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| contre le reste du monde. | |
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| Sujet: contre le reste du monde. Lun 25 Fév - 11:38 |
| toi et moi, contre le reste du monde. drôle de début de soirée pour toi. c’est pas comme d’habitude. t’as pas les mêmes sensations, les mêmes attentes. et pour une fois, le club passe presque au second plan, tellement tu attends. tellement t’es impatiente, de la revoir. ça fait si longtemps que vos chemins s’écartent pour se croiser que très rarement. et aujourd’hui, tu sais que c’est bien différent et cela depuis que tu as reçu son coup de fil plus tôt dans la matinée. cela depuis qu’elle a demandé à ce que vous vous voyiez. tu lui as laissé le temps qu’il fallait. la vie qu’elle désirait tenter d’atteindre depuis son arrivée à new-york, lui assurant que tu serais toujours là pour elle au cas où. comme elle le serait toujours pour toi. comme toujours, c’était elle et toi. serpentine et nannina, les deux gamines aux noms originaux, presque étranges. elle et toi contre le reste du monde... elle est là, arrivée, d'après son message et tu la repères rapidement parmi le monde qu’il y a déjà, assise déjà à une table. bordel, il y a de la bombe en vue ici. que tu balances, arrivant à sa gauche, le sourire malicieux aux lèvres, les yeux complices, les heureux alors que tu les plonges dans les siens. c’est un pur retour aux sources. serpentine, c’est ce que tu avais besoin en ces temps difficiles pour toi. serpentine, c’est le souvenir de ta vie milanaise, c’est le reflet de qui tu étais lorsque tu étais encore pleinement heureuse avec seulement les quelques problèmes d’une adolescente lambda : les nouvelles fringues à la mode, les derniers ragots, le dernier mec canon croisé sur la plazza mercanti, les blogs à gifs bling bling et pourris. serpentine, c’est un bol d’air frais, une guérison sur ton coeur malmené. parce qu’il palpite ton coeur, quand tu la prends dans tes bras, quand t’as un ptit rire en la serrant contre toi, quand tu penses déjà que vos piaillements d’italiennes pleines de vie vont emmerder les autres, quand tu penses qu’avec serpentine à tes côtés, tu te sentiras bien mieux. je suis contente de te voir micetta. tu chuchotes contre ce carré qui ressemble au tien. comme une mère dont tu aurais besoin dans les moments difficiles, vers qui tu te retournerais si tu n’avais pas un blocage avec toutes les personnes de new-york qui ont connu ta souffrance, serpentine, c’est comme une soeur. l’italienne, c’est celle qui te manquait. @serpentine girardi |
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| Sujet: Re: contre le reste du monde. Ven 1 Mar - 16:51 |
| toi et moi, contre le reste du monde. Vagabonder sur les routes du pays. A chercher un moyen de concrétiser ses rêves. Croyant, innocente, aux douces paroles de son nouveau compagnon. Celui avec qui, elle a partagé vie et logement. Qui a choisi de la mettre à la porte, laissant son coeur naïf se déchirer et reviens comme un chat égaré, sur les sentiers de la maison.
Nana. La seule, la vraie. Celle dont elle partage tout depuis toujours. Une amitié sincère. Même bien au delà de l'amitié. Elle n'a pas de mots pour décrire ce qu'elle ressent pour cette âme soeur. Quand elle la retrouve, elle se sent complète. Son meilleur remède. Après avoir affronté ses quelques jours de honte, elle lui demande de la voir. Stressée. Parce qu'elle se sait franchement nulle, d'entretenir ses relations quand un homme entre dans sa vie. En Italie, la famille c'est sacré. Nana ne trahie pas les coutumes et lui répond par la positive. Nous y sommes, le jour J, les retrouvailles au club.
A peine le seuil du l'établissement passé, sa silhouette se démarque. Capable de la reconnaître d'entre mille, son regard est captée, envoûtée par cette beauté. Une enfant qui rentre au bercail. Elle court, lui saute dans les bras, la serrant de toutes ses frêles forces. « Mio amore. » Envie de crier, de pleurer, de rire à s'en étouffer. Une vague d'émotions que de retrouver son pilier. Serpentine pose ses petites mains autour du visage de sa belle et l'embrasse comme une mère poule. « Si tu savais comme tu m'as manqué ! » Elle recule, rompant à contre-coeur leur étreinte, mais garde un contact qui la rassure en lui tenant les mains : « Tu es tellement belle, tu as l'air en forme gattino. » Merde. Elle se mord la lèvre inférieure, réalisant la gaffe énoncée. Non. Elle ne va pas bien, comme toi Serpentine. Avec elle, il n'y a plus besoin de faire semblant. « Perdonami » s'excuse-t-elle à voix basse.
