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 j'voulais que notre vie soit fantastique (celeste) (-18)

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Message Sujet: j'voulais que notre vie soit fantastique (celeste) (-18)   j'voulais que notre vie soit fantastique (celeste) (-18) Empty Dim 6 Jan - 19:17

j'voulais que notre vie soit fantastique

celeste & vince


Il t'arrache la télécommande des mains. "Éteins cette putain de télé", la présentatrice n'a même pas le temps de terminer sa phrase que l'écran devient noir. Il est à cran. Tout comme toi, tout comme les autres gars. Peut-être un peu plus. Voilà deux jours que vous vous terrez dans son petit appartement, volet fermé, lumière éteinte la plupart du temps. Tout comme la télé qu'il ne supporte plus, craignant peut-être une mauvaise nouvelle. Toi tu l'attend cette nouvelle, celle qui annoncera la fin pour vous quatre. Celle qui annoncera que les braqueurs de la bijouterie ont été retrouvé, arrêter, jeter au trou comme des chiens. Celle qui parlera de vous, du braquage, des dommages, de la fille aussi... tu sauras à ce moment là qu'elle n'a pas tenu sa promesse, qu'elle a été voir les flics, dit tout ce qu'elle savait -c'est-à-dire pas grand-chose, elle ne sait rien de vous au fond, rien que des sons de voix, des regards, insuffisant pour les mettre sur une quelconque piste-. Aucun risque, vraiment aucun risque, c'est ce que tu te répètes, te levant enfin du canapé, enjambant les bières vides et les boîtes de pizza qui s'entasse au milieu de la pièce. Faut que tu sortes de là, faut que tu prennes l'air, que t'aille voir céleste, reprendre une vie normale, ou du moins essayer. Tu files sous la douche, laisse l'eau brûlante couler un petit moment. Faut que t'arrête de t'en faire, faut que t'arrête de sursauter à chaque sirène, à chaque flic que tu croises au coin d'une rue. Faut surtout que tu sortes la tête de l'eau, que tu fasses les comptes Pour te rendre compte que ce n'est pas assez, qu'il vous manque un bon paquet de tunes pour vous enfuir, commencé cette vie tant rêver, retrouvée les palmiers et les cocotiers. Pas assez, un coup d'épée dans l'eau, des risques pris pour si peu. Un coup foiré parce que les caisses était vide, vider de leur contenu, de leurs monnaies. T'as la haine, tu t'en veux d'avoir foiré, t'en veux au monde entier.

T'enfile ta veste, claque la porte sur un "j'vais faire un tour" sec et sans réponse. Tu t'engouffres dans le métro, traverse le quartier pour rejoindre ton petit appartement, celui que tu à quitter trois jours plus tôt, montent les escaliers grinçants, te retrouve en face de ta bien-aimée. Elle est assise là, les cheveux blonds qui lui barre le visage, les yeux qui se lèvent vers toi. "Qu'est-ce que tu fais la ?", murmure presque inaudible, tu te penches vers elle, l'aide à se relever. Les clefs dans la serrure t'ouvrent enfin ton appartement, la laisse passer, refermant sur son passage. "J'suis désolé de pas avoir donné de nouvelles...", Et tu sais pas bien si elle t'en veut, ou si elle est juste inquiète, heureuse de te voir sain et sauf. Tu sais pas bien Si tu te feras embrasser ou gifler...
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Message Sujet: Re: j'voulais que notre vie soit fantastique (celeste) (-18)   j'voulais que notre vie soit fantastique (celeste) (-18) Empty Lun 14 Jan - 20:50

