what about us?!... ❁ (cosemy)

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{ what about us?!... }
crédit/ tumblr ✰ w/@Cosimo Saint

Le cœur qui chavire sur d’autre eux. Celui qui ‘inquiètes ou qui se sers alors qu’il ne sait pas à quoi s’attendre. L’esprit qui se laisse noyer sous un flot de question pu celui qui imagine tellement de chose qu’aucune hypothèse ne semble sonner juste. Dieu que tu aurais aimé pensée à une simple sortie. Une simple envie de partager un moment ensemble mais, la vérité était toute autre. Tu le savais. Tu le sentais au plus profond de toi. De ton âme. Peut-être cette lueur dans son regard qui t’en disait plus qu’il ne voulait en dire lui. Comme si votre peur se faisait écho. C’était surement l’attente qui te tuer ou bien l’idée qu’il ne pouvait pas se livrer simplement. Pourquoi c’était si compliqué ?! Pourquoi tu ne pouvais tout simplement pas avoir le droit à quelque chose de simple pour une fois ?! Tu l’as regardé s’éloignée un instant avant de revenir à toi et tous ces sentiments contradictoire qui assailles de ton âme à ton cœur. Tu voulais jouer les aveugles, les idiotes une fois de plus. Les naïves aussi et pourtant tu n’arrivais pas à la taire cette putain de voix qui te disais de prendre la fuite tant que tu le pouvais encore. Tant que tu ne souffrais pas encore. Pas vraiment. T’aurais voulu avoir la force de refuser, de le rejeter mais, tu ne pouvais pas t’y résoudre comme tu ne pouvais pas oublier non plus. La douleur en l’instant ne semblait que secondaire tout comme l’inquiétude. Alors, tu l’avais rejoint en étouffant ta raison et ton cœur qui se menait un combat sans merci à l’intérieur de ton être. Tu regrettais presque d’avoir accepté en l’ayant en face de toi. Tes yeux croissants les siens un bref instant tu avais cette sensation qu’à l’arrivée vous auriez mal tous les deux et que l’issue était inévitable de toute manière. A quoi bon se débattre alors ?! Tu n’attends pas, vous n’attendez pas comme si vous étiez presser par le temps. Toujours ce stupide temps qui passes sans laisser de répit à personne. « Oui, c’est parfait… » Que tu dis fermant la porte derrière vous et voilà que tu en venais à la réalisation que c’était la première fois depuis votre rencontre que vous sortiez en public ensemble. C’était étrange comme si tout devenait plus réel. T’en venais à te sentir déposséder du confort du loft ou de celle de votre petite bulle étrange qui se créer quand vous étiez tous les deux. « Faut être fou pour manger de la glace en pleine hiver !! » que tu lances comme pour briser le silence quasi pesant qui règne entre vous. Comme pour te rassurer toi-même de la suite. Comme pour tenter d’y voir plus claire dans le noir complet qui se présenter à toi…

WHAT ABOUT US ?
tes mains dans les poches de ta veste alors que tu marches à ses côtés dans la rue, t'es plongé dans le silence, dans tes pensées. tu te rends compte que tu n'as jamais rien fait avec elle, de vraiment sérieux, en dehors des murs de l’appartement que vous partagez. depuis que tu l’as connais, vous avez partagé seulement que deux moments ensemble, réellement deux moments. ce soir à manger devant cette série au pied de votre canapé puis la nuit où elle est venue dans ta chambre pour sortir de ton cauchemar, ce moment où pour la première fois tes lèvres ont touché les siennes, où tes mains ont enfin parcouru et découvert son corps rapidement, trop rapidement. tu sais que t’es en manque de son touché mais tu gardes la distance. celle qui faut, celle qui vous sauve tous les deux. la jolie brune te sort de tes pensées, elle tente la conversation d’une petite phrase qui essaie de meubler, de briser le silence qui vous entoure. tout comme il faut être fou d'aimer la glace rhum raisin. le regard en coin vers elle, le sourire qui lève la commissure de tes lèvres vers le haut, t’as même un petit ricanement. ouais, faut être fou pour aimer ce parfum de glace. c’est pas commun. c’était la première fois que tu rencontrais quelqu’un aimant le même parfum que toi. et il a fallu que ce soit elle. évidemment. et t'enchaînes rapidement sur la première question non réfléchie qui te vient. alors.. heu. sinon, comment s’est passée ta semaine ? question bateau, débile, tu te donnerais des claques alors que vous arrivez près du food truck. t’aurais pourtant bien d’autres questions à lui poser, bien d’autres sujets à aborder avec elle, comme le fait que t’as encore joué au con cette semaine en l’évitant ou le fait que demain tu décolles pour un pays bien loin des Etats-Unis. c'est bizarre entre vous, peut-être un peu gênant et tu l'avoues, c'est pas une situation que tu aimes particulièrement alors que c'est ta faute, c'est celle que tu as cherché.

