baby sitting gone wrong (nate)

ça frôle le scandale. un rire t'échappe et tu viens glisser tes doigts dans les cheveux de nate. tu esquisses un tendre sourire. onze petits mois de différence. parfois t'oublierais presque que vous êtes pas de la même année, que t'en as une de plus. tu fermes les yeux, t'as toujours eu cette impression qu'il prend soin de toi, le brun. notamment quand vous étiez encore ado, quand t'étais au fond du trou. alors que c'est lui l'plus jeune. onze mois, ça peut être énorme comme différence, à une certaine époque. un petit soupir t'échappe. nate veut que tu te rases et c'est sûr que si tu l'fais, c'est toi qui vas avoir l'air d'un gamin. ça te rajeunis d'plusieurs années d'avoir les joues lisses et tu le sais bien. c'est pour ça que c'est rare, de te voir rasé. tu te pinces les lèvres un court instant, acceptant finalement le deal avec ton petit ami. tu dirais quoi si je te le faisais demain matin ? tu hausses un peu les épaules, observant nate de longues secondes, esquissant un petit sourire. est-ce que j'ai vraiment le choix ? tu demandes dans un rire, te mordant l'intérieur de la joue. ce sera parfait. tu ajoutes, tandis que vous ne tarder pas à vous plonger dans l'épisode de la série.

toi t'es pas si certain que ça, qu'il te ressemble, connor. enfin bon, t'as pas envie de te prendre la tête et tu abandonnes rapidement la discussion, soupirant d'aise sous les caresses de nate, ses doigts glissant contre ta peau. tu te mords l'intérieur de la joue quand il relève ta tête et tu viens croiser son regard. tu te pinces les lèvres de longues secondes, ne te privant pour venir répondre à son baiser, tes doigts remontant contre sa peau pour venir se loger dans son cou. vous ratez tout une partie de l'épisode. ouais c'est con. tu ris un peu, t'as pas envie de te détacher du brun pour autant, préférant revenir l'embrasser une nouvelle fois. doucement, tendrement, ta langue venant à la rencontrer de la sienne. t'as pas envie de tout précipiter comme d'habitude, de pas profiter pleinement de l'instant. tu en profites toujours bien évidemment. mais c'est jamais pareil quand ... quand vous baisez ou quand vous faites l'amour un soupir d'aise t'échappe contre ses lippes, avant que tu ne viennes marquer son cou, fermant les yeux, soufflant quelques mots à même sa peau, tandis que tu frissonnes de sentir la main de nate remonter ta colonne vertébrale. oh gabin. tu fermes les yeux un instant, le laissant sans soucis glisser ses doigts contre tes fesses. tu soupires contre ses lèvres, réponds tendrement à son baiser, ta main remontant une nouvelle fois dans ses cheveux. c'est si bon, ce genre de moments. encore bien meilleur que les autres fois. ton corps retombe sur le lit et tu rouvres les yeux pour observer nate, au-dessus de toi, ton regard croisant le sien, refusant de le lâcher. tu te pinces les lèvres un court instant, vient caresser doucement sa joue, du bout des doigts, soupirant d'aise en le sentant finalement marquer ta peau et glisser tes doigts contre ton torse. tu viens fourrager ses cheveux pour le garder un peu plus proche de toi encore, te cambrant légèrement quand sa main vient effleurer ton boxer. ça t'électrises, son touché. tu sais que j'ai acheté de l'huile de massage ? un sourire vient se dessiner sur le coin de tes lèvres. non, je savais pas. tu réponds avec un petit sourire, venant glisser tes doigts contre son torse. tu sais masser, toi ? tu demandes avec un petit rire, venant plier une jambe entre les siennes, un sourire sur le coin des lèvres en continuant de caresser doucement son torse. de toute manière, vous savez tous les deux qu'un éventuel massage n'aura rien de chaste. tu soupires d'aise. j'aimerais bien voir ça. tu ajoutes, taquin, tes doigts glissant dans le dos de nate, venant le griffer doucement. sentir ça aussi, t'aimerais bien.

Ils se désintéressent un peu de l’épisode après que Nate ait perdu le pari. Parce qu’il vient l’embrasser longuement, à la fois complètement grisé et apaisé par ce baiser. Cette tendresse, qui semble capable de réparer tous les maux, qui fait aussi partie de leur relation lui plait énormément. Et peut-être que c’est normal, qu’ils aient mis plus de temps à la retrouver qu’à simplement coucher ensemble. Parce que faire l’amour, c’est pas tout à fait pareil. Faire l’amour, ça ne lui est arrivé qu’avec Gabin. Ce ne serait pas possible avec quelqu’un d’autre. Il le tient contre lui, main dans ses cheveux quand son mec descend ses lèvres dans son cou pour lui marquer la peau. Il glisse ensuite les mains sur ses fesses, ce qu’il n’a jamais pu s’empêcher de faire quand il l’a comme ça, sur lui. Il l’embrasse une nouvelle fois, incapable de s’en lasser, tout en appuyant doucement sur ses fesses pour le presser contre lui. Il a envie de le sentir de plus en plus proche, totalement excité depuis qu’il lui a demandé de lui faire l’amour. Mais il se prend plus que volontiers au jeu d’y aller lentement, de profiter de chaque instant, de chaque caresse. Il inverse leurs positions, reprenant le dessus et, alors que leurs regards se croisent à nouveau, il est peut-être un peu impressionné par la force de ce qu’il ressent pour lui. Le temps se suspend un peu, il caresse ses côtes, son flanc, sans détacher son regard du sien alors que son mec lui caresse tendrement la joue. Il marque ensuite son cou à son tour, toujours autant séduit par l’idée d’afficher au monde que Gabin lui appartient. Il aime le sentir cambrer un peu contre lui quand il effleure son entre-jambe à travers son boxer. Il pourrait continuer comme ça longtemps mais il lui propose un massage, lui demandant s’il sait qu’il a acheté une huile. « non, je savais pas. », il répond en souriant. « tu sais masser, toi ? » Gabin rit un peu, peut-être pas très convaincu par ses capacités de masseur, remontant une jambe allumeuse entre les siennes et caressant doucement son torse. « Je me débrouille. » Il sourit en coin. C’est pas comme s’il avait un certificat mais par contre, il peut facilement suivre ses envies de toucher le corps de Gabin. Corps qu’il connaît assez bien pour ne pas se tromper. « j'aimerais bien voir ça. » Il sourit en sentant ses doigts lui griffer un peu le dos. Il se penche pour l’embrasser, un peu plus rapidement que les dernières fois, et lui souffler : « Bouge pas. » avant de se lever pour aller chercher l’huile dans la commode.