trois jours sans nouvelles. c’était rare. un jour, parfois deux. mais pas trois. et tu n’arrivais pas à t’enlever de la tête ce braquage. ça coïncidait. vince en était capable. mais tu voulais en avoir le coeur net. vince, il ne répondait pas aux appels, ni aux messages. alors tu avais décidé d’aller jusqu’à chez lui, mais tu savais que tu ne le trouverais pas. tu sortais de ta répétition de danse et tu te changeais simplement, enfilant un jean et un haut, à la place de ton body et de ton tutu. tu entrais dans le métro, quittant le faste de manhattan pour le queens, un peu plus tranquille, plus traditionnel. tu montais les marches jusqu’au palier de l’appartement de vince et tu cognais quelques secondes. « bébé ? » tu soufflais. pas de réponse. tu recommençais, deux fois. toujours pas de réponse. tu soupirais longuement et tu terminais par t’adosser au mur, te laissant glisser sur le sol, ramenant tes genoux contre ta poitrine en fermant les yeux. tu savais pas où il était. peut-être qu’il s’était barré à l’autre bout du monde, sans toi. sans même te dire au revoir. tu posais ta tête contre tes genoux et tu réfléchissais longuement. tu savais pas quoi penser de tout ça. tu avais senti qu’il te cachait quelque chose, vince. t’avais rien dit, parce que tu te mêlais pas de ses affaires. mais aujourd’hui, tu étais inquiète. tu l’aimais vince. tu l’aimais vraiment, tu l’avais dans la peau, et parfois ça te rendait malade de l’aimer autant. parce que tu ne savais pas jusqu’où tu pourrais aller pour lui. pour le protéger. tu te pinçais les lèvres et tu entendais soudain du bruit dans l’escalier, et vince apparaissait finalement. tu savais même pas combien de temps tu étais restée là. plusieurs minutes, ou plusieurs heures. la deuxième solution semblait la plus probable. il te demandait ce que tu faisais là, en te tendant la main et tu la prenais pour te redresser. « je t’attendais. » tu soufflais doucement, dans un murmure en terminant par entrer dans son appartement. tu soupirais un peu, retirant ta veste pour la poser sur le canapé et tu te tournais à nouveau vers lui. il t’expliquait alors qu’il était désolé de ne pas avoir donné de nouvelles et tu secouais un peu la tête. tu t’approchais de lui et tu posais tes mains sur son cou pour venir l’embrasser longuement en soupirant contre ses lippes. t’étais soulagée, qu’il soit là. de retour. tu te détachais au bout de quelques longues secondes et tu plongeais ton regard dans le sien. « c’est toi, le braquage sur la 5ème ? » tu demandais en le regardant, l’observant, espérant de tout coeur qu’il te dise que non. qu’il soit parti prendre l’air quelque part, pour réfléchir. ou qu’il était n’importe où. tu préférais encore qu’il t’annonce qu’il était avec une autre fille pendant tout ce temps.
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Message Sujet: Re: j'voulais que notre vie soit fantastique (celeste) (-18)   j'voulais que notre vie soit fantastique (celeste) (-18) Empty Lun 14 Jan - 21:24

