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 we can fix the world that they broke. (isa)

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Message Sujet: Re: we can fix the world that they broke. (isa)   we can fix the world that they broke. (isa) - Page 2 Empty Jeu 31 Jan - 14:51


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{ we can fix the world that they broke }
crédit/ tumblr ✰ w/@isabella kingston

t'as le haussement de tes épaules qui lui répond en premier. t'en viens à réfléchir à cela. si toutes les épreuves que t'as affronté sont au final une bonne chose pour toi. "peut-être. peut-être pas, je ne sais pas. j'aime me rassurer en me disant que oui. que c'est de là qu'on peut tirer sa force et de là qu'on peut s'estimer légitime de certaines choses sur la vie." tu confesses, ton index et ton pouce qui viennent jouer et trifouiller un instant ta lèvre inférieure dans cet instant de réflexion sur toi-même, de confession sur ta vie intime, secrète et bien trop gardée. faut dire que tu n'as jamais eu ce genre de conversation avec quelqu'un. jamais. isabella kingston est la première. c'est fou. incompréhensible qu'une inconnue soit la première à connaître tes plus intimes pensées sur ta vie. certes, certaines savent ce que tu as vécu, ce que tu as perdu mais elles ne connaissent pas ce qui en résulte, de tes états d'âme, de ce que tu penses réellement à présent de la vie. "vous aussi, vous devez vous dire ça. et pas qu'à vous. il ne faut pas avoir peur de dire merde aux gens qui vous jugent pour ce que vous faîtes, pour ce que vous avez fait et ce que vous ferez." c'est ton expérience qui parle. l'expérience du jugement sur ta personne, sur ta manière d'être et de te conduire avec cette personne et surtout les mecs. "vous ne devez rien à personne." doux sourire pour la jeune femme, peut-être un peu triste mais surtout rassurant. tu ne la connais pas mais si elle a besoin, elle n'est pas seule. t'es là. qu'elle se dise qu'elle ne l'est.
et ton rire rejoint le sien le temps de quelques secondes. quelle ironie. douce moquerie dans celui-ci. non pas pour la jolie latina mais pour le fond de ses mots, pour l'histoire de ses dires. elle a tellement raison. tout ça pour ça. pour vous faire embrouiller par des mecs. tout ça pour que ça concerne encore le sexe opposé. "je rêve de l'ère matriarcale. adieu les mecs." tu lances sur le même ton, les yeux qui se lèvent légèrement vers le ciel au point que tu peux presque observer le flou et l'ombre de ta frange droite. jusqu'à ce que tu lui glisses un regard malicieux concernant cette fausse histoire d'espion. même si ça pourrait arriver. il se passe tellement de choses ici avec les mcgrath... à ses mots, c'est drôle mais t'as le cœur qui se bonifie, l'embaume autour de l'organe. c'est gentil. ça te touche. et ça te change, parce que c'est pareil pour toi. alors tu lui souris, ta main toujours sur son bras jusqu'à ce que tu le retires pour te relever légèrement sur ton siège pour attraper derrière le comptoir du bar la bouteille. c'est aussi une manière pour ne pas que ton visage te trahisse un peu trop. car évidemment, tu sais ce que c'est. "c'est terrible, n'est-ce pas ?" de se laisser surprendre par un homme. t'en as fait les frais quelques semaines plus tôt. tu ne fais que confirmer ses mots et tes mots prononcés bien plus tôt dans la conversation alors que tu te ressers un verre. la bouteille relevée vers elle juste après, tu lui demandes du regard si elle n'en veut pas. si elle ne veut pas quelque chose de bien plus fort qu'une pauvre margarita pour affronter ses pensées. vos pensées et l'histoire de vos vies.
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Message Sujet: Re: we can fix the world that they broke. (isa)   we can fix the world that they broke. (isa) - Page 2 Empty Jeu 7 Fév - 20:18

♛ Life is a drink, and love's a drug.
Drink from me, drink from me then we'll shoot across the symphony Then we'll shoot across the sky Drink from me, drink from me Then we'll shoot across the Symphony So high, so high Then we'll shoot across the sky Oh, angels sent from up above
You know you make my world light up When I was down, when I was hurt You came to lift me up Life is a drink, and love's a drug Oh now I think I must be miles up When I was hurt, withered, dried up You came to rain a flood…

