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| Le hasard fait bien les choses. (Hardin) | |
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| Sujet: Re: Le hasard fait bien les choses. (Hardin) Lun 18 Fév - 23:59 |
| Tu te demandes ce qu’il t’a pris. Rester la, à ses côtés, ce n’est pas forcément la meilleure chose à faire. Ce n’est même pas conseillé a vrai dire, pas dans ton état et pas aux vues de vos relations actuelles. Il te rend faible, encore plus que tu ne l’es déjà par le simple fait de penser à lui chaque jour, à chaque minute de ta vie. Faut dire que cette petite bouille d’a peine deux ans ressemble comme deux gouttes d’eau à son père. Tu te demandes d’ailleurs si ça va changer avec le temps. Si ses cheveux vont foncer, si ses traits vont s’affiner, s’il héritera de toi. Hormis tes lèvres, ton sourire, il ressemble exclusivement à Hardin et ça te rend dingue. Alors l’avoir en face de toi ce soir te met dans tous tes états. Il te donne envie de lui sauter dessus avec son petit sourire en coin et ses idées perverses. L’alcool fait des dégâts, surtout chez toi. Tu sais que tu pourrais faire une connerie. Quelque chose qu’il finira par regretter par la suite. Pas toi, c’est certain. Parce que tu l’aimes. Parce qu’il ne peut pas te décevoir. C’est toi qui le fera. En lui avouant la vérité après tant de temps.
Alors quand il te parle indirectement de tes erreurs. Quand il te fait part du fait que non, aucune fille ne l’intéresse parce qu’il a assez donné. Il a donné pour que tu l’envoies balader sans aucune raison valable. Quand il t’annonce qu’il couche avec quelques filles de temps en temps mais qu’il n’y aura jamais plus rien de sérieux, tu te sens coupable. Tout est ta faute. Tu décides donc de prendre la fuite. Parce que tu sais bien le faire. Tu termines d’un verre d’une seule traite et tu le laisses en plan une fois de plus. Sauf que cette fois-ci, il ne te laisse pas partir. Il te rattrape par le bras et t’obliges a le confronter.
Il t’engueule. Sa voix prend le dessus sur la musique. Les regards se tournent vers vous. Et merde, il a pas compris Hardin. Tu lui as laissé croire que tout était de sa faute. Tu avais secrètement espéré qu’il t’en voulait pendant toutes ses années. Sauf qu’en réalité, il culpabilisait de ne pas avoir fait les choses bien. Il ne se pensait à la hauteur. Tu te sens on ne peut plus coupable à cet instant. Tu te rends compte que tu as réellement gâché sa vie. Il devrait t’en vouloir, te détester mais il accepte de passer quelques minutes avec toi. Et pour combler le tout, ses lèvres viennent s’écraser contre les tiennes. Un frisson te parcourt le corps. Des papillons se forment dans le bas du ventre. Sa main contre ta hanche te rend complètement folle. Tu prolonges le baiser aussi longtemps que possible. Et lorsque ce dernier se termine, lorsqu’il finit par rompre ce moment magique dans lequel tu étais réellement absorbé, tu n’arrives à t’en remettre. Il te parle mais tu n’écoutes même plus ce qu’il a te dire. Tu revis la scène encore et encore. Tu le laisses s’échapper. T’es figée sur place. Les gens autour de toi dansent et te bousculent. Toi, tu mets plusieurs minutes avant que tes pieds ne regagnent la terre ferme. Ta main se porte à tes lèvres comme pour mémoriser le goût des siennes. Tu souris bêtement avant de te reprendre.