j'voulais que notre vie soit fantastique

celeste & vince


Comme un lion en cage tu ne pouvais pas rester enfermer bien longtemps dans cet appart, celui de ton pote, devenu complice, collègue, ami peut-être. Tu peux pas rester là, tu peux pas ne plus jamais sortir dehors, arrêter de respirer à chaque fois que t’entend une porte claquer ou une sirène hurler à l’autre bout de la ville. T’en dort plus la nuit, t’en rêve quand tu t’assoupis, les flics qui débarquent, te passe les menottes, t’emmène. Tu finiras comme ta mère, enfermer derrière les barreaux à avoir abandonné ta famille, à t’accrocher à des promesses que tu ne tiendras jamais. Toi qui n’as plus d’espoir en ta génitrice, toi qui la maudit chaque jour, tu prends pourtant le chemin tout tracé pour la rejoindre. Tu quittes enfin les quatre murs qui t’abrite depuis des jours, une capuche sur ton crâne rasé, tu traverses le quartier, jusqu’à ton appart. Tu t’attends pas à la voir là, sur le palier, assis au pied de ta porte, sa tête blonde contre ses genoux. Elle a l’air d’un chien qu’on a abandonné, se couchant sur le paillasson, attendant son maître. Chienne fidèle qui revient toujours, même quand tu l’abandonnes plusieurs jours, même quand tu disparais silencieux. Elle te fend le cœur, le serre un peu dans ta poitrine, toi qui doutes bien trop souvent d’en avoir un, d’avoir quoi que ce soit pour elle. T’es con Vince. T’es vraiment con. Regarde-la, elle t’aime, elle est devant toi. Tu l’aides à se relever, chuchote un peu, tu lui demandes par réflexe ce qu’elle fait là, toujours surpris de la voir revenir. Elle t’attendait. Simplement, elle attendait ton retour. Surement un peu inquiète, surement soucieuse de n’avoir aucune nouvelle. Elle attendait juste, un geste de ta part, un mot, une parole. Et t’aurais bien fini par l’appeler, surement ce soir, quand son absence serait devenue trop pesante, le manque insoutenable. Tu’aurais bien fini par l’appeler, lui dire de revenir, de venir vite. Mais elle est là, et tu la laisses entrer dans ton appart. Elle enlève sa veste, se met à l’aise, c’est un peu chez elle ici, c’est un peu à vous. Elle s’approche, ses mains glissent dans ton cou, ses lèvres sur les tiennes. Tu perds tes phalanges dans ses mèches blondes, la garde un peu contre toi, profite de sa présence, profite de la voir encore, d’être encore libre pour l’embrasser, l’enlacer, lui faire l’amour, au moins encore une fois. Tu restes là, avec toute l’humilité dont tu peux faire preuve, tu t’excuses de tes silences, de tes absences, de tes conneries. Parce qu’elle sait Céleste. Elle te connaît assez pour savoir. Elle sait. Qu'y a quelque chose que tu lui dis pas, quelque chose de plus grave, quelque chose que tu caches et elle finit par poser la question. Elle te demande, cash, si c’est toi. Si tu y es pour quelque chose, le braquage, celui dont on a parlé à la télévision, rapidement, parce que peu de dommages, pas de mort, pas de blessé. Assez médiatisé pour que ça lui vienne aux oreilles, et elle demande. Il y a le silence qui remplit la pièce, y a ton regard dans le sien, le regard d’un gosse qu’on vient de prendre sur le fait, qu’on accuse d’une dernière connerie. Elle sait déjà Céleste, elle connaît déjà la réponse. Et tu n’oses pas répondre, tu la contournes, jusqu’à la fenêtre où tu tire le rideau. Comme si on pouvait te voir, t’entendre, te trahir. Tu sais bien que non, qu’elle ira jamais te balancer chez les flics. « Oui… c’est nous », tu soupires, t’assois finalement sur le canapé, ose enfin la regarder. « J'voulais pas t’en parler, pour pas te mêler à tout ça si jamais… », tu hésites un instant, « si jamais ça avait mal tourné… »
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Message Sujet: Re: j'voulais que notre vie soit fantastique (celeste) (-18)   j'voulais que notre vie soit fantastique (celeste) (-18) Empty Lun 14 Jan - 23:57

tu regardais vince longuement. et il n’avait pas besoin de dire quoi que ce soit pour que tu comprennes. son silence en disait long. tu soupirais en fermant les yeux, alors qu’il s’éloignait vers les fenêtres pour tirer les rideaux, avant de s’asseoir sur le canapé. tu le regardais et tu soupirais en secouant un peu la tête. « mais tu aurais pu te faire tuer ! et maintenant vince ? tu vas vivre caché toute ta vie ? » tu demandais en soupirant longuement, glissant tes doigts dans tes cheveux en secouant la tête. tu l’observais de longues secondes et tu venais t’asseoir près de lui. tu savais pas quoi faire. t’étais prête à tout pour lui. et tu ne pouvais pas le dénoncer. jamais. tu glissais ta main sur son dos et tu terminais par l’attirer dans tes bras doucement, pour le serrer contre toi. tu embrassais ses cheveux et tu fermais les yeux en caressant son dos lentement. « je suis là. » tu soufflais en relevant sa tête vers toi. tu revenais l’embrasser longuement, ta langue venant caresser la sienne et tu le serrais encore un peu plus fort dans tes bras. « pourquoi t’as fait ça ? pourquoi bébé ? je peux pas te perdre. qu’est-ce que je fais sans toi moi ? » tu murmurais contre ses lèvres en soupirant et en revenant l’embrasser passionnément, tes doigts glissant sur son crâne et sa nuque. tu l’embrassais pendant de longues secondes, parce qu’il t’avait manqué à crever. parce que vince, c’était une partie de toi, et que tu ne pouvais tout simplement pas imaginer ta vie sans lui. tu te détachais de ses lèvres et tu posais ta tête contre son front en soupirant, essayant de réfléchir, de rassembler tes pensées en quelque chose d’à peu près cohérent. sans vraiment de succès. « t’aurais pu te faire tuer. tu m’aurais même pas dit au revoir. » tu murmurais en te relevant brusquement pour t’éloigner vers la petite cuisine. t’étais tellement perdue. tu savais que vince était un bad boy, un petit voyou. mais ce qu’il venait de faire, c’était bien plus grave que ça. « et la fille ? vous l’avez tué ? » tu demandais alors, te pinçant les lèvres en venant mordiller tes ongles, redoutant la réponse plus que jamais. tu pouvais pas envisager cette solution, tu pouvais accepter qu’il fasse des conneries, tu pouvais encore le protéger par rapport à ce braquage, mais si il s’avérait que la fille avait été tuée, tu ne savais pas si tu serais capable de garder le secret. certainement pas. tu l’observais de longues secondes, et tu revenais près de lui, essayant de te faire plus douce.
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Message Sujet: Re: j'voulais que notre vie soit fantastique (celeste) (-18)   j'voulais que notre vie soit fantastique (celeste) (-18) Empty Jeu 17 Jan - 19:20

