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 particles / moïse

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Message Sujet: particles / moïse   particles / moïse Empty Ven 15 Fév - 22:06

Kaz se réveille trempé de la tête aux pieds, à la fois par la pluie tombée pendant les dernières heures et sa propre sueur. Ses doigts glacés attrapent le premier cachet qu'ils trouvent dans sa poche et le glissent entre ses lèvres aux nuances bleutées. L'effet est immédiat. Tous ses muscles endoloris se détendent et son cerveau se tait. Le visage de son frère, lui, s'efface devant ses yeux. Et Kaz, il sait qu'il reviendra hanter ses jours, ses nuits, que son retour sera aussi rapidement qu'un éclair, qu'une étoile filante dans le ciel, mais il s'autorise à laisser son angoisse de côté une seconde, une minute, un éternité peut-être. Il reste allongé, les paupières closes et les faibles rayons du soleil venant caresser son visage. Le temps s'écoule, encore et encore, sans que Kaz ne bouge. On pourrait le croire mort. Au fond, peut-être que Kasimir Zuniga est bel et bien mort, enterré avec les souvenirs de sa vie passée. Il n'y a plus rien de l'enfant, de l’adolescent, du jeune homme qu'il était. Il n'y a plus rien qu'une vague ressemblance physique et qu'une identité inchangée sur les papiers. Et Kaz, il aimerait que ce décès non officiel et ce vide intérieur s'étendent comme la gangrène pour ne plus laisser que son cadavre sur l'asphalte. Son corps se redresse, la peur reprenant le dessus sur la sérénité. Il est là. Il est là dans sa tête, devant ses yeux embrumés, partout à la fois. L'halluciné prend appui sur le mur à sa gauche pour se relever, ignorant la sensation désagréable des briques humides sur la peau dénudée de l'un de ses avant bras. Sa tête tourne, le monde entier tangue autour de lui, alors qu'il quitte la ruelle noircie par un soleil désormais éteint. Capuche sur le crâne, il se faufile entre les corps, ignore les insultes jetées à chaque fois qu'il se cogne contre l'un d'eux avec violence. Il faut qu'il s'éloigne, Kaz. Qu'il retrouve le chemin du chantier désaffecté pour que sa boîte crânienne puisse se vider de lui, de tous les autres aussi.
Les rues de New York ne sont jamais vides et Kaz ne sait pas s'il doit être reconnaissant ou haïr la Terre entière. Ils sont tous bruyants, tellement bruyants qu'il a l'impression que sa tête va exploser, mais ils lui permettent de rester cacher, de voir les chances que son frère le retrouve diminuer. La nuit est tombée pendant qu'il dormait, son horloge interne déréglée depuis bien longtemps, et il est désorienté. Les lumières des lampadaires, des feux des voitures sur la chaussée lui crament la rétine. Ça brûle. Bordel ce que ça brûle. Kaz ne s'arrête pas de marcher, ses jambes le conduisant tout droit, toujours tout droit, sans savoir réellement où elles vont. Il replonge sa main dans l'une des poches de sa veste dépareillée, cherchant désespérément un nouveau cacheton à faire fondre sous sa langue, mais ne trouve rien d'autre qu'un sachet plastique vide. Ses doigts remontent à son autre poignet et à l'aide de ses ongles, il gratte, gratte, gratte compulsivement. Il a besoin de quelque chose, n'importe quoi, sinon il va perdre la tête - ce qui est certainement déjà le cas. Rapidement, ses pas cessent d'être coordonnés, son esprit focalisé sur ce manque irrationnel, besoin maniaque de plus, plus, toujours plus. Kaz trébuche, se rattrape de justesse sur une masse solide à sa droite. Ce n'est pas un mur. Ce n'est pas aussi froid, ni dur, puis un mur, ce n'est pas sensé bouger. Il ne relève pas les yeux, s’apprêtant à détaler, jusqu'à ce qu'il soit arrêté, non pas par ces mains refermées autour de ses épaules, mais la voix qui sonne à ses oreilles, écrasante par son intensité. Le corps entier de Kaz se fige, son cerveau en panne technique. Il connaît cette voix. Il sait qu'il la connaît, la sent résonner au plus profond de son être, réveiller chacun de ses sens. Et tout en lui dit de courir, de fuir, mais ses membres refusent d'obéir. Son regard toujours baissé, seulement sa capuche pour faire barrière, Kasimir s'attend au pire.