@nana sforza |
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| Sujet: Re: contre le reste du monde. Mer 6 Mar - 18:01 |
| c’est de ça que tu avais besoin. d’un putain de retour aux sources. de ressentir à travers sa présence la sensation rassurante de l’italie. ta terre natale, là où tu étais encore heureuse. qu’une gamine de seize ans à l’époque, ta terre te manquait mais t’as jamais eu l’idée d’y repartir. tu aurais pu après la séparation, la mort de ta fille à la naissance. et peut-être qu’y retourner, y rester aurait changé ta vie. tu n’en sais rien. tu ne sauras jamais car l’idée ne t’es jamais venu à l’esprit, comme si tu te complaisais à rester dans la ville de ta douleur. et c’est le cas. masochiste, tu te plais à souffrir. tu ne veux pas ne plus rien ressentir. tu veux garder au fond de toi le manque, un coeur brisé, éventré. avoir serpentine avec toi, même presque onze ans plus tard, t’apportait un peu de consolation. une dose de fraîcheur dont tu avais besoin. bien plus encore avec les derniers événements qui venaient bousculer ta vie, si ce n’était pas fusillé ta reconstruction. comme des gamines heureuses de se revoir à une rentrée des classes, on ne te reconnaît pas là nana. toi qui es si silencieuse, parfois si stricte. tes bras qui se referment sur elle, des échanges en italien, même ça putain ça te fait du bien, de reparler dans ta langue d’origine. les yeux heureux, presque brillants, tu la regardes la serpentine, la soeur que t’as jamais eu. ton double à la même coupe. alors qu’elle embrasse les joues. toi aussi serp’ ! réellement. la douleur de la séparation il y a onze ans, à ton départ de l’italie, se ressentait toujours. tu n’avais jamais coupé le contact avec elle. à présent face à face, tu souris doucement, balayes de la main son excuse. stronzata, serp. c’était des conneries, il n’y avait pas besoin de ça entre vous deux. pas besoin de faire semblant, de s’inventer une vie idyllique. tu connaissais sa vie. elle connaissait la tienne. c’est moi où t’as piqué ma coiffure ? plaisanterie alors que tu pointes du doigt son carré à frange, comme le tien. c’est toujours la même discussion qui revient entre vous quand vous vous voyez, la même petite blague, à savoir qui a copié l’autre. toi, t’as coupé tes cheveux après la mort de ta fille, après avoir t’être noyée dans ton chagrin, en signe de renouveau, d’une satané reprise en main. ou un semblant de reprise. vous en avez discuté à l’époque, par textos, par internet. et tu ne sais plus bien si serpentine t’a suivi pour d’une certaine manière te soutenir ou si au final, c’était comme une évidence pour vous deux et que ça s’est fait comme ça, pour que même éloignées l’une de l’autre, vous vous ressembliez encore. serpentine, cette femme que l’on avait tant pris pour ta soeur à l’époque. allez viens, suis-moi, j’ai hâte de savoir ce qui t’amènes dans le coin. regard complice alors que tu fais un mouvement de tête sur le côté, t’as pas envie d’aller t’enfermer dans ton bureau alors tu traverses tout le club, montes à l’étage dans le coin vip plus tranquille pour t’installer à une table que t’as gardé pour vous. tu sais pas pourquoi mais t’as l’impression d’avoir une petite idée de son retour. t’espères te tromper mais après tout, ça sera une manière pour toi de l’avoir plus souvent dans le coin. pour toi. qu'est-ce que tu veux boire ? negroni, spritz, un petit bellirini ? tu commences à énumérer vos cocktails italiens que vous aviez l'habitude de prendre en italie à l'époque, fausses cartes d'identité en main. d'habitude tu te contentes de te prendre un bon whisky mais tu sais pas, t'as envie d'italie ce soir. de partir loin de new-york, des emmerdes et de ton chagrin éternel.
