let me play with you >> (kristina)

let me play with you.

Flamboyante la chevelure qui te passes sous les yeux, virevoltante celle qui attire ton regard sur la piste de danse en contre bas. Tu l’observes se mouvoir au travers de la foule du haut du carré VIP. T’es comme un putain de prédateur à la recherche d’une proie ou simplement d’un instant de légèreté car, tu peux bien te le permettre. Peut-être bien que tu redescendras du trône sur lequel tu t’es hissé à la sueur de ton front et un peu d’argent versé aux bonnes personnes mais, tu ne redescendras pas sans avoir profité. Tu comptes même ne pas te laisser aller à une chute certaine. Promesse à toi-même de rester là où tu es. Profité à coup de champagne et de bouteille de whisky hors de prix. A coup de filles qui frôle de très près ton désintégrée si ce n’est l’instant de plaisir et d’oublie qu’elles peuvent ‘offrir au coup de corps à corps qui se suivent mais, ne ressemble pas. Tu te mets surement un peu à toi-même. L’idiot qui cherche à se persuadé qu’il ne pense pas à elle. Qu’il n’est pas obséder par la belle russe. T’en a remballé des nana ce soir tu ne te pensais pas d’humeur jusqu’à ce que tu te laisses attisé de loin par l’inconnue qui semblait dansé au rythme des basses comme si personnes ne l’as regarder Toi, tu l’avais accroché. Accrocher de ton regard et tu ne ‘en détacherais pas. Pas ce soir du moins. Tu prendrais ce que tu voulais. Tu te servirais pour toi plus que pour elle. Tu le ferais dans l’art et la manière. Connard mais, gentleman, tu l’assumes. « Je reviens ! » que tu lances au gars avec un clin d’œil qui voulait tout dire. Sourire charmeur que tu cales sur ton visage comme un accessoire de mode pour compléter ton look. Regard déterminé sur ton objectif et l’ignorance pour tout ce qui se passe autour. Ouais, ce soir, c’est elle. Le corps qui se faufile ou qui s’impose de ta carrure entre les gens qui s’entremêle pour danser. Pour se libérer du fardeau de leurs vies. T’étais comme eux avant et maintenant t’es content de regarder d’en haut. Presque content d’admirer d’une certaine manière la foutue route parcourue. Une main qui s’éternise un instant dans tes cheveux que tu ramènes en arrière et finalement la main prévenante qui viens à sa rencontre. Une main sur son épaule et tes prunelles qui se mélangent au siennes un instant avant de te pencher pour approcher son oreille dans un léger mouvement. Dans un léger sourire. « Un verre ?! » direct, simple… pas de fioriture et encore moins de phrase d’accroche lourde. Tu n’as pas besoin de ça. Ce n’est pas toi non plus. T’es le genre d’homme qui sait ce qu’il veut. Le genre d’homme qui n’a pas besoin de combler un quelconque manque de confiance en soi. Ce soir, qu’importe ce qu’elle voudra, c’est elle que tu voulais. Surement que tu te jouerais d’elle. Surement que tu lui vendrais un peu de rêve mais, t’étais comme ça. C’était plus fort que toi. Plus fort que toi tant que cela suffisait l’espace d’un instant de chasser de ton esprit ton obsession pour Harlow…

@Kristina Ainsworth

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now the darkness got a hold on me
(hakan & kristina)