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Message Sujet: Re: particles / moïse   particles / moïse Empty Sam 16 Fév - 18:39

une bouteille de lait.
c'est ce qu'elle t'a ordonné ta mère, que tu te rendes utile, alors malgré la pluie, l'air renfrogné t'es sorti dans le froid de new-york, en t-shirt, juste un bonnet au sommet de ton crâne. tu te maudis de pas avoir chopper ta veste avant de claquer la porte. t'as du marcher trente minutes -dix en vérité- et dans l'épicerie tu te retrouves comme un con devant toutes les bouteilles, trop de marques, trop de goûts, trop de choix. tu restes planté là, cinq minutes de plus qui t'en paraissent vingt, avant d'ouvrir le réfrigérateur pour en récupérer une sans grande conviction. tu choppes une barre de céréales, un paquet de chips bbq et tu empiles le tout sur le petit comptoir. l'homme te regardes de haut en bas, se doutant qu'à l'arrière de ton jean est rangé un flingue que tu pourrais lui braquer sur la tempe dans l'espoir de voler sa caisse. t'es pas de ceux là, l'intégralité de sa recette hebdomadaire ne couvrirait pas ce que tu gagnes en trois jours. tu lui fais comprendre en sortant un billet de cinquante chiffonné de ta poche. t'es trop radin pour laisser la monnaie, tu sors avec ton sac plastique, t'as pas le temps de faire un pas que t'es percuté de plein fouet. un crétin trop instable sur ses jambes, qui se rattrape sur ton épaule et ton buste.
oh, c'est quoi ton problème ?! la voix grave, les sourcils déjà froncés, toujours prêt à ouvrir plus grand ta gueule. pourtant, tu gardes les lèvres scellées lorsque tes yeux se posent sur la silhouette et tentent de distinguer ce qui se cache sous le sweat à capuche. l'évidence est belle et bien là, ce n'est autre que kaz. que tu avais déjà enterré maintes et maintes fois, te persuadant que sont cadavre avait dû être retrouvé et dévoré par des rats, sous un pont. ton corps entier se tend, tes mâchoires se crispent, la bile te remonte dans la gorge, comme si tu te trouvais face à un zombie sorti tout droit de sa tombe. c'est presque ça. ta main se pose sur son épaule, tu le manipules comme une poupée de chiffon pour lui faire face. kaz, ou ce qu'il en reste. une enveloppe corporelle de laquelle se dégage un gouffre béant. des années que les pilules miracles le rongent. des années que ce qui paie tes factures cause la perte d'un être cher. putain, kazimir... j'croyais que. tu t'arrête net. tu vas où ? comme ça ? ta question sonne plus comme une obligation à répondre. 2014 c'est la dernière fois que t'as posé tes yeux sur lui. t'étais où depuis tout ce temps kaz ? tu te rends compte de toute la merde que t'as laissé derrière toi ?! de tout le fric que tu leurs dois ? t'aurai du quitter la ville. ils vont te tuer, s'ils te mettent la main dessus.
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Message Sujet: Re: particles / moïse   particles / moïse Empty Dim 17 Fév - 22:04

Ce n'est pas son frère. Il le sait, Kasimir. Il le sait parce qu'il pourrait reconnaître sa voix dans une foule assourdissante, identifier son toucher même par dessus ses vêtements. Ce n'est pas son frère, mais ce qu'il ressent, là au fond de ses tripes, est aussi fort que si c'était le cas. Il est terrifié, paralysé par la peur qui le gagne de la tête aux pieds. Il a si peur qu'il n'ose pas relever les yeux. S'il était toujours croyant, Kaz prierait silencieusement, suppliant Dieu de l'épargner. Au lieu de ça, il ne pense pas. Son esprit se vide. Personne ne viendra le sauver, certainement pas ce Seigneur qui lui a trop souvent tourné le dos. La main posée sur son épaule lui donne envie de dégueuler ses tripes sur l'asphalte. Il est perdu, Kaz, et il ne retrouvera plus jamais son chemin. Toutes ces années écoulées à se cacher, à n'être qu'une ombre dans les rues du Queens pour échapper à l'emprise de son frère. Toutes ces années pour que ça se termine de cette manière, les jambes de Kaz comme enfoncées dans le sol, son corps entier refusant de se battre plus longtemps. C'est trop facile et pourtant, il a fallu cinq ans pour que ça le rattrape. Sa carcasse se laisse manipuler sans rébellion aucune. Kaz se dit que ce toucher est trop doux pour être réel, trop rempli d'émotions pour une mise à mort qui a attendu une demi décennie.
