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 (raf + irma) amour menteur

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Message Sujet: (raf + irma) amour menteur   (raf + irma) amour menteur Empty Ven 11 Jan - 19:25


☽ ☽ ☽
{ every breath you take }
w/@raf acosta
T’es agitée, mauvaise journée qui se profile avec un entraînement foireux qui se prolonge au-delà de l’heure raisonnable. Cinq putains d’heures que tu t’entraînes sans relâche et même si ta mère veut te voir descendre, te supplie d’arrêter pour ta sécurité. T’as pas envie parce que tu t’évades du haut de ton trapèze, t’es loin des cris de ton père et de la réalité de ton monde. T’es fatiguée pourtant après la semaine de représentations qui vient de s’écouler. Tes bras tremblent et ton corps se dérobe alors que tu rejoins la terre ferme, signe qu’il est temps pour toi de mettre fin à cette torture. Tu te faufiles jusqu’à ta caravane, non sans un regard aiguisé en direction de ton père déjà trop ordurier avec ta mère qui s’occupe du petit dernier de la fratrie. T’as jamais été trop proche de tes frères et soeurs, vous étiez trop nombreux et trop différents pour vraiment vous entendre. Tu demeures la plus âgée encore rattachée au cirque parce que les autres ont tracé leur route et t’aurais mieux fait de suivre l’exemple en prenant la tangente mais t’es restée pour assouvir les espoirs d’un paternel trop présent. Ton monde à toi c’est cette piste et les applaudissements, c’est le sourire de ta mère et les cris de ton père. Tu te faufiles dans ton antre en laissant tomber ta veste dans l’entrée, loin du cliché féminin de la communauté, ton deuxième prénom c’est bordel. Là où tu passes, tu laisses toujours un ouragan derrière toi. Tu te déshabilles, passe à la douche avant de jeter un coup de fil à ton téléphone proche de l’antiquité. T’as jamais été vraiment technologie parce que c’est superflu pour toi et faut dire que t’y comprends pas grand chose mais t’as besoin de garder ce lien tangible avec le monde extérieur. Mais l’écran reste noir, comme pour narguer ta solitude. Ton message est resté sans réponse, depuis deux jours qu’il joue aux morts le bandit. Tu te décides à la jouer frontale en prenant sa messagerie d’assaut mais il demeure silencieux et dans un dernier élan affectif, tu te connectes sur son compte instagram.
Le sang qui bat tes tempes dans un tempo assourdissant, les doigts vibrants d’une colère qui menace de te faire exploser sous peu. Il ne t’en faut pas plus. Le sang chaud des aïeuls te monte à la tête alors que tu traverses sans la moindre délicatesse ton quartier en faisant claquer chacun de tes pas sur le bitume. T’es en colère et t’as toutes les raisons du monde. Vous finirez par vous bouffer, vous allez vous brûler pour de bon à force de jouer avec le feu mais c’est plus fort que vous. Il a cette emprise sur toi, celle qui te fait revenir quand tu ferais mieux de fuir. T’es dépassée par la violence qui te submerge. Tu lui appartiens, dans une certaine mesure. Et réciproquement, tu le penses à chaque fois et à chaque retrouvailles, t’y crois un peu plus fort pour que la déception soit plus intense. T’es en colère et t’as mal, t’as mal parce que t’as cette image qui te lacère. Cette nana à moitié nue qui se targue de sa conquête éphémère sans se douter de la colère qu’elle a déclenché. T’as l’image de la main de Raf qui repose possessivement sur son cul trop plat pour être attirant et ça te bouffe parce que c’est sans fin. Vous en sortirez jamais de ce cercle vicieux mais t’es déjà sur la route en connaissant par avance l’issue de confrontation. T’as les images qui défilent, qui rendent la vue floue alors que tu franchis les portes délabrées de son immeuble. Tu montes les marches deux par deux, la colère te fait voler et décuple ta force alors que tu te mets à cogner contre sa porte comme une forcenée. « Raf, ouvre cette putain de porte ou je la fais sauter. Je te jure que je vais la flinguer si elle est encore là et toi avec. » T’entends une porte s’ouvrir dans ton dos -et se refermer aussitôt- mais l’avantage du quartier, c’est que les curieux ont trop peur pour s’éterniser et les autres sont trop habitués pour vous prêter encore une quelconque attention. Tu t’arrêtes une seconde pour reprendre un peu de ton souffle rendu erratique par la rage, apprécier le silence qui entoure et tu reprends tes coups avec un peu plus d’intensité si c’était seulement possible. Tes pieds se mêlent à tes poings et ta voix se casse un peu plus que ton habituelle voix éraillée. Vous allez finir par vous tuer mais un baiser avec les poings, c'est toujours mieux qui rien.
