Sujet: you last let your heart decide ? ( ervyn ) Mer 28 Nov - 18:45
Ervyn & Mattieyou last let your heart decide ?
La décision n’est pas encore très claire dans ta tête. Autant dire que les avis divergent, mais qu’en vrai faudrait surtout que tu cesses d’écouter les dires des uns et des autres. Car c’est complétement con de faire ça. Mais petite princesse c’est ainsi que tu es. Pantin articulé, encore et toujours. En espérant qu’un jour tu parviennes réellement à couper les cordes qui te détiennent pour vivre ta vie, pensé par toi-même. Tu peux t’en sortir, même si tu penses que ce n’est clairement pas possible que tu puisses te sortir d’une telle situation sans de l’aide, sans qu’on te dise quoi penser et quoi faire. La preuve que tu as une envie de vivre ta vie par toi-même est sans doute qu’un jour tu y arriveras. Tu as décidé d’aller rendre une visite surprise à Ervyn. Dans l’optique de lui parler, de te changer les idées. Pas le seul, mais il en fait partie des personnes qui sont là pour te guider non exiger des choix de ta part. Tu fais comme tu veux. Ervyn est ton meilleur ami que tu as rencontré durant tes heures de souffrance à l’hôpital, il y était pour sa mucoviscidose, qui est devenu plus ardue avec les années. T’as un peu tout prévu pour lui et toi, sauf le fait de le prévenir que tu allais débarquer. Pas besoin de le faire ? Quoi qu’il le faudrait, mais tu t’en fiches, t’as vraiment envie de le voir, avant ton départ pour la Laponie avec les équipes de tournage et Teagan. Cette fille qui est dans ta vie depuis peu de semaines, mais avec qui tu as réussi à créer une réelle complicité, tu ne vois clairement pas ce qu’elle attend de toi. Tu es trop innocente, ou alors trop bête. Cela reste à déterminer, car tu n’as jamais été capable de voir quand tu plaisais, quand tu étais plus qu’une amie. Tu ne captes rien, pire qu’un robot, formater par un père et une mère qui t’ont jamais traité avec amour, tu ne sais pas trop ce qu’est d’être vraiment aimé par des parents et en vrai cette grossesse qui se voit à présent te fout en boule, car tu n’es pas sûre, clairement pas sûre de savoir aimer cet enfant. Tu ne sais pas comment faire, sauf dans ce que tu as vu dans les séries ou alors l’amour que tes parents avaient pu porter à ta sœur. Ouai, tu les as observé, un crève-cœur pour toi, mais tu l’as fait, appréciant ce que tu voyais dans les yeux de ces derniers, la peine, la peur de la perdre. Pour toi rien, jamais rien. Ta souffrance n’a jamais fait plier tes parents. Alors, tu ne sais pas trop ce qu’il faut donner à cet enfant que tu portes et tu ne sais même pas s’il sera là, faut choisir et c’est un choix horrible, un choix de vie ou de mort, décider de qui aura le droit de prendre de l’oxygène pollué de ce monde. Alors, tu ne sais pas, une fois tu penches pour une réponse, puis pour l’autre, alors que tu n’aimerais pas que ce soit noir ou blanc, mais plutôt gris. En gardant les deux, mais tu ne le peux pas. On t’a expliqué encore et encore. Si tu veux aider ta sœur, tu perdras de toute façon l’enfant. Alors, tu es toujours dans l’impossibilité de choisir, mais perdre Sol c’est perdre un bout de toi, un morceau de ton cœur, de ton âme, car elle t’a aimé, t’a démontré son amour, te demandant de choisir ce petit être en toi. Mais elle te manquerait. Et lui aussi, même si tu ne le sens pas, mais tu le sais qu’il ou elle est là et c’est déjà bien assez, pour que tu songes tout le temps à lui. Tout ça t’avait amené à chez Ervyn, tu cognais la porte en prenant une grande inspiration, un sourire aux lèvres dans la hâte de le retrouver.
Sujet: Re: you last let your heart decide ? ( ervyn ) Mar 18 Déc - 14:20
Tu rentrais seulement chez toi après une longue journée de travail. Ca c’était plutôt bien passé même si une fois encore, l’endroit avait été bondé. Mais ça te gênait pas, tu préférais quand c’était le cas. T’adorais voir l’endroit bien rempli, voir des personnes le sourire aux lèvres. T’adorais aller à la rencontre des clients, voir de nouvelles têtes mais aussi des têtes habitués. Voir justement certains habitués venir avec de nouvelles têtes. Et dans la tienne, les scenarios y allaient. Vraiment t’aimait ton boulot aussi simple soit-il. Mais t’étais aussi vraiment content de rentrer parfois. T’avais pas fait le trajet de ton appart directement, t’avais du encore une fois faire un grand détour à l’hôpital pour tes rendez-vous hebdomadaire. Ca te lassait mais t’avais pas trop le choix, même des années après, suffisait que t’en manque un pour avoir les bronches prises, la gorge qui siffle et une toux à en recracher un poumon. Tu avais déjà tendance à en repousser certain mais tu faisais attention. Tu savais que ta santé ne tenait qu’à un fil et t’avais pas franchement envie d’un séjour à l’hôpital. T’y allais déjà suffisamment comme ça. Tu finissais presque par connaitre tous le personnel du service, t’en tutoyais certain et t’en côtoyais d’autre. Tu te sentais un peu comme à la maison, t’étais pas pressé d’y aller, les autres te gonflait mais tu les aimais bien de temps en temps. Un peu comme quand tu rentrais chez ta mère et qu’elle te faisait la morale. Enfin au moins tu mangeais bien chez ta mère.
