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| Sujet: Re: maniac. (livia) Dim 6 Jan - 12:16 |
| touché. coulé. parce que vous foutez tout en l’air, l’un comme l’autre. que tu n’arrives pas à comprendre alors que c’est tout ce que tu demandes, tout ce que tu souhaites. mais elle ne veut rien lâcher, elle ne veut pas se laisser atteindre, et elle a bien raison. qui sait ce que tu ferai de son coeur, s’il tombait entre tes mains ravageuses. alors tu lui tournes le dos, tu marmonnes dans ta barbe mais elle entend chacun de tes mots. te retournerait même le compliment, c’est plus une surprise pour personne. c’est ta marque de fabrique. heureusement que t’es venu. ça t’oblige a tourner la tête vers elle, tu serres les dents quand tu vois son sourire en coin, juste pour ne pas le lui rendre. comme le gamin vexé que tu es. l’gamin qui comprend jamais rien, mais qui résiste pas à Livia l’emmerdeuse. tout pourrait être plus simple, si tu savais manier les mots, t’es pas bon orateur. la faute à tes coups de nerf, cette rage sans arrêt bouillonnante. tout serait plus simple oui, si tu te sentais pas comme un con, totalement vide, perdu quand Livia n’est pas dans les parages. t’as eu besoin de ces mois d’absence pour t’en rendre compte. son attention se perd un instant vers l’intérieur de l’appartement, cette fête muette que tu as mis sur pause. et les mots sortent de nouveau de sa bouche, tes yeux dans les siens. c’est vrai, pourquoi, qu’est ce qui a foiré, qu’est ce que vous avez fait, ou pas fait pour que les choses en arrivent à ce stade. et elle met le doigt dessus quand elle continue dans sa lancée. c’est toi, c’est moi. et qu’est-ce que nous sommes finalement ? dis moi Livia, qu’est-ce que nous sommes ? parce que j’en sais foutrement rien. et tu fermes les yeux quelques secondes, reprennent une respiration qui te manque. il est clair que vous avez merdé, à un moment, peut-être même depuis le début. peut-être même que c’est de ta faute, que t’as jamais voulu ouvrir les yeux. que t’as gardé trop longtemps tes œillères. et à quoi bon les retirer ? tu réouvre tes paupières, incapable de parler avant de t’allumer une clope. j’sais pas. bien sûr que si, alors tu reprends. justement, c’est toi, c’est moi. tu souffles ta fumée, ton regard océan attrape le sien. et qu’est ce qu’on est, au juste ? ta question est tranchante, une lame de rasoir trop bien aiguisée qui pourrait vous tuer. amis ? ... j’sais plus quoi penser, et ça me rend fou. parce que j’suis capable de faire n’importe quoi pour pouvoir te revoir, regarde ce soir. parce que j’ai la rage à te voir là, sans moi. parce que c’est toi, et que t’as toujours su vibrer mon âme, même durant ton absence. et tu sais même pas pourquoi tu t’engages sur cette pente, bien trop glissante, parce que tu ne saurai être rien d’autre, n’est-ce pas ? juste un sale con, parfaitement égoïste. t’arques un sourcil, tu tires de nouveau sur ta cigarette. |
| | | Livia Henderson;
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marilhéa. cosmic light. 6766 1915 28 âme en peine. agent de voyages, vendeuse de rêve autour du monde. queens traditionnel. on dit qu'le temps détruit
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parce que plus j'te connais
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| Sujet: Re: maniac. (livia) Lun 7 Jan - 10:44 |
| livia la conquérante, livia qui n'envoie pas valser ses bonnes résolutions, livia qui reste à l'écart pour son propre bien... elle n'a plus grand chose de cette femme-là, celle qui se tient actuellement sur le balcon. elle commence à plier quand elle imite l'esquisse d'un sourire sur ses lèvres et qu'elle le remercie à sa façon d'avoir fait le premier pas qu'elle n'aurait sans doute jamais été capable de faire toute seule. elle commence à plier quand elle prend conscience du fait qu'elle se fichait pas mal de manquer la fête qui se jouait à l'intérieur si lui était dehors. elle commence à plier parce qu'elle n'a jamais su résister à ismaël, et c'était encore plus flagrant depuis ces dernières années. il garde la tête dure et ça l'étonne pas vraiment en réalité, elle l'avait sûrement mérité. mais alors qu'elle cherchait simplement à se tirer d'affaire et à éviter les sujets qui fâchent, elle met les pieds dans le plat en posant la question de trop, en y mettant un peu