Elle danse. Danse comme si sa vie en dépendait. Danse comme si elle pouvait mourir à tout instant si elle prenait le risque de s’arrêter. C’est de cette façon qu’elle se sent, Kristina. Morte. Morte de l’intérieur. Brisée. Détruite. Alors elle danse dans ce club, elle danse parce que si elle n’était pas là, elle serait certainement en train d’avaler des litres et des litres de vodka. De boire jusqu’à être complètement saoule. Boire jusqu’à tomber ivre morte. Simplement pour oublier. Oublier qu’elle a perdu l’amour de sa vie. Elle perd pieds, perdue dans une obscurité dans laquelle elle ne perçoit plus aucune lumière. Elle veut une lumière. Juste une toute petite. Une porte de sortie, une échappatoire. Elle veut juste quelque chose qui l’empêche de ressentir cette souffrance. Elle n’en peut plus. Elle n’en peut plus d’avoir mal. Alors elle danse. Elle laisse la musique pénétrer ses oreilles et l’envahir. Elle ne s’arrête pas, elle ne s’arrête plus. Plus, jusqu’à ce qu’elle sente une main une son épaule, la sortant ainsi de cet autre monde dans lequel elle s’est enfermée. Cette main, c’est celle d’un homme qui lui propose de prendre un verre avec lui. Elle n’est pas dupe, Kristina, elle connait ce genre d’approche, ce genre d’homme, et elle sait exactement ce qu’il veut. Elle sait ce qu’il veut, et c’est tout sauf ce qu’elle veut elle, d’ordinaire. La jolie rousse n’est pas ce genre de filles, elle ne l’a jamais été. Mais elle est différente, maintenant. Elle est une autre Kristina. Et elle veut juste que cela s’arrête. Elle veut juste arrêter de souffrir et oublier Katheryn. Effacer son visage, juste quelques secondes. Et peut-être que c’est lui, lui qui pourra la lui faire oublier, l’espace d’une soirée, une toute petite soirée. Un faible sourire se dessine sur ses lèvres, elle ne contrôle rien, elle ne sait pas ce qu’elle fait, mais elle y va. - Avec plaisir. Elle le suit alors jusqu’au comptoir. Il a percé sa solitude. Percé sa bulle de tristesse, de souffrance, venant peu à peu l’en sortir. Elle a de nouveau les pieds sur terre, elle se réveille, soudainement, se rappelant où elle se trouve. Une fois devant le bar, elle reprend alors la parole. - Moi c’est Kristina. Il n’en a certainement rien à faire, et cela n’a aucune importance, mais elle est prête à lui faire la conversation. Prête à tout pour ne plus se souvenir. Et puis il est charmant, vraisemblablement sûr de lui, pourquoi ne pas en profiter ? Puisqu’elle ne désormais plus en l’amour. Elle a été amoureuse une fois, une seule, dans sa vie, et elle a été prise pour une conne du début à la fin.

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Tu l’observe la belle de tes yeux qui jauge jusqu’au tréfonds de son âme. Tu veux y trouver une étincelle ou la clé de la suite du jeu dans lequel tu viens de te lancer. Il n’est question que de cela. Toujours. Sombre connard qui prend sans se soucier du reste. Tu t’enivre de se sourire qu’elle te rend comme un présent pour ton âme d’égoïste. –tu devrais fuir ma belle !- Il est secret l’avertissement que tu le lances alors qu’elle te laisse entrée dans sa bulle. Rien d ‘autre qu’un sourire charmeur pour trouver le bon chemin. Plus simple que tu ne l’aurais crue et pas encore décidé à savoir si cette simplicité te plaît vraiment. Ces mots qui chantent une douce symphonie à ton oreille que tu ne connais que trop bien. De l’homme qui n’as pas l’habitude qu’on lui dise non. De l’homme qui se joue de ce que les femmes veulent mais n’ose jamais demandé. Tu l’as suis dans son mouvement éloigné de la foule dansante qui n’attire pas ton regard. Il n’y a qu’elle sur l’instant que tu détaille de haut en bas. De ces cheveux qui retombe avec une certaine grâce sur ces épaules à son sourire presque malicieux. Ces yeux qui brille d’une lueur presque éteinte et tu y sens de l’histoire mais, tu t’en fou. Ton corps accoudé au comptoir et ce putain de sourire charmeur qui reste ancré sur tes lèvres à l’écoute de son nom qu’elle te livre au-dessus de la musique qui fait écho autour de vos deux être. Proche d’elle, trop ou pas assez. Toujours plus que tu en demanderas tu ne veux que t’amuser. Que tu l’as prenne un instant ou que tu l’as jette la minute d’après s’en est là toute la beauté de la surprise. Ta main qui se perd à ranger une mèche de sa chevelure derrière son oreille. « …et qu’es qui t’emmène là Kristina ! » Non, pas de violon ou te tirade de drague lourde. Tu n’as pas besoin de ça. Pas besoin de réponse non plus de sa part tu les cherches par toi-même dans son regard qui se noie dans le tiens. « Viens, suis moi… » la voix suave qui se penche pour qu’elle t’entende au-delà du reste. Au-delà du monde qui vous entoure. Sa main que tu attrapes aussi fermement que délicatement pour l’emmener loin du comptoir A quoi bon faire la queue quand on n’en a pas besoin. Vos corps que tu faufiles jusqu’au carré VIP pour t’installer à ta table à côté d’elle sur le moelleux du canapé. Tes potes surement eux aussi partie en chasse et il n’y a qu’elle et toi. Ce soir c’est elle et surement que demain se seras une autre. Tu te penches pour vous servir deux verres de ce champagne hors de prix pour lui en tendre un. « A toi Kristina… » Coupe que tu lèves dans l’air tes yeux rivé dans les siens avant de te délecté du liquide. Posture charmeuse et voix de velours tu es parti pour ce soir. Pour cette nuit…