@emeraude hamilton

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Tu te demandais bien ce que tu pouvais espérer comme ça à l’avoir suivie jusque-là. A avoir accepté son invitation sortie de nulle part si c’est pour qu’au petit matin vous en finissiez au même stade que toujours. Deux étrangers partageant le même appartement. Deux étrangers dont les regards échangés aller au-delà d’une simple connexion. C’était peut-être que tu n’espérais plus rien ?! Juste cette envie de vivre l’instant présent comme il venait ou de profité du peu qu’il t’offrait idiote que tu étais. Etiez-vous éternellement destiné à ce genre de jeu ?! Enfermé dans un cercle sans fin d’un combat le cœur et la raison. Tu détestais cette sensation d’être là sans l’être. C’était comme si il y avait ce mur infranchissable entre vous. Comme si vous vous atteignez sans jamais pouvoir réellement vous toucher. Peut-être que finalement cette distance était le mieux. Le plus facile. Le moins douloureux. Tu t’en convaincs avec difficulté. Tu suis sans trop savoir à quoi t’attendre avant de briser l’air de tes mots étouffé par le silence qui vous entourez. Tu t’en sentais coupable de toute cette gêne entre vous. Tu t’en voulais de bien trop de chose et peut-être bien que tu lui en voulais un peu à lui aussi. Pourtant tu étais là. Pourtant tu arrivais à sourire et rigoler de ces paroles. Toujours. Comme si cette connexion vous rattraperez. Comme si vous ne pouviez pas y échapper à cette douloureuse routine installée entre vous. « Fou ?!... non, on a juste un palais capable d’apprécier les bonnes choses !! » C’était de la folie oui. Comme l’étrange probabilité ou coïncidence qu’il aime ce foutu parfum que personne n’aimes. Comme toi. Furtif regard lancer vers lui alors que même cela tu n’oses plus t’y perdre. T’y prendre. Non, tu ne veux pas te perdre de nouveau. Tu ne veux pas risquer de plonger alors que te brisé à l’arrivé semblait inévitable. Pourtant, c’était tellement tentant. Juste l’appel inévitable de ces prunelles s’accordant à la perfection avec les tiennes. Puis ce silence. Toujours aussi pesant qu’il vient pourtant brisé pour parler de toi. C’est comme ça avec lui et tu t’y es habitué dans les rares moments que vous aviez partagés. Trop rare. « … euh, bien… rien d’intéressant ! Et toi ?! » Vous en étiez là, à échanger des banalités confuses par la gênes. Vraiment pas une bonne idée et pourtant vous aviez l’un comme l’autre plongé la tête la première. Il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre. Au moins, vous pourriez toujours parler glacé que tu te lances à toi-même alors que sans surprise tu commences un pot de crème glacé rhum raisin non sans un sourire à Cosimo.