Il s'oblige finalement à relever la tête, posant ses opales rougeâtres sur un visage qu'il reconnaît mais n'arrive pas à placer dans le temps, à nommer. Pourtant, son cœur s'accélère, ses lèvres se mettent à trembler, son être entier répond à cette présence qui n'est pourtant pas celle de son frère. – Putain, Kazimir... J'croyais que - Puis plus rien. Kaz imagine la suite. J'croyais que t'étais mort. Il ne doit pas être le seul à y croire, peut-être même que le benjamin Zuniga y croit aussi. Et cette pensée qui devrait le rassurer a l'effet inverse. Il a mal, Kaz. Crois moi, je souhaiterais être mort. Si une partie de lui est décédée, il est toujours beaucoup trop vivant pour que ce soit supportable. Tu vas où ? Comme ça ? Ses iris voyagent, à droite, à gauche, n'importe où. Il ne sait pas où il va, Kaz. Il n'a sûrement jamais su. T'aurai du quitter la ville. Ça lui saute à la figure. Moïse. Ce n'est pas son frère mais c'est tout comme. Si lui sait où il est, celui qui le recherche le saura vite, trop vite pour que Kaz puisse se faire la malle. – L-Laisse moi partir, qu'il arrive à articuler. Il pourrait le supplier, Kasimir. Il pourrait se mettre à genoux, gratter, gratter jusqu'à ce que Moïse se sente obligé de le laisser se sauver en souvenir du bon vieux temps. Moïse. Moïse, laisse moi partir. Moïse, me laisse pas. Moïse, le laisse pas me retrouver. Moïse, protège moi. Moïse, barre toi. Moïse. Ça remue. Son cœur saigne, son âme déchiquetée aussi. Cinq ans. Cinq ans qui partent en fumée. Cinq ans à prétendre que ce prénom n'existait pas. Cinq ans à courir. Cinq ans et tout ça pour ça.
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Message Sujet: Re: particles / moïse   particles / moïse Empty Lun 18 Fév - 18:54

kazimir était mort.
kazimir devait être mort.
il n'y avait aucune autre alternative, aucune autre possibilité dans le cheminement de vos vies. vous vous étiez crée une nouvelle réalité, celle où il n'était pas envisageable de courir après un fantôme. que l'argent ne tomberait certainement pas du ciel, puisqu'il avait creusé sa tombe avec. tu l'avais enterré, mentalement à défaut de le faire physiquement. t'as eu mal, le cœur lacéré par la perte d'un homme que tu aimais comme un frère. t'as versé quelques larmes, le corps secouer par de spasmes involontaires lorsque tu as compris qu'il ne reviendrait pas. tu avais même fait ton deuil, lever les yeux vers ceux que certain appel seigneur et prié pour salut. tout ça pour, rien.
y'a une douleur qui s'immisce dans ta poitrine, t'empêche de faire le moindre mouvement mais n'arrête pas ta langue qui questionne déjà. y'a le sang qui secoue tes veines, frappe contre tes tempes quand t'essayes de comprendre: rêve ou réalité. cauchemar. il a le regard vide kaz, le corps tranformé et les allures d'un sans-abris. le petit frère de marek a touché le fond, il attend la délivrance d'une mort certaine. même sa voix sonne faux. L-Laisse moi partir, Moïse. t'as lâché son épaule depuis un moment, ton bras est retombé le long de ton corps, tes yeux s'écarquillent. et tu vas aller où ? le ton sévère, le regard qui se fait juge sans que tu ne le veuilles. il n'y a que l'inquiétude qui t'habite, le bon vieux temps qui revient au galop. tu vous revois des années en arrière, toutes ces fois où tu as pris la place du grand frère à ses côtés. comblant les faux-pas d'un autre, impuissant. tu as veillé sur lui comme s'il était de ton sang et aujourd'hui, il se sent piégé. t'as laissé une sacré merde derrière toi. que tu lâches, incapable de retenir plus longtemps les emmerdes que tu sens déjà glissées le long de ta nuque. tu pourrais garder le silence, le laisser fuir, disparaître, mourir en paix. ou tu pourrais prévenir D'shaun et Marek. livrer le voleur pour qu'on lui tranche les deux mains. tu passes une main sur ton visage, inspirant profondément. kaz fera-t-il de toi un traître ? putain. j'aurai préféré que tu sois mort. t'es libre de te barrer kaz. j'suis pas venu là pour t'flinguer. que tu souffles, mâchoires crispées. reste, kaz. j'suis sûr qu'on pourra tout arranger. je te le promets, je te laisserai pas crever une seconde fois.
