SAVE THE QUEENS
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 cicatrices.

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Message Sujet: cicatrices.   cicatrices. Empty Dim 3 Fév - 20:06


cicatrices
toujours la même rengaine. toujours la même sensation alors que la petite main te serre les deux doigts, alors que tu marches doucement, pour être à son rythme, pour satisfaire son caprice de marcher comme un grand garçon. alors que c'est le bébé que tu ne veux pas voir grandir. alors que tu veux le garder comme ça pour toujours... tes pas qui remontent le long de l'allée que t'as remonté tant de fois ces dernières années, bien plus heureuses qu'en cet instant, bien plus enjouée et rieuse qu'en ce moment, tu redoutes déjà l'instant où tu monteras sur le perron et que ton doigt appuiera sur la sonnette, tu sens déjà, ce souffle devenir court, cette angoisse te montait à la tête. c’est un mélange étrange. comme une jeune vierge adolescent retrouvant pour la première fois son amoureux. comme une femme retrouvant son ex-fiancé. comme une femme s’angoissant pour cet échange qui comme d’habitude sera court. bien trop rapide. et comme d’habitude, t’attendras le prochain. comme d’habitude, tu t'apprêteras d’une belle et délicieuse manière pour lui. pour lui faire regretter. pour lui montrer celle que tu es. celle qu’il a perdu. les trois marches devant vous, tu portes un instant l'enfant pour le reposer en haut, derniers pas jusqu’à la porte de ton ancienne maison, tu frappes plutôt que de sonner. attends quelques minutes. attends en écoutant les mots et babillages de ton fils autant compréhensibles qu'incompré.  
et la porte s’ouvre. l’homme se dévoile. levi apparaît dans l’ouverture. et évidemment, tu restes figer. t'es incapable de faire le moindre mouvement alors que tes yeux plongent dans les siens. alors que ton coeur semble éclore comme une rose recevant enfin l'eau qu'elle attendait depuis des jours. et comme d’habitude, c’est le petit monstre qui bouge en premier. heureux. criant sa joie comme tu cries tes émotions, parfois, souvent. tu n’existes plus le temps de quelques minutes ou le temps d’un long moment encore alors qu’il lâche ta main et se précipite dans les jambes de son père, alors que tu restes sur le pas de porte, à regarder. à regretter. à jalouser une vie qui n'est plus la tienne. à cause de lui.
regarde moi ça, irin.
ça tfais pas un truc au coeur?
ça tfais pas un truc dans le bide ?
parce que moi, j’adore ça,
quand ça tfait ça.
quand tu souffres pour lui.
quand tu souffres tous les jours.

et tu souris, doucement. faussement. fébrilement, ta gueule qui que tu sois à parler, à t'inviter dans ma vie. le point au coeur. l’organe au bord des lèvres. ça t’attendrit. ça te démonte, de voir ton petit bout sauter dans les bras de son père. ça te fais un truc, malgré toi, de voir l’homme que tu aimes mettre sa casquette de père. ça t’émoustille. ça t’excite. ça t’énerve. parce qu’il y a au moins une chose qu’il fait bien. c’est être un père. un bon père. tu le sais. tu le vois. levi se rattrape. levi tente de remonter sur le radeau après sa chute à l’eau. mais toi, tu sais pas s’il est trop tard. tu sais pas si vous avez manqué le coche, vous deux. et pourtant. tu sais pas où elle est passée cette casquette du bon petit-ami, de l’amoureux. celle de l’amant, tu n’en doutes pas, elle est toujours là. parce qu'il t'a toujours fait chavirer, il a toujours été celui pour qui tu as crié, il a toujours été là. mais l’autre ? le fiancé que tu rêvais ? le mari que tu attendais ? il était plus là. et peut-être qu'il a jamais été là.
finalement, tu entres doucement. comme d’habitude, t’attends pas d’être invitée à pénétrer dans son antre. dans votre ancienne maison commune. tu entres en t’imposant. les bras chargés des affaires de milan, votre petit garçon. l’enfant qui vous unie encore. l’enfant qui vous unira encore et encore. à vie. “merci de le prendre plus tôt.” c’est ton regard qui se pose sur milan avec un sourire maternel alors que tu le regardes marcher bancalement et maladroitement vers l’un de ses jouets qu'il a laissé la dernière fois au sol, plus loin. puis c’est ton regard qui se dirige vers ton ex-fiancé, le sourire cette fois fané. les yeux sur lui, tes billes détaillant son visage, la masculinité qui t’attire toujours autant. et tu peux le dire. tu souffres. t’es dans une constante souffrance parce que t’aimerais te jeter à son cou, t’aimerais cueillir ses lèvres, t’offrir à lui pour qu’il te cueille. lui pardonner. vous rattrapez. et en même temps. derrière tout cela, il y a le mais. derrière tout cela, il y a la sensation qu’il n’a jamais été à la hauteur. qu’il n’a jamais su être là pour toi. que t’es toujours passée au deuxième plan. voire au troisième plan. parce qu’il y avait milan. parce qu’il y avait au moins lui pour l’intéresser assez.
tu secoues la tête, comme si t’avais besoin de chasser un parasite t’envahissant. comme si t’avais besoin de te changer les idées. ta main qui passe dans ta chevelure blonde comme les blés, tu t’avances vers l’homme pour lui tendre les affaires du petit. “il dort avec monsieur crompe en ce moment.” tu lances en désignant du menton la petite peluche éléphant. celle qu’il a apporté à la maternité quelques jours après la naissance. et ça te désole. ça te détruit. de n’avoir plus que milan comme centre d’intérêt avec lui, comme discussion. “et je t’ai mis des compotes à terminer rapidement.” t’ouvres le sac pour lui montrer, le regard qui le fuit un instant avant qu’il ne se relève vers lui. bien trop près. vos corps face à face, la proximité courte. tes lagons qui plongent dans sa mer de chocolat, tu finis par enfin lui tendre les sacs.
@levi sinclair cicatrices. 3227196488
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Message Sujet: Re: cicatrices.   cicatrices. Empty Mer 6 Fév - 19:14


