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 utopia is a state of mind | lais

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Message Sujet: utopia is a state of mind | lais    utopia is a state of mind | lais  Empty Jeu 31 Jan - 17:44


Depuis toujours, une envie d’aider ton prochain fait partie de toi. Toute petite déjà, tu aimais ‘sauver’ des oiseaux que tu trouvais dans les rues, complètement amochés par ce monde. En grandissant, tu as commencé à aller voir les gens dans le besoin, comme ceux qui n’avaient pas la chance d’avoir un toit sur la tête comme tu pouvais l’avoir grâce à ta famille adoptive, et tu leur parlais, pour essayer de les réconforter. Dès que ton âge l’a permis, tu t’es inscrite dans différentes associations sociales et solidaires, une en particulier te connait depuis un long moment maintenant. Et aujourd’hui, par un temps vraiment froid et capricieux, c’était très important que tu sois présente bénévolement pour servir de la nourriture à ceux qui le souhaitaient. Malgré tes soucis, ton humeur assez mitigée du moment, tu te sentais obligée d’être là, comme si c’était un de tes devoirs. C’est pourquoi tu es arrivée quelque peu en avance ce matin dans une salle du Queens, pour préparer la journée avec des connaissances qui avaient le cœur sur la main elles aussi.
Cette activité te permettait donc également de rencontrer des personnes de toutes horizons, bénévoles ou dans le besoin, de créer des liens avec certains que tu recroisais souvent.  Une précisement était devenue une bonne amie, et tu étais certaine qu’elle allait également venir aujourd’hui, Lais. Tu avais hâte de la voir, pas forcément pour la tenir au courant de ce braquage et kidnapping dont tu avais été victime - tu en avais assez de ressasser cet événement, déjà assez lourd sur tes épaules comme ça, mais au moins pour parler d’autre chose. Te changer les idées, c’est de ça que tu avais besoin, toi. Alors d’une pierre de coup, tu allais aider les Newyorkais et ils allaient te rendre la pareille. Tu avais souvent remarqué que c’était les personnes qui n’avaient pratiquement rien qui étaient les plus douces, gentilles. Elles n’avaient pas d’objets sur lesquels porter leur désespoir, ni la futilité de leur quotidien comme certains riches hommes d’affaires pouvaient le faire.
Deux heures plus tard, la distribution pouvait enfin commencer, au menu : soupe aux légumes et tranches de pain, accompagné d’une boisson au choix, non alcoolique bien évidemment. Tu t’installas derrière la table des bénévoles et régla des derniers petits détails. Tout le monde avait rapidement remarqué que tu n’étais pas dans ton assiette, moins joyeuse que d’habitude, pas très souriante, frêle, presque apeurée. Tu gardais les yeux rivés sur la porte et les fenêtres, au cas où l’un des braqueurs refaisaient surface pour revenir te chercher. Ils avaient tes papiers, c’était très facile de te retrouver. Tu respiras un bon coup et essaya de reprendre tes esprits.
Dans tes pensées, tu n’avais pas remarqué que ta chère amie avait fait surface. Elle te pris dans ses bras, ce qui te prit légèrement par surprise. Mais pour une fois - et c’était un progrès - tu ne sursautas pas. Le temps guérissait les blessures, il parait. Et les séances de psy t’aidaient aussi. Lais, comment tu vas ? Je me doutais que tu allais venir, toi aussi. ton visage afficha un sourire radieux, provoqué par la présence de la brune, qui te rassurait, en quelque sorte. Dépêche toi de t’installer, ils commencent à arriver ! que tu lanças en apercevant le premier venu au début de la table. Vous étiez au moins une dizaine à servir et vous en aurez bien besoin.
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Message Sujet: Re: utopia is a state of mind | lais    utopia is a state of mind | lais  Empty Mar 5 Fév - 12:34

T’as le souffle coupé Lais quand tu franchis la porte de ta colocation. Le froid te prend la gorge et brûle tes joues. Malgré ton bonnet enfoncé sur la tête et l’écharpe qui remonte jusqu’au nez, les gouttes de pluie perlent sur ton visage sont presque une incitation à rentrer chez toi. Tu regardes le ciel, inspires et expires, et ta journée commence. Tu passes ta journée l’association pour laquelle tu fais du bénévolat, et tu ne raterais ça pour rien au monde. Tu y étais arrivée un peu par hasard, ne file d’attente attisant ta curiosité. T’avais demandé ce qu’il se passait. On t’a parlé de nourriture, de couvertures et t’as compris que c’était un centre d’aide sociale. Une jeune femme était sortie en expliquant qu’il n’y avait pas assez de bras, et que tout le monde ne pouvait pas être servi. Interloquée, t'as été proposer ton aide et depuis ce jour, tu passes une à deux fois par semaine donner de ton temps. Tu ramènes des habits que tu ne mets plus, ou des plats que tu as préparés en trop grosse quantité. C’était l’occasion de d’écrire un nouveau chapitre de ta vie.

