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 divines tentacules.

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Message Sujet: divines tentacules.   divines tentacules. Empty Ven 1 Fév - 19:01

tu les détestais, ces soirées. tu haïssais ces vernissages où tu étais obligée, parfois, de te pointer. pour la famille. pour son image. pour montrer à quel point la branche de cette famille saab était soudée, importante sur new york city. tu n'en avais que faire, tu n'en portais que peu d’intérêt. et surtout, parce que cela faisait un moment que tu n'étais pas apparue à l'un de ces événements. plus d'un an. un an et trois mois, exactement. date d'anniversaire. de plusieurs anniversaires. de ton enlèvement, de ta séquestration et de ta perte. date de ta descente aux enfers, dans le chagrin, dans la sensation de ne posséder plus qu'une âme errante. amorphe. tu avais fui les sorties, non pas seulement parce que en avais plus qu'assez qu'on porte sur toi des regards désolés et curieux mais parce que tu avais eu besoin de t'éloigner de tout cela. de rester seule... et puis, tu n'avais jamais vraiment aimé ces soirées mondaines. tu avais toujours préféré la poussière aux paillettes.
mais ce soir n'était pas un événement à rater, soi disant. tu étais conviée au vernissage d'un célèbre artiste contemporain. tu avais pris alors sur toi, fait l'effort de prendre sur toi et de te montrer après un an.
jolie robe, évidemment signée du nom de ton oncle eli, épousant ton corps, tu étais arrivée depuis de longues minutes à présent, au bras de ton cher frère, fier dans le costume qu'il s'était dessiné. et tu étais déjà saoulée. non pas par l'alcool que t'ingurgiter par ennui mais par les discussions banales que l'on te tenait, par les fausses demandes de nouvelles sur ta personne depuis l'événement tragique, par l'ambiance en général. l'artiste ne te plaisait pas. rien ne te plaisait. rien ne te faisait vibrer.
enfin, jusqu'à ce que ton regard sur pose sur lui, harald, que ton intérêt ne s'anime, que ton excitation ne s'en mêle. pour qu'au final, ce soit ton irritation qui prenne le dessus sur tout. parce que t'as tout fait pour croiser son regard, tout pour tenter de l'aborder. sans succès. toujours pris. calculé ou non. il n'a pas daigné te faire sentir exister. il n'a pas daigné montrer qu'il s'intéressait à toi. et t'as bien été tentée de t'imposer ou de l'emmerder par messages privées mais tu n'as rien fait. tu t'es contenu. fusillant autant que possible son dos, son profil, son cul, de tes yeux, juste pour qu'il sente bien que tu étais bien là. qu'il n'avait pas le droit de t'ignorer. pas après la dernière fois. pas après votre échange par message. surtout s'il voulait son foutu tableau.
et c'est là que c'est arrivé. la faille. le moment où il a fini par se retrouver tout seul. tu t'y es glissée avec une délicieuse excitation, ponctuer de ton irritation. là, alors qu'il regardait un des affreux tableaux du contemporain, tu t'es postée à côté de lui, ton épaule frôlant presque la sienne, t'en as ressenti un doux et long frissonnement. je ne verrais absolument pas ce tableau au-dessus de mon lit. tu t'annonces, balances alors que tu portes ta coupe de champagne à tes lèvres frémissantes, amusées, mutines, les yeux rivés sur le tableau en question. t'as enfin réussi. la sirène chante pour attirer ulysse, les tentacules se resserrent sur sa proie. ta proie. harald philipps, tu es maintenant, enfin, à moi. de ce que tu crois.
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Message Sujet: Re: divines tentacules.   divines tentacules. Empty Ven 1 Fév - 19:49

19h00, Vernissage.
c’est ce qui est écrit depuis ce matin sur l’écran verrouillé de ton iPhone. une soirée hors norme, pour un artiste qui l’est tout autant selon les critiques. un artiste bas de gamme selon maman J. une soirée à laquelle vous vous devez d’assister, pour toutes ces mains que vous serrerez, tout ces visages qui se rappelleront de vous, et pour les nouveaux artistes que ta mère veut mettre en avant auprès du propriétaire de la galerie d’art. une soirée où tu empileras les faux semblants, les uns après les autres.