@Kristina Ainsworth

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now the darkness got a hold on me
(hakan & kristina)

Et peu à peu, elle retrouve ce côté séducteur qu’elle avait perdu. Ce côté qui a disparu lorsqu’elle est tombée amoureuse de Katheryn, parce qu’à cet instant précis, il n’y avait plus qu’elle à séduire, aux yeux de la jolie rousse. Mais ce soir, c’est différent. Différent et loin d’être pour les bonnes raisons. Se venger sur cet homme qui semble s’intéresser à elle, c’est cela, le plan. Oublier Katheryn avec lui. Se laisser séduire, lui donner ce qu’il veut, prendre ce qu’elle veut. Tant qu’elle ne pense plus. Tant qu’elle oublie. Et cela ne lui ressemble pas. Oh, évidemment elle a eu plusieurs histoires Kristina, mais ce n’était pas des histoires sans importances. Ce n’était pas des histoires d’un soir, même si elle n’a jamais été amoureuse avant Katheryn. Ce soir, elle ne ressent rien. Elle n’a plus aucune émotion. En réalité, elle se comporte comme un robot, vide. Et lorsqu’elle sent la main de cet homme replacé une mèche de ses cheveux, son cœur s’électrise instantanément. Personne à part son ex petite-amie ne l’a touché de cette façon depuis des mois. Pourtant, elle se laisse faire. Elle le laisse faire. Un petit sourire à sa question, elle répond rapidement. - Un besoin de décompressé. Et toi… ? Elle ne connaît pas son prénom, elle. Pourtant, elle ne le lui demande pas. Après tout, rien ne sert de prendre le temps de le connaître, car tout ce qui se passera ce soir, restera ce soir. Sans plus attendre, l’inconnu attrape sa main pour l’emmener au carré VIP. Et elle le suit, sans rechigner, pour discuter ce sera certainement bien mieux. Et puis, elle ne va pas dire non à une telle distraction. Alors elle s’installe à ses côtés, attrape son verre de champagne et trinque avec le sien. - A nous, tu veux dire. Un nouveau sourire s’installe sur son visage. Ce n’est pas un sourire heureux. Ce n’est pas un sourire comme ceux qu’elle arbore d’habitude. Mais c’est un vrai sourire, parce que là, elle ne pense plus. - Alors dis-moi, tu es qui d’assez important pour avoir accès au carré VIP ? Il l’intrigue. Il semble l’avoir prise en grippe, mais ce n’est pas pour autant qu’elle ne va pas jouer, elle aussi. Ce n’est pas pour autant qu’elle ne va pas se poser de question à son sujet. Et ce même si il a l’air de savoir maîtriser les apparences à la perfection, ou du moins, de savoir les maintenir.

let me play with you.