Le centre est un peu loin de chez-toi, et t’es plutôt du genre à faire tout à pied Lais. A défaut de te dépenser, c’est ton sport quotidien. Cette fois tu optes pour le métro et tu n’aimes pas tellement ça. Il faut dire que l’endroit est surchauffé et anxiogène. Tu te retrouves collée à des inconnus en nage dans leurs manteaux, ce n’est pas des plus agréable. Tu t’armes de patience les écouteurs vissés sur les oreilles. La musique pulse et le mouvement du métro de berce. T'observes le ballet des voyageurs et tu t'occupes en leur imaginant une vie.
L’association n’est pas très loin de la station. Une file d’attente s’étire déjà depuis l’entrée jusque dans la rue d'en face. Tu murmures des bonjour polis avant de pénétrer dans le bâtiment. Une odeur de soupe te chatouille les narines et te rappelle que tu as toi-même sauté ton déjeuner. T’es en retard comme d’habitude, et tu te jures de partir plus tôt la prochaine fois, pour une énième fois. Un rapide passage au vestiaire et tu rejoins la salle de distribution. La silhouette de Ziggy se détache de celle des autres bénévoles. Même à contre-jour, tu pourrais la reconnaître. C’est la jolie brune qui t’a aidé à trouver tes marques lors de tes premiers jours dans l’association. Sa douceur t’apaise et elle est devenue un point d’accroche dans ta vie que t’as du mal à contrôler Lais.

Tu la rejoins, tout sourire. Lais, comment tu vas ? Je me doutais que tu allais venir, toi aussi. Tu la prends rapidement dans tes bras. Toujours en retard comme à mon habitude. Tu sens qu’elle hésite une fraction de seconde, puis elle te rend ton étreinte. Tu l’interroges du regard, comme pour chercher ce qui ne va pas, pourtant la jeune femme se détourne et te lance un Dépêche-toi de t’installer, ils commencent à arriver . Tu te places en bout de table, juste à côté de Ziggy. Ainsi commence la journée. Le geste est répétitif, la mécanique toujours la même depuis des mois. Tu sers un plateau repas, avec un sourire sincère. Tu murmures des comment vas-tu et d’autres  bonne journée . Des fois t’aimerais faire plus, consciente que le nombre de repas servis ne fait qu’augmenter. T’essaies de pas trop t’attacher parce que tu ne sais jamais si tu vas revoir un de ces visages un jour. Pendant que tu distribues tes repas tu racontes à Ziggy tes journées, avec des anecdotes plus ou moins drôles ou touchantes. En ce moment à l’hôpital j’ai un petit patient hyper mignon. J’ai passé peut-être une grosse demi-heure à jouer au morpion avec lui l’autre jour. Je le laissais gagner car je le soupçonne d’être un brin mauvais perdant. A la fin il m’a appelé cousine. Depuis j’essaie de passer le voir deux fois par jours pour que le temps lui semble moins long. Je pense que je vais être triste quand il va rentrer chez lui.. Généralement t’essaies d’être assez cordiale et professionnelle et aussi distante, car chaque départ est un crève-cœur, d’autant plus pour toi qui ne supportes pas l’abandon et que tu n'est encore qu'une étudiante. La jolie brune à côté de toi rigole, et continue de servir des repas, sourire aux lèvres. Tu t’exécutes également de ton côté. Le froid dehors n’enlève rien à la bienveillance des gens que tu sers.  De temps à autre tu jettes des coups d’œil à ton amie. Elle a un air soucieux sur son visage, et semble déconnectée. Tu lui donnes des coups de coude et tu lui adresses des regards complices auxquels elle répond par un petit sourire.  Tout va bien ? Tu me sembles ailleurs. . Elle trésaille au son de ta voix. Tu regrettes presque aussitôt de la forcer à te parler. Enfin, si tu veux m’en parler.. Un silence vient s’installer entre vous deux. Tu te pinces les lèvres et te retournes vers tes plateaux que tu remplis consciencieusement.