j'voulais que notre vie soit fantastique

celeste & vince


T’avais appris, de par tes expériences, de par ta vie, que la confiance était une chose mystérieuse, douloureuse, qu’elle suggérait beaucoup de questions, et de doutes. T'as pas toujours été celui que tu es, tu te rappelles gamin avoir donné ta confiance à des personnes que tu venais de rencontrer. Peut-être parce que tu n’avais pas encore vu l’étendue de ce qu’elle pouvait faire, de ce qu’elle pouvait détruire. Et puis, ta mère s’est fait arrêter. T’as compris ce que ça voulait dire d’espérer, de croire, puis d’être déçue. T’as compris qu’il fallait protéger ce que t’avais. Et depuis, tu peux compter les personnes auxquels t’accordent un peu de confiance. Céleste en fait partie. Tu’aurais pu tout lui dire. Avant le braquage tu’aurais pu aller la voir, la serrer dans tes bras, lui faire l’amour une dernière fois. T’aurais pu tout lui expliquer, puis partir. T'a rien fait de tout ça, tu lui as pas dit au revoir, tu lui n'as rien dit de ce que tu comptais faire. D’une certaine manière tu voulais la protéger, qu’elle soit le moins possible impliqué dans toute cette affaire. D’une autre manière, tu te le serais joué un peu égoïstement. Tu’avais le projet de tout quitter, tout plaquer si tu’avais eu assez de fric, les poches bourrés de billets verts. T’avais le projet d’embarquer Staz et de rejoindre le soleil, sans regarder derrière toi, sans même en dire un mot à Celeste. Elle t’en aurait voulu, les premiers temps, puis elle aurait terminé par t’oublier. Tu réponds simplement à sa question, t’avoue avoir participé au braquage, ne lui avoir rien dit pour la protéger. Elle s’énerve un peu, comprend pas, elle n'a jamais compris. Elle te demande ce que tu fais maintenant, si tu restes cacher pour le restant de tes jours, si tu vas vivre cloîtré chez toi. Tu soupires à ton tour, secoue la tête. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Je vais certainement pas aller voir les flics… », rictus mauvais sur tes lèvres, tu t’énerves un peu, l’observe s’asseoir finalement à côté de toi pour t’enlacer. Ton visage dans son cou, dans ses cheveux blonds emmêlés, dans son odeur divine, tu te laisse faire, transporté un moment. Tu caresses sa joue, plante tes doigts dans sa nuque quand elle vient t’embrasser. Un baiser pour vos retrouvailles, son corps qui se serre un peu plus contre le tien. Et elle questionne. Encore. Toujours. Tu souffles. Elle questionne, te demande pourquoi t’as fait ça, te dit que t’aurais pu te faire tuer. Te dit que tu lui as même pas dit au revoir. C’est plus des questions. Ce sont des reproches. Et ça t’énerve un peu plus. Tu l’observes se lever. Elle a toujours le don pour tout gâcher Céleste, toujours le don pour titiller ce qui te fera perdre pied, ce qui te mettra hors de toi. Tu sors une clope de ton paquet, l’allume entre tes lippes alors qu’elle revient doucement de la cuisine, la question qui lui brûle les lèvres. La fille. Elle te demande si tu vous l’avais tué. Si TU l’a tué. Tu vois la peur dans ses yeux quand elle se rapproche de toi, tu vois la peur, la réponse qu’elle attend, qui pourraient tout faire tomber, tout renverser. Tu craches ta fumée, doucement, sans répondre. Tu plonges ton regard bleu dans le sien, reste un instant silencieux. Puis tu t’avances un peu sur le canapé, une main contre sa hanche, qui l’empoigne avec une douce violence. Tu la rapproches un peu de toi, ses jambes entre les tiennes. « Regarde- moi bébé », c’est un ordre qui claque dans l’appartement plongé dans le noir. Tu captes son regard, la machoir serrer. « Tu me crois capable de faire ça ? de descendre une meuf sans me poser la moindre question ? ». Tu lui fais confiance à Céleste, t’es juste déçue qu’elle a pu penser que t’étais un tueur…
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Message Sujet: Re: j'voulais que notre vie soit fantastique (celeste) (-18)   j'voulais que notre vie soit fantastique (celeste) (-18) Empty Ven 18 Jan - 23:22

« qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Je vais certainement pas aller voir les flics… » tu soupirais en secouant la tête, glissant ta main sur ta nuque en fermant les yeux quelques instants. c’était pas ce que tu avais dit, mais il avait plongé l’appartement dans le noir. et bordel, tu l’aimais vince, et t’avais toujours eu un certain goût pour le danger, mais tu ne savais pas si tu allais supporter tout ça. il soufflait, alors que tu tournais tes questions en reproches, malgré toi. il ne t’avait pas dit au revoir, il aurait pu se faire tuer. et viens la question de la fille, la bijoutière qu’ils ont pris en otage. et il soufflait encore, te montrant qu’il était agacé, qu’il était en colère. contre toi. parce que tu posais des questions, parce que tu lui faisais des reproches. tu te pinçais les lèvres, et quand tu revenais t’asseoir face à lui, il agrippait tes hanches avec force en t’ordonnant de le regarder. tu te pinçais les lèvres et tu glissais ton regard sur le sien. vos yeux bleus océan qui se trouvaient, qui se cherchaient, se défiaient. et tu te rappelais à chaque fois que cet homme, tu l’aimais. que tu étais tombée amoureuse de lui, un soir, à une fête stupide organisée par des amis que vous aviez en commun. une fête, un regard, des baisers brûlants et une partie de jambes en l’air dans la salle de bain. c’était ce qu’il avait suffit pour que tu tombes folle amoureuse de lui. tu continuais de le regarder, tes pupilles fouillant les siennes, pour tenter d’y découvrir la vérité. sa vérité. est-ce que tu le pensais capable de faire ça ? tu secouais la tête. « non. » tu soufflais en fermant les yeux. non, il était pas capable de ça. pas ton vince. c’était un voyou, rien d’autre. pas un meurtrier. tu soupirais et tu venais glisser ta main sur sa nuque. « non je t’en crois pas capable. » tu murmurais à nouveau en le regardant de longues secondes. tu l’aimais à en crever, putain. et t’étais sûre que ça allait te faire véritablement souffrir un jour. peut-être plus tôt que ce que tu imaginais, d’ailleurs. lui n’en était pas capable, mais les autres, t’en savais rien. avec qui il était d’ailleurs, putain ? « c’est qui les autres ? ils sont où ? » tu demandais, te dégageant un peu de son emprise en soupirant et en secouant la tête. t’avais besoin de savoir, t’avais besoin de connaitre toute la vérité. tu t’agenouillais sur le sol, face à lui, entre ses jambes et tu plongeais ton regard dans le sien à nouveau, attendant des réponses. « je t’aime bébé mais j’ai besoin de savoir la vérité. je te protégerais je te promets, je dirais jamais rien à personne, tu le sais. mais j’ai besoin de savoir. » tu soufflais en te redressant pour glisser ta main sur sa nuque, et revenir l’embrasser avec passion. comme une promesse, comme pour sceller tes mots dans un pacte salivaire comme vous saviez si bien le faire tous les deux.
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Message Sujet: Re: j'voulais que notre vie soit fantastique (celeste) (-18)   j'voulais que notre vie soit fantastique (celeste) (-18) Empty Ven 25 Jan - 21:37