trop les formes alors qu'il aurait suffit de rester flou. le besoin de savoir, de comprendre était trop fort et peut-être qu'elle s'était imaginé qu'il pourrait lui apporter les réponses qu'elle n'avait toujours pas. j’sais pas. sauf qu'au lieu de lui donner ce qu'elle attendait, il ne participe qu'à la troubler davantage. elle l'avait regardé s'agiter, rallumer une clope, l'ultime solution de repli. justement, c’est toi, c’est moi. jusque-là tout allait bien, ils étaient sur la même longueur d'ondes. c'est pourtant quand elle accroche son regard qu'elle se fustige intérieurement, comprenant dans le même temps qu'elle s'était engagée dans un truc qui allait la dépasser. et qu’est ce qu’on est, au juste ? surprise, elle fronce les sourcils avant qu'il ne reprenne en précisant les faits. amis ? ... j’sais plus quoi penser, et ça me rend fou. et là, elle beugue complet, pendant de longues secondes, à deux doigts de prendre ses jambes à son cou. pour fuir loin, très loin. un trou de souris pour disparaître aurait bien fait l'affaire aussi. arrête ismaël, fais pas ça. elle soupire, elle détourne le regard aussi. c'était une vraie question ? elle essaie de s'en sortir livia, parce que ça a déconné et qu'elle se retrouve au pied du mur. pourquoi tu me poses cette question ? est-ce que j'suis grillée ? ou alors j'suis peut-être pas la seule à me perdre dans ce qu'on est devenu. un rapide coup d'oeil en coin suffit à lui confirmer qu'il la fixe toujours, alors qu'elle est bien incapable de formuler la moitié de ce qui avait pu accaparer son esprit si longtemps. pour se donner une contenance qu'elle cherchait désespérément, elle se redresse et s'appuie dos à la rembarde. préférant n'importe quelle option, plutôt que celle d'avouer ce qui la taraudait. pourtant, elle sait que ça ne sert à rien de reculer pour mieux sauter. je sais pas isma'. qu'est-ce que tu veux que j'te réponde ? j'imagine que ça doit dépendre à qui on pose la question. parce qu'on n'aura déjà pas la même réponse toi et moi. parce que t'en es pas au même niveau que moi. étrangement, elle ne recherche plus son regard. elle s'efforcerait peut-être même de le fuir. prise dans cet enchevêtrement de sentiments qui l'animaient elle et son coeur, elle dépose les armes livia, parce que ça sert à rien de faire l'autruche et de continuer de lui mentir. et c'est quand ses pupilles noisettes entre en collision avec les pupilles bleues qu'elle se rend. ça a foiré à l'instant même où j'ai commencé à te regarder autrement que comme mon meilleur pote. et t'imagine pas combien ça me fait chier. parce que tu m'as pas aidé ismaël, tu m'as vraiment pas facilité la tâche. et parce qu'elle sait aussi qu'il n'y aura pas de retour en arrière maintenant. j'te demande rien ismaël et j'suis désolée de te mettre dans une situation pareille. elle est sincère parce qu'elle a conscience de le foutre dans la merde, au même titre qu'elle l'était déjà. |
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| Sujet: Re: maniac. (livia) Lun 7 Jan - 13:35 |
| elle fuit Livia, tu le vois dans ses mimiques, dans son regard qui se détourne et dans sa putain de question que tu laisseras sans réponse. évidemment que c’était une vraie question, évidemment. c’est ce que répondent tes yeux, tu ne la lâches pas une seule seconde. tu analyses chacun de ses gestes, tu la sondes. elle a la bougeotte tout à coup et toi, tu tires toujours sur cette clope avec l’espoir, peut-être de t’étouffer et mettre fin à votre conversation. ça n’arrive pas, tu craches la fumée tranquillement au dessus de vous. elle s’adosse à la rambarde, puis les mots sortent, enfin. je sais pas isma'. qu'est-ce que tu veux que j'te réponde ? j'imagine que ça doit dépendre à qui on pose la question. si elle savait, à quel point elle se trompe. si elle savait que t’es jamais foutu de répondre quand on te parle d’elle, jamais en mesure de mettre des mots sur ce qui vous lie. mais toujours capable de rembarrer le premier mec qui s’approche un peu trop près, de détester tout ceux qui ont tenté de la rendre heureuse. ça crève pourtant les yeux, et les mecs fuient sa route quand ils te savent dans les parages. alors tu ne réponds rien. tu ne saurais pas l’exprimer, cette illégitimité. elle continue Livia, elle avoue, à demi-mot. et ça te fait un pincement au cœur, ça t'encombre les