surmonter.

Un soleil pénétrant à nouveau dans ta vie, dorlotant tes pensées et tes songes. T’es le romantique, le gars amoureux. Toujours. T’as jamais imaginé tourner le dos à cette romance, incapable de faire face à une autre. Loin d’être un moine, mais t’es méfiant. Sans doute l’ombre du paternel qui tourbillonne tel l’épée attendant de te happer. Une sortie, des potes, l’envie d’effacer tout ce que tu peux lire sur toi, les magazines, les comptes twitter, ces trolls qui se nourrissent des maux des autres, trouvant les faiblesses. Tu t’es jeté en pâture toi-même, tu le savais, mais tu ne t’y attendais pas. Mais tu seras fort, entouré de l’équipe, de tes proches, c’est déjà bien suffisant. Tu pensais passer une soirée tranquille, soirée vip, et donc peu de monde pouvant vous approcher, mais même dans ce carré y a toujours les lourdes. On accuse souvent les hommes de ta trempe d’être des lourds et tout, mais ce n’est pas le cas, on oublie souvent, bien trop les croqueuses de diamant qui n’attend que d’une chose te sauter dessus. « J’ai tellement été touché par toi, je pourrais tu sais t’aider à oublier tous tes problèmes. » ça voix elle t’irrite, t’aimerais la virer, tu essayes, mais t’es bien trop délicat. Toujours penser au bien être des autres. « Je n’ai pas le temps, je dois … » Tu dois y aller. Pas besoin de fuir, quand tu vois le petit brun cheveu coupé au carré venir à toi. Chaque fois c’est la même, elle te sauve le cul, t’en fait de même quand cette dernière n’est pas occupé à jouer à la petite sœur casse bonbon que tu n’as jamais eu. T’aurais aimé avoir une petite sœur comme elle. Tu souris à ces mots et tu te retrouves con quand elle t’embrasse, mais tu joues le jeu. Tu ne sais jamais comment elle va te sauver, ça aurait pu être agréable si c’était india, mais tu ne vas pas t’en plaindre, car la blonde vous fixes, le regard mauvais. « Elle … sérieux ? » Tu regardes la blonde. « Ouai j’aime le naturel. » Que tu lances, tu sais mordre parfois. Tu déposes tes mains dans le dos de la belle souriant venant approcher tes lèvres de son oreille. « Tu offres une tournée au gars de ma part, une grosse histoire que je te redonne ton coup de main, de bouche pardon ! » Tu souris les opales dans ceux de la brune.

Des lèvres qui donnent l’illusion, qui  se mouvant contre celles de la petite brune au culot indémontable. Plus délicat, que n’importe qui, tu laisses toujours du temps aux autres. Tu les laisses empiéter fortement sur ton espace vitale et certaine femme en profitent bien plus que d’autre. Les croqueuses de diamant, déjà passé dans des dizaines de lit, toi t’es tout l’opposé des coureurs, des coureurs de nuit, il te faut plus, il te faut tout, même si pour ça tu ne dois rien avoir. Ça te va. Parfois t’aurais envie de les virer avec panache, mais tu n’y arrives pas, bienveillant même quand t’as le moral plus bas que terre. Tu souris à quelques centimètres de ses lèvres, ton regard qui fixe cette blonde. «   Personne ! »  Car c’est le cas. T’as à peine capté les syllabes de son prénom et peu importe, tu t’en fiches. Tu la vois s’éloigner de vous ruminant, mais oubliant assez rapidement pour voir une nouvelle proie. Ce n’est pas ce genre de fille que tu voudrais dans tes draps et encore moins à ton bras. Tu souris en regardant Nana, laissant une distance un peu plus raisonnable vous séparer. «    Mais si en plus tu payes la tournée c’est parfait ! »  la musique avait sans doute fait que la jeune femme avait mal comprit, alors tu allais la laisser régaler. Petit malin, puis autant dire qu’elle ne mérite pas de récompense pour critiquer tes lèvres. «  Arrête-t’en rêve depuis notre rencontre ! »  Mensonge. Tu lui fais un clin d’œil, tout en laissant un rictus se former. Tu choppes sa main au vol pour virer sa main de tes lèvres.   «   Mes lèvres sont sans doute les plus saines … c’est moi qui devrait commencer à penser à qui aurait pu toucher les tiennes avant moi ! »  Nana elle profite, elle vit la vie comme elle l’entend, tu l’admires un peu, elle n’a pas peur des pensées des autres. Tu laisses tes opales l’observer avant d’ajouter. «   Alors où sont les bouteilles ? »  T’as toujours le besoin d’oublier, les haters, facile de dire de pas lire, mais c’est instinctive de lire. «   Tu bois avec nous bien sûr ! »  