c’est vêtu d’un costumes entièrement noir que tu fais ton apparition, une de tes mères accrochée à ton bras. c’est elle qui arbore son plus grand sourire, c’est elle qui mène la danse. tu la suis au pas, donnant des poignées de mains vigoureuses aux hommes qui en fond des tonnes. des salutations courtoises pour les femmes en manque d’attention. puis très vite te voilà accaparé de toute part. des anciens clients, des artistes financés par maman. tu entres dans des conversations qui se veulent intéressantes mais que tu trouves des plus ennuyantes. les coupes de champagnes se succèdent, font en sorte que certaines pilules soient plus simple à avaler. t’as le regard qui glisse dans la foule, qui la cherche, et la trouve. mademoiselle saab au bras de son frère, mademoiselle saab qui fait des manières, mademoiselle saab dans toute sa splendeur. tu l’observes un instant, juste assez pour pouvoir l’ignorer le reste du temps. quand ses yeux te cherchent, te repèrent. à chaque fois qu’elle se retrouve trop près tu fais en sorte d’avoir mieux à faire, tu t’éloignes en toute connaissance de cause. un sourire satisfait sur ta gueule démoniaque. la femme a voulu jouer, alors tu entres dans son jeu avec un plaisir non dissimulé.
c’est après plus de deux heures, que tu décides de la laisser approcher. t’éloignant d’un groupe pour aller contempler un tableau, seul. une coupe de champagne entre les doigts, bras à deli-croisé contre ton torse. elle ne tarde pas à arriver la belle. c’est son parfum qui se pointe le premier, puis son épaule qui vient légèrement effleurer la tienne. tu ne tournes pas ton visage, préfèrent montrer ta satisfaction au dit tableau. puis c’est sa voix qui résonne. nouvelle allusion. celle qui vous colle presque à la peau. il n’est pas si mal. que tu lâches. peut-être que c’est au dessus du mien qu’il terminera. ajoutez-tu alors que tu te tournes légèrement vers elle. tes yeux claires rencontrent les siens et y restent fixé, eux qui d’habitude s’évertuent à glisser le long de ses courbes. tu ne veux lui montrer aucun intérêt, la pousser dans ses retranchements, la rendre complètement folle. tu tombes bien, je tenais à te dire, que ma mère traitera directement avec toi à présent... elle n’a plus besoin que je m’en charge. tu sors ça de manière détaché, reportant ton attention sur la toile. c’est faux, totalement faux. mais t’as pas ton sourire en coin habituel, comment pourrait elle le savoir. si tu permets... j’étais ravi. que tu lances avant de t’éloigner pour aller récupérer une coupe pleine. tu te fais violence.
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Message Sujet: Re: divines tentacules.   divines tentacules. Empty Sam 2 Fév - 2:12

te voilà harald phillips. enfin.
tu lâches un ricanement sans le regarder, le sourire qui s’agrandit, le sourire qui se moque. oh, ça ne m’étonnerait pas. tu ne ferais que confirmer les mauvais choix que tu prends en ce moment. tu rétorques sans langue de bois, cash, comme tu le fais souvent lorsque tu es acerbe alors que ta tête se tourne légèrement vers lui, que tes yeux rencontrent les siens avant d’y plonger.. ton irritation ne se voit à l’extérieur, masque appliqué avec soin, c’est à l’intérieur que ça se crispe, à l’intérieur que ça bout. t’as ces mots, rien que mieux que de lui rappeler qu’il ne fait pas les bons choix. t’avoir choisi comme cible ou pion sur l'échiquier il y a quelques années est sa plus grosse erreur. puis, il y a celle de t’avoir menti, de ne pas t’avoir rejoint lors de votre dernier entretien par messages privés. tu sais à quoi il joue. et ça t’as autant fait rire que grincer les dents son dernier message. et puis, il y a ça, le début de son ignorance. comme s’il t’avait évité toute la soirée. comme si tu n’étais qu’une moins que rien, qu’une personne sans importance. tu ne te donnes pas de l’importance, tu n’es pas là. tu ne penses pas être le centre du monde, que toute la terre t’est dû. habituellement, t’es d’ailleurs même une femme lambda, normale. t'as pas le côté garce qui te colle au corps, pas de comportement irritant. exaspérante, tu te trouves ainsi toute seule. à croire que l’enfoiré qui se tient à tes côtés déteint sur toi, que le virus qu’il est te contamine.