t’as un sourire sur tes lèvres, légèrement amusé mais surtout faible. tu as raison, ce sont les autres qui ne savent pas ce qui est bon. que tu lances. et pourtant, toi non plus tu ne sais pas réellement ce qui est bon pour toi, pour aller plus loin que le goût mais tu t'assures toujours de le faire pour les autres.  
tu sens le moment fatidique, surtout quand vous approchez du vendeur, encore plus quand elle te lance un regard complice lorsqu’elle commande son parfum. ce parfum étrange qui vous lie, ce même parfum que tu commandes à ton tour. tu te décides à lui répondre qu’une fois vos glaces en main, qu’une fois que vous vous mettez en route sans but précis. j’ai été rappelé hier soir. et ça sort, comme un coup d’alcool à boire foutu sur une vilaine plaie, comme le dire d’un seul coup allait te soulager. mais non. tu ressens pas le sentiment après coup. comme à chaque fois que tu annonces ton retour dans les rangs pour des mois… tu ne sais pas trop bien pourquoi t’as du mal avec elle, pourquoi c’est difficile de parler de cela avec emeraude. ça te renvoie dans la même situation que tu étais avec ton ex-fiancé. l’appréhension de la réaction, elle est là, en toi. autant qu’avec ainhoa, qu’avec ta famille, c’était un truc difficile à annoncer car revenaient les inquiétudes, car revenaient les lueurs du doute et de la peur dans les yeux. et cela, t’as toujours du mal à les voir. c’est pour ça que tu as décidé de quitter ta fiancé quelques mois plus tôt, c’est pour ça qu tu ne tiens pas à te rapprocher davantage de la brunette à tes côtés. celle que t’observes du coin de l’oeil afin d’observer sa réaction. ils ont avancé la date de fin de ma perm. tu précises rapidement après tes premiers mots, considérant qu’ils ne sont pas forcément clairs pour elle, n’étant pas habituée à ce genre d’annonce comme pouvait l’être la blonde. celle-ci avait été tant habituée (ou peut-être jamais réellement) à tes départs et tes retours, à tes états d’âme et problèmes liés à ton métier. pas la blonde, pas encore. ou peut-être qu'elle ne le serait pas plus que cela. l'avenir est brouillon, le tien l'es toujours, surtout quand dans quelques jours tu renfileras ta tenue kaki et rejoindre la base, quand tu t'éloigneras à nouveau la société pour une terre plus aride, plus dangereuse.

@emeraude hamilton

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crédit/ tumblr ✰ w/@Cosimo Saint

Tout allais bien que tu tentais de te convaincre en faisant le chemin jusqu’au Food truck. Tu te disais des idées surement. Mais, la vérité finit par éclater. Elle t’éclate en plein visage sans aucun contrôle comme l’effet d’une bombe. Temps d’arrêt tu ne sais pas quoi faire, pas quoi dire. Etat de choc peut-être parce que c’était la dernière chose à laquelle tu t’y attendais. Tu avais pensé à tellement de chose mais, pas à ça. Pas à l’appel du devoir. Son métier qui le rattrape. C’était logique en même temps mais, tu étais trop obnubilé par le fait qu’il te rejetait sans vraiment le faire que tu en avais éludé toute autre possibilité. Tu t’arrêter  littéralement le regard qui s’agrippés au siens et les mots qui ne sortent pas. Tu ne savais pas comment réagir. Comment aurais-tu pu savoir en même temps ?! Être triste, inquiète ou alors faire comme si c’était normal ?! Tu ne savais pas. Tu ne te sentais pas à ta place. T’étais cette nana qui venait de débarquer dans sa vie, t’tais personne. Tu n’avais aucune légitimité vis-à-vis de lui et de cette situation. C’était donc cela qu’il avait tant de mal à te dire ?! Mais, pourquoi ?! La petite voix de ton cœur qui te crier qu’il se soucia plus de toi qu’il ne le montrer s’emballer le reste voulait rester les pieds sur terre. Oh, que oui, l’inquiétude tu l’avais mais, qu’es qu’elle changerait ?! Rien. Il partirait comme même et il risquerait comme même sa vie. C’était son métier. La glace n’avait plus le même goût finalement et tu n’étais même plus certaine d’en vouloir non plus. Tu cherchais désespérément quelque chose à dire sans trouver les mots justes mais, y en avait-il dans ce genre de situation. Voilà, que tu l’imaginais perdu au beau milieu du champ de batail et l’image de lui perdu dans son lit à se débattre contre lui-même te revient en plein visage. Pourquoi se faisait-il ça à lui-même ?! Il repartait à la guerre mais, l’avait-il vraiment quitté un jour. Il semblait trainer son fléau en permanence et toi, toi tu te sentais impuissante. Tu n’étais même pas certaine de devoir lui dire au revoir ou qu’il en voudrait des au revoir. Tu les détestais c’est putain d’au revoir de toute manière. Cela revenait à dire qu’il y avait un risque de ne plus jamais revoir la personne. Il y en avait un là mais, tu ne préférais pas y pensé. Pas maintenant. Jamais. « Je… d’accord ! » voilà ce que tu réussi à lui souffler le regard fuyant vers l’horizon alors que tu reprends ta marche. Idiote. T’aurais voulu dire plus mais, tu avais la sensation que c’était aussi dur pour lui que pour toi alors, tu ne voulais pas en rajouter. Tu l’as caché la peur. Bien profondément car, c’était très certainement la dernière chose qu’il voulait voir. « Combien de temps ?!... enfin je veux dire, je ne sais pas comment ça marche mais,… enfin si tu sais ?! » Que tu lances hésitante avant d’engouffre dans ta bouche une cuillère de glace pour te faire taire. « Pas que je m’inquiète, hein… » j’ai peur Cosimo, pour toi – « …c’est pour Mr.Chat ! » C’est pour moi – sourire timide sur les lèvres et regard furtif vers lui tu te sens comme une idiote.