cicatrices
« Reviens me voir quand tu auras récupérer ta femme ! » ou cette phrase qui résonne en boucle dans ton esprit. Tu l’as perdu sous tes yeux. Laisser se foutu instrument du temps ou ton putain d’égoïsme. Dieu que tu n’aies pas égoïste. Dieu que tu l’aimes. Ta vie. Ton tout. Trop tard. Tu t’es réveillé trop tard. Tu t’es laisser prendre par toi-même ou ta fierté. Tout avoir. Tu pensais tout avoir. Tout avoir gagné d’avance mais, tu n’avais rien. Rien de plus que toi-même pour pleurer. Tu l’as pleuré ta rage. Ta rage contre toi-même contre le putain de monde qui t’entourer. Contre ton père qui voulait tout prendre de toi, pour qui tu donnais tout. En vain. Tout semblait toujours en vain. Tu te débâtais contre la culpabilité qui te rongé. Toujours plus facile de s’en prendre ou autre que d’accepter ces propres torts. Ta seule erreur avait été de te réveiller trop tard…

Un matin elle était là. Dans tes bras à te chanter ces mots d’amour.
A de donner son cœur contre le tiens.
Puis, il y avait la minute d’après, celle où elle n’était plus.
Partie. Envolée.
Elle t’échappée ta rose. Elle se fanée. Désespérément à chercher le moyen de l’arrosée à nouveau.
La faire briller de nouveau. Dans tes yeux.
Toi dans les siens. Tu voulais t’y voir de nouveau…


Tu te sentais impuissant face au temps qui continuer de courir avec toi de côté et elle qui avancer. Cette peur qu’elle avance sans toi. Toi, tua vais besoin d’elle. Ta vie sans Irin n’était rien d’autre que l’ordinaire. Sans saveur. Sans intérêt. Tu te sentais l’idiot à courir après un rêve qui ne semblait plus réalisable. Tu voulais défaire le temps, revenir en arrière et pourtant tu savais. Tus avais que cela n’y changerais rien. Trop bornés. Trop passionnés. Vous étiez trop. Un trop qui vous avez emporté tous les deux. Tu t’en voulais d’être celui qui avait tout gâché. Tu te sentais aussi seul qu’avant de l’avoir rencontrer. T’avais perdue tout repère tout sens. Il était là, lui, ton fils. Milan ou celui qui t’aider à tenir. Lui qui te maintenait à flot. Debout. Ton seul espoir de la voir. D’être liée à celle que tu ne cesserais jamais d’aimer. Celle que tu essayerais de reconquérir contre vent et marrée même si cela prendrais des années. La bataille en valait la chandelle. Tu n’étais pas prêt à la laisser partir. -A jamais-. C’était ainsi dans de ton âme à ton cœur qu’il lui appartiendrait jusqu’à ton derniers souffle. Prêt à courir après l’impossible, prêt à mourir juste pour un dernier regard. Un dernier baisé. Un dernier je t’aime. Les tiens étaient éternels mais, elle, elle n’y croyait pas. Plus. Tu attendrais patiemment jusqu’à ce que la lumière parvienne de nouveau à ces prunelles. Que sa beauté s’illumine de son sourire que tu n’oublierais pas. Sans elle, tu te sentais vide. Un trou laissé dans ton cœur. Blessure que rien ni personne ne pourrais réparer. Tu avais les armes mais, elle avait les clés. Elle seule. Tu ne pouvais qu’attendre qu’elle te laisse embarquer de nouveau. Attendre agripper à ton fils comme ligne de vie. Votre ange, votre plus belle création. Ton second souffle. Ton oxygène quand elle t’avait vidé de tout air. Il était là et heureusement. Sans lui tu ne serais plus rien. Tu n’étais déjà plus grand-chose. Tentais de donner le change. Faire le fière qui n’était pas atteint. Qui n’avais pas tout perdue. T’étais qu’un abruti. Un idiot. Elle avait tous les droits. Toi, tu avais perdu les tiens. La bataille pour les récupérer serait longue. Alors, chaque instant en sa présence ne se perdait plus. Ne se gâcher plus. Précieux instant que tu prenais comme un espoir de la ramener à toi. Pourtant, tu n’y étais jamais préparer à ces moments qui se faisaient que trop rare. Trop bref. Tu t’imaginais des discours dans ta tête, des moyens de t’excuser de toutes les manières possibles mais, l’avoir, là, devant toi et tout s’envoler. Ta voix se faisait la belle et ton cœur prenait le dessus sur le reste. Tu restais le gamin qui voulait déclarer sa flamme pour la première fois. Les goûtes de transpiration qui perlaient dans ta nuque, le cœur palpitant à en sorti de ta cage thoracique et toute ton assurance qui s’envoler. La même rengaine à chaque message. Chaque appel. Chaque entrevue. Toujours pour Milan et t’étais le putain de connard qui jalousais son propre fils. Qui voulais qu’elle vienne pour toi. Juste une fois. Mais, non, tu ne le méritais pas. Plus. Tu espérais secrètement comme aujourd’hui et sa venue imprévue. Inquiétude soulevé et pourtant excité comme un fichu ado de la voir. De poser tes yeux dans les siens. De te laisser enivrer par son parfum encore accroché dans votre lit. Si seulement elle pouvait voir à quel point tu avais besoin d’elle. Si seulement ce n’était pas trop tard… Précipité à la porte alors que tu l’attendais. Tu tentes de ne pas prendre un sourire béat de la voir. Tu tentes de ne pas te laisser troubler par sa beauté. Dieu qu’elle était belle. La plus belle. L’effet était toujours le même, même après tout ce temps. Elle était parfaite. Irin. Oui, tu ne l’as méritait pas. « Bonjour… » Que tu trouves justes à dire. Les mots tu n’en as pas. Il s’envole les traître. Le sourire qui te revient à ton fils accourant à tes jambes. S’y accrochant comme tu t’accroches à son énergie pour ne pas tomber genoux à taire. Pour ne pas t’effondrer. Tu te baisses pour ébouriffer ces cheveux le prendre dans tes bras un instant et l’embrasser. « Ça c’est mon petit homme… » Que tu dis avant de le laisser aller jouer. Avant qu’Irin entre chez vous. Chez toi. Cette constatation te faisait tellement mal. Pour toi, se serait toujours chez vous. A jamais. « D’accord, merci… » Que dire de plus. -Putain, parle, abruti. Retiens là.- « Je… tu as des ennuis ?! Enfin, d’habitude tu ne le ramène jamais plus tôt… » Tu n’avais aucun droit de t’inquiéter et pourtant tu ne pouvais pas t’en empêcher. Se besoin constant de l’as protégé. D’être là pour elle… Ce besoin ne semblait pas vouloir s’envoler. Plus fort que toi. Que vous. Dieu que tu l’aimais à en crever.
@Irin Sukhinova cicatrices. 3227196488
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Message Sujet: Re: cicatrices.   cicatrices. Empty Sam 9 Fév - 17:29

