comme une menace. Il sait des choses sur Rico, bien plus que toi tu n’en doutes pas, mais surtout il sait des choses essentielles, des choses qui pourraient te permettre de le retrouver ou peut être au moins de le contacter. Et c’est tout ce que tu veux, tout ce que tu lui demandes. Tu fais les cent pas, ne sais pas comment exprimer ta colère, le rejoint en trouvant ta place sur la table basse devant lui. Tu l’implores. Une énième fois, tu l’implores, joue la carte sentimentale quand tu oses parler de Kurtis, faire le lien si les situations avaient été inversées. Évidemment que tu lui aurais tout dit, évidemment que tu serais dans la rue en train de le chercher, évidemment. Tu l’observes quand il soupire, se redresse, se penche vers toi, ses coudes posés sur ses genoux qui touchent les tiens. Il s’approche un peu et tu fronces déjà les sourcils, peu habitué à une telle proximité, quelque peu étonné. D’autant plus quand il pose ses mains sur tes jambes, qu’il prononce des mots que tu entends sans en comprendre le sens. Il joue, remonte ses mains de tes mollets à tes genoux, s’aventure sur tes cuisses, le contact par-dessus ton collant noir qui couvre tes jambes. Il te faut de longues secondes pour vraiment comprendre, qu’il se joue de toi, fais diversion, change de sujet. Tu attrapes ses mains, sauvageonne, les repousses avec violence. « T’es vraiment con », oui vraiment Kenn. Trop con pour seulement voir que le contact n’est pas anodin, qu’il crée en toi un sentiment étrange, remue des souvenirs, ouvre une plaie qui n’en est pas vraiment une. Ça crée surtout une vague de papillon au creux du ventre, un sentiment que tu réfutes aussitôt, parce que tu n’oses pas l’accepter, ne veut surtout pas l’accepter. Parce qu’il n’a pas sa place pour exister, parce que Kenn n’est rien d’autre que le meilleur ami de ton frère, ou le frère de ton ami. Rien d’autre hein ? Tu hurles à ton ventre de cesser, hurle à ton crâne d’arrêter. L’impression de ressentir des sentiments interdit bien que jamais personne ne te l’ai dit, parce qu’il ne peut rien exister entre vous, rien d’autre que de l’amitié. Qu’est-ce qu’il pourrait trouver à une gamine comme toi, loin des bimbos que tu imagines peupler ses nuits. À ton tour tu te penches, la tête entre les mains, les coudes posés sur tes genoux. Tu ferme les yeux une demi-seconde avant de te redresser dans un soupire, de planter tes deux billes noisette dans les siennes. « Il est vraiment dans la merde c’est ça ? », c’est forcément ça. Tu le scrutes, détail son regard, y cherchent des réponses que tu ne sais pas trouver. Tu secoue la tête face à son silence. « Je m’en fous de savoir ce qu’il a foutu, ou dans quelle affaire il traîne... j'finirais par savoir la vérité Kenn, même si c'est pas toi qui me le dis », comme une évidence, ou plutôt une fatalité.
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Message Sujet: Re: cinq jours, (kenn)   cinq jours, (kenn) Empty Lun 18 Mar - 22:05

les doigts, la main, qui caressent le collant noir, tu ressens la chaleur de sa peau s’y diffuser, venant te narguer. il ne te faudrait pas grand chose pour déraper. pour perdre la tête. pour tony. parce qu’elle est pas dégueulasse, tony. elle est belle. excitante. mais un putain de volcan. une fille où le panneau lumineux avec une flèche clignotante vers sa tête te rappelle que tony, c’est pas touche. y a la voix de rico qui résonne dans ton crâne, te met en alerte, t’écorche l’intérieur, même à distance, même dans l’autre monde. et puis, tony. c’est la gamine que t’as vu grandir. la petite-soeur du meilleure amie. celle que tu voyais regarder des telenovellas avec ses copines, crusher sur la star du show. c’était pas la fille pour toi. c’est toujours pas la femme pour toi. et pourtant, il suffit d’un rien dans cette technique de dissuasion. d’une mèche trop proche d’un liquide dangereux qui pourrait t’enflammer. qui te menace alors que t’as les yeux dans les siens. le sourire aux lèvres, prêt à t’en prendre une, à tvoir repousser par la latina. mais c’est pas ça. c’est dans son visage que tu vois son mécontentement, ce sont ses mains qui attrapent les tiennes, les virent de son corps. l’insulte ne te froisse même pas. tu gardes les mains en l’air, comme un mec purement innocent. ça va, jplaisantais bb tony. que tu balances, le sourire maintenant aux coins de tes