annonce lâchée, bombe explosée, détonnant entre vous deux avec puissance, tu ne faisais qu'attendre à partir de cet instant. tu n’attendais plus que sa réaction, tu voulais  voir quel effet cela ferait sur elle. si, tu te faisais des films depuis le début ou si,cette révélation allait la toucher comme elle pouvait te toucher. comme elle avait touché tant de fois ton ex-fiancé par le passé. c’était pas ton genre, pas ta manière de faire habituellement, c’était sans doute salop, peut-être un peu trop incomparable, mais c’était plus fort que toi. tu ne pouvais t’empêcher de les mettre en compétition. tu le faisais pour chaque chose que tu partageais avec emeraude, te demandant comment ainhoa réagirait, comment ainhoa rirait, comment ainhoa te sourirait, comment elle t’aimerait. à sa place.
comme à chaque fois, tu étais partagé par cette nouvelle du retour au front. tu accueillais toujours ce retour en premières lignes comme un échappatoir et une condamnation. tu étais le lunatique, le fou, celui qui attendait autant la fin de son repos que la fin du repos n’arrive jamais. c’était dans le crâne, c’était au fin fond de toi, que t’étais cinglé, qu’à tout moment tu risquais d’exploser. pire qu’une cocotte minute en ébullition, tu risquais de péter à tout moment… c’était parfois tes membres nerveux qui manquaient de sommeil qui te trahissaient, c’était parfois ton humeur massacrante qui te dénonçait sans vergogne.
tsais pas trop ce que ça te fait son je.. d’accord., si ça te rassure ou te déçoit. tsais pas si tu attendais un peu plus de choses, un peu plus de larmes et de visage qui se déforme. t’en sais rien. c’est trop bancal avec emeraude. c’est trop bancal entre elle et toi. c’est trop d’incertitude. trop de chaud et de froid. c’est bien trop compliqué pour toi. tu sais pas ce que tu veux mais tu sais surtout que t’as rien à lui offrir. t’as pas envie de reproduire la même erreur qu’avec ainhoa et elle est même pas terminée cette erreur avec celle-ci. la pente glissante et dangereuse, tu la voyais s’étendre devant toi, t’arrirant vers elle comme te riant au nez. t’étais con cosimo. un parfait abruti qui n’arrivait pas à sortir de sa tête une fille dont il était encore amoureux, et qui en même temps s’en rentrait une autre.
je ne sais pas vraiment. tu souffles alors que tu ne touches même pas à la glace que tu as pris. t’es même plutôt en train de remuer ta petite cuillère et d’en faire un jus. j’ai été rappelé plus tôt donc tout dépendra de certaines choses. minimum deux mois, je pense. c’est ton visage que tu tournes vers elle, osant enfin le faire depuis que t’as balancé que tu repartais risquer ta vie. la tête que tu hoches à plusieurs reprises, bien sûr que c’est pour le chat. quoi d’autre ? c'était bien pour ça qu'elle était là de base ? pour s'occuper de chat et remplir les lieux, évitant tout habitat vide. t’en fais pas, jte laisserai un chèque pour ses besoins et au cas où... tu souffles, tu souris doucement, te forçant pour répondre à son sourire. ça c’était passé comme cela la dernière fois, avant que tu ne la rencontres cette nouvelle colocataire, le chèque avait été cette fois-ci déposée par ta petite-soeur. on s'assoit là ? que tu balances en désignant du menton le banc vers lequel vous avancez. vous auriez très bien pu reprendre le chemin de la maison, maintenant la glace achetée, maintenant que tu lui as annoncé. mais tu ne sais pas trop. t'as l'impression, surtout l'envie, de partager bien plus avec elle. au moins, peut-être, pour la dernière fois, sait-on jamais.