▼▲▼
Son verre se vide, peu à peu, alors que sa conversation avec l’inconnue prend au contraire e plus en plus d’ampleur. Dans son esprit, dans son cœur surtout, car la Latina se rend compte combien elle dit vrai. Peut-être qu’elles n’auraient jamais dû vivre toutes ces souffrances ancrées en elle, mais elles ne seraient pas les personnes qu’elles sont devenues si c’était le cas. Ou peut-être que c’est, comme son interlocutrice l’admet si bien, plus facile pour se rassurer. Mais cette douleur, elle fait partie d’elle. Au point d’ignorer celle qu’elle serait, sans elle. Ce n’est pas là un sujet auquel elle pense souvent, Isa. Elle a toujours eu un regard trop personnel, trop subjectif, pour raisonner de telle manière. Partager son ressenti avec une autre personne le rend tout à coup plus réel, plus fort, mais aussi plus clair. Comme si elle découvrait des choses sur elle qu’elle n’avait même jamais soupçonnées. Ce n’est pas commun, d’autant plus qu’elle a bien des proches avec lesquels elle aurait pu se confier. Mais cela n’a jamais été facile pour elle de se livrer. Jamais avant ce soir. Il aura fallu qu’elle tombe sur cette inconnue. Et, quand elle l’entend lui faire comprendre qu’elle ne doit pas avoir honte de celle qu’elle est, elle ne peut retenir un triste sourire. – Vous m’avez percée à jour. avoue-t-elle avec un amusement presque mélancolique. Elle n’a jamais baissé les yeux devant les autres. Mais cela ne signifie pas que son âme n’a jamais été atteinte. C’est tout le contraire. – Je sais que vous avez raison. J’y travaille. Elle a toujours été si responsable, si mature, si… Adulte, mais au fond d’elle, elle apprend encore, Isabella. Peut-être que l’on ne cesse jamais d’apprendre. Et, en fait, ça a quelque chose de réconfortant. Cela signifie qu’elle peut encore s’améliorer, devenir une plus belle version d’elle-même. S’aimer un peu plus. Cela, elle le doit à Nikolaï.

Mais l’amour… L’amour. Il peut aussi rendre complètement dingue. Elle a toujours eu des idées assez arrêtées sur les hommes. Indignes de confiance, ils peuvent provoquer les plus grandes joies, à condition de ne pas trop attendre d’eux. A condition de ne pas trop s’y attacher. Des convictions balayées lorsqu’elle a eu le coup de foudre pour un homme alors qu’elle était mariée à un autre. Et quand elle entend les propos de la barmaid, elle se rend compte qu’elle n’est pas toute seule à s’être laissée tenter, consciemment ou non. Elles doivent être des milliers comme elles. Cela pourrait la consoler autant que l’attrister. Mais, ce soir, elle ne peut qu’en rire. C’est peut-être l’alcool qui y est pour quelque chose, c’est sûrement sa nouvelle amie qui y est pour beaucoup. Elle la contemple, l’air amusé, durant plusieurs secondes. Puis, elle se risque à l’interroger. Tenter d’en savoir plus sur celle qui semble avoir déjà tout lu en elle. Son verre qui se termine, un nouveau sourire qui apparaît, plus malicieux cette fois. – Ce serait encore plus terrible de devoir s’en passer. Elle lui lance un clin d’œil espiègle, complice, comme pour garder l’ambiance légère entre les deux femmes, comme si tout n’était qu’une simple question de sexe. Mais elle devine, plus qu’elle ne voit, que le sujet n’est pas si évident pour la belle brune. C’est ce moment qu’elle choisit pour récupérer une bouteille et se servir un nouveau verre. Un échange de regards suffit avant qu’Isabella ne pousse le sien vers elle, comme pour accepter qu’elle la resserve elle aussi. Elle ne boit pas si souvent d’alcool fort, elle ne le tient pas beaucoup. Mais elle ne réfléchit pas, ce soir, elle est trop plongée dans cette petite bulle particulière. Pensive quelques secondes, elle reprend subitement la parole. – J’allais vous demander son prénom mais je me rends compte que je ne sais même pas le vôtre ! Car elle a envie d’en savoir plus sur celui qui a tant pu déstabiliser sa nouvelle amie. Mais, en réalité, c’est surtout sur elle qu’elle souhaite en savoir plus. Elle, cette sorte d’âme siamoise, dont elle ne soupçonnait pas l’existence.
 