21. Nana elle est piquante et séduisante. Pas le style d’un certain kéké, une amitié improbable qui rend les choses encore plus amusante. Une sauveuse à tes yeux, car tu n’es pas capable de briser une personne, elle le fait, avec plaisir. Ruiner les espoirs d’une jeune femme ne désirant que la célébrité, que l’argent. Tu ne pas louper ce genre de personne, c’est pas possible. Elles se collent, te font l’amour sur place juste pour avoir ton pouvoir. Personne ne peut les louper. Enfin, tu ris à sa réaction puis au mot qui s’y ajoute. « Laisse-moi deviner je ne serais pas bien classé, hein ! » En même temps tu ne sais pas faire sans sentiment, sans une pointe d’émotion, t’es trop romantique, trop con, car tu te bloques dans un passé, il te faudrait un bon coup de pied au cul, peut-être bien que c’est nana qui pourrait aider, mais t’as pas envie de t’étaler sur le passé, sur toi attendant celle que tu as toujours aimé. « J’aimerais savoir , mais pas assez courageux pour ça ! » Tu en joues un peu de ce côté innocent, t’es pas si innocent, pas tant que ça. T’es juste droit, t’as le cœur qui est littéralement dans le caleçon à défaut d’avoir ton sexe à la place du cœur. La différence avec bien du monde. Tu ne sais pas, t’aurais pu être aussi un gros connard comme ton père, mais le football, ça t’a appris le respect, d’abord de toi puis des autres. Peut-être bien qu’un jour t’avancera, t’écrasera ce qui te retient dans le passé. L’envie de le faire, pourtant les fantômes te retiennent, alors tu jongles d’une idée à l’autre. « ça aurait moins drôle que de boire sans toi ! » Besoin de changer tes idées, et elle est parfaite pour ça. elle veut pas quoi que ce soit de toi, non juste un moment. T’as besoin d’oublier les haters, tu le savais que ça serait compliqué, que ça allait être dur. Tu ris un peu. « Nana ne lis-tu pas les journaux ? » Tout le monde le sait, alors même si elle vit dans une grotte et qu’elle le sait, elle veut t’entendre le dire. Tu souffres. Tu t’es jeté dans la gueule du loup, la démolition était inévitable. « Je suis le plus pitoyable des hommes ! » Tu lances ça hilare, des mots lus sur twitter, des mots entendus de la bouche du paternel, alors forcément ça a remué ton âme d’enfant blessé. « Et si on parlait de toi, tu dois bien avoir de nouvelles aventure à me compter, des choses à partager ! » T’en as marre d’être le centre d’intention, et si pour une fois c’était elle ? Nana qu’on décortiquait.

« Je suis donc inclassable ! » Tu ris un peu. « Je vais me dire que c’est la meilleure des choses et non une insulte ! » Que tu ajoutes toujours sur le ton de la rigolade, y a que ça avec nana, vous partagez une relation platonique qui te plaît, elle te pique, tu la piques et tout ça n’est en rien complexe, alors ça te convient parfaitement. « Ça y est j’imagine tout un tas de chose … » une petite grimace qui finit par un air amusé sous tes mots. Autant dire que tu l’as vraiment imaginé, imaginé ce qu’elle pouvait bien avoir fait de ses lèvres et de langue. Cela la regarde, mais tu restes un homme curieux, sans doute trop même.
T’as pas vraiment envie de parler de ça, mais nana elle est là pour ça, te foutre un bon coup de punchline qui va te rebooster, qui va sans doute même te faire oublier ce que tu as fait, l’erreur que tu as fait. Celle de tout dire. Une erreur, mais aussi l’une des meilleures choses. Dans le fond faut pas que tu oublies qu’il y les bons messages ceux de soutient, ceux qui voit en toi du courage, car ils vivent ou ont vécu les mêmes choses. « Donc j’ai pas besoin de revenir dessus, pas vrai ? » T’as le regard qui se paume dans ses prunelles. « Crache ton venin ! » Rien de bien méchant, tu le sais Nana elle est franche, mais elle sait aussi prendre des gants là en est encore la preuve avec ce qu’elle vient de faire. « Dis-moi ce que tu penses de mon geste …un crétin, hein ? » Autant dire que toi tu vois les choses ainsi, tu les vois pas autrement, crétin qui a cru que sa voix pourrait aider, c’est le cas, mais t’avais oublié les foudres des internautes qui n’ont que ça comme amusement. « Avec plaisir ! » Tu le prends le dessous de verre, tu le signes et tu lui tends. « Attention on pourrait venir te le voler ! » Que tu lâches en rigolant un peu. T’as le cœur qui palpite plus fort, t’as la musique qui guide ce dernier. T’es encore trop jeune peut être pour parvenir à voir le bon, du mauvais. T’as toujours été un homme fleur bleue, la déception du père, la déception d’un homme que tu avais vu comme un héros, puis t’as vite comprit que c’était un zéro, même si ton palpitant en pensant à lui s’emballe toujours comme un con. Il y avait elle, la douce qui avait réussi à te faire combattre ton père, elle qui n’était plus trop là non plus. Un retour pour un nouveau départ. T’as le cœur qui se broie à nouveau en pensant à India qui n’était pas là. T’avais pas osé bouger ton cul, tu voulais la laisser venir et ça venait pas.
« Parles moi, je suis sûr que même t’es pas grand-chose sont déjà beaucoup ! » Un clin d’œil alors que tu jettes un regard sur les verres qu’elle sert. « Ok arrête toi d’abord sur l’ex qui a démonté ton bureau, tu peux me détailler cela ? » tu souris. « Ouai le blabla m’intéresse pas outre mesure ! » Que tu ajoutes en trinquant avec puis en buvant une gorgée, laissant le liquide brûler avec amertume ta gorge. « aux vies de merde ! »