@emeraude hamilton

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{ what about us?!... }
crédit/ tumblr ✰ w/@Cosimo Saint

T’es conne de te laisser prendre au cœur comme cela de mots qu’il a lâché dans le vide juste par politesse de te prévenir. C’est là, de la simple politesse de sa part. Il te doit bien ça après tous ces épisodes de vas et viens. Même avec cette fichue situation entre vous tu n’arrives pas à lui en vouloir. Pourquoi ?! Putain de pourquoi tu ne peux lui cracher au visage ce qu’il te fait subir !! Tu t’en voudrais plus à toi-même qu’à lui. Le monde à l’envers. Tu n’arrives pas à lui en vouloir, non. Au contraire, t’es là, à te mettre à sa place. A penser à ces cries de douleurs qui viennent transpercer le calme nocturne de l’appartement. Tu rependes à vos brefs échanges et à cette étreinte dont ta peau se souvient. Ton tes lèvres sont en manque. Tu tombes à la minute ou tu comprends que tout sonnerais presque comme un adieu. Tu tombes mais, tu n’en montre rien. Pas plus que ton regard qui le fuit et ton sourire timide qui étreint ta bouche. Dieu que tu aimerais qu’il puisse lire entre les lignes de ton cœur. De ton âme. Qu’il y voie au-delà des stupidités que tu lui sers pour le rassurer lui. Pour ne pas qu’il est à se soucié de toi si encore est-il possible qu’il le fasse. Tu aimerais qu’il le fasse. Il n’en fera rien et c’est normal que tu te dis. Tu n’as aucune légitimité. Tu n’es personne d’autre que la pauvre fille qui parage son appart’ ou celle qui a stopper net le rare moment d’intimité que vous aviez eu. Tu l’as gardé pour toi cette peur qui était venue te cueillir à son annonce. Ces mots qui ne te rassuraient pas. Alors que tu priais pour ne pas t’inquiété pour lui, c’était tout le contraire. Noyé même dans l’égoïsme t’espéré lui manqué. –dis-moi que je vais te manquer…- T’espéré même une dernière étreinte. Simple. Alors, tu restes, là, comme une idiote à attendre car, tu ne peux pas te résoudre à le laisser derrière. Tua s besoin de lui d’une manière que tu ne peux pas expliquer. « D’accord…. » Un souffle timide qui sonne tel une fatalité alors que tu voudrais que ce soit simple. Que tu l’as cachés cette peine dans ton regard. Que tu le fuis son regard qui te transperce jusqu’à l’âme. –c’est long deux mois, c’est la mort…- Tu ne sais pas quoi dire d’autre alors que tu te bas contre toi-même pour ne pas le rattraper lui. Pour ne pas le prendre dans tes bras à le supplier de ne pas partir. Pas pour toi mais, pour lui. Tu n’en dis rien pourtant. Tu ne veux pas le brusqué et qui es-tu pour le faire après tout ?! –t’es personne Emy, personne pour…- La preuve il les prend au mot tes excuses et putain que tu n’en veux pas de son chèques. Tu voudrais juste d’autre chose. Lui. « Tu n’as pas besoin de me laisser un chèque tu sais, garde ton argent… » Que tu dis avec douceur car, Mr Chat c’était une partie de lui et à défaut de pouvoir faire plus pour lui tu prendrais soins de sa boule de poil. Tu t’y étais sincèrement attaché à la boule de poil même avec son caractère étrange. De toute manière de l’argent tu en avais à revendre c’était tellement secondaire pour toi mais, ça, il ne le voyait pas. Il ne voyait pas que c’était à lui que tu pensais. Pour lui que tu t’inquiété. Tu le suis sur le banc laissant la chaleur de l’instant te réchauffer. Profitant du moment qu’il voulait éterniser même si c’était dans un silence gênant. « Peut-être que je pourrais t’envoyer des photos ?!...enfin…de Mr chat… si tu veux, je n’sais pas ! » La glaces que tu tournes sur elle-même dans son pot sans prendre le temps de la dégusté. Le regard timide qui se tentes au siens. Tu voulais juste essayer de rendre la chose la plus facile pour lui et tu ne savais pas comment t’y prendre. « C’est stupide… pardon, enfin je ne sais pas, j’ai pas l’habitude… je suis désolée… » Les mots qui se perdes, la gorges qui se sers et tu t’en veux de ta maladresse. T’aimerais tellement donner mieux le change. Être forte pour lui mais, tu ne sers juste à pas grand-chose voilà tout…