@serpentine girardi |
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| Sujet: Re: contre le reste du monde. Sam 16 Mar - 21:15 |
| toi et moi, contre le reste du monde. Être avec elle. C'est se recentrer sur soi, ses origines, la famille. Le corps traversé par une vague de chaleur. Cette sensation aux tripes. Elle se sent de nouveau, pleinement elle-même. Cette sensation, qui pour rien au monde, elle troquerait. Cette joie si vive et diffuse. Balayant d'une traite tout ses problèmes. Cette sensation de béatitude. Cette sensation d'être heureuse. Depuis combien de temps, n'a-t-elle pas ressenti quelque chose d'aussi pur, d'aussi sain ? Elle ne veux plus la quitter. Plus jamais. Elle, son point d'ancrage. Pourquoi cherche-t-elle constamment à prouver son indépendance quand elle peut être complètement elle-même quand elles sont réunies ?
Une remarque sur sa coiffure. Comme une gamine incontrôlable, elle pouffe de rire. Jumelles d'une vie antérieure. Leurs chemins, leurs choix sont toujours reliés et similaires. Déroutant. Serpentine aime à croire que leur destin est lié et tissé d'un même fil. « J'ai rencontré un coiffeur à Vegas. Il m'a dit qu'il s'était occupé de Lady Gaga au début de sa carrière. Alors forcément, je lui ai dis qu'il pouvait faire ce qu'il voulait de moi. » Elle marque un temps. Réalisant la maladresse de sa phrase. Elle secoue sa main et s'empresse de se corriger, afin de rassurer sa sorella del cuore. « De mes cheveux. Non, je t'assure à Vegas j'étais un amour. Sage comme la vergine. » Serpentine. La Vierge. Franchement pas le meilleur exemple pour illustrer sa personnalité. Même si la plupart de ses actions sont ponctuées par la naïveté, elle est bien loin d'être une femme de vertu. Pourtant, l'idée est là. Posée. Illustrant un souvenir. Ses yeux brillent de malice. Puis elle rit se mordant la lèvre inférieure, consciente d'être une petite sotte.
Les filles s'installent au coin vip. Serpentine se déshabille de sa fausse fourrure bordeaux. Dépose son corps confortablement dans le vaste siège. S'enfonce. « Bellini, per favore. » Sa question sonne toujours dans un coin de sa tête. Elle n'y a pas répondu. Pas encore. C'est douloureux. C'est honteux. Peu prête de faire face à ses erreurs. Celles prévenues à maintes reprises. Celles où elle a plongé encore la tête baissée. « Je reviens vivre à New York. » Une bonne nouvelle qui sonne comme l'annonce d'un décès. Alors, elle cherche désespérément à égayer son annonce, se redresse et se penche vers son amie pour lui confier solennellement « Plus jamais je ne veux être loin de toi. » Plus sincère, tu meurs mais pas franchement plus gai. Au contraire. L'aveu sonne comme un cri désespéré. Devant Nana, pas question de jouer un rôle. Ceux qu'elle aime tant revêtir. La honte, puissante et mêlée à la fierté, l'empêche de dire clairement les choses. La raison de son retour. Après l'avoir tant bassiné avec son rêve d'Hollywood. Ça lui crève le coeur. Elle ne peut aller plus loin, pas sans un coup de pouce, pas sans son Bellini.