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Message Sujet: Re: we can fix the world that they broke. (isa)   we can fix the world that they broke. (isa) - Page 2 Empty Ven 8 Fév - 12:25


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crédit/ tumblr ✰ w/@isabella kingston

tu lui donnes des conseils comme une personne sage, comme une personne habituée. et c’est le cas. ça fait longtemps que t’as appliqué tout ce que tu lui dis. c’était mieux pour toi. pour ta survie. c’est mieux, pour sa survie. tu lui souhaites d’y arriver, de changer sa perception d’elle-même. tu seras pas cette fille qui lui remontera les bretelles, qui lui conseillera de partir d’ici, de jeu dangereux avant qu’il ne soit trop tard. après tout, c’est tout toi, emmener avec toi les innocents dans les abîmes, comme avec un certain ex pilote de formule un. c'est plus fort que toi. tu ne t'en rends même pas compte parfois.
t’as un petit rire alors que tu la regarde avec amusement dans un petit regard en coin. bienvenue au club, au fait. tu balances comme si la latine avait reçu récemment sa carte pour rejoindre ce monde, celui des jeux dangereux. et ils ne sont pas forcément physique ceux-là mais dans la tête. ils attaquent le cerveau, flinguent mais sont tellement addictifs qu’ils ressemblent à une drogue. elle a raison. ce serait terrible de devoir s’en passer. t’as jamais pu dès le premier pas dedans. t’as jamais pu te représenter dans une vie sage, dans la vie idéale avec un travail de bureau, une belle maison dans un beau quartier, de bonnes fréquentations, pas une meilleure taulard, pas un ex-petit-ami taulard et meurtrier qui t’a abandonné enceinte, pas un bébé mort à la naissance, pas une mère qui se prend encore pour mariah carey à son âge et qui pense que sa carrière va décoller le soir-même, et tant d’autres choses encore qui font ce que t’es ta vie. c’est incompréhensible mais t’aimes autant ta vie que tu la déteste.
tu souris, ravie qu’elle te suive, qu’elle change de boisson alors que tu verses le liquide ambré dans le verre. tu reposes la bouteille, pousse du doigt son vers elle. plongée dans ton verre, le début de sa question te déconcerte. nana. mais tutoyons-nous. après tout ça, je pense qu'on peut. et tu tends ta main vers elle, le petit sourire sur les lèvres, comme si vous aviez besoin de ces codes de bienséance à présent, maintenant que vous aviez presque exploré vos pensées et réflexions les plus intimes ou plutôt l’une d’entre elles. comment est-ce que je dois t’appeler maintenant ? j’ai l’impression que kingston n’est plus réellement d’actualité.. tu creuses pour connaître la vérité, pas simplement pas curiosité mais parce que tu t’intéresses à cette inconnue qui n’en n’est presque plus une en fin de compte. faut dire que t’as jamais discuter de cette manière avec qui que ce soit. même pas avec tes amis les plus proches, sauf shabh, évidemment. elle est celle qui te connaît le plus. j’aurais aimé te dire le sien mais j’ai cette impression qu’il ne mérite aucune reconnaissance, tu vois ? mais ne pas le dire, me donne autant l’impression qu’il a toujours un contrôle sur ma vie. ça craint tellement. et c’est le cas, l’enfoiré. t’aurais aimé qu’il reste terrer dans son trou à rat plus longtemps, loin de toi, à faire tu ne sais quoi. t’as un petit ricanement alors que tu détournes les yeux un instant sur un de tes barmans qui bossent plus loin. et le tien ? tu lui renvoies la question parce que tu sais qu’elle, c’est différent. le tien est ton bourreau mais le sien semble être son sauveur. tu l’envies.
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Message Sujet: Re: we can fix the world that they broke. (isa)   we can fix the world that they broke. (isa) - Page 2 Empty Dim 10 Fév - 19:13

♛ Life is a drink, and love's a drug.
Drink from me, drink from me then we'll shoot across the symphony Then we'll shoot across the sky Drink from me, drink from me Then we'll shoot across the Symphony So high, so high Then we'll shoot across the sky Oh, angels sent from up above
You know you make my world light up When I was down, when I was hurt You came to lift me up Life is a drink, and love's a drug Oh now I think I must be miles up When I was hurt, withered, dried up You came to rain a flood…