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Message Sujet: Re: (raf + irma) amour menteur   (raf + irma) amour menteur Empty Jeu 17 Jan - 21:39

Un frissonnement désagréable s’empare du corps endormi du voyou au dos lacéré. Il ouvre ses paupières terriblement douloureuses à l’égal de l’intégrité de ses chairs, découvre des parties dont il ignorait jusqu’à présent l’existence, pourtant terriblement endolories par ses ébats nuptiaux. ”Putain..” s’échappe de ses lippes furieuses lorsqu’un crissement aigu siffle dans ses tympans fragiles, irradie l'entièreté de son lobe frontal dès lors qu’il tente de se redresser. L’alcool n’était pas une idée si avisée après réflexion, faut vraiment qu’il se remette à foutre autre chose de sa vie que d’baiser des putes et s’alcooliser de whisky. Il va finir par avoir le même gosier qu’les pochtrons de bar et peut-être même perdre sa meuf s’il commence pas à se bouger l’cul pour prendre un peu soin d’elle. Ce foutu connard ne peut même pas expliquer ses agissements, préfère fuir toute chance de pouvoir être heureux avec quelqu’un qu’il aime. Raf sait pas comment s’y prendre pour être un mec bien alors il anime ses nuits d’infidélités parce que c’est mieux de la faire fuir. Mais quand elle désire s’échapper des griffes d’un voyou tyrannique, il arrive toujours à la rattraper au vol, lui a brisé les ailes tant de fois qu’elle ne se souvient plus comment les déployer. ”Faut toujours que tu merdes, han”, le colombien glisse une main le long de son visage qu’il frictionne doucement avant de masser douloureusement ses tempes de ses paumes crapuleuses. Putain, c’est facile d’être pris de remords après avoir foutu la merde. ”T’as dit quelque chose bébé ?” La pétasse se tourne doucement vers Raf, ôtant les draps d’un corps nu à faire rougir Lucifer pour venir enlacer le torse de son compagnon d’une nuit d’une délicatesse abusive. ”Ouais, ahum. Faut vraiment qu’tu te casses.” Il se délie de l’emprise en s’éclipsant du lit, légèrement brusque dans ses mouvements anesthésiés alors que ses opales cherchent le contact visuel avec les fringues éparpillées de la demoiselle, en profite pour enfiler le premier caleçon qui jonche le sol avant de récupérer tout ce qui ne lui appartient pas. Un peu gentleman tout de même. ”Dépêche toi, j’ai des trucs à faire.” Le salaud dépose les fringues dans les bras de la fille au nom évaporé dans les tréfonds de l’alcool, son faciès qui se décompose lentement en une grimace haineuse, peut-être affligée du comportement dégoûtant de celui avec qui elle a baisé toute la nuit. Raf n’a jamais vraiment eu de délicatesse pour mettre une fille dehors, ni même de remords d’ailleurs. Il veut juste qu’elle se casse, disparaisse de sa vue comme pour apaiser les démons qui lui hurlent ses méfaits, peut-être bien honteux de ses infidélités qui ne s’arrêteront pourtant pas, amoureux des chairs inconnues, du papillonnage itératif plus savoureux que d’l’héroïne.