ce sont tes yeux qui restent fixer sur lui, sur son profil quand il se détourne de toi après avoir évoqué sa mère. sérieusement ? bon point pour toi, il n’a pas l’occasion de voir tes sourcils se fronçaient pendant quelques secondes. c’était pas le plan, ça. pas du tout. et alors que tu réfléchis, que tes méninges se mettent en route rapidement pour trouver quelque chose à répliquer, monsieur se fait déjà la malle. monsieur te congédie salement, comme une malpropre. ça t’a pris de court, quelques secondes, ça t’a fait serrer la mâchoire, vider d’une traite ta coupe, avant que tes pas ne suivent le sillage de prince des connards. il n’est pas question pour toi de lâcher l’affaire. pas question pour toi qu’il lâche l’affaire. t’as bizarrement besoin d’une nouvelle coupe toi aussi.  alors c’est comme ça ? je ne connaissais pas le grand philips abandonner... tu susurres en mettant la main avant lui sur la coupe qu’il visait, petite moue sur tes lèvres, regard carnassier. t’es de nouveau à ses côtés, entrant dans son jeu sans t’en rendre compte sur le coup, t’es là à courir après lui comme une putain de femme ayant couché avec lui et qui refuse de se faire mettre de côté une fois terminé. et c’est presque ce que tu es mais d’une différente manière. toi, c’est différent. toi, c’est bien plus compliqué. t’es pas celle qui pensera le changer. t’es pas celle qui veut être avec lui. t’es celle qui veut prendre, celle qui veut l’énerver, se mettre en travers de sa route. tu peux d’ores et déjà dire à ta mère que je suis désolée, vraiment désolée... ça sonne faux, exprès, t’exagères sur les derniers mots. il n’est plus vraiment sur le marché, j’ai eu une autre offre plus intéressante… je devrais peut-être aller la trouver pour lui dire ? sur ce petit sourire contrit exagéré, faussement désolé, tu portes ta nouvelle coupe à tes lèvres, détournant tes yeux pour faire semblant de chercher la détestable madame philips bis. tu tentes le tout pour le tout en inventant une fausse autre offre, une éventualité que le tableau convoité ne leur appartienne jamais. pour ton bonheur. mais tout aussi autre chose. tu commences à faire un pas de côté pour la rejoindre. t'as hâte de lui dire à quel point son fils a été médiocre.
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Message Sujet: Re: divines tentacules.   divines tentacules. Empty Sam 2 Fév - 10:50

tu restes impassible tout du long. qu'elle ne voit pas quel malin plaisir tu prends à la faire courir derrière toi. ce qu'elle ne tarde pas à faire, ses doigts fins s'emparent de la coupe que tu t’apprêtais à récupérer. tu fronces légèrement les sourcils avant d'en saisir une autre. moins pleine, dommage. sa remarque te décroche un sourire en coin. je n'abandonne rien, tu comprends mal les choses kàra. que tu lâches, lui apportant enfin une certaine attention. qu'il est plaisant de la voir dans cet état, c'est au fond de ses yeux que tu crois déceler la faille, elle n'apprécie pas ton comportement. les choix que tu fais, comme celui de la laisser en plan après vos échanges de textos enflammés. tu aurais pu la satisfaire, te pointer chez elle en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. être à ses pieds, vendre ton corps pour une toile hors de prix. tu aurais pu. mais tu voulais la laisser bouillir dans son désir, autant que le tiens te consumait déjà tout entier. t'as préféré tes rendez-vous à la femme. t'as préféré la faire languir, t'es plutôt fier du résultat. puisqu'elle est là, face à toi, elle te cherche par tout les moyens mis à disposition. ce foutu tableau est sa première arme. tu peux d’ores et déjà dire à ta mère que je suis désolée, vraiment désolée. il n’est plus vraiment sur le marché, j’ai eu une autre offre plus intéressante… je devrais peut-être aller la trouver pour lui dire ? bluff. kàra n'aurait pas été une bonne joueuse de poker. tu avales une gorgée de champagne, tu grimaces tant tu le trouves immonde et tu reposes la coupe à peine vidée sur le plateau d'un serveur. elle fait quelques pas, tu ne la perds pas des yeux. attend, je t'accompagne. que tu lances tout sourire, alors que tu lui propose ton bras pour vous diriger jusqu'à maman J en pleine conversation avec un artiste réputé. elle vous voit arriver, un sourire crispé étire ses lèvres. apparement, le Kandinsky n'est plus à vendre, maman. que tu lâches presque enjoué par la situation. ta mère a un coup d'oeil pour toi, puis pour la femme qui t'accompagnes. elle ouvre la bouche, la referme pour réfléchir, puis ses mots viennent trancher l'air. il ne m’intéressait plus de toute manière, monsieur Ellis, ici présent pense avoir la bonne toile pour notre salon extérieur. son sourire est des plus faux, elle vient déposer un baiser sur ta joue, salut avec une politesse déconcertante mademoiselle saab, et vous abandonne bras accroché à cet artiste. ils s'éloignent vers d'autres œuvres, laissant un silence glacial s'installer entre vous. tu jubiles intérieurement. tu jubiles tellement, que tu te tournes vers elle, étudiant l'expression de son visage. va-t-elle craquer ? le masque va-t-il tomber ?
je n'ai, de ce fait, plus aucune obligation te concernant. ton paquet de carte vient de voler en éclats. tu hausses les épaules, ravi. mais tu sais bien que le Kandinsky n'est pas sorti de l'esprit de ta mère, bien au contraire. elle joue les désintéresser, pour espérer le récupérer dans de bref délais. on ne crache pas sur un chèque à sept chiffres. qu'on soit un saab, ou non. tu arrêtes un des serveurs. je crois que mademoiselle saab aurait besoin d'un bon verre de scotch. lances-tu, des plus sérieux. elle est là, la réelle excitation, celle de pouvoir récupérer les rennes, les lui arracher avec la complicité de celle qui t'a mis au monde.