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Bienvenue au club. Trois petits mots qui semblent anodins, trois petits mots qui en disent beaucoup. Un petit rire s’échappe des lèvres d’Isabella suite aux paroles de… Sa nouvelle amie ? Oui, en effet, elle a tout l’air d’être en passe de devenir l’une de ses amies. Et elle n’en a pas beaucoup en vérité. Elle sait pourtant être sociable mais elle a un naturel réservé, méfiant, qui peut facilement passer pour autre chose. Avec cette femme, elle s’est dévoilée avec une facilité étonnante, nouvelle, comme si elle n’était pas vraiment une inconnue. Comme si, dès le départ, quelque chose s’est créé entre elles. Peut-être qu’elles se sont bien trouvées. Peut-être simplement qu’elle est exactement la personne qu’elle avait besoin de rencontrer à cet instant de sa vie. – Merci ! C’est le premier club auquel j’appartiens. fait-elle remarquer d’une voix amusée, plutôt insouciante, une fois n’est pas coutume. Elle était quelque peu effrayée par cette nouvelle facette de sa personnalité qu’elle ne connaissait pas. Ce soir, elle se sent plus à l’aise, plus en confiance,  comme si elle acceptait seulement à trente-deux ans quelque chose qui est sans doute enfoui en elle depuis longtemps. Et c’est grâce à Elle, tout ça. Grâce à Nana. Un prénom étonnant, détonnant, pour une femme qui l’est tout autant. Un sourire se dessine sur les lèvres de la belle brune quand elle l’entend suggérer qu’elles peuvent se tutoyer. Il est clair qu’elle a l’impression de s’être plus livrée à elle qu’à d’autres personnes qu’elle connaît depuis des années. Acceptant la main qu’elle lui tend, elle la serre un instant avec délicatesse, toujours avec ce petit sourire sur le visage. – Je suis ravie de te connaître Nana. Elle attrape finalement son verre, rempli d’un tout autre alcool bien plus fort cette fois. La première gorgée lui brûle un peu la gorge. – Cooper. Je suis Isabella Cooper. Et cela lui fait tout drôle. C’est la première fois qu’elle se présente avec son nom de naissance depuis presque deux ans. C’est libérateur. Même si, officiellement, dans ses papiers, il est toujours marqué Kingston. Mais ce qui compte le plus, pour elle, c’est ce qu’elle ressent, ce qu’elle vit. Et son existence est en phase avec son cœur, pour la première fois depuis longtemps. Cela semble malheureusement être moins le cas pour son interlocutrice qui lui parle un peu plus de cet homme qui a, semble-t-il, mis son cerveau en vrac. Son cerveau, ou bien, un tout autre organe. – Je comprends ce que tu veux dire. Maigre consolation, sans doute, mais c’est vrai. Il y a encore un nom qu’elle n’arrive toujours pas à prononcer, Isa. – Ne le fais pas. Tu me le diras le jour où tu seras prête. Et peut-être qu’il redeviendra un prénom aussi banal que tous les autres. Peut-être. On ne peut pas savoir. Elle ne connaît pas l’histoire de Nana, encore moins celle qu’elle a vécue avec cet homme. Tout ce qu’elle lui souhaite, c’est de se libérer de cette obscurité qui semble entourer cette partie d’elle. Elle se saisit à nouveau de son verre pour le porter à ses lèvres quand elle entend la question de son interlocutrice. Tout de suite, un joli sourire vient illuminer le visage d’Isabella. Nikolaï. Nikolaï, elle l’aime tellement. Il ne lui a pas seulement offert de l’amour. Il lui a donné cette sensation de liberté, d’exaltation, de vie. Elle se sent vivre avec lui. – J’ai l’impression que. C’est comme si je voyais ma vie en noir et blanc. Et, avec lui, j’ai retrouvé la couleur. Elle se mordille la lèvre, presque intimidée par ses propres paroles, plus niaises qu’elle n’en a l’habitude. Elle ne confie pas ses sentiments facilement, même avec lui, elle a toujours préféré les montrer plutôt que les formuler à voix haute. Elle boit une nouvelle gorgée, puis reprend avec plus d’assurance et d’entrain. – Alors, ce que je peux te conseiller, c’est trouver quelqu’un qui t’apporte de la couleur. Pensée philosophie d’une femme amoureuse, un peu trop sensible à l’alcool, dans un club. Peut-être qu’elle vient de trouver la recette du bonheur, qui sait.  
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Message Sujet: Re: we can fix the world that they broke. (isa)   we can fix the world that they broke. (isa) - Page 2 Empty Lun 11 Fév - 14:17