@Ziggy Adkins utopia is a state of mind | lais  3227196488
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Message Sujet: Re: utopia is a state of mind | lais    utopia is a state of mind | lais  Empty Dim 24 Fév - 11:32

Les journées telles que celle-ci t'ont toujours étaient bénéfiques, même si tu voyais souvent des personnes dans le besoin et que cela devrait te rendre malheureuse, mais au contraire, cela te rendait heureuse car tu étais en capacité de les aider. Ou du moins de faire le maximum pour rendre leur vie meilleure. Quelques semaines auparavant, tu avais cette lueur en toi, cet espoir d'un jour rendre le monde meilleur, un monde dans lequel tu pourrais faire partie. Mais depuis l'événement rien n'était plus pareil et cette lueur t'avait quitté. Comme si quelqu'un avait appuyé sur le bouton off de la manette.
Alors aujourd'hui, lorsque tu posais ton regard sur toutes ces personnes dans le besoin, ça te rendait triste. Extrêmement triste. Tu en perdais ton sourire malgré tous les efforts que tu pouvais faire pour garder la tête haute devant eux. Certains te connaissaient depuis longtemps maintenant, certains avaient disparu de la circulation, certainement décédés, d'autres continuaient de venir te voir, prendre un bon plateau repas, un peu de chaleur corporelle et humaine et repartir. Ils avaient plus de courage que toi, c'était certain.
Les minutes passaient, tu écoutais Lais te raconter ses journées tout en servant. Tu la comprends, tu aurais réagi de la même manière qu'elle, car au final vous vous ressemblez pas mal pour ce genre de chose. C'est comme si votre vie était faite pour aider les autres, comme si vous existiez non pas pour vous, mais pour eux. Tu lui réponds que ça ira, que c'est comme ça, qu'elle en verra d'autres des petits garçons de la sorte. Qu'elle s'attachera, qu'elle sera triste à leur départ, mais qu'elle s'y fera. Et qu'au fil du temps, elle aura la capacité de mettre un mur entre ses sentiments et ses patients. Enfin, tu l'imagines bien. N'ayant jamais travaillé dans son domaine.

Durant tout ce temps, tu essayes de sourire, de mettre ce masque que Lais aura certainement un jour à son travail, tu essayes de rigoler, de parler de tout et n'importe quoi sauf de ça et encore moins de ton ex petit ami, qui t'avait encore laissé. Pour la millième fois. Sauf que là, ce n'était pas le bon moment. Et aujourd'hui ne serait pas une merveilleuse journée comme tu l'aurais pensé ou espéré. Y a quelque chose de brisé en toi, Zig. Quelque chose qui ne s'en ira jamais et que tu trimbaleras jusqu'à la fin de tes jours si quelqu'un ne te sauve pas.

Et tu vois bien que ta copine s'en rend compte, elle essaye de te faire rire, de comprendre ce qu'il se passe, sans cesser de travailler. Elle te demande Tout va bien ? Tu me sembles ailleurs. Et malheureusement, tu peux rien retenir, rien cacher. T'en as plus la capacité. Ton masque s'affrite secondes après secondes. Enfin, si tu veux m’en parler. Mais comment ? Par où commencer ? Ton corps se fige et tu tremblotes légèrement, des larmes vont venir te rendre visite, tu le sens. Alors au lieu de continuer, tu lâches l'affaire et te mets de côté. Je... Je reviens, donne moi deux minutes. et tu t'éclipses, laissant ton poste vacant, t'excusant. Tu t'installes assise contre un mur, à l'abri des regards, à l'abri de tous, mais pas à l'abri de tes souvenirs, ni de tes émotions. Tu restes là bien plus longtemps que les deux minutes souhaitées. Tes larmes coulent sans bruit et t'essayes de te calmer, en vain. Tu veux pas qu'on te voit comme ça. Mais au fond, tu sais bien que tu as besoin d'en parler à quelqu'un. Parce que ce quelqu'un pourrait peut-être t'aider. Toi qui pensait aller déjà mieux, un rien pouvait finalement te faire vriller.
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Message Sujet: Re: utopia is a state of mind | lais    utopia is a state of mind | lais  Empty Lun 11 Mar - 19:39