cicatrices.
c'est triste, tu ne trouves pas ?
je trouve ça grisant de te voir ainsi,
si tu savais irin comme j'aime ça.

et toi, tu détestes cela. tu détestes ressentir cette sensation, ressentir ce manque en toi, ainsi que le chagrin. parce que c’est surtout ça. t’es la Médée de cette époque, t’es celle qui aime un peu trop passionnément l’homme qui ouvre la porte devant toi, devant vous, que ç’en est désolant. t’es celle qu’est prête à tout pour lui, celle qui pourrait tuer n’importe qui juste pour lui, juste pour le garder seulement pour toi. mais, le voilà le mais, c’est plus compliqué que cela maintenant. parce que c’est plus possible. vous deux, c’est devenu impossible. vous deux, c’est devenu un cauchemar. t’en est devenue folle. t’en est devenue affreuse, avec lui, avec les autres, juste pour lui. juste parce qu’il ne t’accordait plus aucun regard. juste parce qu’il t’a préféré à d’autres choses. t’as été relayée à la seconde place et même plus encore. autrefois première dans le classement de son coeur, de ses priorités, tu t’es effondrée. t’as dégringolé le podium puis toutes les marches suivantes pour te fracasser au sol. parce que c’est le cas oui, t’as mangé le sol. t’es tombée du ciel après avoir glissé de ton nuage. alors t’es parti. t’as claqué la porte avant de faire une connerie après le dernier ultimatum. t’as perdu, il t’a perdu. et t’es sûre qu’il n’aurait jamais pensé que tu le ferais, partir. et rien que pour le faire réagir un peu plus, t’as essayé de lui prendre votre fils.
pauvre enfant,
irin qu’elle connasse de mère tu fais,
qu’elle connasse de femme tu fais,
de vouloir enlever un fils à son père,
de vouloir enlever un père à son fils,
juste pour ton plaisir personnel

ça a pourtant été plus fort que toi. t’as voulu la garde entière avant de finalement te résigner, avant que tu décides de reprendre ta vie en main, de reprendre ton boulot. mais surtout après avoir vu à quel point l’homme se battait pour son enfant. ça t’a rendu à la fois contente et triste, qu’il se batte pour lui mais pas pour toi.
bien fait irin. t’en fais pas, je suis encore là moi.
c’est la vie. ta vie.
comme celle de toujours défaillir devant lui. il t’a salué, tu n’as répondu que par un sourire et un hochement de tête avant d’entrer dans cet ancien chez toi, de suivre le fruit d’une de vos étreintes enflammées.
tes yeux dans les siens, le corps figé, comme si le temps venait de se figer, tu finis par rapidement évoquer ce que tu lui laisses, des consignes ou conseils avant de lui déposer les affaires. et voilà que t’es con, que tu sais pas quoi faire, comme à chaque fois. que faire maintenant ? rester, partir. c’est toujours le même problème, la même gêne à chaque fois que l’un de vous dépose milan. tes yeux se posent sur le petit  et c’est la voix de ton ex qui brise le silence gênant. merci. ou non. tes sourcils se froncent légèrement à sa question. non, absolument pas. tu secoues ta tête, décolant et ondulant tes mèches blondes de tes épaules. je sais.. je suis désolée de te prendre ton temps, j’aurais aimé le garder plus longtemps mais j’ai un rendez-vous dans une heure. tu lances sans trop en dire, ton regard que tu poses sur ta montre à tes mots. est-ce que c’est fait exprès ? complètement. t’as envie de ça. qu’il ne sache pas où tu vas. t’as envie de le torturer comme il t’a torturé l’esprit et le coeur, comme il continue de le faire. t’as envie qu’il puisse penser que ce rendez-vous peut ne pas être professionnel. mais peut-être que je pourrai le prendre plus tôt la prochaine fois, du coup ? ça te dérange pas ? tu enchaînes alors, tes yeux dans les siens, pour ne pas t’arrêter sur cette question du rendez-vous, pour ne pas qu’il revienne dessus. mais tu sais qu’il le fera. tu le sais pertinemment. fais le levi.
@levi sinclair cicatrices. 3227196488
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Message Sujet: Re: cicatrices.   cicatrices. Empty Mer 13 Fév - 21:47