j'voulais que notre vie soit fantastique

celeste & vince


Tu lui as jamais caché, ta vraie nature, ton gout pour le danger, pour le risque, pour franchir les lois. T'a jamais cachait ton envie de gagner plus, de brasser des billets au point de ne plus savoir qu'en faire. Elle savait, Céleste, elle savait qu’un jour tu le franchirais ce cap, que tu resterais pas le petit dealer qu’elle a connu quelques années plus tôt, que tu’irais au-delà de ça, au-delà du petit trafic en bas des immeubles et dans les soirées mondaines. Mais elle ignorait quand, elle ignorait comment, t’avais fait preuve de toute la discrétion possible pour la protéger, la préserver de tout ça. Tu t’étais persuadé à la longue que tu faisais ça pour elle, uniquement, pour elle. Pour qu’ne vienne pas l’emmerder si tu te faisais ne coffrer, si tu te faisais tuer, qu’elle puisse jamais être inculpée de complicité ou ce genre de chose. Mais la vérité, et tu le sais Vince, tu fais surtout ça pour toi. Pour te faciliter les choses quand le moment sera venu de la quitter, lui dire au revoir, ou juste partir sans se retourner. Mais Céleste veut savoir, les questions qui lui brûlent les lèvres, agite son cerveau. Elle ne tarde pas à te demander, la peur dans les yeux, la peur d’une réponse qui ne lui conviendrait pas. Elle demande enfin, pour la fille, l’otage, celle dont on a rapidement parler à la télévision. Est-ce que vous l’avez tué ? Est-ce que tu l’as tué ? Elle t’aime Céleste, mais est-ce qu'elle t’aimera encore quand tu seras un meurtrier ? Tu plonges tes yeux dans les siens, une main sur sa taille, tu lui demandes, la mâchoire serrer. Est-ce que tu’as vraiment l’âme d’un tueur ? Est-ce qu'elle te croit vraiment capable de faire ça ? D’ôter une vie pour sauvegarder tes propres intérêts ? Non. Non ce n'est pas toi, tu’n'es pas comme ça. C’est ce quel finit par avouer, s’approchant de toi, passant une main dans ta nuque. Tu l’enlaces, contre toi, son corps entre tes bras. Son corps qui recule une dernière fois, avant même que tu ne puisses la serrer un peu plus, l’embrasser, la faire taire, apaiser toutes ces questions qui vont et viennes encore entre ses pulpeuses. Elle demande Céleste, parce qu’elle ne sait pas faire autrement, parce qu’elle a besoin de savoir, d’être rassuré, parce qu’elle a sans doute eu peur, parce qu’elle a sans doute encore peur maintenant. Tu soupires, l’observant s’agenouiller entre tes jambes, tu recules dans le canapé, las de ces questions. Elle te demande qui sont les autres, te promet de ne rien dire, de te protéger, elle veut savoir, elle a besoin de savoir. Nouveau soupire, tu te redresses un peu, tes mains entourent son cou, sa nuque, ton doigt se perde dans ses cheveux, tu te penches un peu, frôle ses lèvres. « Arrête tes questions Cel… », tu coinces son visage entre tes mains, l’amène un peu plus proche encore, tu sens son souffle contre ta peau. « J'peux rien te dire, j'peux pas répondre », et tes lèvres capturent les siennes, tu l’embrasses tendrement, descendent tes mains jusqu’à sa taille. Tu la serres un peu, la fait remonter contre ton corps jusqu’à la porter sur tes cuisses. « J'suis là c’est tout ce qui compte », une main dans ses cheveux, ses lèvres sur les tiennes, son corps entre tes bras, vous deux, c’est tout ce qui compte encore.
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Message Sujet: Re: j'voulais que notre vie soit fantastique (celeste) (-18)   j'voulais que notre vie soit fantastique (celeste) (-18) Empty Lun 4 Fév - 20:54