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Message Sujet: Re: particles / moïse   particles / moïse Empty Dim 24 Fév - 16:24

Moïse comme un goût amer sur la langue, souvenir acide d'une vie oubliée. Le puzzle se reforme sous ses yeux vitreux et doucement, l'être de Kaz se divise en deux. Sa raison se bat contre son cœur défectueux. Partir et survivre ou rester et mourir. S'éloigner de Moïse et ne plus jamais le revoir ou s'éterniser à ses côtés et retrouver le frère qu'il a perdu – parce que c'est ce qu'il est, Moïse, un frère choisi et chéri, puis effacé de sa mémoire comme tout le reste. Kaz n'a pas seulement quitté Marek, il a tout abandonné derrière lui : Moïse, un espoir de renaissance suivi d'un semblant de vie qu'il aurait pu tenir entre ses mains s'il s'était battu davantage. C'était un choix dicté par son addiction. Choix qu'il se surprend parfois à regretter, lorsque le manque lui retourne le crâne et qu'il est incapable de bouger. Il aurait pu s'en sortir s'il était resté, avait accepté l'aide que Marek et Moïse ont tant essayé de lui apporter. Les regrets remontent à la surface, lui explosent à la figure au même moment que son cerveau retrace le schéma et que l'identité de Moïse devient claire. Kaz n'a jamais su ce qu'il s'était passé après son départ, ses poches et son sac à dos remplis de la came de son frère, des milliers de dollars volés pour tout avaler sans se soucier des conséquences, et il ne sait pas s'il a plus peur de ce que Moïse pourrait lui dire ou de ce que Marek lui fera lorsqu'il apprendra sa location. Sa voix n'est qu'un bruissement se glissant entre ses lèvres alors que Kaz demande à ce que son frère de cœur le laisse partir. Qu'il le laisse fuir une nouvelle fois, se distancer le plus possible de ses fautes pour lesquelles il doit être puni.
Et même quand Moïse le lâche, que sa main s'éloigne de son épaule, Kaz a toujours l'impression de sentir son toucher par dessus sa veste. Sa peau le brûle. –  Et tu vas aller où ? La vérité est qu'il n'a nulle part où aller, mais il ne peut pas se résoudre à l'avouer. Cependant, à défaut de le dire à voix haute, Kaz ne peut s'empêcher de baisser les yeux à ses chaussures, réprimant une envie furieuse de courir. Ne voulant pas se trahir davantage, il ne laisse aucun mot sortir de sa bouche. T'as laissé une sacré merde derrière toi. Et comme ça, son cœur s'arrête de battre et son sang se glace dans ses veines. Il fallait que Moïse mentionne ce qu'il aurait aimé, toutes ses années, oublier comme tellement d'autres souvenirs. C'est à peine s'il se souvient de son enfance, Kaz, mais ça, les émotions contradictoires lorsqu'il a rempli son sac, la panique du moment où il est sorti de l'immeuble jusqu'à ce qu'il trouve un bus pour l'emmener à l'autre bout de la ville, l'adrénaline, l'euphorie, la peur, tout ça est encore ancré dans son esprit comme s'il s'était seulement barré hier. Il n'a jamais pu expliquer son geste, Kaz, et il a beau se retourner le crâne, il n'est pas sûr d'arriver à trouver quelque chose à dire à Moïse. Putain. T'es libre de te barrer Kaz. J'suis pas venu là pour t'flinguer. Kaz relève ses yeux plein d'incompréhension jusqu'à ce qu'ils se fondent dans les siens. Ça n'a pas de sens. – Q-quoi ? Qu'il lâche, les sourcils froncés et la bouche entrouverte. Son regard se remet à vagabonder autour d'eux, s'attendant à ce que le visage de son frère apparaisse au milieu des oiseaux de nuit et que cette liberté offerte par Moïse ne soit qu'un mirage. J'comprends pas. Il bredouille, la voix paniquée. Il cherche, tente même de voir dans les recoins les plus sombres de la rue, mais il n'y aucun signe de Marek. Il est là, pas vrai ? Il est avec toi et il va – me tuer. T'es pas tout seul, j'le sais. L'angoisse monte, ne cesse de monter. J'suis pas libre. J'le serais jamais et – Vas-y, flingue moi. Ses paroles s'emmêlent. Ça s'entrechoque dans sa boîte crânienne. Vas-y, flingue moi. J'attend que ça. Ce sera toujours plus doux que c'qu'il va m'faire quand tu lui auras dit où j'suis. Parce qu'on sait tous les deux que c'est ce que tu vas faire, Moïse. Parce que entre lui et moi, ce sera toujours lui qui gagnera.
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Message Sujet: Re: particles / moïse   particles / moïse Empty Lun 25 Fév - 7:04

Kaz, il rime avec le mot traîtrise.
