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 sweet tenderness (lila)

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Message Sujet: sweet tenderness (lila)    sweet tenderness (lila)  Empty Sam 2 Fév - 10:46

sweet tenderness

lila & amos


T’aurais pu faire la liste de tout ce qui t’avais manqué pendant cette année. New York, Manhattan, le Queens, ton beau loft et ton train de vie. Les longues soirées de débauche, d’alcool et de filles que tu partages avec Harald, et ces moments, ces doux moments que tu n’offres qu’à elle. Parce que la vérité est là, la triste vérité, la moche vérité, celle qui dit qu’elle t’a manqué bien plus que ton propre frère, ton propre sang. Trahison familiale, tu t’en veux déjà de ne penser qu’à elle. Tu t’en veux déjà de l’imaginer dans tes bras, son corps nu, ses yeux de biche qui ne verrait que toi, sa bouche sur ta peau. Bien sur que tu penses à vos retrouvailles, bien sur, t’y pense même tous les jours, tous ces putains de jours qui te séparent d’elle, depuis la dernière fois que t’a croisé son âme. Tu te rappelles du long week-end à Rome, un plan parfait pour la retrouver, pour l’aimer à quelques centaines de kilomètres de ton petit frère. Le plan parfait pour quelques jours baigné d’amour et de soleil, loin de tout, de toutes ces questions éthique, moral, de toutes ces questions que tu te poses trop souvent. Bien plus en ce moment. Bien plus depuis que tu sais qu’elle sera bientôt la femme de ton frère. Femme. Le même nom, lié par les liens sacré du mariage. Petit, tu n'aurais jamais parié sur le fait que Domenico se marierait avant toi. Et surtout pas avec elle. Tu sais pas à qui tu’en veux le plus, ton idiot de frère pour lui avoir demandé de l’épouser, elle pour avoir dit oui, ou toi pour être parti si longtemps loin d’eux, loin d’elle. T’ose imaginer que sa réponse aurait été différente si t’avais été là, dans les parages, près d’elle, t’ose imaginer qu’elle aurait refusé. Tu te trompes peut-être. Surement. Et t’arrive pas à faire taire les questions dans ta tête, la rancœur qui pollue ton cœur, ta gorge, prête à remonter en une nausée acide. Tu n'as pas réussi à lui envoyer un message en débarquant, en quittant l’aéroport, direction ton loft, tu n'as pas réussi à ravaler ta fierté pour lui dire que tu’étais revenu, rentré. Ta juste rien dit, fantôme, ne fait le mort. Tu sais qu’elle l’apprendra tôt ou tard, qu’elle le saura d’une manière ou d’une autre, parce que ton frère le saura, parce que les nouvelles vont vite. Tu joues l’indifférent, t’ignore le feu au fond de ton âme qui brûle de la revoir, de lui demander des explications, de lui poser ces centaines de questions. Tu brûles de la torturer, de voir ses yeux s’embuer de larmes, de la voir te supplier de l’aimer encore, qu’elle te dise qu’elle n’a des yeux que pour toi, qu’elle n’a toujours aimé que toi, même si tu sais que c’est faux. La journée qui s’annonce te laisse peu de temps pour penser à elle, à vos retrouvailles, vos explications. Tu règles les quelques affaires urgentes qui t’attendaient de pied ferme à la sortie de l’avion, tu sers des mains, tape dans le dos, donnent des ordres. Tu visites la galerie d’art, encore nue de toute œuvre, t’imagine déjà les réceptions, le champagne, les belles robes, les tableaux accroché sur les murs blancs, les prix que l’on chuchote d’oreille en oreille. Tu’es sur de ton coup, tu sais que c’est un bon investissement, tu sais aussi que dans l’arrière-boutique tu pourras organiser les passages de poudre, d’arme, de tout ce que vos faites déjà passer. Ton oncle a été bon formateur, tu te souviens bien de ta leçon. La nuit tombe peu à peu, tu retrouves enfin ton appartement, le loft parfaitement bien ranger, bien nettoyer, tes hommes qui se sont occupé de tes affaires avant que tu n’arrives, tout est parfaitement réglé, tout, comme toujours et t’en est satisfait. Tu te glisses sous une douche bouillante, une douce vapeur parfumée qui se répand dans la salle de bain, la pièce principale., se mélange au son qui grésille de ton lecteur vinyle. Tu te rhabilles, un jean, une chemise noire à peine fermée. Tu compte pas passer la soirée dans ton appartement, pas pour ton retour non, pas pour ta première nuit à New York après de longs mois. T’ouvre une bouteille de vin, un rouge, tout droit venu de Grèce. Un liquide doux qui glisse le long de ta gorge, tu relève la tête en entendant la porte s’ouvrir à seulement quelques pas de toi. Elle est là. Dans l’encadrement de la porte. Plus belle que jamais. Elle a su, elle est venue. T’es partagé entre le sentiment de trahison et tout le désir que t’éprouve pour elle, tu fends quand même ton visage d’un sourire narquois, amusé, malsain. « Je t’attendais plus… », parce qu'en plus elle est en retard….
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Message Sujet: Re: sweet tenderness (lila)    sweet tenderness (lila)  Empty Lun 4 Fév - 21:42