tu fermais les yeux, alors que vince te demandait d’arrêter de poser des questions. tu rouvrais les yeux pour le regarder, son visage si proche du tien. son visage qui t’avait manqué. tu soupirais en capitulant finalement, alors qu’il revenait t’embrasser. tu répondais à son baiser tendrement, en caressant sa nuque et il te faisait finalement remonter sur lui. tu soupirais et tu blottissais ta tête contre son cou, pour le serrer fort contre toi. il avait raison, vous deux c’était tout ce qui comptait. tes mains fraiches glissaient sur sa taille et tu inspirais son parfum, profitant simplement de cette étreinte. t’avais besoin de lui dans ta vie, comme une drogue. t’étais accro à cet homme, même si on ne cessait de te répéter qu’il n’était pas pour toi, que tu méritais mieux. mais tu t’en foutais, toi. celui que tu voulais, c’était vince, peu importe ce qu’il faisait, peu importe si il était bien ou mal pour toi. tu te redressais pour le regarder, tes doigts se perdant sur son visage que tu caressais lentement. « je t’aime vince. » tu soufflais contre ses lèvres, les embrassant l’une après l’autre avant de l’embrasser plus fort encore. tu soupirais et tu gémissais de bien-être contre ses lèvres. « montre moi que tu m’aimes. fais moi tienne vince. » tu soufflais dans un murmure, bougeant lentement ton bassin contre le sien en plongeant ton regard dans le sien. t’avais besoin de le sentir, t’avais besoin qu’il te possède comme il savait si bien le faire, avec toute la passion qui régissait ce que vous étiez en tant que couple. tu voulais qu’il t’honore, qu’il te fasse oublier ses derniers jours où il s’était fait passer pour mort. qu’il se fasse pardonner, qu’il te montre qu’il avait besoin de toi autant que tu avais besoin de lui. tu respirais plus fort contre ses lèvres, le serrant contre toi longuement et tu venais l’embrasser amoureusement, tes mains glissant dans son cou. tu t’en foutais du reste, tu t’en foutais de ce qu’il avait fait. comme il l’avait dit, seul ce moment comptait. seul le fait qu’il soit là, en vie, comptait. tu emmêlais ta langue à la sienne et tu venais retirer son t-shirt rapidement, retirant ton pull ensuite en venant embrasser son cou lentement, de plus en plus fébrile. il t’avait manqué, il le savait que tu lui manquais à chaque instant. maintenant tu voulais simplement le retrouver, ne faire qu’un avec lui.
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Message Sujet: Re: j'voulais que notre vie soit fantastique (celeste) (-18)   j'voulais que notre vie soit fantastique (celeste) (-18) Empty Lun 4 Fév - 22:08