cicatrices
Et tu as la douleur au bord du cœur et le cœur au bord des lèvres. C’est une claque continuelle que tu te prends de l’avoir en face de toi impuissant de tout geste. De toute parole. Regardes ce que tu as perdu. Regardes ce que tu ne mérites plus. La conscience qui te saignes l’âme et qui t’arrache ce fichu myocarde. Tu en redemanderais à chaque fois pourtant. Tu en redemanderais de ces instants trop éphémères. Ceux où tu peux ‘admirer et te nourrir de l’espoir mort de l’avoir un jour à côté. De la sentir de nouveau comme la moitié de toi. Tu ne te l’as poses pas la question de comment vous en êtes arrivé là ? Tu l’as brisé. Tu l’as mérité la piqûre de rappel que rien n’est acquis. Tu n’as plus rien. Tu l’as plus elle et elle était tout.

Elle te nargue la rose. Elle se pavane la rose.
Sens son parfum qui effleure les ecchymoses de ton palpitant qui se meurt.
Admire la danse de son âme qui chante pour toi.
Oui, c’est ça regarde. Regarde ce que tu as perdu.
Flagelle-toi de culpabilité. Arrose-la de ta torture.
Redonne-lui la vie dans ta souffrance.


Tu ne les quittes pas ces iris qui joueraient presque avec les tiennes. Tu l’as sens sa peine dans la tienne. La résonance de vos êtres qui pleure l’un pour l’autre. Dévoré par une passion que vous n’aviez pu contrôler. Une passion que tu avais laissé s’envoler. Il n’y avait plus que Milan pour vous tenir. Vous retenir. Comme le dernier fil d’un cordage prêt à se séparer. Toi, tu voulais la rapetisser cette corde. Tu voulais t’y attacher à elle. Tu te battais à en perdre souffle. Tu avais cette peur qui te prenait à l’estomac. Celle de t’être réveille trop tard. Dis-moi qu’il n’est pas trop tard… Tu t’accrocher aux minutes qu’elle t’accordait dans le désir qu’elle te donne un signe. Un infime sourire ou un regard qui en dirait plus. Juste l’espoir que tu avances. Qu’elle te voie mais, rien. Rien. Tu t’y jetterais à ces pieds pour la retenir tu ferais tout pour elle pour cette seconde chance. Pour la chance de votre vie car, tu le savais, c’était elle. Elle et personne d’autre. Qui d’autre pourrait tu vouloir alors que la perfection se tenait devant tes yeux ?! La femme de ta vie, la mère de ton fils et tu étais l’abruti qui avais tout foutu en l’air et au nom de quoi ?! De la fierté d’un père, une fierté que l’homme ne t’accorderait jamais. T’avais tout donné pour lui à en oublier le plus important. Pourtant jamais tu n’avais arrêté de penser à elle.

Si seulement tu pouvais voir que je t’aime Irin.
Je t’aime à en crever sur place.


Tu t’en voulais de tout ramener à toi, même là, alors que c’était pour ton fils. Votre fils. TU devais te réveillais elle n’était pas là pour toi. Elle était là pour lui. Tu t’y ressoudais avec difficulté qu’elle avait une vie en dehors de toi maintenant. Tu l’avais bien cherchais mais, tu ne voulais pas y croire. Non. Tu ne l’acceptais pas. Tu n’accepterais pas qu’elle voie quelqu’un d’autre. C’était ça, pourquoi tu pensais que c’était ça ?! Etait-elle vraiment capable de te faire cela ?! Voir quelqu’un d’autre… Tu en serrais les points à cette idée. Cette idée de rendez-vous avec un autre. Non, elle n’aurait pas laissé Milan pour un autre homme. Elle t’aimait encore.

Aimes-moi encore je t’en supplie.
Aimes-nous encore…


Aucune légitimité tu avais. Tu ne pouvais pas t’attardais sur la question. Tu n’avais aucun droit. Plus aucun droit et pourtant cela te boufferais l’esprit. Te déchirer l’âme. Le feu brûlé en toi. Dieu que tu le démolirais l’autre quitte à ce qu’elle t’haïsse. « Oui… enfin, tu sais très bien que tu peux le prendre quand tu veux Irin. Tu n’as pas à me demander ! » Jamais tu ne l’as priveras de voir son fils. Tu ne pouvais pas l’avoir mais, au moins, tu ferais tout pour lui. Tout pour Milan. Ta plus belle réussite à tes yeux. La seule chose qui te forcer à continuais à te battre. Te battre pour elle pour vous. « Tu veux un café… ou tu n’as vraiment pas le temps ?! » supplique dans le regard. Respiration en suspend à la merci de ces mots. De son oui que tu espères. « Je ne voudrais pas te mettre en retard pour ton rendez-vous. Ça doit être important pour que tu laisses Milan plus tôt ?! » Abruti. Idiot qui ne peut s’empêcher de demander. Pourquoi tu veux savoir ?! Pour avoir un peu plus mal. Putain de masochiste.