Tu ne peux tout de même pas le laisser partir de la sorte. Tu te précipites dehors sans prendre le temps de passer par les vestiaires pour récupérer ta veste. T’en as rien à foutre, c’est pas ce qui compte. Tu n’y penses pas. Tu ne penses pas non plus au vent qui vient te gifler lorsque tu atterris dehors. Tu balayes l’horizon du regard à la recherche de ton ex. Tu mets peu de temps avant de reconnaître sa chevelure. Et tu t’élancer à sa rencontre. Tu devrais sûrement lui donner des explications, discutais avec lui de ce qu’il vient de se passer mais à la place, tu prends son visage entre tes mains, tu te hisses sur la pointe des pieds et à ton tour, tu l’embrasses. Tu ne veux plus le quitter. Tu ne veux pas rompre le contact. Pourtant, tu le fais quelques secondes à peine. Juste pour reprendre ton souffle et glisser quelques mots : T’es trop bien pour moi Hardin, tu l’as toujours été. Et c’est sûrement pour cette raison que tu devrais le laisser partir mais, tu ne peux pas. Tu ne veux pas le voir avec une autre. Tu ne veux pas l’imaginer rentrer dans cette boîte et embrasser la première venue voire, qu’il finisse dans ses draps. Non, tu le veux pour toi toute seule et c’est bien pour cette raison que t’es lèvres retrouvent les siennes encore une fois. Toujours avec plus d’envie et de passion. |
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| Sujet: Re: Le hasard fait bien les choses. (Hardin) Mar 19 Fév - 0:36 |
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Tu regardes ta main pendant quelques secondes avant de mettre de nouveau un coup, puis un second dans le mur. Tu ‘exploses littéralement les phalanges sur les briques froides de la boîte. Tu t’en fous, la douleur ça te fait presque sentir plus vivant que tu ne pourrais l’être. Le vent froid et parcours le dos, la nuque et balaye tes cheveux. Tu sens le regard de quelques inconnus qui passent dans ton dos et qui semble inquiété par ton comportement, mais ton regard suffit à les faire fuir. Tu n’as pas envie de parler, tu n’as pas envie qu’on viennent te dérange, pas maintenant non. Tu n’as envie de rien, tu veux extériorise tout ça. Tu en as besoin. Tu te sens tellement con, tu te sens tellement impuissant face à tout ça. Tu as tout gâcher c’est une évidence et tu cherches toujours l’erreur que tu as commis à l’époque. Tu ne sais pas ce que tu as fais pour qu’elle finisse par partir, tu aimerais seulement comprendre. Mais d’un côté tu as également peur de la vérité. Et si elle en avait eu marre de toi, de ton caractère à la con, de tes colères, de ta jalousie, de ta violence ? Tu n’as jamais été le plus doux des hommes. Tu n’es pas le plus calme. Tu ne sais pas, tu ne sais plus ! Tu tapes alors encore et cette fois tu entends légèrement craquer, tu grimaces et regarde tes doigts brièvement, ouais tu t’es bien défoncer la main.
Un soupire s’envole d’entre tes lèvres, tu sens que tu es sur le point d’exploser. Heureusement personne ne te voit ainsi, enfin c’est ce que tu crois pendant un court instant. Soudain, cette même femme, celle qui t’a brisé le coeur, celle qui arrive à te mettre en miette en un instant sort. Tu ne sais pas si c’est une bonne idée, pas dans cette situation. Tu es trop énervé pour perdre ton temps à essayer tant bien que mal de comprendre et de recoller les morceaux. Pourtant, elle s’approche, l’air essoufflé. Tu n’as pas le temps de réfléchir ou de bouger, elle te saute littéralement dessus en posant ses lèvres de nouveau sur les tiennes. Au départ tu es presque hésitant, tu ne sais pas quoi faire. Dois-tu répondre au baiser ? Est-ce une bonne idée ? Pourtant tu l’as embrassé il y a tout juste quelques minutes. Merde ! Elle parle, mais tes oreilles bourdonnent, tu n’écoutes pas. Tu attrapes son visage entre tes mains l’embrassant de plus belle. Sauf que ce n’est pas un doux baiser, ce n’est pas un baiser volé.
Tu la plaques contre le même mur de cette boîte, passant une main sur hanche, tu la serres. Comme ci tu avais peur. Peur qu’elle s’envole, ou peur que tout ça ne soit qu’un misérable rêve ! Ta langue vient danser avec la sienne. Tu fais passer cette frustration depuis le temps, tout ce qui n’a jamais sus revivre avec une autre depuis son départ. Passion, fougue, mais colère passe au travers de ton baiser. Tu relâches un instant ses lèvres en posant ton front contre le sien, tes yeux fermés. Ta main pique et c’est ce qui te ramène à la réalité. Non, ce n’est pas un rêve. Elle est bien là devant toi. Tu rouvres les yeux et la regarde, tu ne dis rien. Que dire ? Tu n’as pas de mot, et tu ne veux pas que cet instant s’arrête.
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| Sujet: Re: Le hasard fait bien les choses. (Hardin) Mar 19 Fév - 1:01 |
| Un petit démon dans un corps d’ange. Voilà ce que tu es. Tu ne réfléchis pas, tu agis. Ce soir, tu devrais te comporter autrement parce que tout ton avenir en dépend. Celui d’Hardin en dépend. Et pourtant, ce n’est pas ce que tu fais. Tu fonces droit dans le tas.