j'voulais que notre vie soit fantastique

celeste & vince


Tu la comprends Céleste, t’imagine sans mal les questions qu’elle doit se poser, les nuits qu’elle a dû passer en ton absence, sans même un mot, sans même un signe, peut-être mort. Tu te serais fait du souci, toi, si t’avais été à sa place. T’aurais appelé tous vos amis, sa famille, même peut-être son frère, t’aurais retourné toute la ville, mis à feu et à sang tout New York s’il avait fallu, tout ça pour un signe de vie. Tout ça pour elle. Alors tu comprends, l’expression sur son visage, les questions qui la tiraillent. Et tu peux pas lui donner de réponse, tu peux pas calmer ses peurs, tu peux juste la regarder, tes yeux clairs dans les siens, des yeux océan pour former un monde rien qu’à vous. Tu coinces son visage si doux entre tes mains, tu lui dis de plus poser de questions, que de toute façon t’auront jamais les bonnes réponses, celle qu’elle voudrait entendre. Tu la fais taire, porte son corps contre le tien pour qu’elle prenne place sur tes cuisses, et elle abdique, ravale ses questions. Elle recule un peu ta blonde, et tu crains une nouvelle question, tu crains de ne garder ton calme, ton sang-froid. Mais il n’en est rien. Non, bien loin des questions, elle te dit qu’elle t’aime, te demande de l’aimer toi aussi, elle veut être à toi, elle veut que tu lui montres qu’elle est à toi comme tu es à elle. Tu sens sa fièvre sous ses baisers, son souffle chaud contre ta peau quand elle se colle contre toi, son visage dans ton cou. Une main sous son pull, le tee-shirt qu’elle fait glisser contre ton torse, tu perds une main dans ses cheveux alors qu’elle dévoile sa poitrine. « Tu m’as manqué putain », tes paroles s’écrasent contre sa peau quand tu reprends sa bouche, tu mens même pas, la sincérité violente, la réalité. « J't’aime aussi bébé », ça aussi c’est vrai, pour ça non plus tu saurais pas mentir, pour les baiser que tu lui donnes non plus d’ailleurs. Tu colles ton torse, ta peau nue contre la sienne, une main dans son dos, un geste habile et tu la retournes, l’allongeant sur le canapé, te retrouvant vite à ses genoux. Parce qu’elle est ta place, pour la vie, à ses genoux, à lui demander un éternel pardon qu’un jour elle ne saura plus te donner. Tu déboutonnes son jean, le fait glisser contre sa peau claire, découvre la chair que tu connais par cœur. Tu caresses la lingerie, un doigt expert sur le bouton plaisir tandis que tes lèvres embrassent ses cuisses, les mordille, tu la dévores bientôt, de baiser chaud contre sa peau tendre, de baiser humide contre sa peau fine, les endroits sensibles, ceux qui la font déjà vibrer sous tes gestes experts, ta main qui cherche son sein, le trouve bientôt pour le caresser. Tu la connais par cœur Céleste, pour l’avoir tant de fois pratiqué, pour l’avoir tant de fois embrassé, caresser, aimer dans ces nuits torrides, dans des draps froissé, trempé de vos sueurs, témoins de vos ébats. Ce soir encore tu t’appliques, pour sentir son souffle, sentir son cœur s’accepter le sou son sein, sous ta main, tu l’aimes quand elle est comme ça docile, poupée fragile et tremblante, tu l’aimes quand t’es tout pour elle, quand t’a la folle idée d’être tout pour elle jusqu’à la fin de sa vie.
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Message Sujet: Re: j'voulais que notre vie soit fantastique (celeste) (-18)   j'voulais que notre vie soit fantastique (celeste) (-18) Empty Dim 10 Fév - 23:54

vince te soufflait que tu lui avais manqué, qu’il t’aimait aussi et tu pouvais sentir toute la sincérité dans sa voix. il ne mentait pas. pas là, pas maintenant. il te collait contre lui avant de te faire basculer sur le canapé, t’y allongeant et tu soupirais longuement en l’observant. tu l’aimais à en crever, putain. tu le regardais se positionner entre tes jambes, faire glisser ton jean sur ta peau pour te le retirer totalement et tu gémissais un peu quand il venait taquiner ta lingerie et embrasser tes cuisses lentement. tu frissonnais, appréciant ses gestes précis, doux et passionnés à la fois. sa main qui trouvait ton sein pour le caresser et tu gémissais en soupirant, glissant ta main sur son crâne pour le caresser et soupirer. « je t’aime. » tu soufflais à nouveau en te cambrant un peu, mordillant ta lèvre en captant son regard. tu soupirais et tu te redressais un peu pour venir chercher son cou, l’attirant contre toi, entourant tes jambes autour de sa taille. tu glissais tes mains sur sa nuque et tu revenais l’embrasser avec amour et passion en gémissant doucement, ta langue glissant aussitôt sur la sienne alors que tu emprisonnais son corps contre le tien. « j’ai envie de toi bébé. » tu soufflais contre ses lèvres, les survolant sans les embrasser, ton souffle chaud se mêlant au sien, alors que tu glissais ta main sur la boucle de sa ceinture pour la défaire rapidement, descendant tes baisers sur son cou. sa peau que tu suçais, que tu mordillais. tu imprégnais ta marque, le signe de ton amour sur sa peau pâle. tu le marquais au fer rouge. il était à toi, vince. rien qu’à toi. et tu rêvais que ça dure pour toute une vie, pour toute votre vie. mais tu n’étais certaine de rien. ta main glissait habilement sur le bouton de son jean et la braguette pour l’ouvrir, faufilant tes doigts sur son boxer pour le taquiner, pour le caresser au dessus du tissu de son sous-vêtement.
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