t’avais appris. par neith, plus tôt dans la journée. t’avais appris qu’amos était de retour à new-york. et tu t’y attendais pas, à ça. tes sentiments étaient partagés, parce qu’il te manquait terriblement, il te manquait à en crever. mais t’avais fini par t’habituer, à ne plus le voir. à te contenter de neith, à te contenter du gentil et de toute la tendresse qu’il t’apportait. tu soupirais longuement, t’avais hésité, et finalement, t’avais pris un uber pour te rendre chez amos. tu savais même pas si il serait là, mais tu avais la clé de son appartement. tu l’avais gardé précieusement, dans ta boite à bijoux. il ne serait peut-être pas là, mais toi tu serais là, à l’attendre jusqu’à l’aube si il le fallait. parce que c’était comme ça, parce que tu l’avais dans la peau malgré tout. c’était pas bien ce que tu faisais, c’était terrible. les deux frères, qui allaient s’entretuer pour toi un jour. tu en avais conscience, mais tu étais coincée. tu ne savais pas comment te sortir de la situation dans laquelle tu t’étais enfoncée petit à petit, lentement mais surement. tu soupirais quand l’uber s’arrêtait finalement devant l’immeuble qui te mettrait à ton amant et tu sortais de la voiture, te pinçant les lèvres en montant rapidement. tu t’arrêtais devant la porte, réfléchissant quelques secondes, assez pour regretter d’être venue, trop peu pour vraiment en prendre conscience et faire demi-tour. c’était toujours comme ça, quand il s’agissait d’amos. t’étais incapable d’être rationnelle, incapable de réfléchir correctement. tu ne prenais pas la peine de frapper, tu enfonçais simplement la clé dans la serrure, la tournant avant d’ouvrir. tu restais dans l’encadrement de la porte, le regardant longuement. il était si beau. avec sa barbe de trois jours, ses cheveux trop longs et ses tatouages. putain, comme il t’avait manqué. tu le regardais, lui et son sourire en coin. malsain. « c’est pas moi qui suis partie pendant un an. » tu soufflais du tac au tac quand il te faisait remarquer qu’il ne t’attendait plus. tu soupirais, avançant dans la pièce, prête à l’affronter. parce qu’il savait sans doute, pour les fiançailles. le oui, que tu n’avais pas dit pour lui, le oui qui te liait bien plus à son frère que lui. il t’en voulait, tu pouvais déjà le sentir. tu refermais la porte derrière toi, d’un coup de talon et tu avançais jusqu’à lui. « tu es revenu. comme ça. sans prévenir. aussi vite que t’es parti. c’est moi qui t’attendait plus. » tu soufflais alors en soupirant un peu, te pinçant les lèvres en le sondant de ton regard.
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Message Sujet: Re: sweet tenderness (lila)    sweet tenderness (lila)  Empty Mar 5 Fév - 20:03