Ton cerveau ne sait plus comment traiter les informations, tout s’emmêle en une fraction de seconde. Le balancer, sur le champ ou laisser la sortie de secours grand ouverte. Deux options s’offre à toi, comme à lui. Une mort certaine ou un semblant de liberté dans cette vie qu’il ne chérit plus. Il pue la peur à des kilomètres à la ronde quand il relève les yeux sur toi, tout prédateur pourrait le sentir et se jeter sur lui pour l’achever. Il a les yeux embrumé, il est perdu, complètement paumé. Tu le vois chercher une autre présences autour de vous, persuadé que Marek se dissimule dans l’ombre. Persuadé que le piège à loup refermera ses dents autour de sa cheville. Il peut observer longtemps, son sang n’est pas là. Il n’y a que toi, le faux frère qui refait son deuil. La tristesse s’invite dans tes entrailles, t’as le regard désolé de le voir dans cet état. Tu as échoué, malgré tout tes efforts, tout vos efforts, Kaz n’est devenu qu’une loque. T’as pas eu la force nécessaire pour le maintenir hors de l’eau, les petites pilules ont été plus fortes et l’ont lessivé. Vous ne devriez pas en être là, vous auriez du avancer sur le même chemin. Il divague Kaz, ses mots perdent leurs sens. T’en viens même à zieuter toutes les tronches qui défilent, toi aussi, à la recherche de Marek. vas-y, flingue moi. comme un coup de poing dans le bide, tu recules d’un pas. ce sera plus doux que c’qu’il va m’faire quand tu lui auras dit où j’suis. nouvel uppercut, plus douloureux. Tes sourcils se froncent, tes doigts se resserrent autour de ce foutue sac plastique. Tu donnerais tout pour revenir en arrière et envoyer chier ta mère et cette histoire de lait. Tu donnerais tout, pour ne pas être dans cette situation qui te rend déjà fou. les médocs ont bouffé ce qui te restait de neurones ou quoi ?! ta voix raisonne dans la rue, y’a même quelques visages qui se sont retournés sur vous. Tu ne tiens plus, tes doigts démangent, tu l’empoignes par sa veste. y’a personne, tu l’agites un peu, qu’il se réveille et sorte de sa torpeur j’suis tout seul, ok ?! il est bien là le problème, aucun des mecs n’est là pour te raisonner et te faire prendre les bonnes décisions. T’aurai déjà du sortir ton téléphone de ta poche pour appeler Marek, puis D’shaun, c’est à eux de régler cette histoire. Pas à toi. C’est eux, qu’il a volé. Tu n’es qu’un intermédiaire sans le moindre pouvoir. tu crois vraiment que j’pourrai te descendre au milieu de la rue, comme un chien. que tu craches, du dégoût plein la voix. Qu’il puisse penser ça, de toi, ça te file la gerbe. Tu le relâches, les mâchoires crispées. Tu voudrais partir en courant, enfoncer tes écouteurs dans tes oreilles, lancer une piste de Tupac et oublier jusqu’à son existence. Impossible. Le coeur l’emporte. j’suis venue acheter du lait, m’fais pas chier avec tes conneries. tu soupires, tu passes une main sur ton visage essayant de reprendre tes esprits. tu leur doit combien ? tu demandes, en toute sincérité. donne moi un chiffre Kaz, le bon. et si j’peux, je rachèterai ton retour, je te le jure.
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Message Sujet: Re: particles / moïse   particles / moïse Empty Mar 26 Fév - 15:27

Moïse s'impose comme une énigme, un mystère que Kaz croyait pourtant avoir résolu il y a des années. Il est là, ses yeux beaucoup trop bons plongés dans les siens et sa promesse de liberté à la frontière des lèvres. Une demi-décennie écoulée et Moïse semble avoir oublié les méfaits de Kaz, lui offrant tout ce qu'il ne devrait pas. C'est comme si le monde était à l'envers et que toutes ses convictions étaient infondées. Ses iris perdus voyagent autour d'eux à la recherche de ce visage qui vient hanter ses nuits. Ce que lui dit Moïse est trop beau pour être vrai et Kaz est persuadé que son frère se cache dans l'ombre, à attendre qu'il s'imagine monts et merveilles avant de lui trancher la gorge. Sauf qu'il a beau chercher, il ne trouve aucun signe de Marek parmi les silhouettes qui se confondent sous les lumières artificielles et ce qui devrait le rassurer, l'angoisse davantage. Les syllabes n'ont plus aucun sens lorsqu'elles comblent le silence entre lui et Moïse. Tout s'emmêle et les voix dans sa boîte crânienne reprennent de plus belle. C'est faux, tout est faux, Moïse ment et Marek va arriver. Marek va te tuer. Il fallait bien que ça arrive un jour. Et si Kaz est prêt à mourir, il préférerait que ce soit de la main douce de Moïse plutôt que de celle de son frère. Alors il l'invite à le faire, n'ayant que faire des corps qui continuent de les dépasser et de la douleur qui se lit sur le visage de son interlocuteur. Il ne devrait pas avoir mal, Moïse. Après tout, Kaz aurait pu faire tuer Marek. Il aurait pu avoir sa foutue mort sur la conscience et il n'y a qu'en crevant qu'il pourra payer sa dette. – Les médocs ont bouffé ce qui te restait de neurones ou quoi ?! Il pourrait rétorquer que c'est le manque de médicaments qui semblent avoir attaqué son cerveau à lui, mais Kaz n'a pas la force de répondre, la panique grondant au fond de ses entrailles et remontant jusqu'à sa gorge, l'empêchant de dire quoique ce soit.