Tu t’es laissé guide par le moment où le besoin presque viscérale de te convaincre d’autre chose. Convaincre que ton esprit ne sais pas désespérément accrocher à elle. Comme ce putain de besoin de te prouver quelques choses. Ce besoin d’aller presque à l’encontre de toi-même. Le prédateur à la recherche d’une proie juste pour se rassurer. Juste pour se conforter qu’il n’a pas changé. Qu’il ne s’est pas laisser prendre. T’es surement un putain d’idiot. Tous ces efforts en vain et aucun scrupule à en faire des dommages collatéraux. Tu t’es laissé prendre par ton instinct. Le regard attrapé par cette chevelure de feu. Le démon qui brûle en toi et le reste qui se mets en place tout seul. « Pas de besoin particulier… je me laisses porter. Il n’y a qu’une vie !! » Le sourire charmeur et les mots évasive. Jamais trop en dire et le mystère qui plane. Tes yeux rivés sur elle et cette aura qui se dégage d’elle. Tu te laisses porter par le désir de l’instant et le jeu qui fait frissonner tes sens. Tu vie pour ce genre d’instant. Tu cherches peut-être bien quelque chose que tu n’en retrouveras pas. Elle n’est pas elle mais, juste une seconde tu veux l’oublier celle qui hante vraiment ton esprit. Focaliser sur la rousse qui malgré tous ces effort ne parviendras pas éclipser la brune qui te hantes. « Si tu veux Kristina… » la voix suave qui insiste que les douces syllabe de son prénom qu’elle ta livré et toi qui garde le tiens pour toi. Tu es juste ce gars de ce soir celui qui disparaitras l’instant d’après. Un foutu mirage. Un foutu songe. Un putain de connard, oui. « …à nous ! » un clin d’œil et tes lèvres que tu portes à cette coupe de champagne sans en quitter l’encre de regard entrelacer dans le tiens. « Aha… qui a dit que je suis quelqu’un d’important, je joue peut-être bien la comédie, je donne peut-être bien le change ?! » électrique l’atmosphère et tu la chercher un peu plus pour voir de quoi elle est capable la belle. Pour voir si pour ce soir elle pourrait faire l’affaire. Si pour l’instant elle pourrait juste éclipser un peu ton obsession pour une autre. « … mais toi ?! Dis-moi, je suis curieux ?! Tu dirais que je suis qui ?! » La coupe que tu reposes sur la table et le corps qui s’incline un peu vers elle pour en jauger tout son esprit. Tout son être. –dis-moi qui tu es toi…-

@Kristina Ainsworth

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now the darkness got a hold on me
(hakan & kristina)

L’espace d’un instant, elle commence à penser que c’est de cette façon qu’elle devrait vivre sa vie. Sans se soucier de quoi que ce soit, ni de qui que ce soit. Enchaînant les histoires sans importances avec des hommes qui n’en ont que bien moins encore. L’espace d’un instant, elle s’imagine tirer un trait sur l’amour et tout ce qui s’y rapporte. Parce que cela fait bien trop mal. Bien trop mal de croire, d’espérer, bien trop mal de donner, bien trop mal d’aimer. Lui, il ne la décevra pas. Peu importe la tournure que prendra cette soirée, il ne la décevra pas parce qu’il n’est rien et ne sera jamais rien, au même titre qu’elle n’est rien d’autre pour lui qu’une fille à mettre dans son lit. Elle les connait, ces hommes et leurs belles paroles, ces hommes et leur proverbe « on n’a qu’une vie », elle les connait et ils ne sont pas du tout ce qui l’attire, elle. Même avant Katheryn, même avant de tomber amoureuse pour la première fois, elle n’a jamais été du genre à se tourner vers les hommes qui ne veulent que coucher. Mais ce soir, elle n’en a rien à faire, et peut-être que c’est eux, qui ont raison. - Qu’une vie, oui. Répète-t-elle avec un petit sourire sur les lèvres. Et elle trinque avec lui. Elle devient cette fille qu’elle n’est pas, celle qu’elle n’a jamais été. Celle qui a juste besoin d’oublier. Celle qui souhaite simplement cesser de se sentir mourir à petit feu. Fatiguée de crever intérieurement pour quelqu’un qui ne l’aime pas. Fatiguée de souffrir alors qu’elle a toujours été droite, qu’elle a toujours fait tout ce qu’elle a pu, qu’elle a toujours tout donné. - Oh, je vois, tu fais donc partie de ces hommes manipulateurs ? Son sourire reste accroché à ses lèvres alors qu’elle boit quelques gorgées de sa coupe de champagne. Et elle le laisse s’approcher d’elle, sans reculer, sans sourciller, alors que d’ordinaire, elle n’aurait certainement pas accepté un tel rapprochement. Elle n’aurait certainement pas accepté de le suivre, ni même un verre. Kristina, beaucoup trop bien, beaucoup trop bien pour ne pas souffrir. Et ce sont ses autres défauts qui prennent désormais le dessus, la colère, l’exigence, l’amertume. - Promoteur immobilier ? Demande-t-elle en laissant un rire éclater. Il a l’air tellement séducteur, tellement sûr de lui, aussi, qu’elle a l’impression qu’il pourrait vendre n’importe quoi à n’importe qui, Kristina. Et il y a cette sincérité qu’elle ne sent pas, ce sourire bien trop charmeur pour être honnête. Il a le regard d’un loup sur sa proie. Mais peut-être qu’au fond, c’est exactement ce qu’elle fait, elle aussi.

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» summer is over # Kristina