sweet tenderness

lila & amos


Elle apparaît, là, belle comme le premier jour où tu la vue, comme la première fois où tes yeux ce sont poser sur elle. Beauté chimérique, un mirage dans ton salon, dans l’encadrement de la porte. Elle te ferait presque immédiatement oublier la rancœur qui saigne ton cœur, la triste nouvelle qui hante ton esprit depuis des jours durant. Elle te ferait presque oubliée que tu lui en veux, d’avoir osé dire oui, d’avoir osé rêver d’une vie où tu ne ferais pas partie du tableau. Tu voudrais lui faire payer. La repousser pour la briser. Mais la vérité, Amos, c’est que t’en est strictement incapable. Pourtant c’est elle qui blesse, amorce le combat, abat le premier reproche. Oui c’est toi qui es partie pendant un an, douze mois et trois cent soixante cinq jours. Elle avance en refermant la porte derrière elle, fait claquer ses talons sur le parquet. Tu verses le liquide carmin dans un deuxième verre. Oui elle a raison quand elle te dit que c’est toi qui es revenu sans dire un mot, dans un message, sans même lui dire. Et tu détestes quand elle a raison de cette façon là, tu détestes quand elle ose planter ses yeux dans les tiens en t’affrontant directement. Tu détestes autant que t’aime ça, un brin masochiste sur les bords. Tu t’approches d’elle, toujours ce demi-sourire au bord des lèvres. « J’allais t’envoyer un message mais... », un pas de plus, tu frôles sa main en déposant le cristal entre ses doigts. Tu sens les effluves de sa peau, de son parfum, t’aimerais lui arracher sa robe, là, maintenant. « Je me suis dit que tu serais trop occupé avec les préparatifs du mariage », tu laisses le verre tomber entre ses phalanges, ton regard glacial dans le sien. Elle sait maintenant. Elle sait que t’es informé, pour tout. Tu t’éloignes d’elle, rejoins le salon, le lecteur de vinyle devant la baie vitrée. Tu pose délicatement le saphir sur le disque, un grésillement qui laisse apparaître la voix suave de Maurice Williams, « Stay », comme c’est cocasse. Prière musicale pour lui demander de rester, de dire non sur l’autel, le planté là et venir vivre avec toi. Ce n'était pas calculer mais pour une fois tu dois bien admettre que le karma est avec toi. Tu te laisses tomber dans un Chesterfield à deux pas du piano à queue qui trône au beau milieu de la pièce. Cadeau de ton oncle pour tes dix-huit ans, tu as beau ne pas être un musicien exceptionnel, tu l’affectionnes tout particulièrement. Une jambe croisé, ton bras sur le dossier tu la dévore des yeux. « Alors comme ça mon frère a décidé de sauter le pas... », stupide gamin, « laisse-moi deviner, il t’a fait sa demande dans un restaurant faussement chic entre le fromage et le dessert, puis vous êtes rentré pour célébrer ça dans un affligeant missionnaire d’une dizaine de minutes ? », toi tu l’aurais enlevé des jours durant, t’aurais acheté un bateau pour aller faire le tour du monde avec elle, lui faire voir la France, l’Asie, le Pérou et tout les autres continents, lui montrer toutes les merveilles du monde avant de lui offrir le plus bijou que la terre ai portée. Puis tu lui aurais fait l’amour pendant des nuits durant. Mais ce n'est pas à toi qu’elle a dit oui. Tu te redresses, pose ton verre sur la table basse, tend la main dans sa direction. « Viens », tu veux la sentir plus proche, là voir de plus près, la toucher. Lui montré à quel point tu pourrais l’aimer.
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Message Sujet: Re: sweet tenderness (lila)    sweet tenderness (lila)  Empty Dim 10 Fév - 23:52

le grec s’approchait de toi, un demi-sourire sur les lèvres et tu le regardais, l’affrontant, alors qu’il déposait un verre de vin entre tes mains. trois cent soixante cinq jours d’absence. une année entière loin de lui. et putain, ça te faisait autant de bien que de mal de le voir de retour ici. il enclenchait directement sur le mariage et tu soupirais, secouant la tête lentement. « et quoi amos ? tu voulais que je t’attende ? tu es parti, et j’ai fais dis oui à ton frère. je ne m’en excuserais pas. » tu soufflais en le regardant, plongeant ton regard dans le sien. il était glacial, énervé. tu le regardais s’éloigner en direction des baies qui donnaient une vue imprenable sur la baie de new-york, et manhattan au loin. tu soupirais alors qu’il mettait la musique en route et tu te pinçais les lèvres, manquant de rire au son qui s’élevait dans la pièce. douce ironie. tu posais finalement le verre de vin sur le bar et tu t’avançais un peu vers lui, alors qu’il s’installait dans un fauteuil hors de prix. il te dévorait des yeux. et t’aimais toujours autant cette sensation. te sentir aimé, désiré. il te possédait sans vraiment le faire, puisque tu appartenais à neith. et pourtant. tu arquais un sourcil et tu soupirais à ses mots. « t’es vraiment certain de vouloir savoir comment ton frère me baise, amos ? » tu sifflais en te pinçant les lèvres. tu savais que ça l’insupportait, tu savais même pas pourquoi il y pensait. il était parti, bordel. t’aurais jamais cru qu’il allait revenir, alors quand neith t’avait fait sa demande en mariage, tu avais dit oui. parce que neith, tu l’aimais. tu l’aimais autant qu’amos. et c’était bien ça le putain de problème dans toute cette histoire. tu étais le problème, car tu étais incapable de résister à l’un alors que tu étais avec l’autre. tu reposais ton regard sur lui, alors qu’il tendait sa main vers toi. sa main, pleine de promesses. promesse d’une nuit sans lendemain, d’heures de plaisirs incommensurables, promesse d’un amour d’une nuit, ou de toute une vie. tu sentais ton coeur s’accélérer dans ta cage thoracique et tu soupirais longuement, bien incapable de lui résister. il avait ce pouvoir sur toi, amos. ce pouvoir de te faire faire n’importe quoi, de t’empêcher de réfléchir. et c’est ça qui était bon. tu prenais sa main et tu venais finalement t’asseoir sur ses genoux. tu plongeais ton regard dans le sien. « pourquoi t’es parti ? pourquoi t’es revenu ? » tu soufflais contre ses lèvres en fermant les yeux, glissant ta main sur sa nuque. tu lui en voulais d’être parti, mais tu avais l’impression que tu lui en voulais encore plus d’être revenu. « tu vas tout foutre en l’air. » tu murmurais en prenant sa lèvre entre les tiennes. non, vous alliez tout foutre en l’air. à deux, à trois. tu savais que son retour signait le début de la fin, pour toi, pour neith. pour votre couple, pour leur relation de frères.
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Message Sujet: Re: sweet tenderness (lila)    sweet tenderness (lila)  Empty Mer 13 Fév - 19:48