Les doigts de Moïse se referment autour du col de sa veste et c'est comme si l'univers entier bougeait au ralenti. Kaz se laisse manipuler comme une poupée de chiffon, désarticulé et sans vie. Sa lèvre inférieure tremble, ses dents claquent entre elles, pas par le froid qui fouette son visage mais par une peur incontrôlable qui lui donne l'impression de se noyer, de crever par asphyxie. – Y a personne. J’suis tout seul, ok ?! Il ne peut pas y croire, Kaz, ayant toujours assimilé Moïse à Marek. L'un ne va pas s'en l'autre, qu'il se dit depuis le début. Et c'est pour cela que ça fait si mal aussi. Si Moïse devait choisir entre lui et Marek, il choisirait le benjamin Zuniga sans hésiter. C'est une évidence à l'allure de poignard dans la poitrine de Kaz. Tu crois vraiment que j’pourrai te descendre au milieu de la rue, comme un chien ? Il est blessé, Moïse, et c'est idiot. C'est idiot parce que le désillusionné ne dit que la vérité. Pourquoi ne le ferait-il pas ? Pourquoi ne vengerait-il pas Marek maintenant qu'il a la main sur son petit frère ? Il serait stupide de passer à côté de cette occasion. Il ne pense qu'à ça, Kaz, en oublierait même les moments passés à ses côtés lorsqu'il habitait encore avec chez Marek. J’suis venue acheter du lait, m’fais pas chier avec tes conneries.  – Du lait ? Que Kasimir répond, incrédule. Ils se recroisent donc après cinq ans pour une histoire de lait. Ça lui en arracherait presque un rire s'il n'était pas terrorisé par la possible arrivée de son frère. – Tu leur doit combien ? Nouveau froncement de sourcils. – Quoi ? Tu vas payer ma dette, maintenant ? C'est dur malgré sa voix tremblante. Il ne sait pas pourquoi il est énervé, Kaz, mais il l'est. Il est aussi en colère qu'en souffrance. J'sais pas combien j'leur dois, Moïse. J'ai pas compté. Pause.  J'me suis barré avec sa came et j'en avais rien à foutre du prix, j'voulais que les cachets. S'il les avait revendus, il serait devenu riche, Kaz. Au lieu de ça, il a préféré les consommer et c'est sa plus grosse erreur.
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Message Sujet: Re: particles / moïse   particles / moïse Empty Jeu 28 Fév - 12:20

La mise à mort, c’est ce qu’avait annoncer D’Shaun après la fuite du Zuniga. Il n’y avait aucune autre alternative, retrouver le voleur et le mettre en pièce. Marek ne s’était pas interposé, avait sûrement acquiescer, le regard vide et le coeur brisé. C’est toi, que l’on avait envoyé à la chasse en premier, des jours entiers, des semaines à courir après un fantôme. Est-ce que tu l’aurais tué, si tu l’avais retrouvé cinq ans plus tôt ? Non. Comme aujourd’hui, tu te serais retrouvé dans une putain d’impasse. La Shower Posse est, et sera toujours ta famille, mais Kasimir en restera la faille. Tes sentiments sont contrastés, ils se mélangent et forment un ama désagréable qui se coince dans ta poitrine.