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Message Sujet: Re: divines tentacules.   divines tentacules. Empty Sam 2 Fév - 17:56

il y a une différence entre lui et toi. il joue, il le fait très bien. tu joues mais tu as toujours quelque chose qui te trahit. parce que t’es face au champion, face au maître du jeu. tu joues contre celui qui joue depuis tant d’année, qui est né dans ce jeu, qui en est le créateur. il connaît tous les codes, toutes les bonnes tactiques. il est fort le harald, à te rendre folle, à te faire souffler le chaud et le froid, à te faire entrer dans cette petite guéguerre sans que tu ne te reconnaisses. parce que tout cela, ce n’est pas toi kára. t’es pas ce genre de femme habituellement. la garce, celle qui lui rentre dedans pour tenter de le faire craquer, celle qui joue avec le feu, avec harald. harald est ton feu. tu ne sais pas pourquoi tu fais cela alors que t’en as rien à foutre de ce tableau de merde. t’en as normalement rien à foutre de ce mec. il y a aucun mot, aucune explication que tu puisses donner, te donner.
il est fort, différent de toi, le roi, parce que tandis qu’il a toujours le même air au visage, ce petit sourire en coin qui ne paraît pas mais qui est victorieux, toi, les flammes dansent dans tes yeux. irritée, tu ravales la moue que t’as sur les lèvres en même temps que tu prends une grosse gorgée de l’alcool pétillant, la main serrée sur le verre. j’ai pourtant bien l’impression que c’est le cas. tu n’es pas le grand joueur que j’ai connu, c’est décevant. tu te forces à adopter un ton moqueur, à poser sur lui un regard mi-lubrique, mi-déçu avant que tu ne te détournes de lui. t’avais pas l’attention d’aller retrouver sa connasse de mère, les philips, tu les évites autant que tu peux car tu ne sais jamais de quoi tu pourrais être capable. tout cela, ta rencontre avec harald, ton attirance pour lui, le début d’amour et d’obsession que t’as ressenti pour lui, puis ton coeur brisé, tout ça vient de ces deux femmes. un malheur de ta vie vient de ces gens et pour le moins du monde, ils ne paraissent sans vouloir. ils sont ainsi, les philips.
tu prends tout de même son bras, ta main que tu poses dessus avant que vous n’avanciez vers cette sombre femme, vers la sorcière du conte. aucun sourire, masque de froideur sur tes lèvres et tu ne dis rien. rien quand le connard à ton bras annonce à sa mère que le tableau n’est plus à vendre, encore rien quand celle-ci déclare ne plus être intéressée. parce que rien ne te vient à part l’envie de les claquer tous les deux. eux, le prince et la reine de glace. sans t’en rendre compte, t’as tes ongles qui se plantent par dessus la chemise de l’homme alors tu souris faussement à son salut, la suit du regard lorsqu’elle s’éloigne de sa démarche royale ou de sa démarche avec un balai dans le cul. si t’en avais le pouvoir, tu la fusillerais, là comme ça, d’une balle dans le dos, comme une malpropre, peut-être comme une lâche. mais c’est tout ce qu’elle mériterait. mourir juste après avoir pensé qu’elle était la reine du monde, de la soirée.
et ce sont ses mots moqueurs, qui te rentrent dedans et non pas de la plus belle des manières, qui te font revenir sur terre, qui te font détourner enfin le regard pour les poser sur lui. dommage, je trouvais pourtant que cette partie était agréable. non ? tu rétorques finalement après un moment silencieux, après avoir plongé ton regard dans le sien. tu détends ta main, la retires de son bras, tout de même dans une douce caresse avant qu’il n’interpelle un serveur. sourire forcé. deux glaçons avec, s’il vous plait. pour faire passer le goût dégueulasse, pour faire semblant que ô que tu aimes cette boisson. parce que si t’es mise au pied du mur, parce que si tu n’as plus aucune stratégie maintenant que le tableau ne les intéresse plus, apparemment, tu ne peux tout de même pas lui accorder cela. une grande victoire.
c’est pas grave, tu sais. je penserais à toi comme ça, à chaque fois que je me réveillerais, à chaque fois que mes yeux se poseront sur le tableau pendant que je sauterais sur un mec, à chaque fois que j’aurais un petit coup de mou. juste pour me rappeler à quel point, même si ce n’est plus d’actualité, tu n’as pas eu ce que tu voulais initialement. le tableau, mon corps tout entier pour te soulager., parce qu’évidemment, l’épisode dans la voiture ne compte pas pour toi. et sur tes mots, tes sous-entendus crus, c’est un petit clin-d’oeil que tu lui offres, un baiser moqueur sur sa joue comme celui de sa mère quelques secondes plus tôt, tu lui tournes le dos pour te diriger vers les vestiaires afin de récupérer ton manteau. bonne soirée, philips. et crève surtout. tu balances sans te retourner, de ta démarche féline, sensuelle mais soulageant enfin ton visage avec ce froncement de sourcils, cette mâchoire que tu sers un peu trop comme ton verre à champagne que tu poses un peu trop fortement sur le plateau du pingouin qui passe à côté de toi et qui le rattrape extrémiste.