sweet tenderness

lila & amos


Partager entre ce que tu ressens, le désir ardent que tu as pour elle, que tu as toujours eue, depuis le premier jour, depuis cet instant sacré où tes yeux ont rencontré les siens, et cette rage, cette colère au fond de toi qui ne demande qu’à sortir, exploser. Cette colère qui n’a pas lieu d’être. C’est vrai Amos, tu peux pas lui en vouloir, tu peux pas leurs en vouloir à s’aimer, de vouloir s’appartenir pour toujours, de se lier dans cette chose étrange qu’est le mariage. Tu peux pas lui en vouloir à Lila, d’avoir dit oui, d’avoir accepté. Ton frère est tout ce qui lui faut, si l’on oublie le désir, la passion, et le piment qui rythme une vie. Elle ne tarde pas à réagir, accepte pas que tu lui reproches d’avoir dit oui à ton frère, te fait remarquer que c’est toi qui es partie, loin. Trop loin sans doute. Trop longtemps aussi. Tu serres les dents un instant, lui tournant déjà le dos, tu te justifies. « J'suis pas partie pour le plaisir tu sais… », t’a l’impression qu’elle l’oublie. Qu’elle ne retient que ton départ, qu’elle ne se souvient pas de ton oncle et des affaires qui lui sont rattachées, des conditions de ton départ, de l’enterrement, de la succession. Mais tu ne lui en veux pas, t’arrive pas à lui en vouloir plus longtemps, et déjà tu t’éloignes, allumant le lecteur de disque, prenant place dans le fauteuil en cuir. T'as l'acide en bouche, quand t’imagine la demande de ton frère. Peut-être que tu te trompes, peut-être a-t-il su crée le feu en elle, en son ventre, peut-être a-t-il allumé tout le désir comme tu peux le faire, peut-être a-t-il été le plus romantique des hommes pour lui demander sa main. Elle te fait remarquer que tu ne veux pas savoir, et tu ricanes en secouant la tête. C’est vrai. La simple idée de les imaginer ensemble, nu, baisant comme des chiens te donne la nausée. T'a bien plus de plaisir à l’imaginer sur toi, la robe à ses pieds, son corps prêt à se donner à toi. Et déjà tu tend la main pour la faire venir, l’accueillir sur tes genoux. Elle y retrouve sa place, comme si elle ne l’avait jamais vraiment quitté, comme si tu l’avais toujours attendu. Tes genoux font pour l’accueillir, tes yeux qui rencontrent les siens, son souffle qui demande. Pourquoi tu’es partie, pourquoi t’es revenu. « j’allais quand même pas t’abandonner là… », mais est-ce qu’elle aurait préféré que tu restes loin ? Loin d’elle, loin de ton frère, du mariage et du reste ? Est-ce qu’elle pense vraiment que tu’es ce genre d’homme, prêt à l’abandonner ? Elle glisse une main dans ta nuque, ferme les yeux, murmure que tu foutras tout en l’air. Oui. Oui tu le feras. Oui tu annuleras le mariage s’il le faut, oui tu iras la chercher sur l’autel si le cœur t’en dit, oui tu iras jusqu’à tuer ton frère pour l’avoir, pour toi. T'as le cœur qui se sert, ses paroles qui font mal, son corps qui se colle contre toi, sa lèvre qui capture la sienne. Le corps et l’esprit en contradiction, elle te demande de partir tout en te tenant. Tu glisses une main sur sa jambe, remonte contre sa cuisse la chair vibrante sous tes doigts, ton autre main qui s’emmêle dans ses cheveux blonds, presse un peu plus sa bouche contre la tienne, la retiens contre toi. Le baiser à des goûts d’au revoir, de retrouvailles, d’adieu et de pour toujours. Des promesses silencieuses. Tu ferme les yeux, un court un instant, murmure légèrement. « Tu pourrais pourtant tout arrêter », elle le peut si elle le veut, te quitter, se défaire de toi, ne plus jamais répondre au téléphone quand tu l'appelles, ne plus jamais te rejoindre quand ton frère s'use au travail. elle pourrait si elle le voulait. Mais elle est là. Encore une fois. Tu recules un peu, captant son regard une nouvelle fois. « Madame Lazaridis », tu murmures, un sourire narquois au coin des lèvres. Au moins elle portera ton nom, au moins elle aura cet honneur, ce privilège. Tu restes silencieux un petit moment, tes yeux dans les siens, tu poses enfin la question qui te taraude, qui pourraient tout détruire, tout foutre en l’air. « Est-ce que tu m’aurais dit oui si je t’avais demandé avant lui ? », t’hésite pas, te lance. Est-ce qu’elle te dirait oui si tu lui demandais aujourd’hui ?
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Message Sujet: Re: sweet tenderness (lila)    sweet tenderness (lila)  Empty Lun 25 Fév - 22:50