lèvres, un surnom que tu lui balançais plus jeune quand elle voulait vous suivre avec rico, ton dos que tu penses à aller reposer dans le fond du canapé mais au final, que tu laisses comme ça, presque penché vers elle. c’est peut-être pas la bonne phrase, la bonne plaisanterie a balancé car ça l’a fait passer pour une nana qui t’attire pas, une nana avec qui tu tenterais rien du tout. et avec qui tu tenteras rien du tout ouais, rico serait capable de te maudire du fin fond des enfers. doucement, tu récupères ta bière à côté de ton pied pendant qu’elle pose son visage dans ses mains, s’approche de toi. c’est là que tu le colles ton dos au fond du canapé, quand elle a les yeux fermés, juste pour l’observer. le calme avant la tempête. le silence avant la reprise de l’interrogatoire. putain, elle est presque pire que ces flics qui t’embarquent parfois au commissariat. tony, elle est plus dangereuse pour toi. parce que tu le sais, à elle, tu finiras par lui dire tout. contrairement aux mecs en uniforme, contrairement à la jolie policière. soupir de résignation face à cette réflexion mais aussi par la question qu’elle pose. puis, tes sourcils se froncent face à la menace. parce que pour toi, elle sonne comme, cette phrase. c’est l’ultimatum. soit tu parles, lui donnes quelques trucs comme des restes que l’on donne à un chien, soit elle se met en danger. c’est plus que ça, tony. main que tu passes sur ton crâne rasé. jt’interdis d’aller fourrer ton nez où il faut pas. surtout toute seule. pas sans moi. tu la quittes pas des yeux. j’ai cherché, je l’ai cherché un ptit moment, pris quelques contacts et... c’est sérieux là, tony. ça s'arrête là, je suis désolé.. sincère, tu l'es totalement. résigné, encore plus. y a rien à faire pour rico. et toi aussi, t’étudies tous les sentiments qui passent sur son visage. au moins pour essayer de devenir ce qu’elle peut prévoir comme coups foireux. parce que tu la connais la tony. elle t'écoutera pas. elle en fera qu'à sa tête, au puéril de sa vie. jsais pas à quoi tu penses mais oublie tout de suite. tu la devances, la canette que t'apportes à tes lèvres.
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Message Sujet: Re: cinq jours, (kenn)   cinq jours, (kenn) Empty Sam 6 Avr - 17:05

Tu comprends pas son attitude, t’essaie de déchiffrer les signaux lancés sans jamais arriver a les comprendre. Et ça t’énerve, ça t’agace, tu perds patience. Un peu plus quand il ose jouer avec toi. Mais il ne sait pas Kenn, il ne sait pas tout ce que ça peut détruire, tout ce que ça peut retourner dans tes tripes, dans ton cœur, et ta tête. Est-ce que tu lui diras un jour à Kenn ? Tu sais pas. T'ose pas. Il est le le problème. Tu préfères lui dire qu’il est con, revenir à votre conversation, Rico au centre de l’attention, de la discussion, le centre de ta vie depuis maintenant cinq putains de jours. Il se défend, invoque la plaisanterie, suffisait de pas grand chose pour te briser encore un peu plus, et tu pestes silencieusement, l’insulte dans tes songes muets. Ferme les yeux un instant, essaie de faire le point, d’y voir plus clair dans cette histoire de non-dit, de la vérité qu’il refuse d’avouer, de cracher, pourtant tu la réclames, encore et encore, tu veux savoir et tu sais qu’il sait, qu’il est capable de t’en dire plus sur la disparition de ton frère. Alors pourquoi il ne dit rien ? T’en viens à la conclusion que Rico a vraiment merdé, tu relève la tête vers lui, lui demande clairement. Bien sur que c’est ça, il doit être dans une merde noire, un truc pas vraiment cool, peut-être bien dangereux. Il confirme alors tes suppositions quand il t’interdit clairement d’aller fourrer ton nez dans ces histoires. Il t’interdit. Tu ricanes, depuis quand est-ce qu'il pense être capable de t’interdire de faire des choses ? Qu’est-ce qu'il cherche à faire ? Protéger qui ? Lui ? Rico ? Toi ? Oui, toi probablement. Pourtant tu refuses d’écouter, refuse d’obéir, tu sais déjà pertinemment que tu ne feras pas ce qu’il te conseille. Secoue la tête, et pourtant l’écoute avec attention quand il te raconte. Il a la cherché, lui aussi, de son coté, sans rien te dire surement. Il s’est inquiété lui aussi, a découvert tu ne sais quoi. Des choses sérieuses. Tu comprends pas ce qu’il te dit, ou bien plutôt tu refuses de comprendre, quand il prononce les mots, te dit que c’est