voix respiratoire. quoi de mieux qu'une nouvelle taffe. t'es percuté par ses yeux noirs. et t'imagines pas combien ça me rend fou. tu passes une main dans tes cheveux, ce n'est pas encore à ton tour de parler, parce qu'elle n'a pas finit. elle continue, et sa dernière phrase t'as du mal à la digérer. alors un rire t'échappe, un ricanement incontrôlable. t'écrases le mégot contre le mur du balcon. tais toi. que tu souffles, sans la moindre once de méchanceté. tu secoues la tête comme si ça pouvait t'aider à remettre tes idées en place. structurer les sentiments désordonnés. c'est arrivé quand ? que tu demandes après avoir relever les yeux vers elle. après avoir fait un pas dans sa direction. hum ? t'as un mouvement de menton dans sa direction. toi, comme moi, on sait que ça date pas d'hier. tes deux mains s'accrochent au garde-corps, de chaque côté de sa taille. une cage pour qu'elle ne s'évapore pas. et t'accepterais sans doute mieux les choses si votre relation avait pris ce tournant il y a quelques mois. ce sont les non-dits qui rongent tes neurones et s'attaquent bientôt à cet organe atrophié qui te sert de cœur. pour moi, c'est pas arrivé hier, ni y'a un an, ni même deux. t'arques un sourcil, tu craches le morceau. sans savoir ce qu'elle en fera, sans même savoir ce que tu comptes en faire dans l'avenir. il fallait que le démon sorte. qu'il s'exprime avant que la rage ne décide de s'en mêler. en fait je l'ai senti arrivé. je l'ai senti grimper, s'immiscer dans mes veines, me brûler de l'intérieur. et ça me consume, encore. |
| | | Livia Henderson;
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| Sujet: Re: maniac. (livia) Mer 9 Jan - 18:01 |
| elle savait que ça finirait par arriver livia, parce que ismaël ne lui avait pas laissé le choix. et il avait eu raison de la forcer à assumer jusqu'au bout. il y avait des vérités qui méritaient d'être dites, et celle-ci en faisait partie. étrangement, elle se sent allégée d'un poids, d'un aveu qui la comprimait depuis trop longtemps. maintenant qu'elle avait craché le morceau, elle pouvait respirer plus librement dans l'attente de ce qu'il adviendrait d'eux. elle avait bien conscience d'avoir été trahie par son langage corporel, tellement qu'il aurait pu lire en elle comme dans un livre ouvert. et c'est bien la première fois qu'elle se sent aussi transparente, sans plus aucune protection et à sa merci. pourtant, elle ne peut pas s'empêcher de s'en vouloir de sa faiblesse parce qu'elle l'entrainerait dans sa chute. ce qu'elle s'était efforcée d'éviter jusqu'à maintenant pour préserver leur amitié allait peut-être lui éclater au visage aujourd'hui. et elle en serait l'unique responsable. alors elle s'excuse sincèrement de le laisser se débattre avec ses états d'âme. elle aurait même pu poursuivre si il ne l'avait pas coupé. tais toi. elle ne saisit pas pourquoi il lui demande de s'arrêter maintenant alors qu'il semblait tant attendre une vraie réponse il y avait de ça quelques secondes. de toute manière, elle en avait bien assez dit livia. ces minces aveux valaient bien un grand discours tant ils étaient vides de toute tricherie. elle se surprend à ne pas le quitter des yeux pour autant, à ne pas lâcher ce regard dans lequel elle aurait pu perdre pied plus d'une fois. c'est arrivé quand ? est-ce que c'était vraiment si important que ça de le savoir ? et il s'avance ismaël alors que la distance de sécurité servait pas mal ses intérêts. hum ? il insiste et toi t'es coincée entre lui et le vide derrière toi. il ne semblait pas décidé à l'épargner, elle qui se débattait déjà perpétuellement avec ses émotions et ses pensées en vrac. arrête ismaël. arrête de me regarder comme ça, arrête de me retourner le coeur comme ça, arrête de te rapprocher autant, arrête de m'en demander autant, arrête de me déstabiliser aussi, arrête tout. elle tente de se raccrocher ailleurs, autour d'elle. le temps de reprendre un semblant d'oxygène qui lui manquait, directement court-circuité par le sartier qui était planté devant elle, beaucoup trop près d'elle. et si seulement son corps réagissait encore aux messages de son cerveau, elle aurait sans doute déjà fait en sorte de se dégager de cet espace vital bien trop restreint. piégée par sa propre bêtise. et c'est quand elle s'apprête à apporter ce qui ressemble à une réponse qu'il