La jolie Vénus claque la porte dans un tourbillon d’insultes qui résonnent creux, le colombien trop occupé à gémir d’une cuite assaillant tous ses sens, allongé dans un bordel sans nom et incapable de faire le moindre mouvement sans avoir envie de vomir ses tripes. Il ferme à nouveau les yeux, apaisé, les membres alourdis par le manque de sommeil et l’whisky avant de retourner dans les draps des songes jamais autant désirés qu’en ce moment même. C’est sans compter sur Irma et la délicatesse olympienne de ses poings tempêtes à la porte. C’est comme si elle avait flairé l’danger cette petite fouineuse. Le colombien abat sa tête dans le coussin, hurle de toute la force de ses poumons esquintés avant de poser les pieds au sol. ”Putain qu’est-ce qu’elle est forte.” Il marche à l’aveuglette, sonné par la chute de tension alors qu’il s’est levé et atteint la porte après avoir vérifié vulgairement qu’il n’y ait pas de traces d’une quelconque visite nocturne. Raf ouvre la porte brusquement, attrape sa chérie par le bras du bout de ses doigts salis par les combats et la pousse dans l’appartement. Il lève son majeur au voisin fouineur avant de claquer la porte, se retourne vers la poupée à la voix éraillée par la hargne. ”Pourquoi t’es obligée de martyriser cette foutue porte à chaque fois que tu viens ?” Ce connard sait pas quand il doit fermer sa gueule, préfère prendre ça à la légère plutôt que de s’humilier à devoir lui crier qu’il l’a trompée, encore. Il peut pas lui faire ça, il ne veut pas, mais c’est plus fort que lui, il aime tellement ses cris, ses yeux mouillés qui brillent dans le reflet du voyou. ”Y’a toujours eu que moi ici bébé, tu le sais très bien. Tu veux une bière ?” Raf ne lui laisse pas vraiment le temps de répondre, dépose deux bières fraîches sur ce qui a l’air d’être une table basse sous le bordel déplorable et attire les hanches d’Irma entre ses phalanges infidèles, la délicatesse qu'il n'a pas pour les autres salopes. Il dépose ses opales mensongères dans les siennes, brillantes, si belles. ”Tu sais que tu m’as manqué toi ?” Il enfouit ses lippes au creux de son cou, terrible salaud envolé depuis trois jours, évitant tout sujet de discussion en rapport avec sa nuit dans les bras d'une pute, pue la trahison et croit encore qu’elle est assez conne pour tomber dans le panneau. Ils s'esquintent à coup de haine, aveuglés par un amour nocif qui finira par les briser.
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Message Sujet: Re: (raf + irma) amour menteur   (raf + irma) amour menteur Empty Dim 27 Jan - 15:38


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La tête des mauvais jours, le regard habité par la colère latente qui menace de te submerger. T’es énervée, presque possédée par la jalousie de ses nuits hantées. T’aimerais que ce soit toi qu’il appelle pour combler ses insomnies mais c’est toujours dans les bras d’autres sirènes qu’il finit par aller s’échouer et à chaque fois, c’est un coup de couteau supplémentaire pour ton myocarde déjà bien lacéré par la jalousie, autant de plaies restées béantes qu’il se charge d’embrasser pour les soulager temporairement. Autant de plaies toujours douloureuses avec le temps et les écarts additionnés dans une valse malsaine. C’est Raf que tu veux, dans son entièreté mais il est pas prêt à te la donner. T’as donné trop pour cette relation pour abandonner maintenant alors tu continues naïvement à espérer que tes coups de sang vont le calmer mais dans les moments où tu découvres la supercherie, c’est du sel qu’il balance sur ton coeur égratigné. T’hésites sur le chemin à retourner chez toi, à jouer la silencieuse pour qu’il apprenne de ses erreurs, à aller te réchauffer aux creux de bras inconnus pour lui montrer que ça fait mal d’être oublié mais t’en es incapable, t’as lâché ta fierté depuis longtemps et dans vos bons moments, tu ne regrettes rien sauf qu’aujourd’hui c’est un de ces jours sans. T’as l’image de cette nymphe qui te foudroie les neurones et tu brûles d’en découdre. Tu la revois avachie sur ce corps que tu chéris, tu l’imagines le toucher ostensiblement dans un élan possessif alors que ta conscience te hurle qu’il n’appartient qu’à toi. Mais tu te fais à l’évidence, vos promesses n’ont jamais été qu’éphémères pour apaiser deux âmes souillées, envieuses de la stabilité qu’elles n’auront jamais. Des années que vous traînez vos carcasses poussiéreuses à travers le borough, que tu te revendiques célibataire, pourtant arnachée à ton voyou. Mais t’es pas naïve, tu sais que ça va mal tourner. T’as une épée prête à te décapiter à tout moment qui balance au dessus de ta tête et t’attends le moment où ton père va t’annoncer que ton destin est scellé, le jour où la date de ton engagement aura été fixée bien contre ton gré. T’es trop vieille chez vous, pas assez pure non plus et tu redoutes déjà le moment où une vieille sorcière trop respectée pour être honnête viendra t’enfoncer ses leçons entre les cuisses pour danser autour d’un mouchoir souillé par tes erreurs du passé. Tu regrettes tes choix mais t’es quand même là, sur le chemin que t’as appris par coeur. Tu forces les portes sans la moindre tendresse, obnubilée par la rage qui te martèle le crâne dans une rengaine trop bien connue. T’aurais été plus attentive, t’aurais reconnu le tatouage de la donzelle qui passe devant toi alors que tu arraches presque la porte d’entrée du building. T’aurais peut-être même pu te défouler un peu, te libérer de quelques grossièretés avant d’affronter ton voyou mais t’es tellement focalisée sur ta hargne que t’oublies de regarder autour de toi.