Tu quittes la boîte pour gagner ses extérieurs et tu balayes rapidement la rue pour trouver celui que tu cherches. Forcément, ton regard ne met pas longtemps à trouver le beau blond. Tu t’élances à sa rencontre et tu n’as pas le temps de dire quoique ce soit. Ton corps agit, parle pour toi et fait ce dont tu as tant envie. Tu l’embrasses à nouveau, parce que le baiser de toute à l’heure ne t’a pas suffit. C’était comme... un apéro sans alcool. Un dîner aux chandelles mais, sans bougies. Un gâteau au chocolat sans cerise sur le dessus. Bref, t’en veux toujours plus et c’est bien pour cela que, malgré tes explications, tu ne quittes ses lèvres. Tu veux sentir ses mains contre ton corps et son souffle contre ta peau. Ce baiser n’est pas tendre, pas doux mais très intense. Le genre de baiser qui coupe le souffle, qui te donne envie d’aller plus loin.
Tu ne sais pas s’il t’a écouté. Il semblerait que lui non plus n’est pas envie de réfléchir. Il te plaque contre le mur, presse un peu plus ta hanche. Tu te retrouves prisonnière de son emprise mais, ça te plaît. Ça t’a toujours plus. De la passion. De la colère. De l’envie. Du désir. Trop de sentiments à la fois positifs et négatifs. Une drôle de sensation qui te fait sentir bien. Ta langue s’élance dans une danse endiablée avec la sienne. Tu tachycardes. Tu ne ressens même plus la fraîcheur de la nuit. Non, t’as chaud. Tu meurs de chaud. Il lâche tes lèvres, pose son front contre le sien sans pour autant réduire la distance entre vous. Ses yeux se ferment et tu attrapes sa main comme pour le forcer à te regarder. Tu souris bêtement, à bout de souffle. Un court silence s’installe. Tu profites du moment pour garder en mémoire cette scène. Tu te bouffes la lèvre en le dévorant du regard et puis, tes yeux se perdent sur sa main blessée. Forcément. Tu la prends pour observer les dégâts. C’est une bonne raison pour finir la soirée ailleurs... Bah ouais, t’as aucune envie de rester ici, sous le regard de tous ces inconnus. Et tu sais que tu ne tiendras pas longtemps avant de lui sauter de nouveau dessus. |
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| Sujet: Re: Le hasard fait bien les choses. (Hardin) Mar 19 Fév - 1:14 |
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Cette sensation que tu retrouves comme si elle n’était jamais partie. Le goût, la chaleur, la sensation de ses lèvres sur les tiennes. Tu en es fou tout simplement ! Oui, ça t’a manqué et tu ne sais pas comment tu as fais pour tenir jusqu’à là sans ça. Adriana est devenue ta drogue à partir du moment où vous avez commencé à vous fréquenter. Pourtant, tu sais que cette relation n’est pas saine, enfin elle ne l’est plus. Vous risquez, toi, elle ou vous deux, exploser et vous faire encore bien plus de mal que prévu. Mais tu t’en fou, tu profites de cet instant comme s’il était la dernière ! Après tout, il l’est peut-être. Tu ne sais pas de quoi est fait demain. Tu ne sais pas ce qui t’attends au prochain lever du jour. Alors tu l’embrasses, coincer contre ce mur et ton torse. Vos respirations sont rapides et il fait chaud. Tu as l’impression d’être en plein soleil et pourtant non, vous êtes juste en plein milieu de la nuit avec un vent frais. Mais tu ne le ressens pas.
Tu finis par la relâcher, du moins juste les lèvres. Tu la regardes au bout d’un temps. Pourtant tu ne souris pas, tu semble si sérieux. Tu es pensif, tu ne sais pas si c’est une bonne idée de poursuivre cette soirée de cette façon, vous allez le regretter. Mais merde toi tu en veux plus ! Tu veux pas juste une embrassade dans la rue après une dispute pour que tout soit ensuite effacé et oublié. Tu la veux entière entre tes mains, tu veux revivre cette passion, une nouvelle nuit de folie que vous aviez l’habitude d’avoir l’un et l’autre. Tu veux revivre tous ses instants, encore une fois. La jeune femme attrape soudainement ta main qui saigne, non, elle pisse le sang. Tu n’y as pas été de main morte en tapant dans le mur de la boite, pourtant tu n’y prêtes pas attention. Pourtant elle prend cette main comme excuse pour partir. Sourire narquois sur les lèvres, tu passes ta seconde main sur sa joue, sous son menton que tu approches doucement. Tu poses un infime baiser sur sa mâchoire, sur le bout de ses lèvres, puis tu descend dans sa nuque. Tu veux lui montrer que tu connais toujours ses points faibles. Tu veux la provoquer ici même. Tu continues ton petit jeu en remontant tes lèvres vers son oreille.