« j’allais quand même pas t’abandonner là… » tu fermais les yeux et tu soupirais longuement, glissant tes doigts dans tes cheveux. non, bien sur qu’il n’allait pas laisser les choses se faire. bien sur qu’il allait forcément venir un jour pour foutre le bordel. évidemment. c’était amos lazaridis. c’était pas n’importe qui, et c’était sans doute pour ça aussi que tu l’aimais. parce qu’il n’était pas comme les autres, parce qu’il était lui, et qu’il te rendait dingue, dans tous les sens du terme. et ta lèvre qui capturait la sienne, le retenant. tu ne voulais plus le laisser partir. le grec posait sa main contre ta cuisse pour te remonter un peu plus contre lui, et sa main qui glissait dans tes cheveux. tendrement et sauvagement à la fois. il répondait à ton baiser et tu refermais les yeux en soupirant contre ses lèvres. un mélange de soulagement, de frustration, de plein de sentiments emmêlés. tu plongeais ton regard dans le sien quand il te soufflait que pourtant, tu pouvais tout arrêter. il avait tellement raison. c’était toi, qui revenait en rampant à chaque fois que neith était au travail, à chaque fois que tu avais un peu de temps pour t’échapper de votre appartement, trop bien rangé, trop parfait. une véritable photographie d’un magazine ikea. t’en avais la gerbe, parfois, de cette vie trop parfaite. vie que tu aimais autant que tu détestais. et c’était la raison pour laquelle tu revenais à chaque fois vers amos, que tu accourais à chacun de ses textos. tu ne répondais pas, tu n’avais rien à répondre à cela. parce qu’il connaissait la réponse, amos. t’étais bien incapable de tout arrêter. tu fronçais un peu les sourcils quand il t’appelait “madame lazaridis” et tu fermais les yeux en secouant la tête. « arrête, amos. » tu soufflais dans un murmure en soupirant. vous vous regardiez longuement, tu étais incapable de te défaire de ses yeux sombres. il te demandait alors si tu lui aurais dit oui, à lui, si il t’avait demandé avant et tu secouais la tête. « arrête ça. » tu soufflais à nouveau en te relevant pour t’éloigner. tu te retrouvais devant la grande baie vitrée, et la magnifique vue sur new-york. tu étais déjà bien assez paumée comme ça. tu croisais les bras sur ta poitrine, laissant ton regard vagabonder sur les lumières de la ville et tu soupirais, avant de glisser une main sur ta nuque. « peu importe, amos. c’est fait. c’est neith que je vais épouser. » tu soufflais alors en haussant les épaules. la vérité, c’était que tu n’en savais rien. qu’est-ce que tu aurais fait, si amos t’avait demander ta main, juste avant neith. qu’est-ce que tu aurais fait, lila ? tu te tournais à nouveau vers lui et tu le regardais. « ne gâche pas tout, je t’en prie. » tu soufflais alors en secouant la tête. alors qu’en vérité, c’était toi la pêcheresse, dans l’histoire. c’était toi, qui jouait avec le coeur de deux hommes, c’était toi l’égoïste qui voulait les deux. tu étais la fautive dans l’histoire. tu soupirais et tu le regardais, retrouvant son regard. « tu m’as manqué à en crever, amos. » tu murmurais alors en fermant les yeux, te pinçant les lèvres. si ça pouvait le contenter le temps de quelques heures, de t’entendre dire ça.
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Message Sujet: Re: sweet tenderness (lila)    sweet tenderness (lila)  Empty Dim 3 Mar - 19:16