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Message Sujet: Re: divines tentacules.   divines tentacules. Empty Sam 2 Fév - 18:50

le jeu pourrait prendre fin. ici, tout de suite. sous tes derniers mots, parce que tu prétends vouloir y mettre fin. mais il n’en est rien.
la partie ne fait que commencer. pour toi. elle prend une tournure plus intéressante, celle où la lionne montre les griffes, sors doucement les crocs. son visage est crispé en un sourire que tu trouves plus qu’agréable. le sarcasme l’habite a présent, puis sa tirade tu l’écoutes trop attentivement. ton sourire s’élargit, tu fourres une main dans la poche de ton pantalon penchant légèrement la tête sur le coté. il n’y a que l’intérêt qu’elle te porte qui parvient à ton cerveau, tout le reste est filtré. c’est une marque que tu désirais laisser, c’est chose faite.
la victoire n’est pourtant pas proche.
tu as vexé mademoiselle saab. ta famille au complet l’a blessé dans son ego, depuis votre première rencontre. tu ne saurai t’arrêter en si bon chemin. un clin d’oeil, un baiser sur ta joue, et Kàra s’éloigne d’une démarche féline qui ne t’échappe pas. tu mates ouvertement son cul. tu la laisses s’échapper, ruminer un peu plus la manche qu’elle vient de perdre. cela ne la rendra que plus féroce, c’est ce que tu recherches.
tu sors ton téléphone de ta poche, tu pianotes quelques mots pour oscar, lui demandant de te trouver une bouteille de whisky japonais. tu continues la soirée, quelques apparitions, quelques conversations, attendant presque impatiemment que ta mère quitte l’assemblée.
presque deux heures plus tard, t’as le cul posé sur le siège arrière. la bouteille de whisky entre tes mains, grâce à oscar tu as l’adresse exacte de Kàra, et peu importe l’heure qu’il peut être, c’est chez elle que tu te rends. un peu en retard, c’est un fait. mais c’est jusqu’au bout de la nuit que tu veux la faire vriller. t’as pas prévenu de ton arrivée, ce sera une surprise, la plus mauvaise sans aucun doute. ton chauffeur te dépose, te demande s’il doit t’attendre, tu lui proposes de prendre le reste de sa soirée. devant la porte de son appartement, tu n’hésites pas quand tu frappes. le temps s’écoule trop lentement avant qu’elle ne vienne ouvrir. un sourire plein de malice quand elle apparaît, tu entres comme un roi dans son antre. tes pas claquent sur le parquet. c’est, magnifique, chez toi. que tu lances, tes yeux divaguant sur l’immense pièce qui s’offre à toi. tu te tournes pour la regarder à présent. si tu écoutais tes pulsions, tu ne passerai pas par quatre chemins et tu lui sauterai dessus sans plus de formalités. c’est la bouteille que tu mets en avant. tu n’as pas bu ton verre de scotch, j’me suis dis que t’apprécierai peut être celui-ci. fin sourire, alors que tu te décrasses déjà de ta veste. ce que tu cherches du regard maintenant c’est sa chambre, t’avances dans l’appartement, attrapant deux verres sur ton passage, avant de pénétrer dans ce que tu penses être le lieu de tout tes fantasmes. jackpot.
au même rythme de tes pas, t’as déjà servi deux verres, et comme tu la sais sur tes pas, sans doute les sourcils froncés et l’insulte au bord des lèvres, tu te retournes. lui tendant le verre, après avoir posé la bouteille sur un meuble hors de prix, juste en dessous de ce tableau merveilleux. tu avales une gorgée. j’ai toujours le chèque. tu le sors de ta poche arrière, tu le déchires, au revoir les centaines de milliers de dollars. puisque l’argent ne t’intéresse pas. t’as fais un pas vers elle. si on arrêtait les conneries Kàra.