c’est un même genre de petit sourire qui lui répond, amusé, malicieux, comme si tu partageais un moment avec une amie de longue date, comme si vous vous compreniez avec seulement quelques mots, quelques regards. et c’est sans doute le cas. c’est même pour toi très étrange car de base vous êtes relativement différentes. tu n’as pas envie d’énumérer ce que fait vos différences mais t’y vois finalement là des points qui vous rapprochent. et ça te fait un bien fou.
t’as bien vu qu’elle était légèrement intriguée par ta dénomination, elle le sera sans doute plus avec ton vrai prénom. c’est nannina mon prénom mais si ce secret sort, je te retrouverai. tu t’es approchée d’elle à tes mots, lui révélant le petit secret de ton identité, ce prénom que tu détestes. tu préfères tellement que l’on t’appelle nana. petit regard en coin faussement menaçant, tu finis par rire alors que vos mains se lient. entre nous, cooper te convient bien mieux. petite flatterie amusée avant que tu ne lui répondes que tu l’es tout autant, enchantée de la rencontrer. réellement. tu te n’étais pas attendu à cela pour ta soirée, c’est-à-dire, prendre un verre avec une semi-inconnue et parler avec elles de vos vies amoureuses et d’un genre de vie non conseillé. peut-être mais je ne pense pas, il tellement gravé dans ma tête. tu confesses, ton doigt venant pointer tes cheveux bruns. ça faisait dix longues années, bientôt onze et il n’avait jamais disparu, comme tapis dans l’ombre, comme un fantôme continuant de te hanter. même si tu réussissais réellement à tourner la page, ce que tu ne pourrais jamais, surtout pour mia ta fille, son prénom renverrait toujours à la même chose. à lui, à elle, à ta souffrance.
nikolaï. tu souris, hoches la tête comme pour assimiler la découverte de son prénom, comme si tu pouvais à présent mettre un prénom sur un visage. c’est l’homme de la dernière fois ? tu te souviens bien de l’homme qui était avec elle il y a quelques mois, dans ce même club. tu les avais repéré dans un coin. t’avais bien saisi que cette femme n’était pas avec le bon homme, parce que tu connaissais plus ou moins le couple kingston. c’était ton job qui te forçait à connaître les grosses têtes et richesses de new-york et la belle latina sans son époux, tu l’avais repéré. tu n’avais surtout pas pu t’empêcher de l’avertir, à un moment où elle était seule, que ce jeu dans lequel elle se lançait était dangereux. elle t’avait envoyé balader avant le retour de son amant, de son nikolai et t’avais fait que lui sourire, sans aucun jugement, sans aucune animosité. tu avais fait cela pour elle, tu avais juste jouer un rôle, celui de la prévenir. et aujourd’hui, elle était de retour. les deux pieds dans le jeu, vos plus profondes paroles prononcées et dévoilées l’une à l’autre.  un cap était franchi. plus pour elle que pour toi.
c’est un sourire doux qui lui répond, comme maternelle, comme celui d’une femme qui est bien trop plongée dans le désespoir qui lui répond. oh merci mais je laisse ma place. grimace, ou une autre manière de confier que tu ne recherches plus la personne qui t’apportera la couleur, que la seule personne que t’as aimé t’a bien fait trop souffrir et que t’as abandonné. tristement. lâchement peut-être. mais ta blessure est trop profonde car il n’y a pas que lui, il y a cette putain de vie qui t’a pris la seule chose que tu voulais, sur laquelle tu t’étais raccrochée. t’es depuis bien trop longtemps dans le noir et le gris que tu es habituée, que tu t’y sens presque un peu trop en sécurité. ça fait dix ans que je ne cherche plus rien, je préfère voir les autres retrouver la couleur, comme toi. t’as pas besoin de tout cela. tu te complais ainsi. et c’est si triste, tu le conçois mais tu ne recherches aucune pitié, aucune rédemption. pour elle, mia.
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Message Sujet: Re: we can fix the world that they broke. (isa)   we can fix the world that they broke. (isa) - Page 2 Empty Jeu 14 Fév - 18:43

♛ Life is a drink, and love's a drug.
Drink from me, drink from me then we'll shoot across the symphony Then we'll shoot across the sky Drink from me, drink from me Then we'll shoot across the Symphony So high, so high Then we'll shoot across the sky Oh, angels sent from up above
You know you make my world light up When I was down, when I was hurt You came to lift me up Life is a drink, and love's a drug Oh now I think I must be miles up When I was hurt, withered, dried up You came to rain a flood…