Si bien que quand t’arrives devant la porte, c’est elle qui commence par subir tes affres et puis tu manques de t’en prendre au voisinage, ceux qui sortent encore vérifier qui peut produire un tel boucan. C’est toi, toujours toi qui hurle et qui cogne dans une récurrence millimétrée et t’as beau être usée par vos conneries, tu finis toujours par accourir. Tu reprends ton souffle un instant, trop bref et alors que tu t’apprêtes à recommencer à tambouriner contre la porte, c’est le visage de Raf qui se présente sous ton poing que tu retiens de justesse. Raf et sa tendresse, sa tendresse menteuse qui te hurle de te méfier de ses intentions mais t’es amoureuse et tout ce qui remonte quand tu le vois, c’est l’inquiétude de son absence. La crainte des parloirs à nouveau. T’as un moment d’hésitation, un moment de brève conscience rapidement remplacé par les images qui tambourinent. Cette photo qui t’as ramené à lui et la main brûlante de cette inconnue sur un corps que tu revendiques. « Pour éviter de martyriser autre chose. » Et c’est à lui que tu penses, t’auras jamais le dessus sur lui avec ton corps frêle d’acrobate mais ça a le mérite de te défouler. Tu lâches ton sac, fais le tour du salon à la recherche d’un quelconque indice mais il a trop l’habitude des cadavres sous le tapis pour négliger quelque détail et il est trop malin pour se faire prendre, trop habitué aussi. « Raf, elle a posté une photo de toi putain. Me prends pas pour une conne. Toi, à poil avec une nana trop vulgaire qui a la main posée sur toi dans ton pieu. J’ai pas besoin des sous-titres pour comprendre que tu te fous de ma gueule. » T’as vrillé sur les derniers mots, la tension accumulée se délite et t’as la tristesse qui remonte. T’es un ouragan de frustration et c’est jamais bon pour les minutes qui s’annoncent. « N’ose même pas nier ou je te jure que tu vas le regretter. » Les dents serrées, tu marmonnes tes menaces sous son innocence feinte. Il a toujours été bon acteur, et il a toujours eu la bonne gueule pour réussir. Il aurait retourné Hollywood si il avait voulu mais il se contente de te retourner le cerveau dans une tentative d’évitement dont il a le secret. Sauf que tu l’as vu faire trop de fois pour te faire encore avoir et c’est la paume de ta main qu’il rencontre avec ses lèvres en essayant de t’endormir sous sa tendresse, ta main qui le repousse. « Pourquoi t’as fait ça cette fois Raf ? » Tu serres les dents, tu te mets à tourner en rond dans le salon en lâchant un coup de pied dans une paire de pompes qui était sur ton passage. Tu devrais te barrer avant que ça ne dégénère encore mais t’en es incapable, t’as besoin d’extérioriser. Et aussi nocif que ça puisse être, t’as besoin de lui et de ses cris. Vous êtes perdus Irma, mais tu continues de creuser parce que t’es pas entière sans lui. Et il reste la pire partie de toi.
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