la tête que tu secoues, tu repousses ce qu’elle même repousse, ton argent. de base, c’est pour ça qu’elle est là, pour le chat que ta soeur ne peut plus s’occuper chaque jour, pour l’appartement à entretenir sans qu’ils ne soient obligés de venir aérer, vérifier. à côté du fait qu’elle soit là, à l’appartement, au cas où. jamais ta soeur ne te l’a avoué, ni tes parents mais tu le sais que c’est une des causes. être sûr que tu ne sois pas seul lors de tes retours de permission. depuis que cette idée a germé dans la tête de ta soeur, tu t’es toujours demandé pourquoi il avait fallu qu’elle prenne quelqu’un d’étranger à ta vie. mais qui, parmi tes amis, tes connaissances, sachant à quel point un jour tu peux craquer, aurait accepté de vivre avec toi. surtout qu’à ton âge, tout le monde commence à avoir sa propre vie de famille, à avoir le besoin de vivre dans son chez soi et non plus dans une colocation style vie étudiante. ne dis pas n’importe quoi. non négociable, tu le laisseras ce chèque pour nourrir l’animal. avec toujours un petit plus au cas où il arrive quelque chose à ce chat. mais pas que. au cas où il lui arrive quelque chose aussi. un supplément pour elle que tu ne diras jamais. tu le laisseras ce mot à côté, pour dire qu’elle se serve en cas de besoin… et tu souris doucement à sa proposition. légèrement surpris toutefois, pas sûr de véritable comprendre sa phrase à double sens. si elle l’est. t’es con cosimo. le cerveau déjà trop détraqué, t’es plus trop capable de discerner les messages à double sens des filles, de ce genre là. bien trop vite, elle s’excuse, renchérit en voyant que tu réponds pas. bouge toi cosimo, bordel. non non, c’est pas débile… c’est gentil mais on a que les rares appels pour communiquer avec la famille et les amis. et les autres, les femmes, les fiancés, petites-amies. tes yeux qui rencontrent les siens.  mais à moins que tu te mettes à l’ancienne époque pour écrire des lettres ou qutu me prépares un truc avant de partir, pourquoi pas. rire fin, plaisantin, tu prends pas ça au sérieux sur le coup mais en y réfléchissant plus tard, tu te diras que ça te plairait bien un truc qui te fait penser à elle. plutôt que des souvenirs agréables qui se mêlent aux cauchemardesques. jpars toujours avec des petits souvenirs dans le barda.  comme ceux qui partent bien trop longtemps, t’as des souvenirs de tes proches dans le sac, photos et autres trucs qui te font du bien. tu précises, les pas qui vous ramènent déjà vers l'appartement, toujours la glace en main, non pas pour qu’elle se force à faire quelque chose mais pour partager un peu de ta vie. pour une fois. et autre chose que des démons et cauchemars.