Tu prenais le temps de souffler cinq minutes en te posant sur ton canapé. T’avais le temps, c’était soirée tranquille ce soir mais toi tu ne tenais pas cinq minutes sans rien faire. Fallait que tu te fasse à manger encore mais vu tes compétences en cuisine, ça allait être un repas très basique histoire de pas tout faire cramer une fois de plus. Nan en vrai tu savais faire juste t’aimais tellement pas ça alors tu commandais souvent. Mais c’était ni bon pour ton budget ni pour ton poids. Enfin de ce côté-là t’avais de la marge. T’étais pas un p’tit maigrichon mais t’avais pas de kilo en trop. Merci le sport y parait. Enfin y parait aussi que les gens nerveux sont plus minces et toi, clairement t’étais jamais calme. T’avais assez savouré le plaisir de ton sofa et tu te décidais à aller te laver. Au cas où tu recevrais un appel te demandant de sortir au dernier moment ou pour tout simplement être prêt à te jeter dans ton lit pour mater les dernières sorties sur netflix. T’avais eut le temps de prendre ta douche tranquillement, de te fringuer dans ton simple pyjama, vieux short trop large et t-shirt et de revenir dans ton salon quand t’avais entendu frapper à la porte. Mais quel timing parfait. Mais qui pouvait te rendre visite sans prévenir. Pas que ça te gêne mais en général on venait peu chez toi ainsi. En général tu sortais plutôt à l’extérieur mais ça faisait plaisir d’avoir un peu de visite. « J’arrive ! » Criais-tu à travers la maison, avec énergie pour ne pas que ton visiteur s’en aille. Une fois devant la porte, tu l’ouvrais pour tomber sur Mattie. Un air surpris sur ton visage, tu ne t’attendais pas à la voir. Vous étiez proches tous les deux mais c’était rare ce genre de visite surprise, sauf lorsque l’un souhaitait dire quelque chose à l’autre ou qu’il y avait un problème. « Tiens, quel bon vent t’amène ? » Tu t’écartais pour la laisser entrer. Elle connaissait la maison alors.
Sujet: Re: you last let your heart decide ? ( ervyn ) Mar 8 Jan - 16:16
Ervyn & Mattieyou last let your heart decide ?
Visite surprise pour Ervyn, ton meilleur ami, le besoin de le voir, besoin de te centrer sur toi. L’impression que tu ne peux le faire qu’à ses côtés, il n’aura pas quelque chose à redire sur tes propos, il sera tout bonnement. Tu pourras te caler dans ses bras, appréciant clairement le fait de pouvoir te ressourcer à ses côtés. Il a tout vu, la souffrance régir ton être pour sauver ta sœur, il sait comment sont tes parents, il sait à quel point tu aimes ta grande sœur et donc comment ça serait difficile de vivre sans elle, tout comme il serait ardu de laisser un médecin ruiner la vie que tu as en toi. Tu ne sais rien, tu ne sais plus, comme toujours après tout. Tu avais toujours des lignes tracées devant toi, à suivre et à appliquer. Mais c’est si différent. Les yeux fermés tu aurais écouté ta mère, sacrifiant ta vie sans soucis, mais tu as cet enfant. Un enfant dont le père n’est pas qu’une personne, mais deux. La vie te fait grincer des dents, tu ne sais clairement pas comment tu dois aborder les choses. Mais as-tu envie d’y penser dans ce moment ? Pas vraiment. Alors, tu as pris des choses, et tu te retrouves face à la porte de ton meilleur ami, le cœur en peine, le sourire collé à tes lèvres, car peu importe, tu vas sourire, même si la vie continue de t’agresser sans te laisser de répit. Tu veux profiter de ton ami, passer du temps avec lui, même s’il n’est pas au courant, tu n’espères même pas qu’il soit seul, car tu le sais il sera là, tout comme toi, tu seras là pour lui. « Le vent qui m’a donné envie de te voir ! » Tu lèves les provisions que tu as entre les mains et offre un sourire un peu plus radieux à Ervyn. « Puis tu me manquais ! » C’est vrai il avait manqué à ta jolie frimousse, il est reposant et revigorant à la fois. Il t’a prouvé qu’il était capable d’être là plus d’une fois pour toi, tu t’es promis de toujours faire de même pour lui. « Alors je te dérange pas hein ? » Oui, faut quand même que tu vérifies malgré qu’il se soit poussé du chemin, pour te laisser entrer, ce que tu fais. Tu inspectes les lieux, et malgré les années qui vous réunissent dans cette amitié, mais aussi toute les choses qui font qu’elle est spéciale tu n’agis pas comme ci c’était chez toi, comme les amis le feraient chez toi, encore un stigmate de l’impact de tes parents sur toi, sur ta vie futur. L’incapacité à se sentir chez toi, ailleurs que chez toi. Besoin d’être approuvé à chaque instant de ta vie, besoin d’être sûr de bien faire. Tu as besoin des autres pour survivre et tu le sais, ça te peine pas tant que ça, tu ne pourrais pas imaginer ta vie sans eux clairement pas. Même tes parents, tu as besoin de les entendre te dire ce que tu dois faire, sauf que cette fois, c’était demander l’impossible. Écouter sans broncher, sans te dire que ce que tu sacrifierais serait le rêve caché de ta jeune vie, appartenir à une famille. Toi et ton enfant. Le père, t’oublie. Tu ne sais pas trop pour le moment. « J’ai apporté de quoi manger, alors une soirée avec moi ça te tente ? » tu as une voix douce, la voix qui donnerait envie de fermer les yeux et de se laisser bercer par l’amour que tu peux porter pour les autres.