@Irin Sukhinova cicatrices. 3227196488
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Message Sujet: Re: cicatrices.   cicatrices. Empty Mer 27 Fév - 0:20

tu le savais, il n’avait de toute manière pas le choix. milan était toute ta vie. tu l’aimais, le chérissais et le protégeais comme une lionne protégeant son petit. surtout depuis que tu n’avais plus que lui, depuis que vous deux, levi et toi, c’était terminé.
tu t’accrochais à lui comme une moule à son rocher.
après t’être tant accroché à levi comme un vampire s’accrochant au cou de sa victime par les dents.
et jle sais irin,
que tu rêves que ça recommence,
que tu rêves de replanter tes canines dans sa chair,
juste pour le marquer comme il a marqué ton coeur.
c’est divin ton obsession.

je sais mais je préfère faire ça de manière civilisée. tu souris ou plutôt, plaques un sourire de convenance sur tes lèvres pour éviter de faire passer un autre message, de montrer à quel point toute cette histoire te toucher. tu veux pas montrer la femme blessée, brisée, nostalgique. tu veux être celle qui assume son choix, qui assure avoir pris la bonne décision. levi, tu l’aimes à en crever. l’amour pour levi te tuait, comme elle continue de te tuer à petit feu. les flammes dansantes lèchent ton épiderme. rien, tu ne feras jamais rien pour les arrêter, pour arrêter cette passion dévorante.
parce que cpour ça que tu vis, irin. c’est pour ces sensations d’abandon, de douleur.
parce que t’aurais fini par vous tuer. il aurait fini par te tuer. te condamner à la potence, te sacrifier sur l’autel de l’amour, de la mort.
t’as vu comme tu fais pitier irin ?
à sauter sur la moindre occasion,
comme une chatte en chaleur.
t’es complètement cinglée irin.

tu le sais. tu souffles le chaud et le froid. tu devrais partir sans te retourner, quitter cette maison qui était la tienne auparavant. et pourtant, tu hoches la tête, accepte son invitation. il y avait même pas besoin de son regard implorant, rempli d’espoir et d’inquiétude que tu le rejettes, comme il l’a fait de nombreuses années. un petit alors. que tu lances en commençant à retirer ton manteau, ne marquant pas d’insister sur la petite quantité, ne manquant pas de rappeler que tu n’as pas beaucoup de temps. pour lui. pour vous. parce que t’es attendue ailleurs.
et c’est sans doute pour ça que t’as aussi accepté de rester un petit peu. pour le voir souffrir à son tour. l’envie de le voir cogiter sur le lieu de ton rendez-vous, sur la personne que tu vas rencontrer. peut-être bien que ça pourrait être un mec ouais. tes yeux qui se posent sur votre mini vous jouant plus loin avec sa voiture sur le carrelage, tu t’avances dans la maison, vers la cuisine, comme si tu étais chez toi. comme si tu étais encore la maîtresse de maison, la reine de ce monde et surtout du sien. plutôt oui... qu’il l’est, important, ce rendez-vous. tu dérives encore la conversation, faisant mine de ne plus savoir comment il prend son café alors que lui savait très bien que tu aimais cela, le café.
t’es qu’une putain de garce,
tu lsais ça irin.

du sucre ? que tu joues avec ses nerfs en ne lui donnant aucun autre détail. c’est cque t’aimes, c’est cque tu adorais entre vous, autrefois. la passion, les défis, les jeux, les conflits se terminant sous la couette ou simplement sur le comptoir de cette cuisine contre lequel tu t’appuies après avoir attrapé deux cuillères.
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Message Sujet: Re: cicatrices.   cicatrices. Empty Dim 3 Mar - 13:00


cicatrices
Tu te laisses prendre. Prendre par toute cette putain de situation que tu as créée. Ce fossé entre vous qui te détruit à petit feu. Lentement il vient brûler chaque parcelle de ton être. De ton amé qu’elle a déchiré de ces griffes en s’en allant. Tu l’avais chercher la douleurs. Tu l’avais trouvé la souffrance. La réponse à la peine que tu lui avais causée pendant toutes ces années. Il t’avait fallu du temps pour ouvrir les yeux. Pour voir le mal de la passion dévorante que tu avais pour ton métier. Pour elle aussi. Cette passion à en crevé qui vous avez eu tous les deux. Ou peut-être que toi au passage ?!

Oui, regarde comme elle sourit la belle,
Admire cette belle fleure qui n’es plus tienne,
Laisse toi éblouir de sa lumière qui n’éclairera plus la noirceur de tes jours.


Mais que voudrais-tu au final ?! Tu voudrais être cette putain d’égoïste qui souhaite sa souffrance. Tu voudrais lire la peine dans ses prunelles comme celle que tu peux difficilement cacher au monde. Serais-se plus simple ainsi ?! Qu’elle est mal avec toi. Comme toi… Tu voudrais lire cet infime espoir en elle. L’espoir d’un possible lendemain. D’une suite. D’un nouveau chapitre. Toi qui voudrais trouver les réponses à tes questions dans ses iris qui se déposent dans les tiennes. Dans ses sourires. Dans ses gestes aussi.

Tu crois qu’elle a mal des mêmes maux qui en crève ton cœur,
Tu crois que son âme saigne comme la tienne se meurt ?!...
Es mal Irin, je t’en supplie, es mal pour nous.


Tu tues pour un instant de plus avec elle. Tu les l’achètes égoïstement ces minutes de son temps. Lâchement tu veux la retenir alors qu’elle est attendue ailleurs. Tu la veux pour toi pas pour les autres. Tu les sors les rames de ce bateau comme pour rejoindre le rivage sur lequel elle te fait signe. Si proche et pourtant si loin. Cette distance te brûle. Toi qui te fais violence pour ne pas t’accrocher à elle. Pour ne pas l’attirer à toi. Pour ne pas poser tes lèvres sur les siennes ou te laisser enivrer de son parfum. T’en oublie tout avec elle. Tu t’en oublie toi. Pas lui, pas ton fils qui joue non loin. Pas celui qui te raccroche à la réalité. Qui maintient ton souffle ou qui te pousse à continuer. Pour lui. Pour elle. Pour vous. Qu’elle vienne autant de fois qu’elles veulent même si ce n’était pas pour toi. Au moins, tu l’as voyais elle. Tu donnerais ton âme au diable pour une seconde de son temps. Ta vie pour la siennes. A jamais. « D’accord, tu me diras alors… » La tête qui se hoche juste pour dire quelques choses. Juste pour ne pas sombrer dans cette peine qui enserre ta gorge et cette douleur qui
s’agrippe à ton myocarde.