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Message Sujet: Re: divines tentacules.   divines tentacules. Empty Dim 3 Fév - 2:09

échec et mat. tu lui as accordé. ou tu n’as pas eu le choix. telle la mauvaise joueuse que tu es. telle une gamine capricieuse perdant à son nouveau jeu préféré. et ça t’irrite,
ça te dégoûte. de lui.
et il n’y a pas d’explication à voir. tu l’as tellement dit. t’as tellement donné d’arguments sur la question, sur lui. la seule chose à retenir, c’est que tu le détestes. tu le détestes dans ta haine. tu le détestes dans ton attirance. tu détestes ton corps de le réclamer, de te trahir alors que tu aimerais n’en avoir rien à faire de lui. alors que tu aimerais qu’il ressorte de ta vie de la même manière qu’il est revenu. ptit sourire de con sur sa belle gueule, tes yeux sur appréciant fortement la vue avant qu’il ne redevienne qu’un vieux souvenir. si seulement… parce qu’il est là. devant toi, la fierté au visage, un putain d’air malicieux dans les yeux, alors que tu viens de lui ouvrir la porte de ton appartement. alors que tu viens d’ouvrir la porte au diable, qui s’invite dans ton antre comme s’il en était le roi, le bienvenue. t’as le sourcil levé, le visage recomposé d’un regard froid mais tout aussi surpris. car oui, t’as eu le temps de le recomposer ce masque, après sa précédente fissure d’il y a deux heures.
ça te dégoûte de toi.
parce que tu n’es pas ainsi. tu ne te comportes jamais de la sorte habituellement. ça te dégoûte parce que t’as l’impression de te faire avoir à ton propre jeu. et ce n’est pas qu’une impression. c’est le cas. tu te fais battre à plat de couture par le maître du jeu tandis que tu refermes la porte derrière lui. “que me vaut l’honneur de cette visite tardive ?” ta voix dans son dos alors qu’il arpente la pièce et qu’il commente ton environnement. tu ne bouges pas réellement, presque sur le qui vive, à le regarder tourner comme un prédateur non loin de sa proie. toi. c’est surtout parce que t’attends à n’importe quoi venant de lui. à ce qu’il te sorte sa dernière carte. le coup fatal.
t’as la grimace aux lèvres avant qu’il ne se retourne vers toi. ses yeux qui plongent dans les tiens. son regard lubrique, presque évident sur ses intentions, qui rencontrent ta flamme dans les tiennes. t’es de nouveau prête à l’affronter, de nouveau sur pied. “oh comme c’est adorable de ta part, tu n’aurais pas dû. vraiment.” le sourire hypocrite déforme tes lèvres pleines. tu sais qu’il sait. tu sais qu’il a deviné que tu n’aimais pas cela. ou pas plus que cela. les bras que tu croises contre ta poitrine, contre le tissu de kimono satiné que t’as enfilé en rentrant deux heures plus tard, jambes nues, tes pieds nus suivent ses pas sur le parquet. “qu’est-ce que tu fais, harald…” t’as le soupir, l’irritation, l’impatience autant dans les veines que dans les zones érogènes de ton corps. et tu t’en veux pour cela. t’aimerais n’être qu’énervée de son intrusion aussi tardive. il pénètre dans ta chambre par hasard et par chance avant de se retourner vers toi, au milieu de celle-ci, face au lit, face à cette toile horrible dont tu avais déjà prévu de retirer le lendemain. verre qu’il te tend et que tu prends doucement avant qu’il ne te fasse tout son numéro sur le chèque qu’il sort, t’es figée sur place, le temps d’analyser ce qu’il te dit.
et finalement, c’est un éclat de rire qui lui répond alors qu’il t’a fait sa nouvelle proposition, un pas prédateur, défieur, sûr et conquérant vers toi. comme s’il était sûr de pouvoir te cueillir. de nouveau. tu portes ton verre à tes lèvres souriantes d’une manière légère. “c’est quoi ça harald, exactement ?” l’ignoble alcool qui coule le long de ta gorge la réchauffe un instant, tu jettes un rapidement coup d’oeil moqueur vers les restes du chèque derrière lui avant de te déplacer légèrement dans la chambre, vers lui et de t'arrêter devant lui, te tournant finalement vers l’oeuvre pour l’observer. t’as besoin qu’il te confirme que ce n’était que du bluff, ce qu'il s'est passé tout à l'heure. t’as besoin de savoir si c’est bien ce que tu as compris, qu’il est prêt à coucher à toi, juste pour obtenir un tableau. un tableau aussi laid que cela... est-ce que tu dois te sentir vexer ? sans doute.
