sweet tenderness (lila)

sweet tenderness

lila & amos

Fiévreux. Les mains qui ne savent plus où la caresser, qui ne savent plus où la toucher. Pourtant tu la connais si bien, par cœur, des recoins que tu as toi-même découverts, conquérant de son corps, jamais de son cœur. Est-ce qu’elle t’aime Lila ? Est-ce qu’elle éprouve le moindre sentiment pour toi ? Est-ce qu’elle t’aime plus que toi tu ne l'aime ? Tu te vautres dans la luxure de l’instant, oublient les questions de sentiment, d’amour inavoué, d’amour qu’elle ne pourra de toute façon jamais avouer. Parce que c’est ton frère qui lui passera la corde au cou, l’anneau au doigt, c’est son nom qu’elle portera, même si proche du tien ce n’est pas à toi qu’elle dira oui. Tu t’accroches fort à sa peau, ta bouche qui se perd contre l’intérieur de sa cuisse, la goûte un peu sans jamais la lâcher du regard. Tu t’accroches un peu plus pour faire disparaître tes dernières pensées, tout oublier pour vivre avec elle, ce moment-là, cette nuit là. Rien que toi et elle. Elle te fait trembler Lila, te fait vibrer sous ses doigts qui se perdent contre ta nuque, tes cheveux, quand elle enserre ta taille de ses jambes pour te retourner, prendre possession de ton corps. Tu détestes ça au fond, qu’elle prenne le pouvoir sur toi, même dans cette position-là, même quand c’est un corps à moitié nu qu’elle frotte contre ton bassin, même si c’est une vue époustouflante qu’elle te sert sur un plateau. Tu détestes ça, et pourtant tu la laisse faire, caresse ses hanches de tes doigts experts, descend un peu contre ses cuisses alors qu’elle se cambre, déboutonne tes boutons un à un, découvre ton torse sous ses lèvres, sous sa bouche, sa langue. Tu soupires, la respiration qui s’accélèrent, devient plus bestiale, plus rauque. Elle souffle Lila, des mots doux qui sont comme des caresses à tes oreilles. Elle souffle que tu lui as manqué, tellement manqué. Et tu te redresses un peu, le corps plié, t’assois-en la gardant sur tes genoux, une main au creux de ses reins, l’autre qui vient chercher sa nuque pour l’embrasser, la serrer contre toi. Une main qui remonte sur sa peau de soie, doucement, jusqu’à venir décrocher son soutien-gorge, libérer sa poitrine, la peau fine qui se tend sous tes doigts experts. Des caresses du bout des phalanges, des baisers que tu viens glisser un peu plus bas, ses yeux que tu retrouves le temps d’un instant. « Je partirai plus », tu souffles une promesse, une menace, celle qui promet de toujours être là, de ne plus partir, de ne plus la laisser. De ne plus jamais t’éloigné. Des baisers le long de son cou, ta main qui descend plus bas, se fraye un chemin entre vos bassins, s’introduit sous la lingerie, caresse le jardin secret, descend jusqu’à atteindre le bouton plaisir, retrouver ses lèvres, capturer chacun de se soupire, sentir tout son corps se cambrer, trembler sous tes doigts. C’est encore toi qui la contrôle Amos, et ça te satisfait.