Je te promets que je serais fort Irin
Pour toi, pour nous…
Pour l’espoir que l’on existera de nouveau un jour.
Dis-moi qu’il y aura encore un toi plus moi.
 

Tu devrais la laisser s’envoler mais, non, plus fort que toi que de répondre à l’appel de cette voix qui te clame de la retenir. De la garder un peu plus pour toi. Tu ne peux pas à te résoudre à la laisser partir. Pas sans savoir. Pas sans essayer encore. Toujours. Tu te battras pour elle et tu veux qu’elle le voie. Tu veux qu’elle le sente au plus profond d’elle cette envie qui t’animes. Cette lueur dans tes yeux. Ce manque. –tu me manques Irin- Tu l’as regardé inerte incapable d’avancer le cœur presque soulagé qu’elle accepte alors que cela ne sonne comme une torture. Dieu que tu es prêt à te laisser torturer pour ce spectacle. Pour sa beauté qu’elle agite devant ton regard. Jamais tu ne te lasseras d’elle. Tu l’acceptes la douleur de son attitude qu’elle t’envoie en plein visage. Tu l’observe faire comme chez elle en te lançant en toute innocence et plein de sous entendue l’importance de son rendez-vous. La question qui te brûle les lèvres. Celle de savoir qui retiens son temps plus que toi. Elle te blesse sa question, simple et stupide question de savoir comment tu prends ton café. Non de la tête alors que tu l’as rejoint à la cuisine. –Pourquoi tu me fais ça, Irin, dis-moi pourquoi ?- « Pas de sucre, juste un peu de lait… » la porte du frigo que tu ouvres pour sortir la bouteille et le souffle qui se meurt dans l’air. Les mots que tu cherches pour la retenir alors que le temps t’échappe. Tu n’es maître de rien, tu ne contrôle rien et ça t'en fait perdre les pieds.


@Irin Sukhinova cicatrices. 3227196488
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Message Sujet: Re: cicatrices.   cicatrices. Empty Dim 10 Mar - 22:36

c’est ça qui te plaît, irin. sentir le pouvoir se retourner, changer de main comme une puissance que tu puiserais, comme une essence que t’aspirerais. de ce qui vous lie. de ce qui vous a lié, levi et toi. pendant des années, tu lui as couru après. pendant des années, t’as cru mourir pour lui. t’as cherché à ce qu’il ouvre les yeux, à ce qu’il te regarde enfin comme tu le méritais, autrement qu’un regard enflammé pendant une de vos étreintes endiablées.
irin, toi, t’aurais voulu qu’il te regarde comme si tu étais unique en ton genre. comme si, sur cette terre, tu étais son unique moyen d’exister, de vivre. t’aurais été son oxygène. la seule chose dans son monde dont il aura eu besoin. et que sans toi, vivre n’était rien. exister n’avait pas plus de saveur.
parce que pour toi, c’était le cas. c’est le cas. pour lui, pour levi, t’aurais pu mourir. te sacrifier par amour. vous sacrifiez pour la passion de votre union.
t’es folle irin.
enfermable.
dangereuse.

et là, à ta manière, sans avoir à lui foutre une balle dans le crâne, tu lui faisais vivre cela. tu lui faisais revivre ce que tu avais vécu ces dernières années. l’impression d’être rien. la sensation d’une situation lui échappant. toi. tu lui filais entre les doigts, langoureusement, laissant ta marque en lui. bien sûr, je t’enverrai un message. sourire aux lèvres comme si tout était normal, comme si votre relation était réduite aussi à cela. des échanges par messages au lieu de la parole, au lieu de vos lèvres, de vos corps et vos caresses. les conversations imposaient bien plus de distance qu’une conversation téléphonique et bien plus encore qu’une rencontre réelle.
le corps qui se déplace, retrouvant ton ancienne maison, emplissant l’espace. les sens en alerte, l’attention portée sur lui alors que tu fais comme si ce n’était pas important, qu’il n’était pas plus important que cela, tu sors les tasses. sourire dans ton coin face à sa réponse. oh oui, c’est vrai... que tu mens, lances de manière enjouée, comme si tu ne regrettais pas de pas te souvenir. alors qu’irin, tu connais tout de lui, jusqu’à ses plus profonds secrets, jusqu’à ses plus sombres actions et fantasmes.
t’es qu’une grande malade irin.
fais toi soigner.

ton coeur hurle d’arrêter ce petit jeu malsain alors que ton cerveau, la voix d’ailleurs, ne dit rien mais se marre, se frotte les mains. ça se nourrit à l'intérieur de toi. de ton désespoir, de ta douleur, de ton amour passionnel et mortel. ça grandit comme une maladie, une masse informe et dégueulasse coincée entre tes os. tu deviens dégueulasse irin, avec levi. une sombre salope.
on se met dans le salon ? question qui n’attend pas de réponse, t’aurais pu poser tout cela sur la grande table de la cuisine. t’installer en face de lui, deux corps se retrouvant séparer par une table luxueuse. mais tu préfères le canapé. irin, t’aimes bien trop tenter le diable. jouer la proximité. jouer celle qu’il peut regarder de plus près mais qu’il n’aura plus jamais.
alors que tu ne demandes que cela. être celle qu’il aura pour la vie.
mais t’as trop attendu. t’as trop souffert pour l’homme de ta vie.
tes fesses que tu poses sur le canapé, le regard sur l’ange blond que vous avez créé, que t’as sorti de tes entrailles pour levi, pour une vie de famille que tu pensais possible, tu déposes les tasses fumantes sur la table basse. t’as changé quelque chose non ? l’oeil expert de l’ancienne maîtresse de maison, tu n’arrives pourtant pas à avoir le détail en plus ou en moins.
la seule chose que tu sais c’est que c’est toi la chose en moins dans cette baraque, dans sa vie.
et qu’il n’est pas celui qui l’a décidé.
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Message Sujet: Re: cicatrices.   cicatrices. Empty Sam 23 Mar - 23:41