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lila & amos


Tu veux pas te disputer avec elle, non pas ce soir, pas votre soir, celui où vous devez célébrer vos retrouvailles, celui ou vous devez vous retrouver, corps contre corps, souffle contre souffle. À moins qu’elle en est décidé autrement . À moins qu’elle ne veuille plus de cela avec toi, a moins que le mariage l’est fait changer d’avis. Te n'en sait rien, au fond ce serait possible, c’est peut-être pour cela qu’elle est venue te voir ce soir, pour un dernier au revoir. Tu ne comptes pas la laisser partir, tu ne comptes pas la laisser te quitter. Et quand elle tente tes lèvres tu sais les trouver, les capturer pour l’embrasser, la dévorer un peu plus. Elle quitte tes lèvres tout en gardant tes genoux, tu l’observes un peu, t’amusant du futur mariage qui s’annonce, te terrifie autant qu’il t’amuse. Tu effleures son futur nom, le tien, lui demande enfin si elle t’aurait dit oui, si elle aurait accepté de t’épouser. Elle refuse de répondre Lilas, te quitte déjà pour se défaire de toi, t’ordonne d’arrêter ça. Tu serre les dents, la mâchoire qui se contracte, la vague de colère qui t’envahit, qui vient se fracasser contre ton cœur, ton crâne. Tu veux une réponse. Tu veux savoir. Tu’as besoin de savoir qu’elle t’aime plus que lui, qu’as toi aussi elle aurait accepté d’être enchaîné pour la fin de sa vie, la fin de ses jours. Elle s’éloigne de toi, te laissant là avec les relents amers en bouche, la rage au ventre. Tu ne veux pas te disputer avec elle, pas ce soir, tu refuses de t’énerver, de provoquer une quelconque dispute par ce que ton cœur te le dicte. Elle joue pourtant avec tes nerfs quand elle répète une nouvelle fois que c’est ton petit frère qu’elle prendra pour époux, un Lazaridis pour un autre, elle te répète que c’est fait, acter, bel et bien fiancer, promise à se dire oui sur l’autel. Ça t’agace d’autant plus, encore un peu quand elle te supplie de ne rien gâcher, et tu ne peux t’empêcher de ricaner, doucement, d’avoir ce sourire malsain au coin des pulpeux, une idée encore plus malsaine en tête. Tu tournes finalement le fauteuil vers elle, reste installer pour l’observer, les yeux dans les yeux, la jambe croisée, les mains en poings serrés. Elle te demande de ne rien gâcher, de ne pas t’en mêler surement, de ne pas mettre fin à toute cette connerie. Elle te supplie de ne pas agir, elle te connaît pourtant si bien, comment peut-elle espérer que tu ne fasses rien ? comment peut-elle croire que tu resteras là, les bras croisés, à l’observer épouser un autre homme, à l’observer épouser ton frère. « Tu peux encore tout annuler tu sais… » tu te redresses un peu, déplie tes jambes devant toi, « tu pourrais lui dire que finalement tu n’es pas prête, que ce n'est pas une bonne idée ou… », tu marque une pause, « ou que t’en aime un autre ». Tout lui révéler ? Vraiment ? c’est ça ton plan Amos . Sortir votre relation vieille de tant d’années du placard, l’exposer au grand jour, tout révélé à Neith ? Non. Non pas vraiment, juste qu’elle le quitte. Qu’elle ne soit enfin qu’a à toi. Enfant égoïste qui pique les jouets de son frère. Tu te lèves finalement, pour t’approcher d’elle, faire quelques pas dans le salon vers la baie vitrée. Tu lui as manqué, c’est déjà ça. Non, tu lui as manqué à en crever. Et c’est encore mieux. Tu t’adoucis un peu, n’oublie aucune de ses paroles. Si elle ne met pas fin au mariage, c’est toi qui le feras. Tu t’approches d’elle, une main sur sa hanche, l’autre viens replacer une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Tu la contemples un peu, de plus près, t’observe sa beauté. « Et si tu me montrais à quel point je t’ai manqué… »
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Message Sujet: Re: sweet tenderness (lila)    sweet tenderness (lila)  Empty Sam 9 Mar - 22:32