la fait taire, encore une fois. pour moi, c'est pas arrivé hier, ni y'a un an, ni même deux. elle relève un regard légèrement paumé dans sa direction. elle ne saisit pas tous les sens qu'elle devrait faire, elle ne sait pas si c'est dans son ventre, un peu plus haut ou bien même dans sa tête que ça cogne le plus fort. ok, ou le seul mot qu'elle fut capable d'articuler dans ce tourbillon d'informations plus contradictoires les unes que les autres. et, tu peux me dire ce qu'on a fait pendant toutes ces années ? ça, c'est une vraie question. en fait, elle savait très bien ce qu'elle avait fait de son côté. elle s'était persuadée de tout mélanger, de ne plus savoir déchiffrer ce qu'elle ressentait réellement, de faire une fixation sur lui parce qu'elle passait plus des trois quarts de sa vie dans son sillage, que c'était son pote avant toute chose, que c'était ça qui les liait, qu'elle ne pouvait pas se permettre quoique ce soit avec lui parce qu'il n'était pas un mec pour elle. elle s'en était fait à la pelle des listes de contre, jouant maintes et maintes fois contre son coeur, une manière de se remettre les idées en place et de faire taire ce qui l'animait bien plus profondément. le pari était réussi, elle avait tenu le cap pendant plusieurs années sans plier. et à l'image de quelqu'un qui s'était trop privé de tout durant une bonne partie de sa vie, elle ne savait plus ce qu'elle était en droit de faire ou non à l'instant présent. j'suis pourtant loin d'être la fille la plus discrète du monde, elle échappe dans un fin sourire. peut-être le premier véritable depuis le début de leur échange. un peu pour détendre l'atmosphère aussi parce que c'était devenu beaucoup trop sérieux pour elle. ça fait des années que ça me ronge, j'pouvais plus continuer comme ça. alors j'ai fait ce que j'sais faire de mieux, j'ai tout foutu en l'air. elle hausse simplement les épaules, elle avait vraiment l'art et la manière pour ce genre de choses. elle maitrisait le mécanisme pour se crever le coeur à la perfection. |
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| Sujet: Re: maniac. (livia) Jeu 10 Jan - 13:43 |
| ok. c'est le seul mot qui sort de sa bouche. et t'arques un sourcil, essayant de comprendre. essayant d'interpréter ce qui se passe sur son visage. mais t'as pas le bon décodeur. et, tu peux me dire ce qu'on a fait pendant toutes ces années ? on a joué la comédie. tes yeux ne quittent pas les siens, tu te perds dans ses iris comme tu l'as déjà fait tant de fois. mais avec plus d'intensité aujourd'hui, avec des questions plein la tête, avec le coeur qui s'enflamme. tu le sens battre un peu trop fort dans ta cage thoracique. à cause de sa question, à cause cette révélation, de cette proximité. tes bras toujours en barrière. tu voudrais rompre le contact visuel, mais tu n'en es pas capable. j'suis pourtant loin d'être la fille la plus discrète du monde. tu ricannes doucement. je n'ai jamais rien soupçonné tu sais, mais je n'ai jamais réellement mis les mots sur ce que nous étions. tu n'as jamais voulu y croire, tu n'as jamais rien voulu voir. pour la tenir à l'écart, pour ne pas la broyer entre tes crocs malfaisants. mais la vérité est là, révélée au grand jour. Livia se livre sur un plateau, Livia vomi ses émotions et t'es toujours coincé avec les tiennes, au fond de la gorge. une boule qui ne cesse de grandir, obstruant bientôt tes voies respiratoires. ça fait des années que ça me ronge, j'pouvais plus continuer comme ça. alors j'ai fait ce que j'sais faire de mieux, j'ai tout foutu en l'air. sa dernière tirade vous ressemble bien, à tout les deux. saboteurs professionnels. t'as rien foutu en l'air. j'suis toujours là. que tu lâches, enfin, après les minutes de silence, après avoir peser le pour et le contre, après avoir choisi entre la fuite, et l'envie. t'es pas un bon gars, mais les mois écoulés t'ont laissé un gout amer. celui de son abscence. et t'as plus le goût de la voir de nouveau partir alors que tu serais prêt à te jeter dans le vide avec elle. j'ai plus envie de te voir partir. que t'ajoutes, sourcils froncés. y'a une de tes mains qui passe de la rembarde à sa joue, se glisse derrière sa nuque. t'as jamais eu les gestes aussi doux avec Livia. et ce qui te ronge depuis des années, ça me bouffe moi aussi. ça fait des années que je me demande ... t'as pas le temps de finir ta phrase, pas le temps d'ajouter un mot de plus que y'a la baie vitrée qui s'ouvre. que la bulle explose. Livia, tu fous quoi ? tu viens ? la barrière disparait quand tu te retournes et que tes bras se croisent contre ton torse. tu secoues la tête de gauche à droite, avant de prendre le chemin de l'appartement. tu te tournes légèrement pour adresser quelques mots à Livia. j'vais me prendre une dernière bière, et j'vous laisse. l'animal se referme. t'attrappes la première bière que tu trouves pour en boire une gorgée. putain d'abruti. |