il t’enivrait. son parfum, son odeur. tu l’aimais indéniablement. d’une autre façon que tu aimais dom. tu soupirais en embrassant son torse lentement, et il se redressait. tu plongeais ton regard dans le sien en caressant son épaule et tu répondais à son baiser avec ferveur. tu gémissais contre ses lèvres en fermant les yeux et tu le laissais faire, quand il glissait une main contre ta poitrine pour la libérer de ta dentelle. tu bougeais un peu les bras pour l’aider à retirer ta lingerie et tu soupirais en plongeant à nouveau ton regard dans le sien, plus fébrile, alors que ses caresses tendaient ta poitrine contre son torse. un long frisson parcourait ta colonne vertébrale et tu soupirais en levant la tête vers le ciel, en le sentant glisser ses lèvres sur ls monts de ta poitrine et tu soupirais en fermant les yeux, trop fébrile de le sentir. sentir sa peau contre la tienne, son intimité qui se tendait sous la tienne. sa chaleur, sa bestialité, sa passion. tu soupirais alors qu’il te murmurait une promesse et tu plongeais ton regard dans le sien un instant. « t’as pas intérêt. » tu murmurais en appréciant ses baisers dans ton cou. toi aussi, tu pouvais menacer. toi aussi, tu pouvais lui montrer que tu avais un minimum de contrôle dans la situation. alors qu’en réalité, tu étais totalement dépassée par la situation. tu gémissais en sentant sa main se frayer un chemin jusqu’à ton intimité et tu te cambrais, ne te retenant pas vraiment de soupirer de plaisir. tu l’avais attendu si longtemps. pendant des mois. le désir était là, ardent, ne demandant qu’à exploser. il caressait ton clitoris et vos bouches se retrouvaient, avides l’une de l’autre. tu te faisais plus bestiale, plus impatiente. tu avais envie qu’il te prenne, qu’il te possède. « oh amos… » tu murmurais en bougeant ton bassin contre le sien, caressant son torse chaudement en l’embrassant longuement, ta langue dansant avec la sienne. « j’ai tellement envie de toi. » tu murmurais contre ses lèvres en les effleurant, soupirant plus fort en glissant ta main dans tes cheveux.

sweet tenderness

lila & amos

elle t’appartient. qu’elle le veuille ou non, c’est ton nom que tu as gravé sur sa peau, sur son coeur, sur son âme. qu’elle dise oui, ou non, à l’homme qu’elle prétend aimer plus que toi, c’est à toi qu’elle reviendra. parce que tu laisseras jamais le contraire arriver, parce que tu la laisseras jamais partir si loin de toi, s’enfuir pour te fuir, s’enfuir pour vivre avec un autre. un autre. un autre qui n’est autre que ton frère. l’idée te rend malade, percute ton crâne, inlassablement. tu veux contrôler son destin, contrôler chacun de ses désirs, être au centre de son monde. ou mieux, être son monde, son univers, qu’elle n’ait des yeux que pour toi, qu’elle ne soit qu’a toi. T’es prêt à tout pour ça, tu laisseras pas le mariage avoir lieu, tu feras tout ton possible pour la dissuader de faire ça, tout possible pour qu’il n’existe pas. et jalousement ce soir, c’est contre ton corps que tu l’enfermes, ta main s’activant sous sa lingerie, créant le feu au fond de son ventre, provoquant chacun de ses souffles. tu la sent trembler sous tes doigts, la sent fébrile, elle s’accroche à ta nuque, laisse une main dans tes cheveux, marque son souffle sur tes lèvres. elle souffle Lila, souffle encore, souffle qu’elle te veut toi, qu’elle a envie de toi. de toi. pas d’un autre. pas de Dom. non de toi Amos. et c’est ce qui remue tes tripes, te donne envie de la posséder un peu plus, de profiter de son corps, les courbe qu’elle te tend, divine tentatrice qui remue sur ton bassin. elle te réclame. tu la connais par coeur Lila. la pratique par coeur. la retourne d’un geste sûr, ton corps plongeant sur le sien. des baisers sur sa peau nue, sur ses seins tendus, son parfum enivrant. tu glisses la lingerie sur ses cuisses, délicatement, découvre à nouveau son corps nu, caresse du bout des doigts la peau frissonnante. tu te souviens de chaque partie de son corps, de l’odeur de sa peau, du gout de ses lèvres, pas mécontent tout de même de les retrouver, de la voir là, allongé dans ton lit. tu voudrais qu’elle y reste, toute la nuit, toute la vie, pour toujours, qu’elle parfume ton appartement, tes draps de son âme. elle le sait pourtant Lila, le sait qu’elle pourrait être celle qui éliminerait toutes les autres, celle qui resterait pour toujours, prendrait place dans ta vie. pourquoi elle t’a pas dit oui, pourquoi ? tu ne veux plus y penser, dépose des multitudes de baiser dans son cou, tu fais sauter tes derniers vêtements, te débarrasse de l’inconfort du tissu. ta bouche cherche sa nuque, la trouve pour y déposer quelques marques de lèvres, tes mains cherchent les siennes, les trouve pour entourer ses poignées de tes doigts, les faire prisonnier de ton corps alors que ton bassin avance, la pénètre, fait ressortir en toi tout ce qu’il y a de plus bestiale. des mouvements certains, ton souffle rauque contre sa peau, et là sous tes doigts, son coeur battant.