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| -- les garçons ne pleurent pas (hippolyte) [délai : 23/12] | |
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| Sujet: -- les garçons ne pleurent pas (hippolyte) [délai : 23/12] Jeu 6 Déc - 21:51 |
| save the queens ---- / HIPPOLYTE DE MERTEUIL
27 ans ---- / ace of clubs ---- / ezra miller
identité complète / hippolyte, prénom grec aux sonorités quelque peu littéraires que ses mères lui ont donné en espérant lui transmettre leur amour des livres et de l'art en général. de merteuil, nom passé de générations en générations et de qui choderlos de laclos s'est peut-être inspiré, sait-on jamais, pour son fameux personnage de la marquise. lieu de naissance et origines / si on connaît la date de naissance d’hippolyte, c’est-à-dire le 8 août 1991, ses origines demeurent en revanche un grand mystère. on peut présumer qu’il a vu le jour à new york city, puisqu’il a passé les premiers mois de sa vie dans un orphelinat new-yorkais, aux côtés d’autres gamins tout aussi paumés que lui, avant qu’un couple de femmes, originaires de paris et établies dans le queens depuis une vingtaine d’années, décident de l’adopter au cours de la même année. de ce fait, hippolyte ne sait rien de ses parents biologiques, qu’il ne considère d’ailleurs même pas comme ses « vrais » parents. après tout, il ne sait rien d’eux, sinon qu’ils l’ont abandonné à la naissance. que leurs raisons aient été bonnes ou mauvaises, ça lui est bien égal, ils l’ont abandonné et il ne sait s’il pourra un jour le leur pardonner. métier / dès qu’il en a eu l’âge, ses mères se sont fait un devoir de l’emmener au cinéma, au musée, au théâtre et même à l’opéra pour qu’il acquiert une grande culture générale. avec un tel bagage intellectuel, il n’est pas étonnant qu’à l’âge adulte, hippolyte ait choisi de devenir bibliothécaire, métier qu’il exerce depuis plusieurs années déjà. pour boucler ses fins de mois, il vend de la drogue sur le dark web et en consomme régulièrement pour « soigner » ses épisodes dépressifs. orientation sexuelle / il s'est longtemps cru bisexuel avant de réaliser ces dernières années qu'il n'aimait que les femmes, qu'il n'y avait jamais eu qu'elles. statut civil / célibataire depuis qu’irma, son ancienne compagne de vie, a appris qu'il se plaisait à se maquiller et à porter des vêtements féminins. que ce soit clair : il se considère comme un homme à cent pour cent et n'a aucunement envie de devenir une femme. ça lui semble simplement naturel de porter des jupes, par exemple. mais parce qu'il est plus que conscient des préjugés qui règnent encore dans cette bonne vieille société, il se cache pour porter les vêtements dans lesquels il se sent le mieux. à ce jour, personne n'est au courant de son secret, sauf bien sûr son ex, à qui il regrette fort amèrement de s'être confié. pi, scénario ou prélien / inventé.
save the queens ---- / TELL ME WHO YOU ARE
once upon a spirit ---- / a soul ---- / a shining star traits de caractère / Hippolyte personnifie, bien sans le vouloir, le cliché de l’artiste bohème affligé d’un mal de vivre qui le taraude depuis la naissance. Nerveux et angoissé, il redoute la moindre douleur, la moindre maladie, tant et si bien qu’il frôle le diagnostic de l’hypocondriaque. Victime d’épisodes dépressifs qui vont et viennent selon le bon plaisir de son cerveau malade, qu’il tente de soigner à l’aide de médicaments trouvés sur le dark web, comprendre ici des drogues à la qualité et à l’efficacité plus que douteuses, il songe dans ces moments qu’il serait ô combien facile d’en finir une bonne fois pour toutes avec la vie plutôt que de continuer à se battre… et au nom de quoi? et au nom de qui? Comme le lecteur l’aura compris, Hippolyte souffre de mille et un petits complexes, à commencer par sa maladresse qui lui vaut bon nombre de situations humiliantes et son bégaiement qui réduit à néant ce qui lui reste d’estime personnelle, c’est-à-dire pas grand-chose. Ce tic nerveux tire sans doute son origine de son entrée à l’école primaire — la sacro-sainte époque des premières amitiés si l’on est doté de charisme, des premières cruautés dans le cas contraire. Or, charismatique, Hippolyte de Merteuil ne l’est pas. Bien entendu, il aimerait l’être, il a l’impression que ça lui attirerait la sympathie de ses contemporains, lesquels ne se gênent pas pour lui jeter des regards moqueurs ou impatients quand il se met à bafouiller comme un simple d’esprit. Hélas, comme il ne peut changer l’essence même de sa personne, il se contente de fantasmer, le regard perdu dans le vide, sur une vie où il ne serait pas le jeune homme distrait et candide qu’il est devenu au fil des ans, celui qui croit aux superstitions et gobe sans sourciller les affabulations du premier charlatan qu’il croise dans la rue. Quelques personnes, rares il est vrai, apprécient le côté introverti d’Hippolyte, plus particulièrement sa discrétion, son humilité et sa sensibilité envers les gens et surtout envers l’art, qu’il vénère sous toutes ses formes — on peut même le considérer comme un véritable esthète. Mais la plupart évite comme la peste l’individu louche et sournois qu’est Hippolyte, car l’intéressé embarrasse les gens de sa présence seule; il n’est pas rare qu’on se taise comme un seul homme lorsqu’il entre dans une pièce. Disons-le sans ambages : Hippolyte n’inspire pas confiance, il met mal à l’aise, il dérange. Peut-être les gens ont-ils raison de se méfier de lui, Hippolyte n’hésitant pas à jouer sur la corde sensible et à feindre l’affectuosité pour obtenir ce qu’il désire. |
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| Sujet: Re: -- les garçons ne pleurent pas (hippolyte) [délai : 23/12] Jeu 6 Déc - 21:52 |
| save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share Hippolyte, cher coeur, que dis-tu de ces choses? Comprends-tu maintenant qu'il ne faut pas offrir L'holocauste sacré de tes premières roses Aux souffles violents qui pourraient les flétrir? — femmes damnées, baudelaire.