Puis il s’énerve Kaz, ses mots te cognent, tu restes silencieux les sourcils froncés. Quoi ? Tu vas payer ma dette, maintenant ? si tu le pouvais, bien sur que tu le ferais. Tu donnerais tout l’argent que tu possèdes pour lui redonner goût à la vie. Tu as déjà donné de ta personne, jour et nuit, pendant des mois pour n’obtenir que son départ précipité. Il t’a planté un couteau dans le dos, mais la douleur semble s’estomper maintenant qu’il est en face de toi, vivant. J'sais pas combien j'leur dois, Moïse. J'ai pas compté. J'me suis barré avec sa came et j'en avais rien à foutre du prix, j'voulais que les cachets tu serres le dents, c’est ta main dans sa gueule que tu aimerais lui envoyer. Pour qu’il se réveille, qu’il se rende compte que tu n’es pas son ennemi, mais que tu pourrais le devenir s’il te poussait trop à bout. Il dégouline d’ingratitude et ça te fout en rogne en moins d’une seconde. j’sais bien, que t’as du t’en foutre pleins le bide, et pleins les narines, mais c’était pas ma question. il te gonfle autant qu’il te blesse Kaz, les junkies se rendent-ils seulement compte qu’ils ne sont pas seuls dans ce monde ? j’veux savoir à quel point t’es dans la merde. et ce que ça me coûterait de vouloir t’aider, encore. Tu t’es rapproché de lui, ton visage à quelques centimètres du siens, t’observes ses yeux émeraudes, défoncés par tout ce qu’il a du avaler ces quatre dernières heures. c’est pas ta dette que j’veux payer, c’est ta vie que je veux racheter. que tu siffles, aussi venimeux que le plus dangereux des serpents. Qu’il intègre bien, que les options sont limitées. j’veux que tu vois, que je me préoccupe encore de toi Kaz, que j’en ai pas rien à foutre, que je tiens toujours à toi, comme si tu étais mon sang. Tu sens que c’est peine perdue, que son cerveau lui joue des tours, que l’angoisse et les pilules paralysent son bon sens. La sensation de te battre dans le vide, de parler à un sourd, t’as presque envie de te barrer sur le champ. mais pour ce que t’en as à foutre... que tu termines avant de soupirer trop bruyamment, déjà prêt à te barrer sans plus attendre. T’as le coeur lourd, trop lourd pour ces conneries.
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Message Sujet: Re: particles / moïse   particles / moïse Empty Dim 3 Mar - 14:33

Kaz perd pied. Il parle d'une voix aussi tremblotante que son corps entier, aussi glacial que brûlante par la rage qui se faufile dans chaque parcelle de son être. Moïse est là, à lui offrir une rédemption qu'il n'aurait jamais imaginé acquérir, et Kaz est incapable de ressentir autre chose qu'une colère à en retourner la Terre entière. Il voudrait le voir disparaître, souhaiterait qu'il ne soit jamais revenu dans sa vie en premier lieu. Kaz n'imaginait pas le revoir et lorsque l'image de possibles retrouvailles traversait son esprit, elle était loin d'être aussi douce. Peu importe le lien qu'ils avaient et les mois passés entre la vie et la mort, à être rattrapé de justesse par la poigne ferme de Moïse, les années se sont depuis additionnées et les faits n'ont pas changé : Kaz a volé les Shower Posse, manquant de faire tuer Marek. Aujourd'hui, il lui paraît impossible de survivre à ses retrouvailles avec Moïse et pourtant, ce dernier ne semble pas vouloir le blesser, lui offrant une porte de sortie plutôt qu'un aller sans retour pour l'Enfer. Les mots qui dépassent la frontière de ses lèvres n'ont rien de doux, ricochant les uns contre les autres pour donner un discours autant emmêlé qu'embrasé. Voilà que maintenant, Moïse veut payer sa dette, rattraper ses conneries dont il devrait répondre par le sang. Mais qu'est-ce que tu veux Moïse, putain ? Ils ne partagent même pas le même sang et pourtant, dans chacune de ses paroles, Kaz peut discerner des notes fraternelles qui lui font plus de mal que de bien. Ça lui rappelle, encore et encore, qu'il n'a pas seulement trahi Marek, pas seulement volé les Shower Posse. Il a abandonné Moïse aussi et encore aujourd'hui, le cerveau démonté par les cachets, Kaz se rend compte de sa connerie. Tu m'aurais sauvé, Moïse, si j'étais resté ? Peut-être que resté aurait tout changé. Il ne pourra jamais le savoir, de toute façon, ayant choisi de trahir ses deux frères plusieurs années auparavant. – J’sais bien, que t’as du t’en foutre pleins le bide, et pleins les narines, mais c’était pas ma question. C'est lâché avec tant de venin que ça lui retourne le bide. Bien sûr qu'il sait. Bien sûr qu'ils savent tous que Kaz, il n'a rien fait d'autre que de s'enfiler leur came. Il n'a jamais été bon qu'à ça. C'est ce que Marek, déçu et dégoûté par sa faiblesse, lui avait dit avant de claquer la porte un soir.