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C’est fou à quel point cette complicité est née tout de suite entre elles, presque, instantanément. Ce n’est pas quelque chose qui lui est arrivé souvent, à Isa. En réalité, c’est même la première fois que cela lui arrive. La première fois qu’elle se sent si facilement comprise par une femme qui connaît ce qu’elle apprend à connaître, qui ressent ce qu’elle commence à ressentir. C’est étrange et, à la fois, cela lui fait du bien. C’est comme si, avec elle, tout pouvait être simple. Évident. Même son étonnement face au prénom de sa nouvelle amie ne semble pas avoir échappé à cette dernière qui lui donne, non sans la mettre en garde, son véritable prénom. Un sourire espiègle naît sur le visage de la Latina, amusée d’être, comme, la détentrice de quelque chose de si bien gardé. – Ton secret sera entre de bonnes mains. Sur ce point, elle n’a aucune raison de s’inquiéter, Nana. Elle est passée maître dans l’art de dissimuler des vérités depuis de longues années, déjà. Leurs mains se lient brièvement alors qu’elle lui révèle, à son tour, son nom. Son véritable nom. Aux paroles de son interlocutrice, d’un hochement de tête, elle ne peut qu’acquiescer. Cooper est le nom de sa sœur, ses frères… Sa mère, aussi. Une partie d’elle l’aime indéniablement. Mais il la renvoie aussi à son bourreau. Celui, qui lui a fait le plus de mal au cours de sa vie, celui qui l’a brisée avant même qu’elle ne se construise. Elle oublie vite ses pensées, néanmoins, quand elle prend conscience qu’elle n’est pas la seule à connaître un bourreau. Pour Nana, il s’agit d’un homme qu’elle a aimé, sans aucun doute. Il suffit de l’écouter pour s’en rendre compte. – Quelque chose me dit que tu dois l’être tout autant dans la sienne. Car elle n’a pas l’air d’être le genre de femme à s’enticher du premier venu, non. Elle paraît fermer son cœur, autant qu’Isabella a pu tenter de le faire, mais peut-être qu’elle l’a fermé après la rencontre avec cet homme… Tout comme la Latina a ouvert le sien après celle qu’elle a eue avec Nikolaï. Un petit signe d’acquiescement à la question de la belle Italienne, elle lui adresse un sourire en coin. – C’est bien lui. Et elle se rappelle, à l’époque, à quel point ils étaient insouciants. Inconscients. C’était il y a une éternité. – Nous avons fait plus attention après… Ton intervention. Mais nous n’avions déjà plus les cartes en main en fin de compte. avoue-t-elle, un peu pensive. Si elle regrette que tout ait éclaté au grand jour ? Bien sûr que non. Mais elle aurait préféré que la situation se règle en douceur. Seulement on ne refait pas le passé. La seule chose qui compte à ses yeux, désormais, c’est l’avenir. Et c’est d’avenir qu’elle parle à Nana qui paraît beaucoup moins encline à l’accueillir. Sa réaction laisse Isabella songeuse pendant plusieurs secondes. Elle boit une longue gorgée de sa boisson, elle s’habitue enfin à cette sensation de brûlure dans la gorge. Ce n’est qu’après un petit instant qu’elle reprend. – C’est parfois plus simple pour chacun de nous de croire que l’on ne mérite pas le bonheur mais c’est faux, tu sais. Car elle le sent bien, qu’elle a une souffrance bien plus marquée que celle d’un chagrin d’amour. Ou peut-être que l’amour lui a fait trop de mal. Trop pour qu’elle n’envisage plus rien d’autre que cela, la souffrance. Mais elle a, comme, l’intuition qu’il y a autre chose. Quelque chose qui la pousse réellement à se complaire dans l’obscurité, quelque chose qui la pousse à s’accrocher aux ténèbres au lieu de chercher une quelconque lueur. – C’est la douleur qui nous aveugle. Pire, elle nous possède. Mais elle mérite mieux que se laisser emprisonnée par la douleur, Nana.  
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Message Sujet: Re: we can fix the world that they broke. (isa)   we can fix the world that they broke. (isa) - Page 2 Empty Ven 15 Fév - 14:32