Après un bref survol de la personnalité complexe et quelque peu antipathique du présent personnage, intéressons-nous aux méandres de son passé pendant que la motivation de nous pencher sur un destin aussi sordide et insignifiant que celui d’Hippolyte de Merteuil nous habite encore. En soi, il n’y a guère à raconter, monsieur de Merteuil n’étant qu’un énième écrou dans la machine bien huilée qu’est la société occidentale du XXIe siècle; aussi le projet de revenir sur les événements qui ont jalonné la vie de tel ou tel individu peut-il sembler oiseux et soporifique au lecteur qui s’adonne à pareille activité de manière journalière. À ce lecteur, nous présentons nos plus vives sympathies et espérons non sans orgueil que les crises existentielles et autres déboires de monsieur de Merteuil sauront le détourner ne serait-ce que pendant quelques minutes de son quotidien morne et routinier. Dans l’espoir de rehausser la qualité de son expérience, nous préconisons la préparation d’un café, d’un thé ou d’un chocolat chaud avant de se mettre à l’ouvrage. Comment résumer en quelques lignes l’entièreté d’une vie, quelle qu’elle soit? Sans doute par l’essentiel, et cette réponse des plus abstraites se traduit chez le personnage qui nous intéresse par un certificat de naissance falsifié, c’est-à-dire une case vide remplacée par un nom d’adoption, qu’il considère aujourd’hui comme le sien, faute d’en avoir reçu un autre : Hippolyte de Merteuil. Littéraire, condescendant, tarabiscoté, mais surtout imprononçable lorsque l’on souffre d’un handicap tel que le bégaiement. Résultat, pendant les premières années de sa vie, « Hippo-po-polyte » a collectionné les crises d’angoisse là où ses camarades de classe collectionnaient les cartes Pokémon : médecins et psychologues ont vite compris qu’ils avaient affaire à un garçon fragile et délicat, enfant unique de surcroît — leur théorie étant qu’avec un frère ou une sœur, peut-être l’enfant aurait-il appris à socialiser avec ses contemporains. Ou peut-être pas. Toujours est-il que la timidité maladive d’Hippolyte n’aurait eu aucune autre conséquence que la dégradation de son manque de confiance en lui si elle n’avait entaché ses progrès scolaires par la même occasion. Hautement complexé par son trouble du langage, le jeune Hippolyte ne s’exprimait jamais en classe, sauf si on lui posait une question. La plupart du temps, il réalisait les exercices demandés, puis se cachait derrière un livre ou un dictionnaire dans l’espoir candide que sa présence passe inaperçue. Il faut ici comprendre que par pure curiosité intellectuelle, Hippolyte dévorait à l’instar de ses mères tous les livres et ouvrages qui lui tombaient sous la main, de sorte qu’à l’âge de dix ans, il possédait une culture générale telle qu’il paraissait avoir le double de son âge. Hélas, il le prouvait très rarement en-dehors des murs de la maison familiale par peur d’attirer l’attention sur sa personne, ne serait-ce que pendant quelques secondes, et lorsqu’on s’aventurait à le questionner sur la profession qu’il envisageait d’exercer à l’âge adulte, il haussait les épaules, le regard fixé sur le plancher. Son manque d’ambition en a désespéré plus d’un au cours de sa scolarité, désespoir qui atteint son paroxysme lorsqu’on apprit que le jeune de Merteuil se fatiguait, matins et soirs, à ranger des livres dans la bibliothèque de son quartier et que, fidèle à son image de l’idiot du village, nourrie par son mutisme obstiné, il se contentait de cette tâche basse et ingrate, qui plus est non sans piété! Lui qui aurait pu briller sur les bancs des plus prestigieuses universités du pays se condamnait à une existence morne et insignifiante comme le vulgum pecus, quel gâchis! Devant des réactions aussi pédantes et virulentes de la part de sa famille et des quelques personnes qui supportaient sa présence, Hippolyte s’est davantage refermé sur lui-même jusqu’à s’isoler presque complètement, terrassé par le poids combiné de ses idées noires et des préjugés d’autrui — somme toute, il est devenu un misanthrope des temps modernes, une espèce en voie de disparition à cette époque qui est la nôtre où répondre à ces petits messages électroniques que la plèbe appelle « sms » avec ne serait-ce que cinq minutes de retard est considéré comme un crime de lèse-majesté. Bref, peut-on réellement s’étonner que notre ermite se soit gardé de