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C’est comme une épée transperçant ton âme et ne manquant pas de déchirer ton cœur. Le crie silencieux d’un homme brisée qui n’a pas le droit de l’être. Tu les as perdu tes droit. Tous. Quand tu l’as laissé filer entre tes doigts. Quand tu l’as laissé s’envoler sans rien faire. T’es l’impuissant. Le genou invisiblement à terre et la souffrance au bord des lèvres. T’es l’homme anéantie ou celui qui ne se sent plus rien. Plus rien sans elle.

Trop tard levi.
Le temps a filé elle s’est envolée.
Le jeu était beau mais, il n’y reste que la défaite. Amer.


On ne joue avec les sentiments et tu t »tais réveiller trop tard. Les cartes tu les avais eues en mains que trop longtemps. Reposer sur tes laurier tu en avais oublié l’essentielle. Elle. Tu t’en détruisais toi-même de la regarder sans vraiment pouvoir l’approcher. De lui parler sans pouvoir vraiment en savoir plus. Elle les avait les cartes en mains. Elle te torturer de sa présence et de ces mots. Tu souffrais en silence avec le regard qui ne mentait pas. Celui qui n’y arrivait plus. Putain que tu l’aimais à crever et c’était comme si elle t’avait déjà effacé. Oublier. Tu n’étais pas digne d’elle mais, l’avais-tu était un jour après tout ?! Elle était tellement tout. Tellement plus. Tu l’as regardé te détruire de sa simple présence. De ces gestes si subtils et délicats. Tu te laisser prendre en silence car après tout, ne l’avais-tu pas mérité ?!...

Elle te fait mal Irin.
Elle te détruit ta délicate rose.
Elle t’arraches à toi ce que tu lui à arracher à elle…


Que tu ne t’y méprennes pas, elle n’était là que pour lui. Votre fils. Tu en deviendrais presque jaloux si tu n’aimais pas autant le fruit de votre amour. Ce petit joyaux qui vous unie. La preuve de ce que vous aviez était. Ce que vous ne seriez surement plus. La faute à qui ?! Elle t’offre de sa présence pour mieux te regarder tomber. Toi, l’abruti qui crois en vain. Tu veux y croire. Tu veux la garder, la rattraper mais, elle t’échappe la belle. Ta belle. Tu n’es plus que le rien qu’elle à laisser dans ta vie. Tu te sens comme un putain de sans-abris. Tu les prends en silence les coups qu’elle t’assène et la douleur qui noie la colère suffoquant qui agitent chaque parcelle de ton être. Elle te prend tout. Tu lui donne tout.

C’est cela Levi, craches pour elle.
Saigne pour elle.
Donne lui tout, tu n’es plus rien sans elle de toute manière.


Et un « d’accord » murmuré à son message qu’elle t’enverras du haut de sa nouvelle vie dont tu n’as plus le droit de partager. Tu n’as le droit qu’à une minute de son temps entre deux consignes échanger pour Milan. Le peu de chance d’un café qui se transforme en torture déchirante. Celle d’une simple omission qui te prouve que de sa vie, tu n’en es plus. Supplique silencieuse  de l’homme pathétique que tu es devenue. L’homme qui sacrifierait tout pour elle. Qui se mettrais à genoux pour elle. Trop tard. Ta chance tu l’as laissé filer. Ta chance, tu l’as perdue. –regarde-moi irin, montre-moi l’espoir dans ton regard- Tout n’est qu’une illusion dans ton esprit qui essaye de rendre la chose plus supportable. Rien ne l’ai de supportable. La suivre dans le salon café en main. T’installer dans sur le canapé à ces côté comme une piqûre de rappel de vos souvenirs échanger. Tout n’était réduit qu’à cela. Des souvenirs d’une vie passée.–dis-moi qu’il y a un futur irin. Je t’en supplie dis le moi…- « Je… euh, je me suis débarrasser du fauteuil que tu détestais tant ! » voilà tout ce que tu trouvais à dire alors que les mots te brûler de l’intérieur ou cette idée qu’elle t’est remplacé par un autre. T’étais minable. Minable sans elle. « Tu seras là pour son rendez-vous chez le pédiatre la semaine prochaine ?! » sombre prétexté pour la voir. Tu en étais arrivé bien bas que d’utiliser ton fils pour voir celle que tu aimais. Tu étais prêt à te torturer un peu plus juste pour un instant plonger dans son regard.
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Message Sujet: Re: cicatrices.   cicatrices. Empty Mar 2 Avr - 21:42


irin, t’es qu’une garce.
qu’une saloperie qui en profite. mais comment pourrais-tu faire autrement ? t’as trop souffert. de l’attente. de l’attendre. des espérances. des espoirs. par amour. t’as trop attendu après levi pour que ce soit aussi facile. il t’a perdu levi alors que tu l’avais prévu. les évidences étaient là, sous ses yeux. l’ultimatum a été lancé. il n’avait qu’à te croire.
croire que t’es cinglée, irin ?
il le fera tôt ou tard,
et alors, il ne voudra définitivement plus de toi.
j’ai hâte.