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Message Sujet: Re: divines tentacules.   divines tentacules. Empty Dim 3 Fév - 9:19

le cavalier prêt à faire tomber la reine.
tu t’es imposé, chez elle comme dans son esprit. t’espères qu’elle se torture avec ses pensées, que tu t’y es immiscé comme une foutue toile d’araignée. impossible pour elle de s’en défaire. tu as laissé des marques un peu partout sur elle, une griffure sur son coeur, une morsure sur sa peau. t’as fait ressurgir les souvenirs, dans une entrevue bouillante à l’arrière de ta voiture. et maintenant, tu veux raviver les flammes. faire tomber son masque, elle n’a rien de perfide Kàra elle s’en donne l’air, rien de plus. tu veux la pousser dans ses retranchements, sortir vainqueur une nouvelle fois. c’est tout ce qui compte. le tableau est presque au second plan maintenant que tu es en face d’elle. que tu délectes de sa tenue trop légère, de ses quelques centimètres en moins, de ses jambes nues. de son rire qui empli la pièce et vient ricocher contre le tiens.
le prédateur montre doucement les crocs. tu veux rester maître de la situation, rester maître des sensations qui parcourent ton corps et te font déjà frémir. elle sourit, tu lui rend la pareille. elle avance, tu ne bouges pas, toujours observateur. son regard à elle se fixe au tableau, tu en en fais de même. est-il le réel enjeu ? elle s’est emparée de cette excuse pour tenter de faire de toi son jouet, un petit sujet prêt à pleurnicher pour ses faveurs. un whisky japonais, il n’est pas à ton goût ? railles-ru, tournant autour du pot puisque c’est ce qu’elle sait faire de mieux. tu avales le verre cul sec, t’en grimaces, posant le verre un peu trop violemment sur le meuble. tu desserres légèrement ta cravate, tu n’as d’yeux que pour la belle. où diable se trouve son mari ? c’est ce qui te traverse l’esprit une fraction de seconde, juste avant que ton décolleté ne t’appelle. tu romps la distance qui vous sépare, lentement. ton sourire a disparu, ce sont tes sourcils qui se sont froncés. combien vaut-il ? que tu siffles. hum ? un coup de menton dans sa direction, tes mains saisissent ses hanches doucement, effaçant dès à présent toute distance entre vos deux corps. ce n’est pas l’argent, alors, quelle est sa valeur ? à ses yeux ? un, deux ? quatre orgasmes ? un souffle contre ses lèvres. tu vas sûrement me répondre: un nombre que tu n’atteindras jamais. minaudes-tu, ne la laissant pas en placer une. un ricanement t’échappe, tu viens presser ton torse contre sa poitrine, t’y sens le coeur qui y bat, le tiens qui s’enflamme, déjà. le sang pulse si fort, que tu pourrai devenir dingue, là, à quelques centimètre de sa bouche. donne moi ton prix, une bonne fois pour toute. le ton est rude, tes doigts s’accrochent au tissus du kimono, jouent déjà avec la ceinture. qu’on en finisse.
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Message Sujet: Re: divines tentacules.   divines tentacules. Empty Dim 3 Fév - 18:53

t’es décontenancée par l’arrivée surprise d’harald, après votre dernière entrevue qui ne date que de deux ou trois heures. tu ne sais pas bien, tu ne te souviens plus trop. tu es rentrée irritée dans ton appartement, le maudissant lui et ses générations futures, parce que tu ne doutes pas qu’il en ait un jour, des putains de gosses. avec une ou dix meufs, avec une épouse qu’il n’aimera jamais et dix maîtresses au plus, tu plains la société de demain d’avoir à subir des mini lui… t’essaies alors de reprendre contenance, les yeux sur lui et le fusillant du regard de s’inviter ainsi chez toi comme s’il avait tous les droits, de se moquer de toi ouvertement. “je constate qu’il n’est pas à ton goût non plus.” c’est de la même raillerie que tu balances ça, tes yeux ne loupant en rien la grimace qui a déformé son visage quelques secondes plus tôt avant qu’il ne repose un peu trop fortement son verre sur l’un de tes meubles et s’approche de toi, conquérant, plus impatient, peut-être plus colérique.
et c’est ton coeur qui frappe dans ton crâne, ce sont ses battements qui se répercutent au plus profond de ton intimité à la suite de ses mots crus, à la suite de ses allusions au nombre de fois qu’il pourrait t’emmener voyager vers le septième ciel, en échange du tableau. ce sont ses lèvres effleurant les tiennes qui te font ouvrir légèrement les tiennes, par manque de souffle, pour la recherche d’une respiration. tu n’as le temps d’avouer que ça ne serait pas assez pour te venger, pour prendre, recevoir autant qu’il t’a pris dans un autre domaine car il est plus rapide. il appuie là où sont tes pensées, il te devance en appuyant sur la réponse que tu comptais lui donner, en pressant son corps contre le tien dans une délicieuse pression. “tu m'ôtes les mots de la bouche.” tu souffles, susurres , mi-enflammée, mi-amusée mais surtout prise au dépourvu. il te devance sur tes réponses, connaît ou devine très bien celles-ci malgré toi. t’en viens à te dire que tu n’es pas une si bonne joueuse. ou que les réactions de ton corps sont bien trop prévisibles, qu’elles te trahissent sans grande surprise et bataille. tu n’y peux rien et c’est ce qui t’énerve le plus. de ne pas pouvoir résister à son attraction. de ne pas pouvoir résister à ce qu’il provoque chez toi, en toi.