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crédit/ tumblr ✰ w/@Cosimo Saint

S’en est donc là. Tu en es donc là à te laisser serrer le cœur par la révélation de Cosimo. A cette envie de le retenir ou d’éternisé l’instant pour ne pas passer au après. A ne pas vouloir penser au adieu car, c’était surement là le but de tout ça. Des adieux qu’il devait répéter à chaque nouveau départ. Cercle incessant d’un chemin de vie qu’il avait choisie. La peur de ne pas revenir et l’incertain de la suite. De l’avenir s’il y en avait un. Peut-être ne valait mieux-t-il pas y pensé. Toi, tu ne voulais pas y pensé. Tu voulais rester connecté à l’instant. A lui. L’après, tu aurais tout le temps de t’y attarder après. Le temps n’était pas de ces choses que l’on pouvait contrôler. Le temps jamais ne serais en votre faveur tu l’avais vite compris. Tu t’accrochais aux secondes avant de laisser aller car, c’était ainsi que les choses se finirait. Tu le savais. Tu le sentais. T’aurais voulu les avoir ces mots justes pour lui dire que tu ne bougerais pas de toute manière. Lui dire que ces maux tu les avaient vu l’agiter. Lui dire qu’il n’était pas seul… Mais, tu ne restais personne. Personne à tes yeux pour lui. Tu ne le contredis pas dans l’argent qu’il t’obliger à prendre. Celui que tu n’utiliserais pas mais, il ne le serait pas. Non, tu ne voulais pas perdre de temps avec ce genre de détails. Tu voulais juste vivre ce moment avec lui sans penser au rester. Tu voulais juste partir à la recherche d’un signe de lui. N’importe lequel quitte à t’enfoncer toi. « Oui j’imagine bien…enfin…. Oui, je parlais d’écrire, je sais pas pourquoi… enfin, laisses tomber…. »  Tu le remonterais le temps pour remballer les conneries que ton cœur te fait dire. Pour t’oublier toi, encore un peu plus que tu ne le fais déjà. « …c’est bête !!! »  -je suis bête- Ouais, stupide de penser qu’il s’embêterait à user ces rare moment de respiration au front pour laisser son esprit divaguer vers toi. Tu ne restes que la fille qui habite son appartement. Tu ne connais rien de lui après tout, rien de plus que la vivide connexion que tu ressens quand son regard se dépose dans le tiens. Rien de plus que ces quelques rare moment partagé. Ceux où il ne s’évertuait pas à te fuir.  « Apportez un peu de chez soi, oui… je ne sais pas si je frais pareil. Je ne pourrais pas tenir si loin avec leurs présences pour me rappeler ce que j’ai laissé derrière ! » La voix douce et l’esprit ailleurs. Pensif. T’en pense à des choses. A lui aussi. Tu l’imagine loin de tout à se battre pour un pays qui ne rend pas tant que ça à ces soldats. Pour des gens qui ne s’en soucie pas forcément non lus. Tu le regardes et tu en voies des choses. Des choses qui ne t’aides pas à te détacher. « J’ai fait un dessin l’autre soir… je te le laisserais... » Que tu souries timidement les pas vous guidant vers l’appartement avec cette sensation d’arrivé à la fin d’une chose qui n’as jamais vraiment commencé. Arriver à un au revoir que tu voudrais transformer en un à bientôt.