terminé, fini, qu’il est désolé. Qu’est-ce qu'il essaie de te dire ? C’est quoi le message . Est-ce que Rico n’est plus ? Est-ce que c’est ce qu’il veut te dire ? Non, bien sur que non, cet impossible n’est ce pas. T’imagine le reste, pas le pire, t’imagine qu’il le protège, le couvre. Évidemment qu’il le couvre. Putain d’enfoiré. Tu rages, la tempête sous tes mèches brunes, tu te lèves déjà, délaissant la bière, fait le tour de la table. Il te dit d’abandonner, encore une fois, d’oublier ce que tu penses. Tu ricanes, agacé, énervé, perdue. Te tourne vers lui, hausse les épaules. « tu vas faire quoi ? l'dire à ma mère ? », tu provoques, joue la gamine infecte que tu sais être parfois. Et elle fera quoi ta mère ? elle t’enfermera chez toi . Tu passeras par la fenêtre, t’attendra qu’elle s’endorme, peu importe tu trouveras le moyen de sortir, d’aller brûler tout new york pour le retrouver. Peu importe. Tu t’approches de la porte d’entrée, une main sur la poignée. « J'suis désolé mais je peux pas me résigner à l’abandonner… je peux pas me contenter d’un « ça s’arrête la » Kenn… », tu l’imites un peu, soupire, « je ferais attention, c’est promis », attention à quoi ? à qui, tu connais même pas tes ennemies, pourtant plus décidé que jamais tu t’apprêtes à partir.
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Message Sujet: Re: cinq jours, (kenn)   cinq jours, (kenn) Empty Ven 19 Avr - 14:28

t’en veux à ton meilleur ami. à cet enfoiré de rico pour s’être mis dans une telle merde. et surtout pour t’avoir entraîné dans ce bordel. t’as pensé à moi ? est-que ce qut’as surtout pensé à ta soeur, enfoiré ? sans doute pas. il a réveillé le lion en cage, la fille la plus têtue qutu connaisses. elle se lève la belle, contourne la table de basse sur laquelle elle était assise. peut-être bien... elle te mettrait au coin tu penses ? rétorque facile, la plaisanterie sur les lèvres, tu t’humectes les lèvres. c’est le sourire qui revient doucement étirer tes lèvres alors que de ce son côté, la latine s’agace. elle piétine, se révolte. tu bouges pas, t’amuses tout en gardant cette même impression qu’elle va te donner du fil à retordre la belle tony. tu le sais, tu le sens, les emmerdes arrivent alors que t’as pas besoin de ça en plus. t’as déjà ce qu’il te faut avec la shower. il y a déjà bien trop de choses à penser. déjà ta tête à protéger, sauver, le regard par dessus l’épaule pour assurer tes arrières. tu n’as absolument pas le temps de t’occuper de tony en plus. et pourtant… tsais que tu vas devoir t’y coller. parce que plus tu l’observes avec son adorable froncement de sourcils, avec sa mine colérique, plus tu sais qu’elle n’abandonnera rien. là est le problème des cruz. c’est ce qui a sans doute coûté la vie à son frère, l'entêtement, la capacité de se foutre dans la merde comme ça. et tony, ta volcanique fonce dedans à pieds joints. mains et pieds liés tu la retrouveras. en vie, morte. si jte retrouve, tony.
cette perspective t’angoisse. elle te fait un truc au coeur. un coup aux tripes. sale putain de gamine. tu l’observes s’avancer vers la porte avec la conviction que ce n’est pas terminé, qu’elle te fera voir de toutes les couleurs, qu’il va falloir que tu fasses quelque chose de plus concret. lui coller au cul ? foutre un des mecs de la shower qui te doit quelque chose derrière ses basques ? te lever, lui interdire de sortir et puis quoi ? la séquestrer ici pour ne pas qu’elle fasse de conneries ?
putain ouais, t’en serais capable. mais tu restes lcul posé sur ton canapé, pour le moment. J'suis désolé mais je peux pas me résigner à l’abandonner… je peux pas me contenter d’un « ça s’arrête la » Kenn… je ferais attention, c’est promis la canette que t’apporte à tes lèvres alors qu’elle s’excuse, t’imite, t’expose clairement ce que tu craignais. tu pourrais lui dire cque tu sais mais sans savoir pourquoi, ça sort pas. l’inquiétude, sans doute, d’amplifier la chose. qu’elle passe à autre chose que des questions, comme la vengeance. t’es pas de taille à tout ça, tony. tu seras tuée avant dtrouver les coupables.
et pour toi, jme ferais tuer avant qu’ils te trouvent.

derrière regard sur elle, sur son corps et elle claque la porte sur elle, te laissant seul  à tes pensées, ton énervement et inquiétude.
connard d'rico.
foutue tony
.
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