tu fermais les yeux, alors qu’amos ricanait à tes mots et tu l’observais de longues secondes avant de te déplacer jusqu’aux baies vitrées. tu laissais ton regard vagabonder sur l’horizon, et les lumières de new-york qui s’étalaient sous tes yeux marrons. tu soupirais longuement et tu croisais les bras sur ta poitrine, employant un ton franc avec amos. parce que tu n’étais pas capable de faire autrement, de toute façon. tu soupirais en glissant ta main dans tes cheveux blonds et tu l’écoutais, quand il te disait que tu n’avais qu’à mettre fin à tout ça. tu fronçais les sourcils à ses mots et tu tournais ta tête vers lui. « tu sais très bien que je ne peux pas faire ça. » tu soufflais en soupirant et en haussant les épaules. ça le détruirait, neith, de savoir que tu en aimes un autre que lui. que cet autre n’est ni plus ni moins que son propre frère, en plus de ça. non, tu n’étais pas capable de ça. tu n’étais pas courageuse, tu n’étais qu’une lâche. tu soupirais longuement, glissant tes doigts sur ta nuque. il n’y avait pas d’issue à cette histoire. tu avais l’impression d’être dans une tragédie shakespearienne, tu en étais l’héroïne. et comme dans beaucoup de tragédie de shakespeare, l’héroïne sortait rarement vivante de la pièce. tu avais l’impression d’être une juliette, une rosalinde ou une diane. tu ne savais juste pas comment faire, car tu avais l’impression de ne pas pouvoir vivre sans les deux à la fois. amos et neith, neith et amos. tu trouvais ton équilibre dans ce triangle. « je peux pas lui faire ça, amos. je l’aime. autant que je t’aime toi. » tu soufflais en baissant un peu la tête, te perdant quelques instants dans tes pensées. le grec terminait par te rejoindre, et tu soupirais quand il déposait sa main contre ta hanche, avant de remettre une mèche de cheveux en place derrière ton oreille. tu remontais ton regard vers le sien et tu soupirais un peu. « peu importe ce que je ferai, ça suffira jamais à être à la hauteur du manque que j’ai ressenti en ton absence. » tu soufflais dans un murmure en venant effleurer ses lèvres pour l’embrasser lentement, tes mains trouvant rapidement sa nuque. tu fermais les yeux et tu glissais ta langue contre la sienne en soupirant longuement, étouffant une plainte de contentement en retrouvant finalement les sensations dans ton bas-ventre. les palpitations de ton coeur, les papillons dans ton ventre. tu gémissais un peu et tu te détachais de ses lèvres, essayant de résister.
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Message Sujet: Re: sweet tenderness (lila)    sweet tenderness (lila)  Empty Mer 13 Mar - 21:41