”c’est bête”
pas du tout... tu rétorques, la tête que tu tournes un peu vers elle, ton corps à côté du sien, ton épaule venant frôler la sienne, la cogner même légèrement. dis pas n’importe quoi. jserai content de recevoir l’une de tes lettres ou un appel. doucement, tu souris. bordel, ça serait plus que ça. tu serais plus qu’heureux si tu recevais un truc ou un appel d’emeraude. simplement pour avoir l’impression qu’elle pense à toi. simplement pour entendre sa voix, là-bas, à l’autre bout du monde. encore un truc de plus qui te ferait penser à la maison. encore un truc de plus qui pourrait te permettre de tenir bon. ou pas, seulement de te rappeler la maison. c’est étrange la manière dont ton cerveau fonctionne. quand tu repars vivre en terre hostile, où des hommes étrangers veulent ta peau, tes cauchemars disparaissent. ils sont effacés par la réalité du terrain, la réalité de ta position. tu te déplaces en plein cauchemar. ils n’ont plus besoin de venir te hanter pour pas que tu oublies. que t’oublies que t’as pas su sauver ton meilleur ami. pour ne pas que t’oublies qu’il est mort dans tes bras au milieu du chaos.
tu pourrais être le prochain, cosimo.
alors profite.
profite de tes proches. profite de la gentillesse d’emeraude. de sa beauté.
de son sourire.
de sa présence.
de ses yeux dans les tiens.
je te comprends. tu souffles, tes pieds qui s’arrêtent sur le trottoir, au milieu. t’es perdu entre deux mondes, toi. tu ne sais plus. tu es perdu. tu crains autant ton départ qu’il te soulage. t’es l’homme malheureux cosimo. celui qui ne sait plus où est sa place. plus ici, à new-york, dans la vie réelle, à marcher dans la rue comme un homme normal. tu n’y arrives pas. à avoir la vie normale. tu n’es pas non plus toi en mission pour les forces spéciales. comment pourrais-tu l’être ?
t’es juste complètement démonté, cosimo. le cerveau qui déconne. une partie de l’organe qui a été touchée et que tu refuses de reconnaître. parce que tu l’assumes pas, tu le renies. t’es pas fou. t’as pas de stress post-trauma. t’as pas envie de le voir écrit sur ton dossier et de tout perdre. j’ai pas envie de te dire qu’on s’y fait. parce que je sais plus. je le comprends plus. tu te confies sans pour autant que ça ait réellement un sens. c’est juste l’écho de tes pensées, de ton ressentiment. tu ne sais plus qui tu es. tu ne sais plus où tu dois être, ni comment ressentir les choses. une chose est certaine, si ta place n’est pas à nyc, ni en mission, elle n’est pas non plus de l’autre côté. t’es pas suicidaire. t’as pas l’envie de mettre fin à tes jours pour te soulager. car même là-bas, tu le sais, tu ne seras pas tranquille. tu sais pas où tu seras mais là ne sera pas ta rédemption. t’as pas le droit à la paix. tu ne l’es plus depuis deux ans. mais alors, elle est où ta place ? c’est une question sans réponse. simplement car il n’y en a pas, de solution.
avec plaisir, je n’ai jamais vu aucun de tes dessins. un constat dans un sourire qui lui répond alors que vous vous remettez à marcher, à approcher de l’appartement, dans cette sensation désagréable que t’as l’impression d’avoir oublié quelque chose. qu’il te manque quelque chose, que tout se passe bien trop vite. tu vois cosimo, t’es tellement pété que même ses dessins t’as jamais pris le temps de les regarder. t’as préféré fuir. n’en faire qu’à ta tête, au lieu de la considérer comme une simple colocataire. attends emy. avant de rentrer... tu pourrais très bien le faire dans l’appartement, ce n’est pas comme si vous alliez vous séparer devant la porte de l’appartement. ou presque. peut-être qu’elle repartirait à son film, toi, à tes occupations, à la préparation de tes affaires et au réglage de celles de dernière minute avant ton grand départ. tu préfère sans doute le terrain neutre. pour des raisons clairement établies dans ton esprit. ne rien tenter. pour elle. et te voilà de nouveau arrêter, ton corps tourné vers le sien. je voulais m’excuser. de quoi ? de tout.
@emeraude hamilton