Le peut être de la nana il te fait sourire, il pourrait te laisser des tas de question en tête, mais ce n’est pas le cas. Car tu le penses qu’être hors compète’ ça doit être une bonne chose, tu te consolides dans cette idée. Puis façon, t’as pas vraiment été le choix de fille comme t’aurais voulu, sauf une. Un fantôme à présent, ce fantôme qui manque, qui consume quand tu y penses. « Menteuse ! » Le sourire et le ton amusé qui accuse. Ça fait du bien de rire, de parler avec elle, loin de tout le monde, du reste de tes problèmes. Loin de toutes les merdes qui pourraient t’abattre, l’ambiance est survoltée, tandis que tu ne prêtes plus qu’une attention particulière à la belle brune aux cheveux courts. Nana elle vaut le détour, elle vaut la peine d’être connue. T’aurais pas misé sur elle pour amie, mais c’est bel et bien le cas. Même si elle ne l’avouerait pas tout comme toi. Tout est parti de quelques piques, bienveillant dans le fond. Ça t’avait tenu éveillé ou réveillé peu importe. « T’es sur que personne peut venir le chercher là où tu le gardes au chaud ? » Tu lui lances un regard en souriant. Tu l’as bien vu où c’était glissé ce fameux dessous de verre aucun tu avais imposé ta marque. Ce dont tu n’as pas forcément envie de parler, mais c’est sans doute sur toutes les lèvres, trépignant d’impatience pour te tomber dessus. Le regard en proie au doute, tu n’es pas sûre de ce que la belle va te dire, même si tu convaincs déjà que ce ne sera bon. Que tu n’es qu’une merde. Les messages haineux qui reviennent dans tes pensées, te laissant plonger dans un gouffre dont tu n’es pas sûr de sortir sans garniture. L’avoir dit t’avait du bien tout en te laissant glisser un peu plus sur ce combat qu’est celui que tu mènes contre la nourriture, contre toi. Cette perfection que tu recherches, tout ça sous les mots d’un père qui n’a été que l’affres chez toi. Et tes prunelles qui s’éprennent de celle de nana. Elles se glissent avec douceur dans les siennes, avec ce besoin d’entendre la suite des mots qu’elle t’adresse. Des mots auquel tu t’accroches fortement. Une voix qui dit de bonne chose, ça ne change peut-être pas beaucoup pour d’autres, mais pas pour toi. Les mots qui ricochent sur ton cœur, le tempo de ce dernier qui s’emballent. Toi courageux ? T’en doutes, mais tu vois noyer le poisson en avalant une ou deux de gorgée d’alcool. Anesthésié cette douleur et de cet espoir que la belle a fait naître en toi. T’as besoin de main qui se tendent en ta direction, mais t’as aussi c’est impression de ne pas le mériter. Tout bonnement. Ne pas craquer, c’est compliqué, là de suite. Tu étais à un sourire de laisser des larmes glisser de tes yeux, toi, t’as toujours été comme ça, un grand sentimental, un mec qui n’a jamais eu peur des sentiments qu’il pouvait porter aux autres. C’est ainsi. T’aimes rendre les autres heureux et souvent c’est l’amour qui manque à beaucoup. « Merci Nana. » Que pourrais-tu dire d’autre ? Rien. Tu n’as pas envie d’épiloguer, car tu le sais avec elle quoi que tu puisses trouver à redire à ce fait qu’elle vient de te chanter sur le fait d’être courageux ce n’est pas la peine. La nana elle a plus d’arme que toi sur le sujet, t’en doute même pas, car toi t’es coincé dans une sale optique, contre toi. C’est ton regard qui change sur la belle quand tu entends parler de son ex, un dingue qui avait l’air d’avoir remué la douce en apparence Nana. Le visage silencieux, aucune réaction, tu essayes de ne pas être choqué ou autre. « Ça va t’as rien fait à toi ? » tu t’inquiètes pour la belle, le temps d’un instant, tu le sais bien les gars qui sont pour le job de protéger la boite ou bien même les personnes y bossant sont doué, mais ça te gênerait de savoir qu’elle ait pu subir la moindre chose. Tu t’imagines comment aussi on peut faire pour tant faire de la merde en étant un mec ? Tu te le demandes, peut être que t’es un spécimen à part, mais tu refuses de croire que t’es l’un des seuls à être pas fou dans ce monde. Puis tu changes de conversation car tu l’as bien comprit, elle n’avait pas envie elle non plus d’épiloguer sur les merdes qui jonches vos vies. « Bon en gros on a tous les deux des vies bien merdique en ce moment ! » Alors tu prends la bouteille, resservant un verre à la belle puis à toi. « Faut qu’on oublie d’une bonne façon ! » Tu trinques avec elle, buvant ton verre à moitié avant de sentir ce petit picotement dans ta gorge.