petit regard qui continue sur le même jeu avant qu’un ricanement ne t’échappe. je saurais que c’est toi sinon... même ça, bordel. c’est con mais même ça, ça te fait du bien, de rire. de plaisanter sur un sujet quelconque, innocent, un truc qui te bousille pas de l’intérieur. bon, d’accord, tu le détestes ton prénom, tu préfères que l’on t’appelle nana mais tu peux vivre avec facilement en te faisant appeler par un surnom. après tout, combien se font appeler par leur surnom sur cette terre ? que ce soit voulu ou non. toi, tu le voulais. t’avais aussi l’impression que ça te donnait une autre prestance. comme son nom cooper lui donnait un autre air. adieu le poids du nom kingston sur ses épaules, tu étais sincère dans tes propos. le nom cooper lui donnait une autre image, peut-être moins pompeuse, peut-être plus elle-même. certes, tu ne l’avais vu que très peu de fois et le plus de fois, c’était avec son ex-mari. belle femme à son bras, belle femme surtout connue pour être la femme de. tu voyais ce soir une autre isabella, libérée. elle n’était plus la femme de mais isabella cooper, la belle femme libérée, la belle femme qui faisait ce qu’elle voulait.
comme toi. au final, d’une manière différente, vous vous ressembliez sur certains points et notamment celui de votre bourreau. ah ça non, ça m’étonnerait d’ismaël. petit ricanement jaune, c’est vraiment sans t’en rendre compte que tu balances le prénom de l’homme, peut-être parce que plus la conversation avance autant que le temps tu te sens bien, tu ne sens pas une retenue. ou alors, c’est la faute de ce whisky que t’ingurgites comme du petit lait, comme ton petit lait. paroles plus faciles, c’est pas pour ça que tu parleras plus de ta vie, que tu lui révéleras ton plus sombre passé. tu sais ce que tu as vu, tu sais ce que tu as entendu, ses mots, c’est pas comme ça pour lui. tandis qu’il est passé à autre chose, tandis qu’il s’en est toujours foutu de toi, de vous avec mia, t’es la seule à garder un pied dans le passé, à regarder toujours par dessus ton épaule. pathétique mais c’est pas pour lui de base que tu t’étais bloquée dix ans en arrière. originalement, c’était pour ton bébé, c’est là que t’étais, t’étais encore perdue dans l’annonce de sa mort, dans cette image que tu revois encore et encore de son corps sans vie, des cris que tu n’entends pas. et au lieu de t’enfermer dans ces pensées noires et tristes, tu préfères revenir le cas de la latina, te concentrer sur elle et son beau roméo, l’homme avec qui tu l’avais vu il y a des mois dans ce même club. tout se joue parfois trop rapidement. que tu rétorques quand elle confesse avoir fait une attention mais que les dés étaient jetés. et tu sais pas ce que tu préfères, t’es partagée entre les deux options, tout dépend des situations. parfois tu aimes faire traîner la chose, le jeu, à d’autres tu préfères un résultat rapide. et t’es encore partie dans tes pensées, dans l’enjeu du sujet quand elle t’en ressort. ses paroles te percutent, te touchent parce qu’évidemment, elle cible la parfaite partie de toi, l’imparfaite en toi. tu ne sais pas vraiment si tu n’as pas le droit au bonheur. peut-être qu’elle a raison, peut-être que tu le penses réellement. et c’est le cas. malheureusement. tu penses ne pas avoir le droit au bonheur. ou du moins, pas à ce genre de bonheur, celui qui se trouve avec une autre personne que l’on aime d’un sentiment amoureux. t’as des moments heureux, de bonheur. mais en ce qui concerne ta vie sentimentale et familiale, tu fuis, tu t’échappes, tu repousses tous ces hommes qui pourraient avoir envie de plus avec toi. parce que tu sais que tu ne le mérites pas. parce que t’as juste pas envie de revivre le même malheur, de replonger parce que tu sais que si ça arrivait encore une fois, tu ne te relèverais définitivement pas. peut-être que c’était aussi la peur qui empoisonner ton corps, ton coeur. qui sait ? tu souris faiblement. sans doute mais on s’y habitue, on arrive à vivre avec. j’arrive à vivre avec. et je m’en contente. j’aurais l’impression de rompre une promesse. t’aurais l’impression d’avancer sans elle, sans mia et pour toi, ce n’était pas acceptable, pas possible. ce n’était pas bon pour toi, pour ton corps, tu le savais mais tu ne ferais rien pour arrêter tout cela. t’aimais ta vie d’une manière masochiste. mais je suis contente pour toi, je suis sûre que tu le mérites. encore une fois tu ne connaissais rien d’elle, savoir si elle le méritait ou non t’étais inconnu mais tu n’en doutais pas. sur tes mots, tu termines ton verre cul sec, claquant ton verre un peu trop fort sur le comptoir. j’ai été ravie de faire un peu plus ta connaissance isabella, je vais te laisser profiter de ta soirée, plutôt de parler de choses dramatiques. t’as un petit rire amusé quand tu la regardes, elle méritait aussi mieux pour ce soir. qu’est-ce que tu fais là toute seule d’ailleurs ? c’est peut-être une question indiscrète mais tu l’as en tête depuis que tu l’as vu de l’autre côté du bar. elle devrait être chez elle, avec ce fameux nikolaï, plutôt que dans un club. profite de ton bonheur, isabella. va rejoindre l’homme que tu aimes.
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Message Sujet: Re: we can fix the world that they broke. (isa)   we can fix the world that they broke. (isa) - Page 2 Empty Sam 16 Fév - 19:05

♛ Life is a drink, and love's a drug.
Drink from me, drink from me then we'll shoot across the symphony Then we'll shoot across the sky Drink from me, drink from me Then we'll shoot across the Symphony So high, so high Then we'll shoot across the sky Oh, angels sent from up above
You know you make my world light up When I was down, when I was hurt You came to lift me up Life is a drink, and love's a drug Oh now I think I must be miles up When I was hurt, withered, dried up You came to rain a flood…