Soudain tu t’écartes, toujours ce sourire moqueur sur les lèvres. La tirant vers toi tu murmures simplement. “ Tu as raison, partons d’ici avant que je ne finisses par te dévorer ici.” Cette fois, tu n’aies pas le simple petit Hardin tout tranquille, tu n’es pas le petit Hardin sage, mais bagarreur. Non, là tu la veux toute entière. L’attirant jusqu’à ta voiture, tu sais pas trop si ta main te permets de conduire, mais tu vas essayer ! Lui ouvrant la porte passager, tu passes rapidement du côté conducteur. Ni une, ni deux, vous voilà sur la route en direction de ton appartement. Tu poses tes yeux un instant sur la jeune femme et une de tes mains glissent le long de ses cuisses. Tu as cette impression de revenir en arrière et cette douleur, le bruit de casse que tu ressens à l’intérieur de toi te rappelles aussi qu’elle t'a jeté une première fois. Peut-être le fera t-elle une seconde fois ? Tu chasses rapidement ses pensés et tu accélères. Tu veux arriver et mettre un pied chez toi.
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| Sujet: Re: Le hasard fait bien les choses. (Hardin) Mar 19 Fév - 1:43 |
| C’est torride dans le coin. Le regard des passants ne se fait plus insistant mais, gênant, forcément. Ils détournent tous le regard d’un air malaisant et toi, t’as trop chaud. Tu sens le rouge te monter aux joues. C’est l’alcool mélangé à l’effet Hardin. Il te rend dingue. Tu perds pieds. T’es a des années lumières de la réalité et tu te fous de tout dorénavant. Tu t’en fiches de savoir si c’est une bonne ou une mauvaise idée. Et tant pis si vous le regrettez demain. T’as envie de revivre votre passé juste une nuit. T’as envie de retrouver ses bras, ses caresses et son envie de tout contrôler. T’as envie qu’il te retourne le cerveau, qu’il te fasse oublier. Tu effaces tes doutes, tu lui proposes de quitter le coin, ton regard hypnosé par le sien bien que tu t’inquiètes pour sa main. En temps habituel, tu aurais sans doute insisté pour l’emmener à l’hôpital. Mais la, t’es pas apte à conduire et t’as pas envie de le partager avec qui que ce soit. Tu le veux juste pour toi. Et il semblait que la réciproque soit vraie. Coincée entre le mur et son torse, tu te tortilles alors qu’il glisse ses lèvres contre ta mâchoire puis, ta nuque. Tu sens son souffle contre ta peau. Cette sensation te fait frissonner. Hardin... Tu le supplies d’arrêter. C’est de la torture. De la frustration à l’état pur. En y réfléchissant, ça fait un bail que tu ne t’es pas envoyée en l’air. Encore moins avec quelqu’un que tu aimes réellement. Ouais la dernière fois, c’était avec Hardin. C’est vrai qu’entre temps, t’es tombée sur plus doux, plus attentionnée mais, c’est pas ce que tu aimes. Tu le repousses alors qu’il murmure quelques mots à tes lèvres. C’est moi qui vais te bouffer ouais. Tu secoues la tête pour appuyer tes propos, sourire aux lèvres.
Tu le suis jusqu’à sa voiture et ne rechignes pas parce qu’il a bu et qu’il prend le volant. T’es trop perturbée et bien loin de penser à tout cela. T’es carrément pas dans ton état de sobriété habituel et t’as pas envie d’être modeste. Il pose sa main contre ta cuisse, te regardes quelques secondes. Hey, regardes la route ! Je suis trop jeune pour mourir. Tu rigoles, poussant sa main pour t’approcher davantage de lui. Tu déposes un baiser sur sa joue, glisses jusqu’à son oreille alors que ta main se perd contre sa cuisse à ton tour. Tu fais pression alors que tes dents viennent titiller le lobe de son oreille. Et je veux pas mourir avant d’avoir eu le temps de faire quoique ce soit... Que tu chuchotes fièrement et impatiemment. |
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