alors tu le fais ramer. tu lui fais croire qu’il n’y aura plus jamais de vous. levi et toi. plus jamais un ensemble, un duo, un couple. il ne serait question que de levi et toi, chacun de son côté. milan vous réunissant. et même si tu crèverais pour lui, de cette distance, tu serais capable de le faire. juste pour lui montrer à quel point ça fait mal. juste pour lui montrer que tu t’envoles, loin de lui, possiblement dans les bras d’un autre homme.  juste pour lui montrer à quel point il a merdé. juste pour lui montrer que ses efforts arrivent trop tard.
ou pas.
car tu les vois. tu les vois, ces regards sur toi, ces attentions et interrogations qu’il te porte. tu la vois, la lueur dans le fond de ses yeux. celle du regret. celle de la mélancolie et du chagrin. celle qui bientôt sera remplacé par la colère de te savoir de nouveau sur le terrain, à l’opposé de lui.
tu n’étais pas obligé tu sais, tu l’aimais et puis j’habite plus ici. haussement de tes épaules, un ptit rire comme si c’était réellement amusant ce que tu disais. prends ça, levi. regarde ce que tu nous as fait. regarde ce que tu fais de moi une peste. une salope. une femme rancunière qui te renvoie en pleine figure et sans sourciller les réalités de votre vie de couple. doucement, tu sers les tasses, lui tends la sienne avec un sourire, lregard dans le sien. lregard agrippé comme une ancre que t’aurais balancé dans sa gueule. et il n’est pas question que de son regard. c’est son coeur que t’as transpercé. son âme que tu laisses noyer sous ton sillage. oui bien sûr. j’ai fait en sorte de pouvoir être disponible ce jour là. que tu lances, tes lèvres que tu viens poser contre le bord de la tasse, prenant une gorgée de ton thé. j’ai trouvé un boulot alors il va falloir qu’on trouve une solution pour milan. tu révèles finalement, n’attendant plus, perdant patience.  voir si l'on peut concorder nos emplois du temps ou trouver une vraie nourrice. vu que je pense qu'on ne puisse pas demander tout le temps à noam de le garder. avec son métier prenant, tout ça... t'as la volonté dvoir sa réaction sur son visage. peut-être de voir son corps se tendre, le reflet dans ses yeux des méninges qui pourraient tourner dans son crâne. quel métier ? quand ? où ?
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Message Sujet: Re: cicatrices.   cicatrices. Empty Mar 16 Avr - 17:30


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Et c’est comme te débattre contre toi-même. Te débattre dans une sorte de vide intersidérale. Prisonnier de toi-même et la seule qui à la clé te nargue avec. Tu te sens comme un putain de soldat sans armes. Tu te sens comme un aveugle sans canne. Tu l’as cherché le mal. Tu as joué avec le feu à en finir par te brûler. Consumer par un amour surement plus fort que toi. Que vous. Il a gagné, tu l’as laisser gagner. Elle a gagné et qu’elle te regarde sombrer. Tu le ferais pour elle. Tu ferais tout pour elle. « Ouais… » Et c’est tout ce que tu réussi à soufflé à ces mots qui heurte ton être tout entier. C’est comme si elle écraser ton putain de myocarde au creux de son poing. Tu te sentais souffler comme un grain de poussière sur un objet précieux. Tu te sentais le rien que tu étais devenu à ces yeux. Tu le regardes avec amertume ton repère s’envoler. Elle t’échappe et c’était bien plus qu’un putain duquel tu t’étais débarrasser. –jl’ai fait pour toi Irin, tout ce que je fais c’est pour toi- C’était comme tenter de te raccrocher désespérément à une falaise de laquelle tu tomber. Il n’y aurait pas de fin à ta chute. Rien qui ne t’attendait en bas. Rien qui n’en valait le coup. Tu la regardes la belle, celle que tu as perdue et tu le chercher ce remède qui soigneras tout tes maux. Songe léger pour ton fils et encore le petit homme qui ne pouvait pas porter le poids de ta douleur. Celle de tes erreurs. Tes putains d’erreur. « D’accord… c’est jeudi à 17h45, tu nous rejoindras là-bas ?! » des questions que tu poses dans le vents comme pour lui donner l’occasion de te mettre un peu plus à terre. Comme ce besoin d’éternisé l’instant même pour en souffrir une seconde de plus. Sombre fou prêt à accepter toutes les souffrances du monde juste pour du temps passé avec elle. Tu te sentais comme le Roi tomber de son trône prêt à supplier sa Reine d’aider à le relever. – reprend moi Irin, je t’en supplie, il n’y a que toi. Toujours…- Mais c’est une claque pour une autre. Enchainement à t’en couper ton putain de souffle. Tu voulais même plus respirer et les poings qui se resserrent machinalement contre cette pauvre tasse que tu tiens entre tes mains. La mâchoire qui se contracte de la preuve qu’elle a repris sa vie. Sa vie sans toi. Toi, t’es coincé dans la tienne alors que t’es même plus certain d’en avoir une de vie. Tu es as ces questions qui te brule les lèvres et ces mots qui mordent tes lèvres. –tu n’as aucun droit levi, gardes les pour toi tes putains de question- « Félicitation…. » Ouais, tu ne te réjouies que de tes mots alors que tu voudrais qu’elle t’en dise plus. Tu voudrais la stopper cette torture de la voir si proche de toi et pourtant à des années lumières. « Tu as un emploi du temps chargé ?! » question que tu ne retiens pas. Une pour toutes les autres que tu te poses. –dis-moi irin, dis-moi tout. Fait moi mal mais, dis-moi…- « On trouvera une solution. On en trouve toujours une…. » Double sens dans tes mots dans ce désir brûlant d’une nouvelle chance de sa part. Dans ce désir brûlant de la faire tienne de nouveau. De ne plus jamais la laisser partir. – reviens-moi irin…-
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