@nana sforza |
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| Sujet: Re: contre le reste du monde. Ven 22 Mar - 14:22 |
| le regard en arrière, par dessus ton épaule, tu secoues la tête lentement, de gauche à droit. affligeant. bugiarda ! tu ? la vergine ? petit rire mais tout de même assez bruyant, comme à son habitude. c’est le rire communicatif, le rire indiscret, qui trahit souvent ta présence, qui énerve. nana de retour à la maison, le pays italien te caressant à travers ton amie. comment il était ce coiffeur, dis-moi ? petit regard complice, t’y crois pas une seconde. serpentine, c’est toi. nana, t’es serpentine. des années séparées, des vies différentes mais toujours la même base, toujours le même lien qui coule en vous, entre vous. ce n’est pas pour rien que tu l’avais choisi comme amie et qu’elle en avait fait de même. serpentine, c’était ton double. c’était toi, construite d’une autre manière. mais dans, apparemment le même genre de vie merdique que toi. et c’est pour ça que t’avais besoin d’elle. elle était multiple la sensation à ses côtés. rassurante, comme si tu étais de retour à la maison. réconfortante, comme si tu ne te sentais presque plus seule. tu sais que tu ne l’as jamais vraiment été. ta famille, tes quelques vrais amis, nevaeh, keziah, ils étaient là. mais comme flottant à tes côtés sans voir la partie submergée de l'iceberg. serpentine, elle, ta serpentine, elle savait tout. tout de toi. toute ta tristesse et ta mélancolie. toute ta colère et ta rage. toute la noirceur de ton âme et de ton coeur. toute ton histoire. elle qui aurait dû être la marraine d’un bébé d’une seule mère, un père l’ayant abandonné, rejeté bien trop tôt. comme tu savais tout d’elle. de ses déceptions à ses rêves de gloire, jusqu’à son retour à new-york. ici, près de toi. confidences sur son retour. t’es presque brossée dans le sens du poil, dans une stratégie que tu connais très bien, même si t’es certaine que c’est la vérité. cette stratégie, c’est la même que la tienne. détourner les sujets, quand ça concerne quelque chose qui te touche. mooonh. tu sais y faire toi, n’est-ce pas ? doigt pointé sur elle, tu souris en venant caler ton dos sur le dossier. qu’est-ce que tu disais. serpentine et toi, vous êtes pareilles. là est le plus gros du problème. autant pour elle que pour toi. car, des livres ouverts, vous êtes l’une pour l’autre. c’est difficile de cacher la vérité, compliqué de garder les différents masques confectionnés et perfectionnés au fil des années pour vous protéger, pour rassurer les autres, pour montrer à quel point vous êtes fortes. alors que vous ne l’êtes pas. derrière vos sourires et vos rires, elles sont là les déchirures, les espérances brisées. toutes deux différentes, de domaines différents. ça n’a pas fonctionné hein ? le rêve de gloire américain, l’attraction d’hollywood. qu’un amas de conneries. simple question posée alors qu’un de tes serveurs posent devant vous vos commandes. pas de jugement dan cette phrase, même pas d’intonation d’un je te l’avais dit. parce qu’il y a tellement de choses que tu as faites dans ta vie qui se sont soldées par des échecs et où on te l’a envoyé cette phrase. même toi à toi-même. après tout, il te l’avait dit, qu’il était ce genre de mec. on te l'avait dit, que tu n'étais pas faite pour être mère.
@serpentine girardi |
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| Sujet: Re: contre le reste du monde. Ven 22 Mar - 16:05 |
| toi et moi, contre le reste du monde. Ce coiffeur ? Une bombe. Au yeux de l'italienne. Mais elle a un sérieux doute vis à vis de son attirance pour les femmes. Entre eux, une complicité basée sur la beauté et le superficiel. Il est magicien et fait des miracles. Elle voulait le garder près d'elle, pour toujours. Lui, capable de la rendre plus belle avec un rien. Un véritable regain de confiance en soi. « Il était... Trop beau pour être vrai et... Je pense qu'il aimait les hommes. De toute façon, il est un peu jeune pour me plaire. Tu sais bien, enfin tu connais mes goûts. » Ce n'est pas un secret. Son attirance pour les hommes plus âgés. Une préférence liée à l'absence de son père, figure solide et rassurante, sur laquelle s'appuyer.
Leurs boissons arrivent au moment le plus juste. Juste après la question de Nana. Cette question tranchante. Trop brutale. Elle aurait aimé attendre un peu. Une sensation de trop tôt. De ne pas être prête. Pourquoi ne pas attendre et faire durer leur moment acidulé ? Entre elles, ça a toujours été comme ça. Droit au but. Sans chichi. Serpentine fixe son verre. Le regard noyé par les bulles. Qui montent et explosent une fois au sommet. Son coeur se serre. Se sentant comme une de ses sphères dorées. Fragile et éphémère. Elle cherche à avaler sa salive mais sa gorge est nouée. Alors elle secoue la tête. Lentement. De gauche, à droite et porte sa boisson aux lèvres. Lève son verre pour y faire pénétrer le nectar qu'il contient afin qu'il se diffuse dans son corps. « Il m'a mise à la porte. Je suis à la rue depuis quelques jours » confesse-t-elle d'une voix à peine audible. Nana évoque peut être d'autres choses. Comme le fameux rêve hollywoodien. Elle ne sait plus. Perdue. Bien qu'au final, tout soit lié.