alors, doucement, sensuellement, ta main attrape sa cravate relâchée, venant enrouler autour de ton poignet le tissu tandis que ta langue passe furtivement sur ses lèvres pour le taquiner. “tu veux vraiment ce tableau, harald ?” tu souffles malicieuse, tirant sur le tissu pour faire avancer sa tête sur le côté de la tienne afin de pouvoir chuchoter contre son oreille. mutine. “peut-être que tu pourrais m’offrir un, deux.. quatre orgasmes. mais ce qui me plaîrait par dessus tout, ce sont des excuses sincères.” tes lèvres se posent sous son oreille pour y déposer un baiser humide. “de voir dans ton regard que tu regrettes de m’avoir mené en bateau il y a quelques années, tout comme de m’avoir brisé le coeur...” tes lèvres glissantes sur sa peau, ta main qui passe dans son dos jusqu’à l’une de ses mains jouant avec ta ceinture, tu le maintiens encore ainsi un petit instant. “et comme on sait tous les deux que ça n’arrivera pas, peut-être que oui ou jamais, je crois qu’on est dans une impasse. donc en attendant, tu peux l'admirer ici..” tes gestes continuent de faire passer le message quand tu relâches sa cravate prise dans ta main et l’aide à défaire le lien de ton kimono de l’autre avant de faire un pas en arrière, ton verre que tu vides cul sec, pour lui offrir la vue de ton corps
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Message Sujet: Re: divines tentacules.   divines tentacules. Empty Dim 3 Fév - 20:02

peu importe le prix, tu seras bon acheteur.
tu veux vraiment ce tableau, harald ? elle a agrippé ta cravate, t’à tiré un peu plus vers elle, sa langue vient titiller tes lèvres et tu voudrai l’embrasser, là, tout de suite. évidemment que tu veux ce tableau, tu veux la victoire, le trophée. elle te tient en laisse, sa bouche près de ton oreilles et ses murmures te font sourire doucement. des excuses. des excuses sincères. les excuses c’est possible, la sincérité par contre, c’est en elle même qu’elle devra la trouver. elle ne trouvera rien dans ton regard, seulement le vide qui habite ton être. tu ne t’en veux pas, tu ne regrettes rien. son coeur est parti en mille morceau au même titre que sa fierté, par ta faute. une manigance de plus dont tu t’es déjà vanté. ses lèvres glissent dans ton cou, ne te laissent pas de marbre. tes mains s’accrochent toujours plus au tissus. elle pourrait te réexpédier chez toi, te souffler le froid après avoir souffler le chaud. mais ses nouvelles paroles affirment l’inverse. c’est ici qu’elle te veut. tout de suite. c’est ici que tu admireras l’œuvre jusqu’à ce qu’elle en décide autrement. l’idée est grisante, elle te relâche lentement, fais ton travail en dénouant la ceinture de son kimono. il s’ouvre et t’as les iris rivés sur ce corps quasiment échangé. j’accepte le marché.
tu défais totalement ta cravate que tu jettes au sol, tu fais sauter l’un après l’autre les boutons de ta chemise alors que tu t’approches sans perdre de temps. tes mains passent sous le tissus, remontant sur ses épaules pour faire tomber le vêtement au sol. ses sous-vêtements sont exquis- comme toujours. t’as le corps déjà bouillant, les doigts aguicheurs contre son épiderme, et tes lèvres s’écrasent contre les siennes. le choc est électrique. t’en perds déjà ton souffle, quand ton torse rencontre ses seins. le choc est électrique et l’effet quasiment instantané. le désir est ardent. t’as plus vraiment envie de perdre ton temps. c’est pour ça, que tu la soulèves avec trop de facilité, que tu lui fais poser son cul sur le meuble en face de son lit. ta bouche toujours accrochée à la sienne. le coeur battant à tout rompre. c’est l’appât du gain, qui te rend fiévreux, c’est son corps, ce qu’elle t’offre, ses mains contre ta peau, son souffle qui fait écho au tiens. tu lui retires ses derniers vêtements sans prendre de temps, les réduisants presque en lambeaux alors que l’envie ne cesse de grimper. l’envie te bouffe, te consume, il n’y a plus qu’elle qui compte. tu bandes, et t’arrives plus à réfléchir. tes yeux bleus dans les siens, juste une seconde, peut être deux. le temps de défaire à la hâte la ceinture de ton pantalon, parce que tu la veux, tout de suite. animal féroce, tu te jettes une nouvelle contre ses lèvres, tu y plantes les crocs, tu dérives jusqu’à son cou, tu y laisses une nouvelle marque. tes deux mains sous ses fesses pour la tenir contre toi. c’est un peu trop bestial quand tu prends possession de ses reins, un râle t’échappe.
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