▼▲▼
Il y a des rencontres qui vous marquent. Indélébiles, irremplaçables, impossible à oublier. Il y a celle d’Ismaël pour la belle Italienne, c’est un fait de plus en plus visible aux yeux de l’ancienne responsable en communication. Elle le devine à son regard si lointain, à sa voix plus neutre, comme dans la retenue. La retenue de tout ce qui pourrait exploser si seulement elle commençait à parler. Elle s’en rend compte, Isabella. Elle le comprend. Car elle a eu son propre bourreau. Elle l’a eu comme père, le sien. Puis, il y a eu Luke. Luke qui avait tout de l’homme idéal, Luke qui était en réalité tellement loin de l’homme idéal. Avoir confiance en quelqu’un d’autre, après de telles rencontres, c’est difficile. C’est peut-être même l’une des choses les plus difficiles au monde, d’autant plus pour des femmes qui n’ont toujours appris qu’à compter sur elles-mêmes. Mais, s’ouvrir au monde, c’est aussi accepter les autres rencontres. Les belles rencontres. Comme elle, Nana. Elle ne la connaissait pas avant ce soir, ou presque pas. Elle n’était que la barmaid, la gérante d’un club où elle n’a mis les pieds que si rarement, Isa. Et, en l’espace de quelques minutes, elle a l’impression d’avoir découvert quelqu’un. Tout une mosaïque complexe et riche de caractère sous les traits de la belle et mystérieuse Nannina. Elle n’aurait pas voulu passer à côté d’elle. Alors même qu’elle n’est pas connue pour son sens de la sociabilité, Isa. Ou peut-être que si. Elle sait se montrer sociable, en surface, en apparence. Mais, se livrer comme elle l’a fait ce soir, cela ne lui arrive pas si souvent. Elle pourrait les compter sur les doigts d’une seule main. Elle a du mal à dévoiler ce qu’elle pense, du mal à dévoiler ce qu’elle est. Parce qu’elle est méfiante, justement, parce qu’elle a tant de mal à faire confiance aux autres. Mais ce soir, c’était différent. C’était différent, peut-être parce qu’elle se sent tellement différente elle-même. Heureuse, libre, avec la vie enfin qui s’offre à elle après avoir été emprisonnée trop longtemps. C’était différent, peut-être aussi grâce à Nana. La perspicace, intelligente et pleine de vivacité Nana. Elle s’est sentie plus à l’aise avec elle en l’espace de quelques secondes que d’autres personnes qu’elle connaît et côtoie – ou côtoyait – depuis des années. Peut-être, finalement, que c’est un peu des deux, comme une sorte de mélange. La bonne rencontre au bon moment. C’est ce qu’elle est, alors, Nana. C’est ce qu’elle est ce soir, et ce qu’elle a envie de la voir devenir plus encore à l’avenir. Elle lui a fait beaucoup trop de bien. Elle a libéré le peu de poids que la Latina refusait encore de lâcher. Alors, en retour, elle aimerait bien alléger le sien, de poids. Elle aimerait réellement lui faire réaliser combien elle mériterait de trouver le bonheur, elle aussi. Lui renvoyer un peu de tout ce qu’elle lui a apporté durant cette soirée. C’est difficile d’oser croire à l’amour, c’est vrai, mais c’est certainement plus difficile encore de vivre sans plus rien espérer, ni rien croire de la vie. Mais Nana lui parle de promesse. Nana est mystérieuse. Elle ne saura pas tout d’elle ce soir, bien sûr que non, tout comme elle ne lui dira pas tout. Seulement elle a la sensation de toucher du bout des doigts la vérité. La vraie elle. Et elle paraît tellement plus sensible, tellement plus à fleur de peau que l’image qu’elle pourrait renvoyer au premier abord. – La douleur n’est que la douleur, Nana. Elle est, au mieux, un subterfuge. Mais elle ne peut pas remplacer quelque chose qui n’est plus là, du moins je ne pense pas. déclare-t-elle dans un murmure, presque, comme si c’était là une conversation trop importante. Trop personnelle, trop intime, pour être dite en public. Elle ne sait pas ce qui pousse la jeune Italienne à se complaire dans une souffrance. Hormis cette promesse dont elle a parlée, mais Isabella ne sait pas envers qui. Peut-être cet Ismaël, ou bien, envers son passé… Son histoire d’amour. Elle-même. Ou autre chose. Elle ne saura pas, pas ce soir. Un petit sourire se dessine sur ses lèvres aux paroles de celle qui semble être une nouvelle amie. Elle boit les dernières gorgées de son verre avant de reprendre. – Je suis venue avec une amie. J’ai envie de garder ma liberté cette fois. Elle lui adresse un petit sourire espiègle. Elle ouvre son sac à main pour en sortir une carte de visite à son nom. – Je suis heureuse d’avoir pu réellement te rencontrer Nana. Et… Si tu as envie de parler à nouveau, n’hésite pas. ajoute-t-elle en lui tendant la petite carte. Elle ne veut pas l’accaparer alors qu’elle a certainement du travail mais, assurément, elle ne souhaite pas que cette nouvelle amitié en devenir s’arrête si vite. Elle lui est déjà beaucoup trop précieuse.   
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