Elle cligne des yeux. Plusieurs fois. Pour se reconnecter au présent. Prend de nouveau une gorgée de son bellini et se tourne vers sa moitié « Et toi ? Comment tu fais pour tenir le coup ? » Serpentine fait l'autruche, n'ayant pas envie de parler d'elle. Pas tout de suite. Pour une fois, elle ne veut pas être au coeur de l'attention. Nana a semble toujours être la plus forte. Capable de faire face à n'importe quelle situation. Et puis, elle semble bien plus raisonnée. Après tout, c'est elle qui lui avait dit. Dit que tout ça n'était peu être pas le meilleur chemin à suivre. @nana sforza |
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| Sujet: Re: contre le reste du monde. Lun 1 Avr - 22:21 |
| vos goûts pour les hommes ? toute une histoire. c’est vrai que t’as toujours aimé les padre à l’expérience. petit regard complice, tu ris doucement. ou pas du tout. nana, tout le monde connaît ton rire. tout le monde le reconnaît. il est fort, insupporte ou fait rire. tu te rappelles de votre jeunesse en italie. du goût de ta meilleure amie pour les hommes plus âgés. là, toutes les deux assises sur le rebord de la statue équestre sur la piazza del duomo, vos regards s’attardaient sur les hommes. les jeunes pour toi. les plus vieux pour elle. cependant, y avait pas à dire, ils ont toujours été canons ces mecs dans le collimateur de ton amie. vu que tu prends de l’âge, tu vas jusqu’au déambulateur maintenant ? ça vanne, rigole sans être méchante, ça sourit plus que de raison. ça sourit d’un putain de sourire qui te fait du bien. d’un sourire qui se lie directement au coeur. d’un sourire que tu n’as eu que très rarement ces derniers temps. c’est le sourire d’italie. le bonheur de milan. un bien fou. une putain de sensation. serpentine, ne me laisse plus jamais seule. franges brunes l’une en face de l’autre, yeux dans les yeux sur une des table de ton club, tu trinques avec la beauté italienne, à son retour, à vous, ton verre que tu viens cogner contre le sien sans un mot pendant qu’elle explique pourquoi elle est là. sans grande surprise sa révélation. rien n’a réellement changé. lregard de l’italienne sur le verre, sa tête qui secoue son carré de gauche à droite, t’as un pincement au coeur pour elle quand elle avale une gorgée de son cocktail. sérieux ? figlio di puttana. les sourcils qui se froncent, pas étonnée par ce genre de comportement, ce n’est absolument pas pour ça que ça ne te fait rien, même si ce n’est pas le genre de réponse que tu attendais. ce sont les rêves hollywoodiens brisés que tu croyais voir apparaître sur la table. et c’est seulement maintenant que tu me dis ça ? t’aurais pu me le dire plus tôt. elles sont où tes affaires ? presque comme si tu la réprimendes, tu portes ton verre à tes lèvres, réfléchissant déjà à la place que tu vas lui faire dans ton appartement que c’est sa question qui te fait sortir de tes pensées. c’est la question que tu ne voulais pas, celle dont tu savais qu’elle viendrait sur la table. la grimace aux lèvres, le sourire en coin sans joie, tu viens poser ton dos au fond de ton dossier. comme d’habitude, en faisant de ma vie une mascarade. jsouris aux gens alors que j’ai envie de chialer. jris avec les gens alors que j’ai envie d’hurler. jparle avec eux alors que j’ai envie qu’on me laisse tranquille à me bourrer la gueule dans un coin dmon bureau avec ma bouteille de whisky. mais je me lève chaque jour pour faire semblant. confession terminée dans un ricanement, tu sais que t’as pas besoin de mentir avec serpentine. un mensonge pour dire que tu vas bien et elle ne t’aurait pas cru. c'est pas ça entre vous, parce que serpentine elle connaît tout de toi. tes moindres secrets, tes moindres démons. mais quand t’y penses, faire semblant, c’est peut-être ça qui te tenir le coup, te maintenir en vie.
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| Sujet: Re: contre le reste du monde. |
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