dévoiler à quiconque qu’il vendait divers comprimés sur le dark web pour payer ses fins de mois, par peur des représailles qu'engendrerait pareille révélation? Mais aussi incroyable que cela puisse paraître aux yeux du lecteur, Hippolyte de Merteuil cache un autre secret, celui-là aussi obscène qu’éhonté : à l’abri des regards indiscrets, il se complaît à travestir sa personne de vêtements et d’accessoires considérés comme inappropriés pour un individu de sexe masculin, bien entendu selon les diktats de notre sacro-sainte société : jupes, robes, talons hauts… L’origine de cette soi-disant hérésie vestimentaire demeure à ce jour inconnue; d’aucuns, certes mal éduqués à ce chapitre, pourraient avancer qu’avoir été élevé par deux femmes comme l’a été monsieur de Merteuil comporte son lot d’incidences « fâcheuses », mais nous préférons ici nous garder d’émettre des hypothèses hâtives, l’objectif du présent document n’étant pas d’appliquer des théories à saveur freudienne sur le sujet qui nous intéresse, mais d’en dresser un portrait fidèle et exhaustif — et pour l’achever, impossible de ne point s’attarder sur la jeune et jolie Irma Reinhardt, l’éphémère amoureuse. Dès les premiers balbutiements de leur idylle, Irma, issue d’une famille aux mœurs et traditions surannées, a convaincu Hippolyte de s’engager dans une relation taboue, dans l’angle mort de l’œil paternel, le jeune homme ne possédant rien pour plaire à sa belle-famille avec son caractère velléitaire et sournois et son lien de parenté à un couple saphique. Mais qu’importe, les élans amoureux d’Hippolyte de Merteuil et Irma Reinhardt détrônaient toutes les conventions sociales faisant office de lois tacites et sectaires sur cette bonne vieille Terre; aussi ont-ils plongé, les yeux fermés, dans la relation empreinte de poésie effervescente qui deviendrait, après moult baisers chastes et regards voraces, la leur — jusqu’à ce qu’elle s’effondre, comme un château de cartes érigé à la hâte, sous la pression des pairs et la déréliction de la belle quant au travestissement de son beau. Et dans la déchéance et la félonie les plus absolues se clôt le dernier chapitre d’Hippolyte de Merteuil. save the queens ---- / BEHIND THE MASK
ange/lonely monster. ---- / 25 ans ---- / rpgiste
ville / québec city. études / rédaction professionnelle et création littéraire. avis général sur le forum / il pue pas. le détail qui t'a fait craquer / jsp mais ce qui m'a fait rester, c'est vous tous, sans la moindre hésitation. fréquence de connexion / normalement tous les jours. crédits des icons / zoyalina. le mot de la fin / hexakosioihexekontahexaphobie (retweet if you googled it). - Code:
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[b]ezra miller[/b] / [i]hippolyte de merteuil[/i] |
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| Sujet: Re: -- les garçons ne pleurent pas (hippolyte) [délai : 23/12] Jeu 6 Déc - 22:12 |
| rebienvenuuue |
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| Sujet: Re: -- les garçons ne pleurent pas (hippolyte) [délai : 23/12] Jeu 6 Déc - 22:24 |
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| Sujet: Re: -- les garçons ne pleurent pas (hippolyte) [délai : 23/12] Jeu 6 Déc - 22:37 |
| rebienvenue à la maison |
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| Sujet: Re: -- les garçons ne pleurent pas (hippolyte) [délai : 23/12] Jeu 6 Déc - 22:46 |
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| Sujet: Re: -- les garçons ne pleurent pas (hippolyte) [délai : 23/12] Ven 7 Déc - 0:10 |
| Il est parfait ce petit Avatar + pseudo + debut de fiche Reserve un petit lien Re bienvenue chez toi |
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| Sujet: Re: -- les garçons ne pleurent pas (hippolyte) [délai : 23/12] Ven 7 Déc - 1:06 |
| Rebienvenue par ici !! |
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| Sujet: Re: -- les garçons ne pleurent pas (hippolyte) [délai : 23/12] Ven 7 Déc - 5:10 |
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| Sujet: Re: -- les garçons ne pleurent pas (hippolyte) [délai : 23/12] Ven 7 Déc - 10:04 |
| je suis fan du prénom. :yihou et ce choix d'avatar, on en parle ? re-bienvenue chez toi. |
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| Sujet: Re: -- les garçons ne pleurent pas (hippolyte) [délai : 23/12] |
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