Je... Je reviens, donne moi deux minutes. Trop occupée à la tâche qui t'es confiée, la réaction de Ziggy te surprend, et tu ne la vois pas disparaître. Les minutes qu’elle t’a promit semblent s’éterniser et ton esprit s’embrume sans trop que tu ne saches pourquoi. Tu adresses un sourire poli à la personne face à toi et tu proposes au bénévole voisin de prendre ta place, les yeux trop occupés à chercher ton amie du regard. Une boule grossit au creux de ton ventre, l’impression d’avoir mal réagi ou d’avoir vexé Isabelle. Il est vrai que tu la connais peu. C’est une bonne amie, avec qui tu as déjà eu l’occasion de sortir et de passer un peu de temps, mais l’ombre d’un mystère plane autour d’elle. C'est un voile embrumé qu’elle écarte par un sourire ou un éclat de rire. Et tu ne sais à présent pas comment réagir dans, lais, parce qu’à sa place, une partie de toi aimerait rester tranquille quand l’autre aimerait recevoir un peu d’attention et d’affection, le temps de panser les plaies et de te sentir importante. Chaque personne vit son propre combat intérieur et traverse des épreuves dont tu ne peux avoir idée, et tu ne peux apprendre seule ce que ton amie a choisit de passer sous silence. Certaines blessures ouvertes mettent du temps à guérir, si bien que certaines ne s’en vont jamais. Cicatrices invisibles comme douloureux souvenirs.
Tu n’as pas eu de gros chagrins dans ta vie, lais, tu dirais même qu’elle a plutôt été clémente avec toi. T’as toujours filé droit, suscité parfois l’admiration. T’as vécu silencieusement le départ de ce frère qui t’es aujourd’hui inconnu. Cet abandon qui a fait l’effet d’un vide dans une maison silencieuse, devenue champ de bataille déserté. Le temps ne s'est pas arrêté, et tu as poursuivit ce que tu savais faire de mieux. Tu excellais sous l’oeil bienveillant de ton père et les lèvres pincées de ta mère. Deux caractères contraires qui ont poussé ton frère à fuir, à se refaire plus loin, trop loin de cette famille discrète et oppressante. Tu te souviens avoir longtemps espéré le voir passer la porte, s’excuser d’être parti et complimenter combien ô tu étais devenue jolie. Mais son prénom est devenu une pesante honte, un cadavre dans le placard, l’échec d’une mère qui n’a su élever son fils correctement. Ses dernières nouvelles s'apparentaient à une carte postale californienne, où la paire de fesses d'une parfaite inconnue prenait plus de place que le paysage aride et sec de la région. Triste ironie. Tu comprendras plus tard que tu as cessé de lui porter une quelconque importance quand il a arrêté de se soucier de toi, quand il ne t’a rien laissé pour le joindre. T’as grandi presque en fille unique et son souvenir s’est estompé avec les années, bien qu'il appartienne souvent à tes rêves.
La petite taille du centre social te permet de retrouver rapidement ton amie. Elle a les genoux repliés contre la poitrine et le dos contre un mur. Tu détailles avec tristesse ses joues encore mouillées par les larmes. Le coeur battant et les mots encore silencieux que tu t’assois à côté d’elle et que tu l’attires contre toi, une main sur sa tête, l'autre autour de ses épaules. Les secondes qui passent sont peut être des minutes où les questions d'accumulent. L'échos de la salle se substitue aux questions qui te brûlent. Est-ce que tu veux en parler ? que tu demandes patiemment puisque tu ne sais pas si elle aimerait partager un fragment de ses luttes avec toi. Ziggy, sublime et silencieuse relève de petits yeux vers toi. Tu gardes une main contre sa peau, et te pares d'un sourire réconfortant sur tes lèvres. Ni plus, ni moins. C’est une forme d’amitié silencieuse, capable de consoler et sans imposer ta présence. Si seulement tu pouvais revoir la tête du vieux Jack lorsque tu t’es éclipsée. Je suis persuadée qu'il ne vient que pour voir tes beaux yeux et t'offrir ta rose habituelle. tu ris doucement à cette remarque qui, tu l’espères, la fera rire et embellira ses pensées les plus sombres qu’elle sait si bien camoufler.
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