| | | Livia Henderson;
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mais l'temps n'est pas notre ennemi
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| Sujet: Re: maniac. (livia) Ven 11 Jan - 1:42 |
| elle continue sur sa lancée livia, parce qu'une fois qu'elle est partie, on ne peut plus l'arrêter. sûrement aussi car elle avait trop longtemps gardé tout ça pour elle seule. avoir la sensation d'enfin s'ouvrir réellement lui faisait un bien fou. pourtant, elle ne peut s'empêcher de s'en vouloir d'avoir perdu tout ce temps. que ce soit les années qu'elle avait passé à faire semblant ou bien la dernière où elle avait rompu toute forme de contact. le constat était plus que clair. dès que les sentiments entraient en ligne de compte, elle perdait pied et faisait tout de travers. t'as rien foutu en l'air. j'suis toujours là. elle hoche la tête avant de lui répondre, sans que jamais son regard ne glisse ailleurs que sur lui. ne venait-elle pas de leur faire perdre un an de leur vie ? et elle avait bien l'intention de se rattraper. ça, c'est parce que j'ai de la chance. que ce soit toi, que t'aies fait le pas que j'aurais jamais osé faire et que t'aies bousculé mes certitudes au moment exact où ça devait être fait. non il n'était pas question qu'elle reprenne ses lubies en s'éloignant de lui. mais oui combien elle mesurait cette chance qu'elle avait de l'avoir encore à côté d'elle. j'ai plus envie de te voir partir. il ne fait qu'exprimer ce qu'elle ressent bien trop fort ismaël. elle secoue négativement la tête parce qu'elle n'avait jamais eu l'envie véritable de mettre cette distance entre eux. elle avait même été l'unique responsable de sa blessure intérieure. j'ai aucune intention de repartir. elle a besoin qu'il l'entende, qu'il comprenne qu'elle n'avait pas fait ça de gaieté de coeur. parce qu'elle n'avait jamais été capable de vivre loin de lui livia. c'était sûrement pour cette raison qu'ils avaient traversé tous les âges l'un à côté de l'autre. d'abord elle est surprise par le contact de la main d'ismaël sur son visage, avant de laisser glisser sa joue tout contre celle-ci. pour pas qu'il ne soit tenté de la retirer. me lâche pas, me laisse plus partir sans toi, me laisse plus te quitter. elle aurait pu rester encore des jours et des jours ici avec lui pour seule compagnie livia. ici ou ailleurs. et ce qui te ronge depuis des années, ça me bouffe moi aussi. ça fait des années que je me demande ... y'a le bruit de la baie vitrée qui l'irrite. livia, tu fous quoi ? tu viens ? la voix de son pote encore plus et ismaël qui fait volte-face, presque simultanément. immédiatement, elle reprend conscience du monde qui continuait de tourner autour. et elle soupire sans ménagement parce qu'elle est saoulée qu'on ne lui foute pas la paix plus de dix minutes d'affilée. j'vais me prendre une dernière bière, et j'vous laisse. ok, qu'elle lui répond simplement en hochant la tête. et alors qu'il reprend la direction de l'intérieur, c'est vers phil qu'elle se retourne. ça va, j'suis là ! j'peux pas lui parler deux minutes ? ça t'empêchera pas de vider le bar j'pense. il ne répond rien face à une livia qui lui en veut déjà trop pour le laisser en placer une, sans le fusiller du regard. putain, c'est hallucinant. à son tour, elle retourne vers l'appartement sans plus accorder le moindre regard à ce pote qui n'allait pas en rester un jusqu'à au moins la fin de la soirée. jusqu'à ce qu'elle se calme, jusqu'à ce qu'elle fasse redescendre la pression. elle ne manquerait pas de se rappeler de son intervention et viendrait un jour où elle lui rendrait la monnaie de sa pièce. |
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| Sujet: Re: maniac. (livia) |
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