tu ne te souviens que trop bien de ces journées que vous étiez capable de passer au lit, quand vous n'aviez qu'une petite vingtaine d'année. les heures passées à simplement vous embrasser, vos mains ne se lassant jamais de glisser contre la peau de l'autre. tu soupires doucement d'aise, ton regard plongeant dans ses prunelles pâles. t'aimes t'y perdre, t'aimes observer toutes les nuances de ses iris. les tiennes sont particulièrement fades à côté, d'un brun banal et ennuyant alors que celles de nate ... t'arrivera jamais à définir une seule teinte dans son regard, parfois bleus ou tirant sur le vert, parfois presque orageux, dans une teinte plus grise. tu te pinces les lèvres, tu t'en lasseras jamais. ta doigt vient glisser contre sa joue que tu caresses tendrement, avant que son regard ne quitte le tiens, qu'il ne vienne déposer une marque dans ton cou, te tirant un léger soupir d'aise par la même occasion. tu fermes les yeux et glisses tes doigts dans son dos, le laissant descendre contre ton torse et te cambrant légèrement quand sa main vient s'égarer au niveau de ton boxer. t'aimes bien trop ça. et lui te connaît bien trop bien. je me débrouille. t'as pas vraiment souvenir qu'il ait déjà pu te masser, nate. et t'as pas franchement envie d'savoir d'où il tient ça. tu te mords l'intérieur de la joue et viens croiser tes bras derrière ton crâne, l'observant quelques secondes. bouge pas. tu te mords l'intérieur de la joue et ris un peu. tu veux que j'aille ou ? rejoindre jimmy dans son lit ? tu demandes avec un sourire taquin, tournant la tête pour l'observer se lever, ne te privant pas pour laisser ton regard traîner contre ses fesses. tu ne vas pas t'en priver.
 

L’idée de le masser lui prend quand il l’a comme ça sous lui, presque totalement nu. Il a envie de passer ses mains sur son corps, encore et encore. Et il l’avait un peu prévu puisqu’il a acheté de l’huile de massage. Il n’a pas réalisé tout de suite qu’il n’avait jamais massé Gabin par le passé. Ça lui vient d’Europe, ce genre d’idée. Mais pas d’un amant ou d’une amante. Simplement des heures passées dans des salons de massage à dépenser sa thune d’homme célibataire sans enfants et stressé par le boulot. Il lui était arrivé plusieurs fois, à l’époque, de s’imaginer partager ce genre de moment avec Gabin plutôt qu’avec un ou une professionnelle. A ceci près que ce genre de massage ne serait pas resté chaste très longtemps avec Gabin. Ce qu’il a bien l’intention de prouver ce soir. Quand il se lève pour aller chercher l’huile, il lui intime de ne pas bouger. « tu veux que j'aille ou ? rejoindre jimmy dans son lit ? » Nate rit un peu puis lève les yeux au ciel. « Je pense que ce gosse a déjà suffisamment de sujets à aborder en psychanalyse comme ça. » Père absent, mère dépressive, oncle qui se matérialise dans sa vie tout d’un coup à ses quatre ans. Pas besoin d’ajouter tonton gaga qui vient dormir tranquillement avec lui.

Il revient l’embrasser, doucement, lentement, avant de s’allonger à côté de lui, tourné vers lui, la main dans ses cheveux. Il attrape la couverture pour la tirer sur eux. Il ne veut pas laisser le froid s’immiscer sur leurs corps nus tout comme il ne veut pas laisser la réalité s’immiscer dans leurs esprits. Il a encore besoin de ce cocon de tendresse. Il a encore besoin de son corps chaud contre le sien. Là tout de suite, il a l’impression qu’il ne le laissera plus jamais partir. Ça le détend de savoir qu’il va passer toute la nuit avec lui. C’est déjà ça. « Tu me rappelles comment je faisais pour te laisser partir au boulot le matin ? », il demande en riant un peu. Ça n’a souvent été possible qu’avec la promesse de le revoir à midi. Complètement accro à lui, il y avait certains jours où il ne supportait simplement pas l’idée d’attendre le soir pour le revoir. Sa main glisse d’ailleurs à nouveau contre son corps, comme s’il n’en avait pas eu assez. T’es à moi, il pense en plongeant son regard dans le sien, sa possessivité monstre n’étant jamais très loin. « Je veux pas te lâcher de la nuit. », il souffle doucement en refermant un peu ses bras autour de lui. Il veut l’avoir dans ses bras pour dormir. Il veut l’avoir dans ses bras jusqu’au moment où il sera obligé de le lâcher demain matin. Ne fut-ce que pour le raser, d’ailleurs. Il a hâte de pouvoir toucher sa peau douce, fraichement rasée de près.