– J’veux savoir à quel point t’es dans la merde. S'il savait Moïse, il n'essayerait même pas de l'aider. Kaz est dans la merde depuis qu'il a décidé de quitter sa famille. Depuis qu'il a dit adieu à ses parents, à sa vie d'avant, à toutes ces promesses d'avenir qui lui tendaient les bras. Être recherché par un gang, menacé par son propre frère, n'est qu'un inconvénient de plus dans une existence déjà en ruines. Moïse s'approche, enveloppant Kaz de sa chaleur corporelle, et ce dernier ne bouge pas, ses iris défoncés dans les siens. S'il voudrait courir, une partie de lui le supplie de refermer ses bras autour de ce frère dont il ne partage pas le sang. C’est pas ta dette que j’veux payer, c’est ta vie que je veux racheter. Ça a la force d'un coup de tonnerre dans le ciel. Kaz sent son cœur se serrer douloureusement dans sa poitrine, alors que ses yeux dévient, se posant une nouvelle fois sur ses chaussures, entre son corps et celui de Moïse. Il devrait être mort et pourtant, Moïse est là, à lui offrir une vie sur un plateau d'argent. Mais pour ce que t’en as à foutre, que ce dernier ajoute avec un soupir. Kaz ne sait pas quoi dire, quoi faire. Ça se mélange dans sa boîte crânienne. Les émotions dévalent, la fureur laisse place à un accablement qui le foutrait presque à genoux. Il sent le corps de Moïse s'éloigner, laissant la froideur hivernale du Queens refaire surface. Les doigts faiblards de Kaz rattrapent son poignet. – J'en ai pas rien à foutre, qu'il souffle, son regard toujours fixé sur le sol. Pour la première fois depuis des années, Kaz peut le dire en le pensant sincèrement, l'engourdissement de son cœur disparaissant sous les mots de Moïse. Mais tu peux rien pour moi. Personne ne peut plus rien pour lui. Quoique Moïse décide de faire, Kaz restera foutu, incapable de se sevrer et encore moins d'être assez honnête pour reprendre une place dans la société. Il a déjà tout perdu et plus rien ne pourra le sauver du trou qu'il a lui-même creusé. J't'en voudrais pas si tu lui dis où j'suis. Et encore une fois, il le pense. Ça fait des années que ça m'hante, que j'vois sa gueule partout où j'vais. J'peux pas... J'peux pas fuir éternellement. Peut-être qu'il y a que comme ça, qu'en se retrouvant face à Marek, qu'il se retrouvera lui-même, peu importe les conséquences.

@moïse russel
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Message Sujet: Re: particles / moïse   particles / moïse Empty Mar 5 Mar - 14:27

j’en ai pas rien à foutre. qu’il murmure presque, ses doigts se sont accrochés à ton poignet, te forçant à faire volte-face. Sourcils a jamais froncés, tu l’observes regarder ses pompes comme si elles étaient la solution. j’préfèrerai que tu sois mort Kaz. t’aurai plus d’allure, dans un costume trois pièces, allongé entre quatre planches. le sourire a jamais figé sur tes lèvres. j’préfèrerai que tu sois mort, j’aurai moins mal de te voir six pieds sous terre, plutôt que zombie sur terre. C’est ton coeur qui tambourine, ton coeur qui s’énerve, s’agace, te fait souffrir. Parce que tu n’arrives pas à comprendre, comment il a pu en arriver là. Il avait un avenir Kaz, plus brillant que le tiens. Il avait un cerveau, des rêves pleins la tête là où les tiens se limiter à sauter la nouvelle du quartier. Il a suffit d’une pilule de trop, et le gouffre s’est ouvert sous ses pieds. La culpabilité te ronge. Mais tu peux rien pour moi. des conneries, des putain de conneries qui te feront serrer les dents et les poings. J’t’en voudrais pas si tu lui dis où j’suis. Ça fait des années que ça m’hantes, que j’voulais sa gueule partout où j’vais. J’peux pas... J’peux pas fuir éternellement. tu souffles par le nez, comme un buffle prêt à taper dans le tas, d’un geste vif tu te dégages de son étreinte, blessé. Par ses mot, son comportement, sa disparition. Les émotions se mélangent et ne donne rien de bon. dis plutôt que ça t’arrange de croire que tout est foutu. que tu craches. ça t’donne une excuse pour en gober toujours plus. et tu penses chacun de tes mots, aussi violents soient-ils. Tu t’es plié en huit pour lui venir en aide, et tu lui offrais encore ce soir. compte pas sur moi pour dire à Marek que j’suis tombé sur toi, il a assez souffert comme ça. parce que ton autre frère se retrouve entre deux mondes, un choix Cornélien s’offre à lui depuis maintenant cinq ans, et il n’y a qu’en croyant Kaz mort qu’il a réussit à remonter la pente. c’est pas lui qui t’offrira la redemption en t’explosant la cervelle. tu fais une pause. parce que c’est pour ça, que tu veux l’revoir non ? t’arrives pas à te tuer avec ton poison, tu veux que ce soit un autre qui s’en charge. t’as pas remarqué que t’avais les mains qui tremblaient tout du long, que t’as la voix qui est partie en couille et que ton corps s’est rapproché du sien, menaçant. Tu serais incapable de lui faire du mal, tout bonnement incapable. Pourtant un poing en pleine gueule rendrait la connexion possible entre ses neurones. si t’as des couilles, t’ira toi même trouver D’Shaun. si t’avais vraiment des couilles, tu me demanderai de l’aide.
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