sweet tenderness

lila & amos


Elle est un tout pour toi Lila, l’incarnation de la femme parfaite, d’une beauté sans pareil, la promesse de nuit fiévreuse, d’un amour fougueux, aussi fou que vous. Elle est aussi tout ce qui fait ressortir tes mauvais côtés, tout ce que tu détestes chez toi, la faiblesse qu’elle seule arrive à créer, le manque de contrôle qui contracte tes nerfs, pourrait tout détruire entre vous. Et pourtant tu prends sur toi, quand elle évoque le mariage, Neith, l’amour qu’elle peut avoir pour lui. Comme pour toi. Seulement tu préfères qu’elle n’aime que toi, qu’elle ne soit qu’a toi, même si tu n’es pas sur de pouvoir lui offrir ce qu’elle désire, même si tu ne veux pas n’appartenir qu’a elle. Un appartement, un mariage, une vie de couple, tout ce que tu refuses pour vous deux, tout ce qui pourrait mettre en péril votre relation. Parce que tu ne sauras jamais l’aimer comme Neith, jamais être l’homme qu’il est avec elle. Alors, comme un petit enfant capricieux tu demandes, réclame, égoïste, qu’elle le quitte, qu’elle annule tout, le mariage, la promesse, tout. Qu’elle ne soit plus qu’a toi, ou au moins, qu’elle ne soit à personne. C’était bien comme ça, quand elle était à vous deux sans l’être vraiment, ça te convenait à toi, mais tu refuses de la voir marier, enchaîner à ton petit frère. Enchaîner à un autre homme. Et t'a le cœur qui se serre un peu plus quand elle prononce les mots, quand elle dit qu’elle l’aime, autant que toi. Elle l’aime Amos. Elle l’aime. Ça tourne, et tourne, et tourne dans ta tête, au point de te rendre fou, de n’entendre que ça, de ne voir que ça. L’amour qu’elle a pour un autre homme. Ça causera ta perte. Et tu ferme les yeux un instant, oubliant de toutes tes forces la sensation désagréable qui hante ton cœur : la rancœur. Tu te lèves enfin pour la retrouver, quand elle te dit que tu lui as manqué, à en crever. Est-ce qu'elle pourrait mourir pour toi ? Tu t’approches, la ne contemple, la supplie de te montrer à quel point tu lui as manqué, qu’elle montre à quel point elle t’aime, qu’elle te fasse oublier l’idée stupide de se marier. Beaucoup trop. Beaucoup trop pour qu’elle puisse te montrer à quel point ton absence à peser sur son cœur, sur sa vie. Et tu t’en contente, esquissant un sourire satisfait quand elle vient frôler ses lèvres, les embrasse finalement, un soupire contre toi, un soupire qui fait du bien. Tu la gardes-la, son dos sur la baie vitrée, sa bouche contre la tienne, une main dans son cou pour la garder contre toi, l’autre cherche déjà la fermeture de sa robe que tu fais doucement glisser, dévoilant un corps parfait, chaud d’avoir tant désiré, tendu d’avoir dans résister. Un corps que tu soulèves facilement, tes mains emprisonnant ses fesses, les gardant contre toi, la faisant quitter le sol jusqu’à ce qu’elle entoure ta taille, qu’elle s’accroche à toi. « Tu m’as manqué aussi », un murmure qui vient mourir dans son cou, une cascade de baiser jusqu’à ses seins, tu quittes la baie vitrée pour la porter jusqu’à ta chambre, l’allonger sur les draps tiré, le lit fait au carré. Caresse sur tout son corps, direction sud, tu glisses tes mains jusqu’à sa hanche, sa cuisse, pour l’embrasser un peu, en mordre l’intérieur sans la lâcher des yeux. T’es prêt a la retrouver Amos, la faire trembler, brûler de désir.
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Message Sujet: Re: sweet tenderness (lila)    sweet tenderness (lila)  Empty Sam 6 Avr - 22:42

amos. il était en train de te mettre k.o. tu étais en train de, petit à petit, te soumettre à lui. une nouvelle fois. comme avant, comme s’il n’était jamais parti. tu ne pouvais pas lui résister, tu le savais, et tu en prenais conscience petit à petit. il était là, face à toi, beau. si beau. tu aurais pu te noyer dans son regard noir que tu aurais eu l’impression de vivre plutôt que de mourir. tu ressentais des émotions tellement contraires, ça te faisait vriller. ça te faisait perdre la tête. amos s’approchait et tu l’embrassais doucement. il glissait une main sur ta nuque et tu continuais de l’embrasser, alors que son autre main venait dans ton dos pour baisser délicatement la fermeture de ta robe. tu frissonnais en sentant le verre glacé de la baie vitrée dans ton dos et tu le regardais. il te soulevait dans ses bras et tu entourais tes jambes autour de son bassin. tu fermais les yeux en te cambrant déjà contre lui alors qu’il déposait une multitude de baisers sur ton cou et entre tes seins. tu soupirais et tu caressais sa nuque, tes doigts remontant lentement dans sa chevelure noire. amos te rendait folle, il fallait bien l’avouer. et tu te sentais faible, entre ses bras. tu te sentais faible, sous ses doigts. comme une poupée de chiffon dont il pouvait faire ce qui lui chantait. tu détestais te sentir comme ça, mais en même temps, c’était si bon. tu le laissais t’emmener jusqu’au lit où il te déposait délicatement et tu frémissais quand ses mains glissaient contre ton corps, ses baisers venant se perdre contre l’intérieur de tes cuisses. tu soupirais en fermant les yeux et tu te redressais pour glisser ta main contre sa nuque et l’attirer contre toi. tu emprisonnais son bassin pour le faire basculer sur le dos, te retrouvant sur lui et tu plongeais ton regard brûlant dans le sien. tu posais tes doigts sur les boutons de sa chemise qui sautaient un à un et tu venais déposer des baisers contre son torse lentement. tu voulais oublier. oublier son absence, oublier neith, oublier ce triangle toxique, oublier que tu faisais n’importe quoi. oublier que ton coeur te faisait mal, oublier tout le reste. tu ne résistais plus, tu n’en étais plus capable. tu ne le voulais que lui, seulement lui. le seul à pouvoir te faire grimper au septième ciel, à pouvoir te faire te sentir belle, à pouvoir te sentir vraiment vivante. « tu m’as tellement manqué amos. » tu soufflais alors en posant ta langue délicatement sur un de ses tétons, croisant son regard en lui retirant sa chemise blanche, goûtant à sa peau qui t’avait tant manqué.
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